Introduction
Le présent Document d’enregistrement universel a été déposé le 28 avril 2023 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du Règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au Règlement (UE) 2017/1129. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Il peut être consulté et téléchargé sur le site www.rubis.fr.
Ce document est une reproduction de la version officielle du Document d’enregistrement universel intégrant le Rapport Financier Annuel 2022 qui a été établie au format ESEF (European Single Electronic Format) et déposée auprès de l’AMF, disponible sur le site de la Société et celui de l’AMF.
Lexique |
LE GROUPE OU RUBIS Ces termes désignent Rubis SCA, Rubis Énergie, Rubis Renouvelables, la JV Rubis Terminal, ainsi que leurs filiales respectives telles qu’elles sont présentées en note 12 de l’annexe des comptes consolidés.
LA SOCIÉTÉ OU RUBIS SCA Ces termes désignent la holding constituée sous la forme d’une Société en Commandite par Actions et dont les actions sont cotées sur Euronext Paris.
RUBIS ÉNERGIE Ce terme désigne la société Rubis Énergie SAS, filiale à 100 % de Rubis SCA, et ses filiales, dont les deux activités sont, d’une part, le négoce-approvisionnement, le transport maritime et la raffinerie des Antilles (Support & Services) et, d’autre part, la distribution d’énergies et de bitumes (Distribution/Retail & Marketing).
RUBIS RENOUVELABLES Ce terme désigne la société Rubis Renouvelables SAS, filiale à 100 % de Rubis SCA, qui détient une participation majoritaire dans Rubis Photosol SAS et une participation minoritaire dans HDF Energy et dont l’activité principale est la Production d’électricité renouvelable.
RUBIS PHOTOSOL OU PHOTOSOL Ces termes désignent la société Rubis Photosol SAS, filiale détenue majoritairement par Rubis Renouvelables, et ses filiales, dont l’activité est la Production d’électricité photovoltaïque.
JV RUBIS TERMINAL Ce terme désigne Rubis Terminal Infra, la filiale opérationnelle de la société RT Invest, et ses filiales, dont l’activité est le Stockage de produits liquides.
RT INVEST Ce terme désigne la société mère de Rubis Terminal Infra détenue par Rubis SCA à hauteur de 55 % et par Cube Storage Europe HoldCo Ltd (véhicule d’investissement créé par I Squared Capital) à hauteur de 45 %.
|
Depuis l’acquisition de Photosol, Rubis est devenu un groupe aux actifs majoritairement renouvelables en Europe.
DEPUIS SA CRÉATION, RUBIS S’ATTACHE À FOURNIR DE L’ÉNERGIE EN TOUTE SÉCURITÉ ET DANS LES MEILLEURES CONDITIONS ÉCONOMIQUES POSSIBLES, À TRAVERS SES DIFFÉRENTS MÉTIERS : DISTRIBUER, STOCKER ET DÉSORMAIS PRODUIRE DES ÉNERGIES FIABLES ET ABORDABLES DONT DÉPENDENT LES DIFFÉRENTS PAYS DANS LESQUELS NOUS OPÉRONS.
Nous avons toujours traversé les crises externes sans impact majeur sur nos résultats opérationnels, grâce à la solidité de notre modèle d’affaires reposant sur :
• | une stratégie multi-produits multi-pays assurant une meilleure gestion des risques ; |
• | la maîtrise de notre chaîne logistique, de l’approvisionnement jusqu’au consommateur final ; |
• | une vision long terme pour assurer excellence opérationnelle et pérennité de nos activités ; |
• | une situation financière saine permettant de financer notre croissance et notre développement. |
Nous avons toujours adopté une vision long terme pour le développement de nos projets et c’est dans cette optique que la branche Rubis Renouvelables a été créée en juin dernier.
En 2022, le résultat opérationnel courant (ROC) et le résultat net part du Groupe (hors éléments non récurrents) ont progressé respectivement de 30 % et de 11 % par rapport à 2021. Ces excellents résultats sont portés par la reprise de l’activité générale, notamment dans les Caraïbes avec un retour à la situation pré-Covid, et des marges unitaires en hausse sur l’ensemble de nos activités.
La transition énergétique et les objectifs de lutte contre le changement climatique incitent chacun des territoires à diversifier ses sources d’énergie et à favoriser un mix énergétique moins carboné tout en tenant compte des enjeux locaux. Nous poursuivons donc notre développement en adaptant nos réponses localement afin de satisfaire les besoins de nos clients, particuliers comme professionnels, que ce soit en Europe, en Afrique ou aux Caraïbes.
Dans un contexte européen qui se tourne vers le « tout électrique » et les énergies renouvelables, l’activité de production d’électricité photovoltaïque s’est imposée comme une évidence pour assurer la diversification du Groupe. En France par exemple, l’objectif de capacité du parc photovoltaïque, prévu par le gouvernement, est de 35 GWc en 2028, soit un doublement en six ans.
Depuis l’acquisition de Photosol, Rubis est devenu un groupe aux actifs majoritairement renouvelables en Europe. Avec 503 MWc de portefeuille sécurisé dont 384 MWc en opération au 31 décembre 2022, nous avons l’ambition d’atteindre plus de 1 GWc en 2026. Les leviers de croissance de cette branche sont nombreux : développement des toitures et ombrières pour les professionnels, pénétration de nouveaux marchés européens et innovation (stockage, hydrogène, etc.).
La croissance démographique et le développement économique en Afrique engendrent un réel besoin en énergie et en infrastructures, notamment routières. Que ce soit au travers du bitume pour la construction de routes, du gaz liquéfié comme énergie plus propre et plus sûre en substitution aux combustibles actuels ou encore à travers notre réseau de stations-service modernes conformes aux standards internationaux, Rubis participe à la croissance économique et sociale de cette région.
Les perspectives de développement sont nombreuses et nous saisissons les occasions pour renforcer nos positions de marché et étendre nos offres de services complémentaires. Nous prévoyons également le développement de centrales photovoltaïques pour nos clients professionnels.
Le principal défi des Caraïbes porte sur la sécurité énergétique afin d’assurer son développement économique et social. La configuration insulaire crée en effet des enjeux d’approvisionnement et de coût d’accès à l’énergie. Le Groupe, par sa maîtrise de la chaîne logistique, a accompagné la reprise de l’activité en 2022 et occupe une position d’acteur incontournable. Plusieurs projets sont à l’étude pour installer des bornes de recharges électriques ou des panneaux solaires pour des clients professionnels.
En parallèle, nous développons deux projets de centrales hydrogène-électricité en collaboration avec HDF Energy, avec l’objectif de décarboner la production d’électricité et d’améliorer la sécurité énergétique sur ces territoires.
La JV Rubis Terminal s’adapte également à la demande et augmente progressivement la part des produits à faible intensité carbone dans nos terminaux, tout en sécurisant des terrains pour le stockage de produits de nouvelle génération. Le chiffre d’affaires 2022 a connu une augmentation de 6 % par rapport à 2021, soutenu par la croissance des produits chimiques et des biocarburants.
Nous avons complété nos engagements pour réduire notre empreinte carbone avec la fixation d’un objectif de réduction du scope 3A et la définition d’un prix interne du carbone permettant de tenir compte de l’intensité carbone dans nos choix stratégiques.
Citons également quelques grands projets démarrés cette année : la cartographie des risques liés aux droits humains, l’analyse préliminaire de l’impact de nos activités sur la biodiversité et la refonte de notre Code éthique.
Le développement du Groupe est animé par la volonté d’entreprendre et le sens de la responsabilité. Ce mode d’organisation a démontré son efficacité : il se traduit par des équipes motivées et responsables et une flexibilité permettant réactivité et efficience.
Nos excellents résultats opérationnels sont ainsi le fruit de la pleine implication de nos collaborateurs que nous remercions pour leur professionnalisme, leur engagement au quotidien et leur adaptabilité dans un secteur de l’énergie en pleine mutation.
Nous abordons 2023 avec sérénité et sommes convaincus que nous serons en mesure, cette année encore, de faire croître nos résultats.
1. PRÉSENTATION du GROUPE
Présentation générale
Histoire
RUBIS EST UN GROUPE FRANÇAIS INDÉPENDANT, ŒUVRANT AU CŒUR DES ÉNERGIES DEPUIS PLUS DE 30 ANS POUR APPORTER AU PLUS GRAND NOMBRE UN ACCÈS PÉRENNE ET FIABLE À L’ÉNERGIE. NOUS RÉPONDONS AINSI AUX BESOINS ESSENTIELS DE MOBILITÉ, DE CUISSON ET DE CHAUFFAGE DE NOS CLIENTS PARTICULIERS ET FOURNISSONS L’ÉNERGIE NÉCESSAIRE AU FONCTIONNEMENT DES INDUSTRIES ET DES PROFESSIONNELS.
AVEC PRÈS DE 4 500 COLLABORATEURS RÉPARTIS SUR TROIS ZONES GÉOGRAPHIQUES (AFRIQUE, CARAÏBES ET EUROPE), NOTRE GROUPE EST ORGANISÉ DE FAÇON DÉCENTRALISÉE, NOUS PERMETTANT D’OPÉRER NOS ACTIVITÉS AU PLUS PROCHE DES ENJEUX LOCAUX.
Acquisition de la Compagnie Parisienne des Asphaltes qui deviendra Rubis Terminal. Démarrage de l’activité Stockage de produits liquides.
Acquisition de Vitogaz. Démarrage de l’activité Distribution en France, qui deviendra Rubis Énergie.
Lancement des activités de Distribution à l’international : Europe et Maroc, puis Antilles en 2005, Afrique en 2010, Caraïbes en 2011.
Développement de l’activité Stockage à l’international : Anvers et Rotterdam, puis l’Espagne en 2020.
Nouvelle activité de distribution de bitumes et création de l’activité Support & Services, comprenant le négoce-approvisionnement et le transport maritime.
Conscient de la contribution clé du secteur de l’énergie pour lutter contre le changement climatique, Rubis diversifie ses activités et son offre vers des solutions décarbonées.
Chiffres clés
L’EXERCICE A ÉTÉ MARQUÉ PAR LA CONSTITUTION DE LA BRANCHE RUBIS RENOUVELABLES, COMPRENANT PRINCIPALEMENT RUBIS PHOTOSOL, CONSOLIDÉ DEPUIS LE 1ER AVRIL, FAISANT ENTRER DE PLAIN-PIED RUBIS DANS LA TRANSITION ÉNERGÉTIQUE.
Après deux ans de crise sanitaire, 2022 a été marquée par de nouveaux extrêmes : doublement du prix du pétrole, guerre en Ukraine, tensions inflationnistes, chocs de devises et fin de l’ère des taux d’intérêt négatifs.
Dans cet environnement, le Groupe a démontré une nouvelle fois la solidité de son modèle d’affaires, générant une croissance de son résultat net ajusté (1) de 11 %.
Le positionnement multi-pays et multi-segments de Rubis Énergie ainsi que sa structure duale midstream/downstream ont permis d’absorber les différents chocs externes tout en poursuivant la croissance de son résultat opérationnel courant. Rubis Photosol a contribué sur neuf mois pour un résultat brut d’exploitation de 18 millions d’euros, avec une augmentation des centrales mises en service de + 23 % par rapport à 2021. La JV Rubis Terminal, quant à elle, a augmenté de 6 % ses recettes stockage. |
2. RAPPORT d’ACTIVITÉ
2.1 Rapport d’activité pour l’exercice 2022
Groupe Rubis
Passé la crise sanitaire de 2020-2021, 2022 a été marquée par de nouveaux extrêmes : doublement du prix du pétrole, guerre en Ukraine, tensions inflationnistes, chocs de devises et fin de l’ère des taux d’intérêt négatifs. Dans cet environnement, le Groupe a démontré une nouvelle fois la solidité de son modèle d’affaires, générant une croissance de son résultat net ajusté de 11 %.
Le positionnement multi-pays et multi-segments de Rubis Énergie, ainsi que sa structure duale midstream/downstream, ont permis d’absorber les différents chocs externes, tandis que la JV Rubis Terminal a démontré à nouveau sa résilience avec une augmentation de 6 % de ses prestations stockage et réussi à refinancer sa dette dans de meilleures conditions, tout en augmentant sa duration et son levier.
Enfin, l’exercice a été marqué par la constitution de la branche Rubis Renouvelables, comprenant principalement Photosol, le spécialiste français du photovoltaïque au sol, consolidé depuis le 1er avril, faisant entrer de plain-pied Rubis dans la transition énergétique.
(en millions d’euros) | 2022 | 2021 | Variation |
Chiffre d’affaires | 7 135 | 4 589 | + 55 % |
Résultat brut d’exploitation (RBE), dont | 669 | 532 | + 26 % |
• Rubis Énergie | 680 | 551 | + 23 % |
• Rubis Renouvelables | 18 | NA | |
Résultat opérationnel courant (ROC), dont | 509 | 392 | + 30 % |
• Rubis Énergie | 540 | 412 | + 31 % |
• Rubis Renouvelables | (1) | NA | |
Résultat net part du Groupe | 263 | 293 | - 10 % |
Résultat net ajusté(1) part du Groupe | 326 | 293 | + 11 % |
Bénéfice par action ajusté(1) dilué (en euros) | 3,16 | 2,86 | + 10 % |
Dividende par action (en euros) | 1,92 (2) | 1,86 | + 3 % |
Capacité d’autofinancement | 432 | 465 | - 7 % |
Dette financière nette (DFN) | 1 286 | 438 | |
DFN/RBE | 2,0x | 0,9x | |
Dette financière nette corporate (DFN corporate)(3) | 930 | 438 | |
DFN corporate/RBE | 1,5x | 0,9x | |
Investissements industriels, dont | 259 | 206 | |
• Rubis Énergie | 215 | 206 | |
• Rubis Renouvelables | 44 |
La forte augmentation des RBE et ROC en 2022 (26 % et 30 % respectivement) incorpore le transfert sur le prix de vente du risque de change sur certains pays émergents : la pénurie de dollars a été particulièrement ressentie au Nigéria, Kenya, Haïti, Suriname, exposant les balances devises dans ces pays à un risque de dépréciation le temps de les convertir en dollars pour régler les approvisionnements. Le poste « Autres produits et charges financiers » reflète les pertes ou provisions correspondantes pour un montant de 80 millions d’euros contre 11 millions d’euros au titre de 2021. Les agrégats RBE et ROC corrigés de l’impact de change au Nigéria font ressortir des progressions ramenées respectivement à 20 % et 21 %. La situation vécue en 2022 est jugée exceptionnelle : le prix de vente, qu’il soit régulé ou libre, doit intégrer le risque de conversion. Là où les prix sont libres (Nigéria), les facturations aux clients ont progressivement intégré ce risque. Quant aux pays où les marges sont administrées mais où un plafonnement temporaire des prix à la pompe a été mis en place (avec une subvention pour contrepartie), la profession et les autorités sont en discussion pour la compensation des pertes occasionnées.
Le Groupe conserve une capacité de rebond avec la région Caraïbes portée par le dynamisme économique du continent nord-américain favorisant le tourisme, un fort potentiel de croissance en Afrique de l’Est grâce à une franchise de distribution complètement repositionnée, un secteur bitume en plein développement en Afrique et des positions de niche en distribution de GPL en Europe permettant d’assurer une forte génération de cash-flow.
Si les investissements du Groupe vont se massifier à partir de 2023 dans le secteur photovoltaïque avec la matérialisation d’un portefeuille de projets supérieur à 3,5 GWc pour près de 700 millions d’euros entre 2022 et 2026, le Groupe n’exclut pas des acquisitions dans son secteur historique avec une capacité de financement de l’ordre de 400 millions d’euros, tout en conservant sa capacité de distribution de dividende et en maintenant une situation financière solide.
(en millions d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Fonds propres totaux | 2 860 | 2 736 |
• dont part du Groupe | 2 733 | 2 617 |
Disponibilités | 805 | 875 |
Dette financière hors obligations locatives | 2 091 | 1 313 |
Dette financière nette (1) | 1 286 | 438 |
Dette financière nette corporate (2) | 930 | 438 |
Ratio dette nette/fonds propres (1) | 45 % | 16 % |
Ratio dette nette/RBE (1) | 2,0x | 0,9x |
Ratio dette nette corporate/RBE (2) | 1,5x | 0,9x |
Au total, Rubis a généré une capacité d’autofinancement de 432 millions d’euros (- 7 %) et un flux de trésorerie lié aux activités opérationnelles de 421 millions d’euros contre 295 millions d’euros en 2021. Les investissements de 259 millions d’euros comprennent la part de Rubis Énergie soit 215 millions d’euros, dont 80 % en maintenance et 20 % en investissements de croissance et transition énergétique, et 44 millions d’euros au titre des installations photovoltaïques de Photosol. Le prix payé pour 80 % des titres Photosol auquel s’ajoutent les titres Mobexi (toitures photovoltaïques) atteint 349 millions d’euros. Les effets de trésorerie, notamment la reprise de l’endettement, enregistrés en variation de périmètre atteignent 398 millions d’euros.
(en millions d’euros) | ||
Situation financière (hors obligations locatives) au 1er janvier 2022 | (438) | |
Capacité d’autofinancement | 432 | |
Variation du besoin en fonds de roulement (y compris impôts payés) | (52) | |
Investissements du Groupe | (259) | |
Acquisitions nettes d’actifs financiers | (349) | |
Autres flux dont obligations locatives | (20) | |
Compte courant Photosol repris par Rubis Photosol | (42) | |
Dividendes aux actionnaires et minoritaires | (202) | |
Dividendes reçus et autres flux d’investissements (Rubis Terminal) | 39 | |
Augmentation de fonds propres | 3 | |
Incidences des variations de périmètre et change | (398) | |
Situation financière (hors obligations locatives) au 31 décembre 2022 | (1 286) |
3. FACTEUR de RISQUE CONTRÔLE INTERNE et ASSURANCES
• la Distribution d’énergies (Rubis Énergie – activités de Retail & Marketing et de Support & Services) ;
Rubis SCA détient par ailleurs 55 % des titres de la joint-venture Rubis Terminal, qu’elle contrôle conjointement avec son partenaire et qu’elle comptabilise selon la méthode de mise en équivalence.
La diversité des activités et la nature des produits manipulés exposent le Groupe à des risques qui sont régulièrement identifiés, mis à jour et suivis dans le cadre d’une gestion rigoureuse visant à les atténuer au maximum, en conformité avec les réglementations applicables, les standards internationaux et les bonnes pratiques professionnelles.
Rubis a identifié 15 facteurs de risque relatifs à ses activités, considérés comme significatifs et spécifiques, répartis en quatre catégories (section 3.1).
Par ailleurs, le Groupe a mis en place depuis de nombreuses années des procédures de contrôle interne (section 3.2) qui contribuent à la maîtrise de ses activités et à l’efficacité de sa politique de gestion des risques.
Enfin, pour les risques résiduels qui ne peuvent être complètement éliminés, le Groupe veille, lorsqu’ils sont assurables, à ce qu’ils soient couverts par des polices d’assurance adaptées (section 3.3).
3.1 Facteurs de risque
3.1.1 Introduction
Rubis procède annuellement, au moyen de cartographies, à une revue des risques financiers, juridiques, commerciaux, technologiques et maritimes susceptibles d’avoir un effet défavorable et significatif sur son activité, sa situation financière, y compris ses résultats, sa réputation ou ses perspectives. En complément de ces cartographies, une revue globale des risques par l’ensemble des Directions concernées est organisée afin de sélectionner les risques devant être présentés dans le présent chapitre. Les risques sélectionnés ont ensuite été présentés au Comité spécialisé du Conseil de Surveillance de Rubis SCA, le Comité des Comptes et des Risques.
Seuls les risques jugés spécifiques au Groupe et importants à connaître par les investisseurs à la date d’élaboration du présent document sont décrits dans ce chapitre. Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations contenues dans le présent document.
Les catégories ne sont pas présentées par ordre d’importance. Dans chaque catégorie, le facteur de risque dont l’impact est le plus important à la date d’évaluation des risques est présenté en premier. Il faut noter que la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière) contient une description des risques extra-financiers. Certains de ces risques sont, compte tenu de leur importance, également inclus dans les facteurs de risque du présent chapitre. Afin d’éviter les répétitions fastidieuses pour le lecteur et de présenter chaque facteur de risque de manière concise, des renvois sont effectués au chapitre 4 « RSE et Performance Extra-Financière », qui aborde dans le détail la gestion par le Groupe des risques environnementaux, sociaux et sociétaux.
La description des principaux facteurs de risque de Rubis (cf. infra) présente les conséquences éventuelles en cas de survenance du risque et donne des exemples de mesures mises en œuvre afin de les réduire. Le niveau d’évaluation des risques présenté est relatif, c’est-à-dire qu’il permet de mesurer l’importance (impact/probabilité) des risques présentés dans ce document les uns par rapport aux autres et non par rapport à des risques similaires présentés par d’autres émetteurs. Ainsi, le niveau le plus élevé des risques présents dans ce document ne correspond pas nécessairement au niveau le plus élevé des risques d’autres opérateurs.
Catégorie | Risque | Probabilité | Impact |
Risques industriels et environnementaux |
Risques d’accident majeur dans les installations industrielles | ||
Risques d’accident majeur dans les installations de distribution | |||
Risques liés au transport de produits | |||
• Transport maritime | |||
• Transport routier | |||
Risques liés aux systèmes d’information | |||
Risques liés au développement de projets de centrales photovoltaïques | |||
Risques liés à l’environnement externe |
Risques pays et environnement géopolitique | ||
Risques climat | |||
Risques liés à l’évolution de la concurrence | |||
Risques juridiques et réglementaires |
Risques liés à une évolution significative de la réglementation | ||
Risques juridiques | |||
Risques éthiques et de non-conformité | |||
Risques financiers |
Risques de change | ||
Risques de variation des prix des produits | |||
Risques liés aux acquisitions | |||
Risques liés à la gestion de la participation dans la JV Rubis Terminal |
3.2 Contrôle interne
3.2.1 Cadre du dispositif de contrôle interne
Pour la description ci-après des procédures de contrôle interne, Rubis s’est appuyé sur le guide de l’AMF du 22 juillet 2010 portant cadre de référence en matière de gestion des risques et de contrôle interne.
Il a toutefois tenu à adapter les principes généraux résultant du référentiel de l’AMF à son activité et ses caractéristiques propres.
• de l’application des instructions et des orientations définies par les organes sociaux de Rubis SCA et de ses filiales ;
• du bon fonctionnement des processus internes de la Société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs ;
• de l’existence d’un processus d’identification des principaux risques liés à l’activité de l’entreprise ;
Comme pour tout système de contrôle interne, celui mis en place par Rubis ne peut, cependant, fournir une garantie absolue à l’entreprise quant à sa capacité à atteindre ses objectifs et à éliminer tous les risques.
La présente section décrit les procédures qui sont applicables à Rubis Énergie, contrôlée à 100 % par Rubis SCA, et à ses sous-filiales, et à Rubis Photosol et à ses sous-filiales. Ces procédures sont distinctes en raison des spécificités des deux organisations et sont donc décrites distinctement.
La gestion de la JV Rubis Terminal est exercée conjointement avec le partenaire. La Direction Générale de la joint-venture a la responsabilité de mettre en place et d’assurer le contrôle interne (en matières comptable, financière et de risques) conformément aux standards et réglementations applicables ainsi qu’aux attentes de ses actionnaires. Les développements relatifs à cette joint-venture sont détaillés dans la section 3.2.4 du présent chapitre.
Bien qu’ayant acquis une dimension internationale, Rubis souhaite demeurer une organisation décentralisée proche du terrain afin d’apporter à ses clients des solutions adaptées à leurs besoins en ayant la capacité de prendre rapidement les décisions opérationnelles nécessaires. Les échanges réguliers, et dès que nécessaire, entre la Gérance, d’une part, et les Directions Générales et fonctionnelles de Rubis Énergie ainsi que de ses filiales étrangères, d’autre part, sont la pierre angulaire de cette organisation.
Ce modèle managérial confère à chaque responsable de site industriel ou de filiale une large autonomie dans la gestion de son activité ; une telle délégation de responsabilité étant cependant étroitement liée, d’une part, au respect de procédures mises en place en matière d’information comptable et financière et de suivi des risques et, d’autre part, au contrôle régulier des directions concernées de Rubis SCA, ainsi que des directions fonctionnelles de Rubis Énergie et Rubis Photosol (cf. sections 3.2.2.3 et 3.2.3.2).
Enfin, le Conseil de Surveillance de Rubis SCA, via son Comité des Comptes et des Risques, est informé par la Gérance des caractéristiques essentielles du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe. Il veille à ce que les principaux risques identifiés aient bien été pris en compte dans la gestion de la Société et que les dispositifs pour assurer la fiabilité de l’information comptable et financière soient bien en place (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
3.3 Assurances
Afin de pallier les conséquences financières de la réalisation d’un risque, le Groupe a souscrit plusieurs polices d’assurance. Les principales concernent, d’une part, les dommages aux biens et les pertes d’exploitation et, d’autre part, la responsabilité civile.
Des couvertures spécifiques liées aux activités nouvellement développées par le Groupe ont également été mises en place.
Les programmes d’assurance sont souscrits auprès d’assureurs et de réassureurs internationaux de premier plan et le Groupe estime qu’ils sont en adéquation avec les risques potentiels liés à ses activités. Cependant, le Groupe ne peut garantir qu’en cas de sinistre, notamment en matière environnementale, toutes les conséquences financières seraient prises en charge par les assurances. Le Groupe ne peut également garantir qu’il ne subira aucune perte non assurée.
3.3.1 Rubis SCA
Sont assurés les dirigeants de Rubis SCA et de ses filiales contrôlées ainsi que les dirigeants des joint-ventures désignées détenues à 50 %.
4. RSE et PERFORMANCE EXTRA-FINANCIÈRE /DPEF/
Tout en ayant acquis une dimension internationale, Rubis est resté une entreprise à taille humaine privilégiant, dans une organisation décentralisée, le professionnalisme, l’expérience et l’autonomie de ses collaborateurs qui assument l’intégralité des responsabilités liées à leur poste, y compris celle de la gestion des risques extra-financiers. Rubis considère en effet que l’implication du management à tous les niveaux de l’organisation sur les sujets de RSE est l’élément clé pour assurer la pérennité de ses activités (section 4.1.1). Afin de mieux orienter ses efforts, le Groupe a procédé à une analyse des risques qui a permis d’en identifier 15 comme étant les plus matériels au regard de ses activités (section 4.1.2). Ces risques sont regroupés autour de cinq enjeux prioritaires qui structurent la démarche RSE du Groupe :
4.1 Déclaration de Performance Extra-Financière / DPEF /
Rubis publie dans la présente section sa stratégie en matière de RSE, de manière à répondre, notamment, aux exigences de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) comme prévu par la Directive européenne 2014/95/UE transposée par l’Ordonnance n° 2017-1180 et le décret d’application n° 2017-1265. Cette DPEF présente :
4.1.1 Un modèle pour une croissance durable
Une infographie présentant le modèle d’affaires du Groupe est disponible au chapitre 1 du présent document, en page 16-17.
Acteur indépendant du secteur de l’énergie, présent dans une quarantaine de pays en Europe, dans les Caraïbes et en Afrique, Rubis est structuré autour de trois activités :
• la Distribution (aujourd’hui renommée Retail & Marketing) de carburants, combustibles, gaz liquéfiés et de bitumes,
• le Support & Services, en appui de l’activité de Distribution : négoce-approvisionnement, shipping et raffinage ;
• une nouvelle branche créée en 2022, Rubis Renouvelables, de Production d’électricité renouvelable regroupant :
• Rubis Photosol, l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité photovoltaïque en France,
• la prise de participation de 18,5 % du Groupe dans le capital de HDF Energy, pionnier mondial de l’hydrogène-électricité.
En outre, une activité de Stockage de produits liquides (produits pétroliers et chimiques, biocarburants, engrais et produits agroalimentaires) pour le compte d’une clientèle industrielle diversifiée est également exercée par la JV Rubis Terminal.
(1) Incluant, pour la présente Déclaration de Performance Extra-Financière, les activités de la JV Rubis Terminal, que Rubis SCA détient à 55% et sur laquelle elle a perdu le contrôle exclusif le 30 avril 2020. |
Précisions sur le périmètre de la DPEF Exclusion de Rubis Photosol pour l’exercice 2022 Conformément aux règles définies par Rubis, toute acquisition d’entité (variation de périmètre) est prise en compte progressivement dans le périmètre RSE au plus tôt à compter du premier exercice complet intervenant après la date d’intégration de l’entité dans le périmètre financier. Dans un souci de cohérence avec le périmètre financier, il a été décidé exceptionnellement de prendre en compte les données sociales (hors données formation) à compter de l’exercice 2022. Les autres enjeux RSE nécessitent la réalisation d’une analyse des risques et opportunités, la définition de politiques pour y répondre et les objectifs associés au cours de l’exercice 2023, s’agissant d’une nouvelle activité pour le Groupe. Pour plus d’informations, se référer à la note méthodologique en section 4.6 du présent chapitre. Conformément au règlement Taxonomie UE 2020/852, Rubis Photosol est inclus dans les indicateurs taxonomiques 2022 à compter de son intégration dans le périmètre financier, soit le 1er avril 2022. Inclusion de la JV Rubis Terminal Conformément à la réglementation applicable (article L. 225-102-1 du Code de commerce), les activités de la JV Rubis Terminal, que Rubis SCA détient à 55 % et sur laquelle elle a perdu le contrôle exclusif le 30 avril 2020, sont incluses dans la présente Déclaration de Performance Extra-Financière. Les données de la JV Rubis Terminal sont présentées comme suit : données environnementales présentées à 100 % et part du Groupe (55 %) ; émissions de gaz à effet de serre à 55 % conformément aux méthodologies officielles ; données sociales/santé-sécurité à 100 % ; données sociétales à 100 %. Pour plus d’informations, se référer à la note méthodologique, en section 4.6 du présent chapitre. |
La stratégie de développement de Rubis est fondée sur des positionnements de marchés spécialisés, une structure financière solide et une politique dynamique d’acquisitions. Outre ces aspects commerciaux et financiers, elle intègre des objectifs extra-financiers qui permettent de poursuivre une croissance durable. La régularité des performances des équipes repose en effet sur une culture d’entreprise qui valorise l’esprit d’entrepreneuriat, la flexibilité, la responsabilité et l’adoption d’une conduite citoyenne et solidaire. Rubis conduit ses activités en mettant en œuvre une démarche RSE contribuant aux objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations Unies.
Conformément à sa devise « La volonté d’entreprendre, le choix de la responsabilité », Rubis place les relations humaines au centre de son organisation. Responsabiliser individuellement les femmes et les hommes qui contribuent aux activités nécessite de promouvoir la liberté d’initiative ainsi que les valeurs éthiques, sociales et environnementales que Rubis souhaite voir respectées par tous.
Sur l’ensemble de son périmètre, le Groupe a pour ambition d’agir avec professionnalisme et intégrité. Cette exigence constitue le garde-fou contre tout abus préjudiciable à l’entreprise, à un collaborateur, à une relation d’affaires ou à toute autre partie prenante extérieure et est matérialisée par les principes suivants, detailles au sein du Code éthique du groupe Rubis (cf. section 4.5.1) :
4.1.1.3 Une gouvernance RSE renforcée grâce à un management impliqué et sensibilisé aux risques éthiques, sociaux et environnementaux
La politique RSE est portée par la Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication de Rubis SCA en lien avec la Gérance. Elle s’appuie sur la Direction RSE & Conformité Groupe, qui a notamment la responsabilité de proposer les lignes directrices de cette politique et de piloter la démarche, en coordination avec les différentes Directions impliquées (Climat, HSE, Ressources Humaines, Finance, Juridique, Mécénat).
Une partie de la rémunération variable annuelle des Gérants est liée, depuis 2015, à des critères éthiques, sociaux et environnementaux (cf. chapitre 5, section 5.4.2). Ces critères sont également intégrés dans les lettres de cadrage des dirigeants de Rubis Énergie qui fixent leurs objectifs annuels. Une présentation des actions menées et des résultats obtenus est faite chaque année au Comité des Comptes et des Risques du Conseil de Surveillance.
En 2022, Rubis a continué à étoffer ses équipes RSE, tant au niveau Groupe que dans la Direction RSE & Climat de Rubis Énergie. Un réseau de 35 référents RSE répartis dans les filiales a été mis en place afin d’assurer le déploiement de la démarche RSE de Rubis dans l’ensemble des entités.
Rubis Photosol a créé un poste de responsable RSE en janvier 2023 ayant pour mission de décliner et d’adapter la stratégie RSE du Groupe à cette nouvelle activité d’électricité photovoltaïque.
La JV Rubis Terminal poursuit la mise en œuvre de la politique RSE qu’elle avait définie jusqu’à présent, en ligne avec les principes généraux de Rubis. Conformément à la réglementation, en tant que filiale détenue à 55 % par Rubis SCA, la JV Rubis Terminal continue de remonter au Groupe ses données RSE annuelles afin qu’elles soient incluses dans la présente Déclaration de Performance Extra-Financière. Cette entité étant toutefois contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire, la politique RSE est désormais pilotée et suivie par le Conseil d’Administration de la joint-venture au sein duquel Rubis SCA est représenté. Les objectifs RSE de la joint-venture sont adoptés par son Conseil d’Administration. En tant qu’actionnaire, Rubis SCA veille à ce que la JV Rubis Terminal respecte des standards au moins équivalents aux siens en matière de RSE.
Enfin, le Comité des Comptes et des Risques de Rubis SCA effectue un suivi de l’analyse des principaux risques éthiques, sociaux et environnementaux du Groupe, ainsi que des mesures correctives apportées pour les prévenir (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
Depuis 2011, année de la première publication par Rubis d’un rapport RSE, le Groupe s’est engagé dans une démarche de progrès continu afin de structurer sa démarche RSE.
L’année 2022 a été l’occasion pour le groupe Rubis d’asseoir le déploiement de sa nouvelle démarche RSE. Initiée en 2021, avec la publication de la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025, le Groupe a activement continué à déployer ses engagements, notamment avec :
• l’accélération des investissements dans les énergies renouvelables, avec la finalisation de l’acquisition d’une participation de 80 % de Photosol ;
• les conclusions de la mission d’évaluation sur la décarbonation des activités, permettant d’identifier les actions opérationnelles pour atteindre la stratégie climat définie en 2021 ;
• le lancement d’un chantier biodiversité, avec l’évaluation initiale de l’empreinte biodiversité des principales business units de Rubis Énergie ;
• l’organisation d’un séminaire RSE réunissant pendant trois jours près de 80 participants, notamment l’ensemble des référents RSE ainsi que les Directeurs Généraux des filiales ;
Avec cette feuille de route, Rubis renforce et pilote sa stratégie RSE en ligne avec les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Elle est construite autour de trois axes déclinés en neuf engagements présentés dans le tableau des risques de la DPEF figurant en section 4.1.2.2 du présent chapitre :
• réduire les émissions de CO2 issues des opérations : - 30 % d’ici 2030 (base 2019) sur les scopes 1 et 2 (périmètre Rubis Énergie), objectif revu à la hausse par rapport à celui précédemment communiqué (réduction de 20 % initialement annoncée en juin 2021, périmètre identique). Un objectif complémentaire de réduction de 20 % d’ici 2030 (base 2019) des émissions de CO2 sur le scope 3A (périmètre Rubis Énergie, postes transports maritime et routier externalisés principalement, soit 45 % du scope 3A) a été défini en 2022 ;
• réduire le nombre de déversements accidentels de produits ayant un impact sur l’environnement supérieur à 200 litres (nombre de déversements en 2025 < à celui de 2020, soit 20) ;
• réduire continuellement les accidents du travail avec arrêt des collaborateurs et prestataires intervenant sur nos installations : jusqu’en 2025, taux de fréquence < 4,5 pour les collaborateurs et nombre d’accidents avec arrêt en baisse pour les prestataires et atteindre chaque année l’objectif « zéro accident mortel » ;
• augmenter la féminisation de l’encadrement supérieur : en moyenne 30 % de femmes dans les Comités de Direction en 2025 ;
• sensibiliser les collaborateurs à l’intégrité des pratiques : 100 % des collaborateurs sensibilisés aux règles éthiques et anticorruption en 2023.
Le détail complet de cette feuille de route, déployée dans les filiales qui l’adaptent en fonction de leurs enjeux locaux, est disponible sur notre site internet à l’adresse suivante : https://www.rubis.fr/uploads/attachments/Rubis_ Feuille%20de%20route%20RSE_2022_2025_FR.pdf.
Rubis SCA souhaite poursuivre ses efforts de transparence et interagir de manière plus proactive avec les agences de notation extra-financières. En 2022, les efforts de Rubis ont plus particulièrement été reconnus par :
4.2 Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
La protection des personnes et de l’environnement est l’affaire de tous et est une priorité pour Rubis. Impliqué et responsable, le Groupe œuvre constamment à la protection de son environnement (section 4.2.2) et s’attache à réaliser ses activités en toute sécurité (section 4.2.3). Pour piloter cette démarche en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement, un cadre général a été défini et une gouvernance mise en place au niveau de chaque activité (section 4.2.1).
4.2.1 Notre démarche QHSE / DPEF /
Un cadre général en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement (QHSE) a été défini afin de prévenir les risques et de limiter les impacts négatifs de nos activités.
Le cadre de la politique QHSE, rappelé dans le Code éthique du Groupe, précise que chaque collaborateur doit adopter un comportement responsable dans l’exercice de ses fonctions, se conformer aux procédures d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sur site et prêter une attention particulière au respect de ces règles par tous (collègues, fournisseurs, prestataires externes, etc.). Ce cadre constitue le socle commun à l’ensemble des activités du Groupe.
Afin que soient bien pris en compte les enjeux et risques spécifiques aux activités de Rubis Énergie d’une part et de la JV Rubis Terminal d’autre part, chacune a élaboré sa propre politique QHSE dans le respect des principes généraux du Groupe. Concernant Rubis Photosol, les travaux d’intégration vont notamment porter sur les potentiels ajustements de sa politique QHSE courant 2023 et la fixation d’un plan d’action et d’objectifs y afférents. Ces politiques, pour la mise en œuvre desquelles a été instaurée une gouvernance dédiée selon les activités, explicitent les principes du Groupe en les traduisant par des exigences opérationnelles.
L’objectif principal de ces politiques QHSE est de prévenir les risques pour mieux protéger l’intégrité des personnes et de l’environnement et minimiser les impacts en cas d’accident majeur (cf. section 4.2.3). Cela se traduit par la mise en œuvre des mesures nécessaires pour limiter au maximum la survenance d’incidents et réduire ainsi la probabilité de réalisation d’un événement grave. En outre, le Groupe veille également constamment à atténuer son empreinte environnementale (cf. section 4.2.2).
La mise en œuvre des politiques QHSE est animée par les chefs d’établissements, assistés par les directions industrielles, techniques et HSE de Rubis Énergie et de la JV Rubis Terminal. Sur les sites les plus importants, des ingénieurs qualité et/ou des ingénieurs HSE participent également à cette démarche. Les Directeurs de filiales de Rubis Énergie et les directions fonctionnelles de celles-ci rendent compte de leurs interventions dans le domaine HSE aux Comités de Direction qui se tiennent semestriellement au sein de chaque branche, en présence de la Gérance de Rubis SCA. La Direction de la JV Rubis Terminal rend compte de la mise en œuvre de sa politique HSE et de ses résultats à son Conseil d’Administration au sein duquel Rubis SCA a des représentants.
Considérant essentiel d’assurer la santé et la sécurité des personnes et des biens présents au sein et à proximité de ses installations, Rubis Énergie a mis en place une « Charte Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE) », qui demande aux sociétés qui lui sont affiliées de se conformer, parfois au-delà de la réglementation en vigueur localement, à des objectifs HSE considérés comme fondamentaux, en vue également de renforcer la sensibilité des collaborateurs à la sécurité.
• diffuser les principes HSE fondamentaux de Rubis Énergie dans ses filiales afin de créer et renforcer la culture HSE ;
• disposer de systèmes documentaires établis selon les référentiels « qualité » garantissant la fiabilité et la sûreté des opérations ;
• inspecter régulièrement les procédés (activités de transport incluses) et les installations, et remédier aux anomalies relevées ;
• analyser tous les incidents et proposer à l’ensemble des filiales des documents de retours d’expérience concernant les événements remarquables afin d’éviter leur renouvellement ;
• veiller à analyser l’état des installations au regard des réglementations locales et des standards spécifiques du Groupe et programmer, si nécessaire, des travaux de mise en conformité ;
• adhérer à des organismes ou associations (GESIP, JIG, IATA, Oil Spill Response Ltd, WLPGA, Eurobitume, Energy Institute) afin de partager des retours d’expérience, de mettre en œuvre les meilleures pratiques de la profession et de disposer d’une expertise performante pour les opérations ou en cas d’incident (cf. détails en section 4.2.2.1) en cas de pollution maritime susceptible de se produire lors d’opérations de chargement/ déchargement dans les terminaux de Rubis Énergie.
La Direction de la JV Rubis Terminal a déployé à l’ensemble de ses filiales et joint-venture les valeurs culturelles partagées comprenant les principes de la culture sécurité Always safe.
• « la sécurité est dans notre ADN », intégration de la sécurité à tous les niveaux de l’entreprise comme pensée prioritaire ;
• « culture de la prévention », partager ouvertement les connaissances et les expériences afin d’améliorer la prévention et de l’intégrer avant la conception et les opérations ;
• « attitude proactive », réfléchir et analyser pour agir avant qu’un événement ne se produise en ayant une attitude positive, honnête et transparente afin de s’aider mutuellement à détecter les conditions dangereuses et à les corriger rapidement.
La JV Rubis Terminal considère en effet que la protection de la santé et la sécurité contribuent au succès de l’entreprise et qu’il convient à cet égard de ne jamais les négliger, en agissant en amont pour éviter tout accident ou toute maladie professionnelle. La Direction de chaque site industriel de la JV Rubis Terminal a l’obligation de prévoir un audit régulier évaluant le respect des principes et des standards de sécurité. Des indicateurs de performance ont été mis en place, permettant d’engager et de suivre un processus d’amélioration continue en matière de santé et de sécurité.
La Direction Générale de la JV Rubis Terminal et celle de chaque établissement s’engagent annuellement vis-à-vis des collaborateurs, clients, fournisseurs, administrations et riverains des sites, à suivre une politique QHSE intègrant des objectifs d’amélioration de la sécurité spécifiques à chaque site. Les dirigeants acceptent également d’adhérer à des standards internationaux QHSE reconnus, présentés ci-après.
Enfin, la JV Rubis Terminal s’est engagée dans un programme pluriannuel chiffré de diminution de ses consommations d’énergie, de ses émissions de CO2 et de ses rejets dans l’air, au travers de la diffusion en interne d’un document intitulé « Objectifs Groupe pour les effets environnementaux et la consommation d’énergie » afin de limiter son empreinte environnementale.
Suite à son analyse de matérialité réalisée en 2022, une feuille de route avec des engagements à moyen terme « Rubis Terminal Infra Sustainability Mid Term Roadmap 2022-2030 » a été établie et validée par son Conseil d’Administration.
Ce document, construit sur le principe des 3P (People, Planet, Prosperity), prenant en compte la matérialité de son activité sur son environnement, détaille des objectifs en matière de réduction des émissions des gaz à effet de serre, du suivi de méthodes opérationnelles durables et sûres, tout en atténuant son impact sur l’environnement. Par ailleurs, les politiques environnementales de la JV Rubis Terminal définissent le suivi et l’amélioration des consommations d’énergie et d’eau et de gestion des déchets, dont les résultats sont présentés dans les sections correspondantes du présent chapitre (section 4.3.4.3 pour l’intensité carbone de l’activité, section 4.2.2.3.1 pour la consommation d’eau et section 4.2.2.3.2 pour la gestion des déchets).
• suivi de programmes tels que HACCP ou GMP+ (cf. tableau ci-après), par lesquels la JV Rubis Terminal s’est engagée à respecter, dans ses diverses activités, les dispositions réglementaires et les recommandations professionnelles du secteur, à se comparer aux meilleures pratiques industrielles et à chercher constamment à améliorer ses performances dans les domaines de la sécurité, de la protection de la santé et de l’environnement ;
• adhésion, pour les dépôts de stockage de produits chimiques, au Chemical Distribution Institute – Terminals (CDI-T), une fondation à but non lucratif qui œuvre pour l’amélioration de la sécurité sur les sites industriels chimiques.
Certaines activités de distribution ou industrielles de Rubis Énergie (Vitogaz France, Sigalnor, SARA, Lasfargaz, Rubis Energia Portugal, Vitogaz Switzerland, Rubis Energy Kenya, Vitogas España et Easigas) sont certifiées ISO 9001 (système de management de la qualité), ainsi que l’ensemble des terminaux de la JV Rubis Terminal. | |
Les activités de SARA (raffinerie), de Vitogaz Switzerland, de Vitogas España et de Rubis Energia Portugal (Distribution) sont certifi ées ISO 14001 (système de management environnemental), ainsi que tous les terminaux avec une activité de stockage de produits chimiques de la JV Rubis Terminal. Cette norme donne un cadre pour maîtriser les impacts environnementaux et entend conduire à une amélioration continue de sa performance environnementale. | |
Les activités de Vitogaz Switzerland et les terminaux espagnols de la JV Rubis Terminal sont certifiés ISO 45001 tandis que les activités de Rubis Energia Portugal et les terminaux espagnols de la JV Rubis Terminal sont certifiés OHSAS 18001 (management de la santé et de la sécurité au travail). | |
Pour les dépôts de produits chimiques de la JV Rubis Terminal, le Chemical Distribution Institute – Terminals (CDI-T) est en charge d’inspections et d’audits de la chaîne d’approvisionnement mondiale des produits chimiques, sur la partie transport et stockage. | |
Le site de la JV Rubis Terminal de Dunkerque mène une démarche continue de maîtrise des risques liés au stockage de denrées alimentaires. Formé aux bonnes pratiques par l’analyse des risques alimentaires, le personnel applique les principes de cette démarche connue sous l’appellation HACCP et sait répondre aux besoins spécifiques du secteur alimentaire, tels que la traçabilité du produit tout au long de la chaîne logistique. De plus, le terminal a déclaré une activité de stockage de produit à destination de l’alimentation animale. Cette activité a été enregistrée auprès de la DDPP (Direction départementale de la protection des populations). Enfin, ce site se prépare à obtenir une certification GMP+B3 pour le transbordement et le stockage de produits liquides à destination de l’alimentation animale. | |
Vitogaz France est certifié NF Service Relation Client (NF345) depuis 2015 et a été la première entreprise française certifiée dans la nouvelle version 8 depuis décembre 2018. La certification NF Service Relation Client, révisée en 2018, s’appuie sur les normes internationales ISO 18295-1 & 2. Véritable guide des bonnes pratiques de la gestion de la relation client, elle prend en compte les attentes du client et vise à garantir une qualité de service en constante amélioration. Pour Vitogaz France, cette démarche de recherche de l’excellence dans l’expérience client vise à établir une relation commerciale pérenne, délivrer un service de qualité dans la durée, garantir l’exhaustivité ainsi que la clarté des informations transmises et agir promptement dans le respect de ses engagements. | |
Les terminaux espagnols de la JV Rubis Terminal, ainsi que les terminaux de Rotterdam et Dunkerque sont certifiés ISCC et ISCC + pour Dunkerque. Cette certification montre que, depuis la collecte des matières premières (issues de biomasse ou de déchets et résidus) jusqu’au processus de transformation, la traçabilité est assurée, en conformité avec ce standard international de durabilité applicable à tous les secteurs. |
4.3 Lutter contre le changement climatique / DPEF /
Le Groupe reconnaît l’importance et l’urgence de la lutte contre le changement climatique ; nous sommes conscients des enjeux de notre secteur en matière de transition énergétique. En effet, le secteur pétrolier et gazier joue un rôle clé en matière d’accès à l’énergie. Celui-ci est indispensable pour répondre aux besoins essentiels des populations (se déplacer, se chau er, se maintenir au frais, s’éclairer, cuisiner) et accompagner leur développement. Or, aujourd’hui encore, dans beaucoup de régions où nous opérons, et notamment en Afrique, une grande partie de la population est dépourvue d’accès à l’énergie.
L’évolution des attentes de la société et la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial nous conduisent donc à trouver un juste équilibre en tenant compte :
• de la nécessité de contribuer à la lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de CO2 liées à ses activités ;
• des attentes de ceux qui souhaitent avoir accès à une énergie abordable et fiable, pour répondre à leurs besoins essentiels, et des impacts socio-économiques de la transition énergétique. Rubis a donc un rôle à jouer afin que cette transition soit le plus juste.;
Dans ce contexte, le Groupe se transforme ainsi en un groupe multi-énergies, notamment par l’acquisition de Photosol en 2022, producteur d’électricité photovoltaïque, afin d’accompagner la transition énergétique en tenant compte des réalités et besoins locaux.
En outre, la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 publiée en septembre 2021 par Rubis inclut les engagements climat du Groupe (cf. section 4.3.4).
Le plan de cette section suit les recommandations de la Task force on climate-related finance disclosures (TCFD) (cf. table de correspondance à la fin du présent chapitre, en section 4.3.5).
4.3.1 Gouvernance
Rubis a mis en place une gouvernance structurée, impliquant tous les niveaux du management, pour veiller à ce que les enjeux climatiques soient pleinement intégrés dans la stratégie du Groupe.
La Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication de Rubis SCA porte ces sujets au niveau du Comité de Direction du Groupe dont elle est membre.
Elle préside également le Comité Climat, qui s’est réuni trois fois en 2022. Ce Comité est composé de la Directrice RSE & Conformité Groupe, de la Direction Générale et des Directeurs Financier, RSE, HSE et Risques-Ressources de Rubis Énergie (premier contributeur du bilan carbone du Groupe), ainsi que d’un représentant de la JV Rubis Terminal. L’équipe Climat & Énergies Nouvelles de Rubis Énergie, créée en 2020, alimente le Comité Climat et coordonne les efforts opérationnels menés par toutes les filiales du Groupe. Le rôle de ce Comité consiste à :
• suivre le plan d’action climat, articulé autour des trois piliers « mesurer, réduire, contribuer à la neutralité carbone » ;
• proposer des solutions de transition vers une croissance bas carbone dans la distribution des produits énergétiques.
Les principaux acteurs de cette transition sont initiés aux techniques de la comptabilité carbone et aux enjeux climatiques. Notamment, en novembre 2022, lors d’un séminaire RSE réunissant les Directeurs Généraux des filiales, l’ensemble des référents RSE ainsi qu’une partie de la Direction Générale du Groupe (près de 80 personnes), une session de la Fresque du Climat, ayant pour objectif de sensibiliser au réchauffement climatique, a été organisée. Rubis SCA et Vitogaz Switzerland ont également organisé une session de la Fresque du Climat pour sensibiliser leurs équipes.
Par ailleurs, dans le cadre de la revue des objectifs de décarbonation de Rubis Énergie, quatre webinaires ont été organisés à destination des directeurs de filiales, des référents RSE et des collaborateurs des filiales intervenant dans la décarbonation des activités. Ces webinaires ont permis de présenter la trajectoire de décarbonation scopes 1 et 2 (2019-2030) de Rubis Énergie, les bilans carbone complets depuis 2019 et le périmètre considéré, ainsi que d’illustrer la manière de calculer les tonnes de CO2 évitées en fonction des actions de décarbonation mises en place (solarisation, installation d’ampoules LED, achat de véhicules électriques, etc.).
En outre, certaines filiales ont lancé auprès de leurs collaborateurs des actions de formation plus spécifiques sur les enjeux climat et leur stratégie de réduction des émissions de CO2. Par exemple, Vitogaz France a mis en place une communication régulière sur ces sujets et organisé des sessions « Bilan Carbone Personnel » pour permettre à chacun de se rendre compte de son propre impact et rester mobilisé. La Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) a organisé pour l’ensemble de son personnel des ateliers de sensibilisation dans le cadre du programme CEE SEIZE (comprendre les enjeux climatiques et énergétiques du territoire, connaître les écogestes adaptés au contexte de son entreprise, acquérir des bonnes pratiques en matière de maîtrise de la demande en électricité (MDE)). Galana (Madagascar) organise des sessions mensuelles de sensibilisation de ses collaborateurs, animées entre autres par des quiz ou concours entre collaborateurs. SARA a réalisé des vidéos sur la feuille de route et la décarbonation diffusées dans ses sites et a organisé une formation bilan carbone pour les principaux acteurs internes de SARA.
Rubis Énergie va définir en 2023 une stratégie d’animation et de sensibilisation de l’ensemble des collaborateurs des filiales du Groupe aux enjeux climatiques.
Le suivi de la stratégie et de la performance climat du Groupe est assuré par le Conseil de Surveillance de Rubis SCA. Dans le cadre de ses travaux, le Conseil de Surveillance s’appuie sur son Comité spécialisé, le Comité des Risques. Celui-ci a examiné, lors de ses réunions de mars et septembre 2022, les enjeux climatiques actuels pour le Groupe, incluant une revue de la présentation du risque climat dans les facteurs de risque publiés par le Groupe, la présentation de l’objectif de réduction des émissions de CO2 ainsi qu’un point d’avancement sur les travaux réalisés en matière de taxonomie européenne sur les objectifs « adaptation au changement climatique » et « atténuation du changement climatique ». Le Conseil de Surveillance a également été plus particulièrement informé de la stratégie de Rubis en matière de développement dans les énergies renouvelables (acquisition de Photosol) et de l’avancée de la mission d’évaluation des mesures de décarbonation des activités lancée courant 2021.
L’importance accordée par le Groupe aux questions climatiques se reflète, entre autres, dans l’inclusion depuis l’exercice 2019 d’un critère de performance en matière d’efficacité énergétique pour l’attribution de la rémunération variable annuelle de la Gérance. Ce critère est basé sur l’atteinte d’objectifs d’amélioration de l’intensité carbone (efficacité opérationnelle) des activités de Distribution et de Support & Services (Rubis Énergie). L’atteinte de ce critère est vérifiée chaque année par le Comité des Rémunérations et des Nominations du Groupe et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Annuelle des actionnaires.
4.4 Attirer, développer et fidéliser nos talents
Conscient que l’engagement de ses collaborateurs est l’un des facteurs nécessaires à la réussite du Groupe, Rubis veille à l’épanouissement de chacun dans son cadre professionnel afin d’attirer, de développer et de fidéliser ses talents. Pour y parvenir, Rubis porte plus particulièrement ses efforts sur la promotion de la diversité et l’égalité des chances (section 4.4.1), le développement des compétences de ses collaborateurs (section 4.4.2), la santé, la sécurité et le bien-être au travail (section 4.4.3) et la participation des collaborateurs à la création de valeur du Groupe (section 4.4.4).
Les cartographies des risques du Groupe ont permis d’identifier les risques sociaux principaux liés aux activités. Ces risques concernent principalement la santé et la sécurité des collaborateurs et du personnel des entreprises extérieures intervenant sur les sites du Groupe. Outre ces risques, un enjeu clé relatif à la gestion des ressources humaines a été identifié par les Directions concernées de chaque branche : attirer, développer et fidéliser les talents, dans un contexte de croissance du Groupe où les ressources humaines doivent être adaptées à la stratégie de développement de Rubis. Cet enjeu se matérialise par les thématiques abordées dans le présent chapitre.
Afin de valoriser au mieux le capital humain et de prendre en compte les spécificités des activités du Groupe, et en ligne avec sa culture, Rubis a choisi de déployer une politique sociale de manière très décentralisée. Rubis Énergie et ses filiales, Rubis Renouvelables et sa filiale Rubis Photosol, ainsi que la JV Rubis Terminal gèrent de manière autonome leurs ressources humaines, dans le respect des valeurs de Rubis, et mettent en place localement des actions adaptées à leurs besoins et enjeux.
Par ailleurs, afin d’accompagner le développement des compétences et de favoriser les mobilités internes, un projet de mise en place d’un processus d’identification et d’accompagnement des talents a été lancé fin 2021 chez Rubis Énergie. Des entretiens d’acteurs clés du Groupe ont été réalisés et un Comité de Pilotage a été créé regroupant des salariés du Groupe aux fonctions, activités et métiers divers. Ces étapes ont permis de définir une notion de « Potentiel » et de « Talent » déclinable dans tous les territoires et activités du Groupe, ainsi que de valider des critères de détection et d’identification communs. Après une phase de validation de ces processus en fin d’année 2022 via des filiales « pilotes », le déploiement de ce dispositif sur l’ensemble des entités Rubis Énergie a démarré au premier trimestre 2023 et sera ensuite reconduit annuellement.
Au 31 décembre 2022, l’effectif du Groupe était de 4 498 collaborateurs dont 573 au sein de la JV Rubis Terminal. Chez Rubis Énergie, les effectifs ont plus particulièrement augmenté dans la zone Europe (+ 4 %). Les 112 collaborateurs de Rubis Photosol, acquis en avril 2022, sont inclus dans l’effectif du Groupe et dans l’ensemble des données sociales 2022 (hors données formation).
L’activité shipping du Groupe nécessite par ailleurs le recours à des équipages embauchés via des agences d’intérim ou en contrat à durée déterminée d’usage. Au 31 décembre 2022, l’effectif des équipages ayant signé un contrat de travail avec une entité du Groupe (en contrats temporaires internationaux) ou avec une agence d’intérim était de 225. Ces effectifs non permanents ne sont pas pris en compte dans les indicateurs sociaux publiés. Rubis apporte toutefois une vigilance particulière afin de s’assurer que les conditions de travail de ces équipages sont en ligne avec les conventions de l’Organisation internationale du travail (OIT) qui leur sont applicables (cf. section 4.5.1.1). En 2022, aucune non-conformité n’a été à déplorer lors des audits externes réalisés sur le respect de la Convention du travail maritime.
Nombre de salariés | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2020 | Variation 2022/2021 |
Rubis Énergie (Distribution/Support & Services) (1) | 3 788 | 3 685 | 3 669 | + 2,8 % |
Europe | 707 | 680 | 672 | + 4 % |
Caraïbes (2) | 1 263 | 1 242 | 1 322 | + 1,7 % |
Afrique | 1 818 | 1 763 | 1 675 | + 3,1 % |
Total France (y compris DROM/COM) | 737 | 730 | 729 | + 1 % |
Rubis SCA/Rubis Patrimoine (France) | 25 | 24 | 24 | + 4,2 % |
Rubis Photosol (France) | 112 | NA | NA | NA |
TOTAL | 3 925 | 3 709 | 3 693 | + 5,8 % |
JV Rubis Terminal (3) | 573 | 626 | 449 | - 8,5 % |
• dont France | 305 | 296 | 282 | + 3 % |
TOTAL INCLUANT LA JV | 4 498 | 4 335 | 4 142 | + 3,8 % |
(1) Les salariés France sont comptabilisés dans les effectifs des zones géographiques dont ils dépendent (Europe pour la France métropolitaine, Caraïbes pour la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane française, Afrique pour La Réunion). |
(2) Les effectifs non permanents (équipages des navires) étaient auparavant comptabilisés dans les effectifs de la zone Caraïbes. Dans le cadre de la structuration de sa démarche RSE, Rubis souhaite mettre en place des indicateurs de suivi différenciés afin de tenir compte des spécificités de la gestion de ces équipages. |
(3) Forte hausse entre 2020 et 2021 due à l’intégration de la filiale Tepsa (167 collaborateurs). Baisse entre 2021 et 2022 liée à la sortie de Rubis Terminal Petrol. |
4.4.1 Promouvoir la diversité et l’égalité des chances / DPEF /
La diversité et l’inclusion font partie de l’ADN du Groupe. Elles constituent une richesse pour l’entreprise et un levier essentiel de la performance des équipes. Le Groupe veille donc à l’absence de toute discrimination, qu’elle soit liée à l’origine, la religion, le genre ou l’orientation sexuelle, l’état de santé et/ou le handicap, les opinions politiques, les convictions religieuses ou la situation familiale. Ces valeurs sont réaffirmées clairement dans notre Code éthique. Pour que chacun soit protégé contre une éventuelle discrimination, un dispositif d’alerte professionnelle est déployé dans l’ensemble du Groupe (Rubis Integrity Line), afin que toute situation portant atteinte aux valeurs portées par le Groupe et ses filiales puisse être signalée. L’Integrity Line permet à tous les collaborateurs du Groupe, ainsi qu’aux collaborateurs extérieurs et occasionnels, de déposer un signalement de manière sécurisée via un site internet (cf. section 4.5.1.1).
La lutte contre les discriminations correspondant à un enjeu social important, le Groupe s’est fixé l’objectif de n’avoir aucun cas de discrimination avéré rapporté, notamment via sa ligne d’alerte éthique.
Le Groupe réalise principalement ses activités dans un environnement industriel dans lequel les hommes sont historiquement majoritaires. Le Groupe, en ligne avec ses principes de non-discrimination et convaincu que le manque de mixité nuit à la création de valeur, a souhaité prendre des initiatives visant à faire émerger les talents sans distinction de genre.
Afin d’améliorer l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes, des actions sont progressivement mises en place au sein des entités. À titre d’exemple, la filiale jamaïcaine de Rubis Énergie (Rubis Energy Jamaica) est l’une des premières entreprises des Caraïbes anglophones à s’être engagée, en mars 2019, dans une procédure de certification en matière d’égalité femmes-hommes établie par le Programme de développement de l’Organisation des Nations Unies (Gender Equality Seal). Cette certification inclut notamment les objectifs suivants :
Des accords d’entreprise promouvant l’inclusion des femmes et l’égalité professionnelle ont en outre été conclus dans certaines filiales du Groupe, venant compléter les mesures déjà existantes en matière de lutte contre la discrimination à l’embauche, d’égalité de rémunération, de déroulement de carrière, etc.
Vitogaz France a, par exemple, conclu un accord d’entreprise visant notamment l’accès des femmes aux postes à responsabilité, la neutralisation de la période de congés de maternité ou d’adoption sur l’appréciation professionnelle et le déroulement de carrière et enfin la conciliation entre vie professionnelle et obligations familiales.
La SRPP (La Réunion) a, quant à elle, renouvelé son accord d’entreprise en 2021 avec notamment quatre objectifs (suivis par des indicateurs quantitatifs définis) visant à favoriser l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes :
• atteindre un pourcentage égal de révision de situations individuelles par sexe sur la période de durée de l’accord ;
• lors de chaque recrutement en CDI, CDD ou en mission d’intérim, présenter au moins une candidature féminine dans les secteurs à prédominance masculine (par exemple, en centre emplisseur de gaz) ; inversement, présenter au moins une candidature masculine dans les secteurs à prédominance féminine (par exemple, dans les services administratifs et comptables)
• 100 % des salariés bénéficieront d’un entretien avec leur hiérarchie au retour d’une absence pour maternité ou congé parental et 100 % des demandes de congés paternité seront accordées à la première demande aux dates choisies par le salarié.
Des opérations de communication sont également réalisées afin de valoriser l’engagement des femmes au sein de l’entreprise et contribuer ainsi à lutter contre les préjugés de genres dans le milieu professionnel. À titre d’exemple, la filiale de Rubis opérant dans l’est des Caraïbes (Rubis Caribbean) s’est impliquée activement dans la campagne internationale Women’s History Month, qui consiste à mettre en lumière les contributions des femmes aux événements de l’histoire et de la société contemporaine, en rendant publiquement hommage au travail réalisé par ses collaboratrices.
En 2019, SARA a donné le coup d’envoi de la campagne « NON au sexisme » sur l’ensemble de ses sites. Depuis, une série d’actions rappellent régulièrement aux collaborateurs mais aussi aux salariés des entreprises extérieures que le sexisme sous quelque forme que ce soit est intolérable. C’est une équipe de comédiens qui a d’abord permis à tous de comprendre, par des scènes de vie, ce que sont les comportements sexistes et leur gravité. Régulièrement, des articles sont publiés pour aborder le sujet. Pour aller plus loin, un dépliant a été distribué à tous pour rappeler ce que dit la loi en la matière et les peines encourues.
Le 8 mars 2022, de nombreuses filiales se sont mobilisées pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes avec le thème « L’égalité aujourd’hui pour un avenir durable ». Galana (Madagascar) a par exemple organisé un cocktail suivi d’une séance de cinéma et de relaxation pour toutes ses collaboratrices. Chez Rubis Énergie Djibouti, un moment chaleureux et convivial a été organisé et la Direction Générale a remercié personnellement son effectif féminin pour la qualité de leur travail, leur fiabilité et leur dévouement au quotidien. La Dinasa (Haïti) a quant à elle organisé une causerie-débat autour du thème « Leadership féminin, moteur de développement, vers une parité responsable », un moment d’échanges qui a permis à la Direction de féliciter ses collaboratrices et s’engager à poursuivre l’atteinte de l’objectif de parité favorisant l’embauche des femmes. En Afrique du Sud, l’Association mondiale du GPL a organisé un événement auquel ont participé de nombreuses jeunes femmes issues de différentes entreprises du secteur. Une collaboratrice de la filiale Easigas y a été récompensée pour sa réussite professionnelle. Elle a expliqué, à travers un discours inspirant, son ascension depuis l’obtention de son diplôme, en travaillant comme réceptionniste dans sa jeunesse, jusqu’au poste de Responsable du transport de vrac qu’elle occupe actuellement au sein du Groupe.
Ainsi, les filiales du Groupe favorisent la féminisation de nos métiers à prédominance masculine et luttent contre toute forme de discrimination et de sexisme, notamment en s’assurant que tant leur processus de recrutement que leur politique de rémunération et leur gestion de carrière donnent à chacun les mêmes opportunités.
Au sein de la JV RubisTerminal, un accord d’entreprise a été renouvelé en 2017. Il met l’accent sur les domaines du recrutement, de la formation et de la promotion professionnelle par la mise en place d’indicateurs de suivi. Un bilan est présenté chaque année au Conseil social et économique central. La situation se maintient à un bon niveau, notamment en termes de formation. La JV Rubis Terminal s’est fixé dans sa feuille de route l’objectif d’atteindre 40 % de femmes au Comité Exécutif du Groupe d’ici 2030.
Le nombre de collaboratrices employées par le Groupe est en augmentation de 5,5 % sur l’exercice (1 167 collaboratrices au 31 décembre 2022 contre 1 106 au 31 décembre 2021), celles-ci représentant 25,9 % de l’effectif global.
Par ailleurs, les postes de direction (managers) sont majoritairement occupés par des femmes au sein de Rubis SCA (société mère).
À l’échelle du Groupe, 35,5 % des postes à responsabilité (managers et cadres) sont occupés par des femmes, soit une proportion supérieure à leur représentation dans l’effectif global. La proportion de femmes occupant un poste de cadre ou de manager (30,9 %) est en outre nettement supérieure à la proportion d’hommes exerçant des responsabilités équivalentes (19,6 %).
NB : Données incluant la JV Rubis Terminal. Le détail hors JV Rubis Terminal est présenté dans le tableau à la fin de la présente section 4.4.
• les Comités de Direction au sein de Rubis Énergie et de ses filiales sont en moyenne composés de 28,6 % de femmes au 31 décembre 2022 (contre 27,4 % en 2021 et 24,6 % en 2020), dont deux femmes Directrices Générales de filiales au Rwanda et au Cameroun. Une femme est également Directrice Générale Adjointe de la filiale du Gabon, non incluse dans ce taux au regard de la taille de ladite entité, où il n’y a pas de Comité de Direction ;
Afin de comparer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes en France, un index de l’égalité professionnelle a progressivement été mis en place par la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel, pour les sociétés françaises de plus de 50 salariés.
Cet index, noté sur 100, est calculé sur la base de quatre à cinq critères selon l’effectif de l’entreprise :
• l’écart du taux d’augmentations individuelles entre les femmes et les hommes (35 points pour les entreprises de moins de 250 salariés ; 20 points pour les entreprises de plus de 250 salariés) ;;
• l’écart du taux de promotions entre les femmes et les hommes (15 points, uniquement pour les entreprises de plus de 250 salariés) ;
Les effectifs de la holding du Groupe, Rubis SCA, auxquels sont associés ceux de la société Rubis Patrimoine pour le suivi des indicateurs sociaux, ne permettent pas de calculer l’index de manière volontaire (effectifs inférieurs aux seuils requis).
Rubis Énergie : les index d’égalité femmes/hommes des quatre sociétés françaises concernées ont été publiés en 2023, dont deux ont fortement augmenté entre l’année 2021 et l’année 2022 :
• SRPP (La Réunion) : 94/100 en 2022 (identique à l’année 2021) (plus d’informations sur www.srpp.re/INDEX%20 EGAPRO%20SRPP%202023.pdf) ;
• SARA (Antilles françaises) : 92/100 en 2022 (vs 81/100 en 2021) (plus d’informations sur www.sara-antilles-guyane.com/notre-demarche-rse/) ;
• Vitogaz France : 86/100 en 2022 (identique à l’année 2021) (plus d’informations sur www.vitogaz.com/vitogazvous/rse/index-egalite-professionnelle-femme-homme/) ;
• Rubis Antilles Guyane : 96/100 en 2022 (vs 81/100 en 2021) (plus d’informations sur www.rubis-ag.fr/egalite-pro/).
Au sein de la JV Rubis Terminal, sa filiale française avait publié un index de 88/100 en 2021. Il atteint 99/100 en 2022 (plus d’informations sur https://www.rubis-terminal.com/ actualites/?lang=fr).
Par ailleurs, en 2022, Maritec Tanker Management Pvt Ltd (MTM PL), filiale de Rubis Énergie, intègre pour la première fois dans ses effectifs deux femmes marins. Elles ont rejoint le navire Morbihan, récemment acquis par le Groupe.
Présent dans plus de 40 pays et avec plus de 68 nationalités dans ses effectifs, Rubis souhaite capitaliser sur la richesse offerte par la diversité culturelle de ses collaborateurs et marquer son ancrage territorial. Les collaborateurs sont répartis équitablement entre l’Afrique, les Caraïbes et l’Europe au regard des activités. Afin que cette diversité culturelle se traduise dans la culture d’entreprise et dans le management, le Groupe privilégie, lors des rachats de filiales à l’étranger, le maintien et/ou l’embauche de collaborateurs locaux pour leur expérience et leur connaissance des spécificités du pays : plus de 98 % des collaborateurs du Groupe sont embauchés localement. Ainsi, seuls deux postes sont généralement occupés par des salariés en mobilité internationale dans les filiales, celui de Directeur Général et de Directeur Financier. Le taux de représentation des salariés en mobilité internationale dans les différents Comités de Direction des filiales est ainsi de 18,6 % en 2022 (20,7 % hors JV Rubis Terminal).
NB : Données incluant la JV Rubis Terminal. Le détail hors JV Rubis Terminal est présenté dans le tableau à la fin de la présente section 4.4.
La pyramide des âges montre que le Groupe entretient une grande diversité intergénérationnelle au sein de ses effectifs, ce qui enrichit considérablement l’expérience des équipes et la transmission des savoirs. Chaque tranche d’âge est représentée de manière relativement homogène, sans variation significative entre les métiers et les zones géographiques. Afin d’anticiper le départ à la retraite des salariés seniors, le Groupe a mis en place une politique active de formation. Par ailleurs, le Groupe contribue à l’insertion des jeunes sur le marché du travail par le biais de recrutements de stagiaires, d’étudiants en contrat d’apprentissage et de professionnalisation ou encore de jeunes diplômés.
31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2020 | ||||||||||
< 30 ans | Entre 30 et 39 ans |
Entre 40 et 49 ans |
≥ 50 ans | < 30 ans | Entre 30 et 39 ans |
Entre 40 et 49 ans |
≥ 50 ans | < 30 ans | Entre 30 et 39 ans |
Entre 40 et 49 ans |
≥ 50 ans | |
Rubis SCA/Rubis Patrimoine | 12 % | 16 % | 36 % | 36 % | 8,3 % | 20,8 % | 37,5 % | 33,3 % | 12,5 % | 29,2 % | 33,3 % | 25,0 % |
Rubis Énergie (Distribution/Support & Services) | 11,9 % | 32,2 % | 30,8 % | 25,1 % | 12,1 % | 33,0 % | 30,2 % | 24,7 % | 13,4 % | 34,6 % | 29,5 % | 22,5 % |
Rubis Photosol | 50 % | 29,5 % | 16,1 % | 4,4 % | NA | NA | NA | NA | NA | NA | NA | NA |
TOTAL HORS JV | 13 % | 32 % | 30,4 % | 24,6 % | 12,1 % | 32,8 % | 30,3 % | 24,8 % | 13,4 % | 34,6 % | 29,5 % | 22,5 % |
JV Rubis Terminal | 11 % | 25,1 % | 32,6 % | 31,3 % | 10,6 % | 25,2 % | 35,6 % | 28,6 % | 12,5 % | 28,0 % | 32,7 % | 26,4 % |
TOTAL INCLUANT LA JV | 12,7 % | 31,1 % | 30,7 % | 25,5 % | 11,8 % | 31,8 % | 31,2 % | 25,2 % | 13,3 % | 33,8 % | 29,9 % | 23,0 % |
Afin de préserver cette dynamique intergénérationnelle et maintenir une certaine proximité entre jeunes et seniors, Rubis Énergie et la JV Rubis Terminal ont mis en œuvre, en France, des pratiques en faveur des seniors.
La diversité intergénérationnelle constituant un facteur essentiel de cohésion sociale entre toutes les générations, Rubis Énergie veille à ce que soient favorisés :
Au 31 décembre 2022, 34 alternants et 120 stagiaires étaient présents au sein de Rubis Énergie et 3 alternants et 13 stagiaires chez Rubis Photosol.
En ce qui concerne les jeunes, le Groupe favorise l’emploi en alternance qu’il considère être un outil très adapté à leur insertion dans le monde du travail.
Le Groupe adopte une politique d’ouverture en faveur du handicap, en finançant notamment des associations et institutions œuvrant dans le domaine de la santé, dans le cadre de ses actions de mécénat (cf. section 4.5.2.3).
Au sein de Rubis Énergie, plusieurs filiales ont recours à des contrats de fournitures, de sous-traitance ou de prestations de services auprès d’Établissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT) ou d’Entreprises Adaptées (EA). Parallèlement, il est demandé aux sociétés de recrutement, à chaque ouverture de poste, de permettre leur accessibilité aux personnes en situation de handicap.
Chez Rubis Antilles Guyane, par exemple, les embauches pour des remplacements de congés divers sont faites via Cap Emploi, en charge des personnes en situation de handicap, permettant une intégration dans l’entreprise et pouvant mener à une embauche en contrat à durée indéterminée selon les besoins.
En Afrique du Sud, la législation (Employment Equity Act) impose pour les entreprises un minimum de 2 % de leur main-d’œuvre en situation de handicap. Easigas compte plus de 4 % de travailleurs en situation de handicap dans ses effectifs.
Du 14 au 20 novembre 2022, SARA a tenu à marquer, dans l’ensemble de ses sites, la semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. Le service Qualité de Vie au Travail a organisé une sensibilisation sur la question du handicap, qu’il soit à vie, temporaire, ou soudain. Les collaborateurs ont pu assister à des déjeuners à l’aveugle, à une pièce de théâtre intitulée « Conte-moi le handicap » avec l’association El Lobo Bueno, à des DuoDay et à des ateliers d’information. L’objectif était de faire évoluer les regards respectifs pour valoriser tout particulièrement les salariés qui se trouvent dans une situation handicapante. Le programme de cette semaine a été très apprécié par les collaborateurs qui ont participé en nombre aux différents rendez-vous proposés.
À la SRPP (La Réunion), une journée pour sensibiliser au handicap a été organisée le 26 octobre 2022. Une trentaine de collaborateurs a pu s’essayer à diverses activités ludiques proposées par une vingtaine d’intervenants spécialisés dans le champ du handicap moteur, visuel, auditif et mental : dégustation et parcours à l’aveugle, initiation à la langue des signes, réalisation de toiles de peinture, pratique d’un sport en fauteuil roulant. Ces ateliers ont été animés par des témoignages de personnes en situation de handicap venues partager leur expérience professionnelle afin de transmettre un message positif et fort. L’objectif premier à travers cette action de sensibilisation était de mettre en lumière différents types de handicap, mais également transmettre et échanger sur les adaptations nécessaires pour inclure les personnes en situation de handicap.
Par ailleurs, Vitogaz France a souhaité renforcer ses engagements en matière d’intégration et de maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap. Dans sa volonté de promouvoir la diversité et l’égalité des chances, l’entité s’est engagée dans la mise en œuvre d’une politique d’emploi en faveur des personnes handicapées basée sur cinq axes :
• développer les actions de formation qui permettront de réaliser ou de faciliter l’insertion des travailleurs handicapés ;
La JV Rubis Terminal a, pour sa part, conclu des partenariats avec des ESAT et des ateliers protégés.
À titre d’exemple, le siège de la JV Rubis Terminal a, depuis plus de 20 ans, un partenariat d’achat de fournitures de bureau et de produits d’entretien avec des établissements qui accueillent des travailleurs handicapés orientés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).
Afin de favoriser l’insertion des personnes en situation de handicap, d’ici 2023, 100 % des Directions Générales et des Directions Ressources Humaines seront sensibilisés à la lutte contre les préjugés concernant les personnes en situation de handicap et, d’ici 2025, 100 % de nos collaborateurs seront sensibilisés sur ce sujet.
4.5 Travailler de manière intègre et responsable
Exercer ses activités commerciales de manière intègre et responsable est un enjeu clé pour Rubis afin de rester fidèle à ses engagements et de protéger son image, sa réputation et ses collaborateurs. Le Groupe s’est construit autour de valeurs qui ont façonné sa culture et bâti son succès : l’intégrité, le respect d’autrui, le professionnalisme et la confiance sont autant de principes qui ont vocation à être appliqués dans l’ensemble des activités du Groupe afin d’assurer sa pérennité. Ces principes internes, ancrés dans une forte culture d’entreprise, incitent également les collaborateurs à s’insérer dans le tissu social et économique en adoptant un comportement citoyen et solidaire.
Du fait de son implantation internationale dans une quarantaine de pays, en Europe, dans les Caraïbes et en Afrique, la prévention de la corruption constitue un enjeu majeur pour le Groupe (section 4.5.1.1). Par ailleurs, le Groupe s’efforce d’étendre ses principes de responsabilité à sa chaîne de valeur et de mettre progressivement en œuvre une politique d’achats responsables dans un objectif d’exigence partagée d’exemplarité (section 4.5.1.2). Enfin, les filiales du Groupe attachent une grande importance au dialogue avec les parties prenantes et à la promotion du dynamisme des régions dans lesquelles elles sont implantées, tant sur le plan de l’économie et de l’emploi que sur celui de la culture et du vivre-ensemble (section 4.5.2).
4.5.1 Politique éthique de Rubis
L’éthique est considérée comme l’un des actifs du Groupe, facteur de notoriété et de fidélisation. L’intégrité constitue l’un des piliers centraux de la démarche éthique du Groupe (section 4.5.1.1), de même que les engagements du Groupe à l’égard de ses collaborateurs concernant le respect de leurs droits fondamentaux (section 4.5.1.2).
L’intégrité de chacun est essentielle pour garantir un comportement collectif exemplaire. Elle constitue le garde-fou contre tout abus préjudiciable à l’entreprise, à un collaborateur, à une relation d’affaires ou à tout autre intervenant extérieur, public ou privé.
Pour adopter des comportements éthiques en ligne avec les valeurs du Groupe, l’engagement collectif et individuel est indispensable. Afin que les règles de conduite soient partagées et respectées par tous, Rubis a formalisé dans son Code éthique un cadre commun à l’ensemble des filiales, incluant la JV Rubis Terminal qui inscrit ses actions dans ce même cadre.
Ce Code éthique (accessible au public sur le site internet du Groupe www.rubis.fr) expose les valeurs que Rubis considère comme fondamentales :
• le respect des règles de concurrence, de confidentialité, de délits d’initié, ainsi que des législations spécifiques aux zones de guerre et/ou sous embargo ;
• le respect des personnes dont, notamment, celui des droits fondamentaux et de la dignité humaine, la protection de la vie privée, ainsi que la lutte contre les discriminations et le harcèlement ;
• le respect des règles de santé et de sécurité au travail, ainsi que celles relatives à la protection de l’environnement ;
• les exigences de fiabilité, de transparence et d’auditabilité des informations comptables et financières ;
• les exigences de fiabilité, de transparence et d’auditabilité des informations comptables et financières ;
Dans chacun de ces domaines, le Code éthique de Rubis détaille les principes généraux que doivent observer les collaborateurs dans l’exercice de leurs fonctions. Ce Code éthique est remis aux nouveaux arrivants. Des formations permettant d’expliciter son contenu et de répondre aux questions des collaborateurs sont organisées par les filiales. La Direction RSE & Conformité Groupe est l’interlocuteur des filiales et des collaborateurs du Groupe concernant les questions éthiques. Ce code éthique, datant de 2015, est actuellement en cours de refonte afin de mieux refléter l’évolution de la démarche RSE du Groupe et des enjeux sociétaux. La nouvelle version sera publiée courant 2023.
En ligne avec ses valeurs et la législation en vigueur, notamment la loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dite Sapin 2, Rubis matérialise son engagement, exposé dans son Code éthique, à lutter contre la corruption sous toutes ses formes par la mise en œuvre progressive d’un dispositif complet de prévention de la corruption. À ce jour, il est constitué des mesures suivantes :
• le guide anticorruption qui complète le Code éthique. Ce guide (accessible au public sur le site internet du Groupe www.rubis.fr) a pour objet d’aider les managers et les collaborateurs les plus exposés à identifier les situations présentant des risques et à adopter les mesures concrètes de prévention y afférentes. Afin de le rendre plus pédagogique et de tenir compte des résultats des cartographies des risques de corruption, ce guide a été mis à jour en 2021 ;
• des lignes directrices d’évaluation des tiers afin d’aider les opérationnels à identifier les tiers susceptibles de présenter un risque, à conduire des actions de due diligence appropriées et à mettre en place les traitements adaptés. Ces lignes directrices sont en cours de mise à jour ;
• une cartographie des risques de corruption : cette analyse a été menée au niveau des entités opérationnelles par les responsables des filiales sur la base d’une méthodologie unifiée et de réunions associant les fonctions clés des filiales (achats, commerce, opérations, RH, finance, conformité, etc.). Un séminaire d’une journée réunissant tous les Référents Conformité des filiales a été organisé en novembre 2019 afin de s’approprier la méthodologie de cartographie. La hiérarchisation des risques a donné lieu en 2020 à un examen complémentaire. À la suite de cet exercice de cartographie, des plans d’action ont été identifiés. Depuis 2021, la cartographie des risques des entités opérationnelles est revue chaque année et fait l’objet d’une mise à jour intégrale tous les trois ans ;
• des campagnes régulières de sensibilisation et de formation aux règles éthiques et anticorruption dans toutes les filiales du Groupe pour les collaborateurs exerçant des fonctions ensibles, voire, dans certaines filiales, pour tous les collaborateurs. Un module de formation en ligne (e-learning) sur la prévention et la détection de la corruption a également été mis à disposition des entités opérationnelles du Groupe au premier trimestre 2022. Au 31 décembre 2022, 61 % des collaborateurs du Groupe avaient validé l’e-learning « Prévenir et détecter la corruption ». Enfin, des actions de sensibilisation des salariés du Groupe aux risques de corruption sont déployées chaque année à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la corruption, célébrée tous les 9 décembre, afin de rappeler les engagements du Groupe en matière de lutte contre la corruption ;
• un système d’alerte mondial, Rubis Integrity Line, a été mis en place en 2018 et est déployé dans toutes les entités du Groupe. Il permet à tous les salariés du Groupe ainsi qu’aux collaborateurs extérieurs et occasionnels de déposer une alerte de manière sécurisée et confidentielle via une plateforme internet externalisée. Ces signalements peuvent aussi bien porter sur de potentiels faits de corruption que sur d’autres sujets éthiques (environnement, sécurité, fraude, données personnelles, droits humains, etc.) et, plus généralement, sur toute situation ou conduite qui serait contraire au Code éthique. L’architecture générale du système est conçue pour assurer un circuit et un traitement efficace de ces alertes en interne, tout en leur assurant une parfaite confidentialité. Le règlement d’utilisation de l’Integrity Line précise les droits et devoirs des lanceurs d’alerte afin d’assurer son bon fonctionnement dans un climat de confiance. Le Groupe y rappelle notamment qu’il veille à ce que les auteurs d’alerte soient protégés contre d’éventuelles mesures de représailles. Afin d’accompagner le déploiement de l’Integrity Line, un kit pédagogique a été diffusé aux Référents Conformité et des actions de communication sont régulièrement réalisées (newsletter Groupe Think Compliance, newsletters des filiales, formations, etc.). En 2022, le Groupe a reçu 11 alertes via le dispositif dont 10 portaient sur des sujets de ressources humaines et une portait sur un conflit d’intérêts potentiel. Pour tenir compte des modifications de la réglementation intervenues au quatrième trimestre 2022 dans le cadre de la transposition de la Directive (UE) 2019/1937, la mise à jour de la procédure d’alerte est en cours ;
• les entités ont modifié, après information/consultation des instances représentatives du personnel le cas échéant, leur règlement intérieur ou employees handbook afin qu’une mention explicite précise que le non-respect du Code éthique et du guide anticorruption peut donner lieu à des sanctions disciplinaires. En 2022, 21 sanctions disciplinaires ont été prises pour fraude ou non-respect des règles éthiques ou anticorruption, certaines s’étant matérialisées par des licenciements ;
• l’évaluation de la mise en œuvre des mesures du dispositif : la vérification de l’application des principales règles éthiques et anticorruption du Groupe est intégrée au dispositif de contrôle interne des risques détaillé au chapitre 3, section 3.2.3. En outre, chaque filiale fait un reporting annuel auprès de la Directrice RSE &Conformité Groupe sur l’avancement du déploiement du programme. Depuis 2020, afin d’améliorer la fiabilité des données remontées, la plateforme digitale de collecte des données extra-financières est utilisée pour réaliser ce reporting.
Le Groupe et ses instances dirigeantes ont fait de la prévention de la corruption l’une de leurs priorités. Depuis 2016, la rémunération variable de la Gérance intègre un critère éthique relatif à la mise en œuvre du dispositif dans l’ensemble des entités.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe (accessible au public sur le site internet du Groupe www.rubis.fr), publiée en 2021, intègre la conformité au sein de son troisième axe « Contribuer à une société plus vertueuse ». Think Tomorrow fixe notamment l’objectif d’atteindre 100 % des collaborateurs sensibilisés aux règles éthiques et anticorruption en 2023. En 2022, 90 % des collaborateurs ont été destinataires d’une action de sensibilisation et 90 % des Directeurs Généraux des filiales ont déclaré avoir participé à une action ou à un événement interne relatif à la prévention de la corruption.
Pour accompagner le déploiement et le suivi de la mise en œuvre du programme de prévention de la corruption, une organisation dédiée a été mise en place :
• la Directrice RSE & Conformité Groupe, rattachée à la Secrétaire Générale de Rubis, a pour mission principale de définir les politiques et procédures du Groupe en matière d’éthique et de conformité et d’accompagner, en lien avec les entités, leur déploiement et leur mise en œuvre dans le Groupe. Elle propose des enrichissements au programme en intégrant les enjeux stratégiques, les bonnes pratiques et les évolutions réglementaires et rend régulièrement compte de ses travaux à la Gérance du Groupe ainsi qu’au Comité des Comptes et des Risques ;
• les Responsables Conformité de Rubis Énergie et de la JV Rubis Terminal assurent le déploiement du programme au sein de leur branche d’activité et gèrent les questions opérationnelles en lien, si nécessaire, avec la Directrice RSE & Conformité Groupe ;
• les 36 Référents Conformité, nommés dans les entités opérationnelles, veillent localement à la bonne compréhension et à l’application du Code éthique et du guide anticorruption. Un Référent Conformité a également été nommé au sein de Rubis Photosol.
Afin d’animer ce réseau et d’accompagner les Référents Conformité dans leur mission, des outils ont été mis à leur disposition, incluant notamment des fiches pratiques sur la gestion des cadeaux et des invitations et sur la gestion des conflits d’intérêts ou des supports de formation des collaborateurs sur l’Integrity Line. En outre, une newsletter semestrielle intitulée Think Compliance est, depuis 2018, diffusée dans les entités opérationnelles afin de renforcer la culture conformité au sein du Groupe.
Le Groupe est engagé dans une démarche de progrès continu et complète son dispositif de prévention de la corruption en fonction de l’évolution des législations et des bonnes pratiques.
Le risque principal de fraude interne porte sur le vol ou le détournement de produit. Le Groupe a donc établi depuis plusieurs années des mesures strictes de contrôle des volumes de produits (telles que l’automatisation des postes de transfert pour éviter au maximum les interventions humaines, les vérifications des écarts de stocks ou la mise à niveau des systèmes de contrôle).
Enfin, la recrudescence des tentatives de fraude externe (par exemple, escroqueries au président, intrusions informatiques) a incité le Groupe à renforcer sa campagne d’information en vue de sensibiliser l’ensemble des collaborateurs susceptibles d’être sollicités (fonctions comptables, financières ou juridiques) pour lutter plus efficacement contre ce type de fraude.
En matière de sécurité informatique, le Groupe et ses filiales travaillent constamment sur des solutions innovantes en matière de cybersécurité, en utilisant des outils européens, en suivant les directives de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) mais également de ces différents partenaires. Ces actions portent sur la protection des systèmes d’information. Le Groupe forme son personnel à la détection d’emails frauduleux (par exemple, hameçonnage ou phishing) et d’activité suspecte sur les postes de travail. Des solutions d’authentification fortes et sécurisées des moyens de production avec des systèmes d’analyse constante des flux sont également mises en œuvre.
Au titre de l’exercice 2022, le montant des impôts et taxes comptabilisés par le groupe Rubis (hors JV Rubis Terminal) s’élève à 198 millions d’euros.
Les sociétés du Groupe s’assurent que les déclarations fiscales et les paiements sont effectués conformément aux réglementations locales. Elles établissent les déclarations fiscales requises selon les juridictions fiscales dans lesquelles le Groupe exerce ses activités. Pour la France, Rubis a opté pour le régime de l’intégration fiscale depuis le 1er janvier 2001 (cf. note 5.2 de l’annexe des comptes sociaux). Conformément à ses obligations légales, Rubis a effectué son country by country reporting en déclarant la répartition de ses bénéfices, impôts et activités par juridiction fiscale et a établi sa documentation des prix de transfert pratiqués entre les sociétés du Groupe (Transfer Pricing Documentation - Master File).
Le Groupe n’a aucune filiale qui ne soit pas sous-tendue par des raisons d’activité économique (opérations commerciales locales pour l’essentiel). En particulier, la présence du Groupe, via Rubis Énergie, dans les îles des Caraïbes ou les îles anglo-normandes correspond à des activités de distribution de produits pétroliers ; Rubis approvisionne ces îles en ressources énergétiques nécessaires à leur fonctionnement et gère par exemple le premier réseau de distribution de carburants automobile dans l’arc des Caraïbes et aux Bermudes et distribue 100 000 m3 de produits pétroliers par an dans les îles anglo-normandes.
Respecter les droits humains, c’est en tout premier lieu promouvoir un modèle d’employeur responsable protégeant les droits fondamentaux de tous les collaborateurs du Groupe, dans l’ensemble des pays où il est présent. Au-delà des obligations légales, Rubis prône le respect des personnes comme principe de management et réprime les pratiques de harcèlement et de discrimination. Ces valeurs sont reprises dans le Code éthique mis en place en 2015, remis aux collaborateurs.
De fait, le Groupe veille à ce que sa politique de ressources humaines respecte, dans tous les pays où il est implanté, les principes relatifs aux droits humains au travail énoncés dans les conventions fondamentales de l’Organisation internationale du travail (OIT) en matière :
En 2021, le Groupe a adhéré au Pacte mondial (Global Compact) de l’Organisation des Nations Unies afin de réaffirmer son engagement à intégrer et promouvoir les principes de protection des droits humains, de respect des normes internationales du travail, de protection de l’environnement et de lutte contre la corruption.
En 2020, la Direction RSE & Conformité Groupe a notamment conduit, en lien avec les directions opérationnelles de Rubis Énergie, une analyse des risques en matière d’esclavage moderne dans sa chaîne de valeur afin de s’assurer de l’existence de dispositifs de prévention adéquats. Cette analyse a été complétée en 2022 par une cartographie plus large des enjeux relatifs aux droits humains dans les activités du Groupe.
Du fait de l’implantation du Groupe dans des pays où la protection contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à la religion n’est pas garantie par la réglementation, le Groupe accorde une vigilance particulière à ces sujets. Il va notamment rappeler ses principes de non-discrimination à l’égard de quiconque et pour quelque motif que ce soit dans son nouveau Code éthique qui sera publié en 2023.
Les enjeux liés à la santé, à la sécurité et à la sûreté des travailleurs et des communautés sont également un sujet d’attention particulier du fait des activités du Groupe. D’importants dispositifs de prévention des risques sont mis en œuvre (cf. notamment section 4.2 du présent document), tant en matière de sécurité au travail que de prévention des accidents industriels et routiers.
La prévention des risques de travail forcé dans l’activité de shipping est également un point d’attention majeur. Un manuel de gestion des équipages élaboré par la filiale de Rubis en charge de la gestion des navires détenus en pleine propriété détaille précisément les standards à respecter en matière de recrutement et de conditions de travail des équipages (sous contrat temporaire international avec une entité du Groupe), en ligne avec les principes de la convention du travail maritime de l’OIT qui incluent le rejet du travail forcé. Une vigilance renforcée est mise en œuvre à l’égard des agences de recrutement des équipages. Les contrats avec ces agences incluent des clauses spécifiques relatives à l’obligation de respecter les standards internationaux et notamment la convention du travail maritime de l’OIT. Des audits annuels sont réalisés sur ces agences de recrutement. Pour les navires affrétés, les services d’une société de vetting de premier rang sont utilisés. La conformité à la convention du travail maritime est incluse dans les critères d’approbation préalable de chaque navire.
Concernant les conditions de travail des gérants de stations-service, qui ne sont pas des salariés du Groupe, un premier état des lieux a été conduit sur deux filiales ayant des réseaux de stations-service dans deux pays plus particulièrement exposés, Madagascar et Haïti. Aucun cas de travail forcé ou de travail d’enfants n’a été identifié par les inspecteurs commerciaux, qui font régulièrement, et de manière parfois inopinée, des tournées dans les stations-service. Une clause éthique, par laquelle l’exploitant de la station-service s’engage à respecter les règles éthiques de Rubis, dont le respect du droit du travail en vigueur et l’interdiction du travail forcé, du travail des enfants et le respect des règles de santé et de sécurité des collaborateurs, est incluse dans certains contrats et doit être systématisée lors des renouvellements ou de la signature de nouveaux contrats.
La ligne d’alerte éthique du Groupe, Rubis Integrity Line, déployée dans l’ensemble des entités du Groupe, est ouverte aux collaborateurs de Rubis mais aussi aux collaborateurs extérieurs et occasionnels et permet de signaler tout non-respect de ces règles de manière strictement confidentielle (cf. paragraphe « Lutte contre la corruption » ci-avant). Ce déploiement à l’égard des collaborateurs extérieurs, incluant les salariés des gérants de stations-service, doit être renforcé.
En outre, le Groupe s’assure de la mise en place de dispositifs de protection de la santé et de la sécurité de tous les intervenants au sein des filiales (cf. section 4.2.3.2.1).
Les principaux fournisseurs des filiales de Rubis sont des fournisseurs de matériel et des prestataires de services, principalement en logistique (transport, travaux).
Le Code éthique précise que les collaborateurs ont une mission de contrôle et veillent, dans ce cadre, à la bonne application par les tiers des standards du Groupe lorsqu’ils interviennent sur ses sites. Si la situation l’exige, ils doivent mener des actions de sensibilisation ou de formation et, en cas de manquement aux règles éthiques, en avertir leur hiérarchie.
Par ailleurs, le Code éthique précise que les filiales du Groupe exigent des prestataires externes avec lesquels elles travaillent (fournisseurs, sous-traitants, partenaires industriels ou commerciaux) qu’ils respectent les standards internes relatifs à la sécurité, à la protection de l’environnement et au respect des personnes notamment.
Toute constatation de manquement aux standards éthiques du Groupe doit être communiquée au supérieur hiérarchique et/ou à la Direction de la filiale ou de l’établissement dans les meilleurs délais.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 de Rubis (accessible sur le site internet du Groupe : www.rubis.fr/uploads/attachments/Rubis_Feuille%20de%20route%20RSE_2022_2025_FR.pdf), publiée en 2021, prévoit notamment l’objectif d’adoption d’une charte sur les achats responsables à partir de 2023 rendant obligatoire l’intégration de critères RSE dans la sélection des fournisseurs et prestataires pour les dépenses d’investissements (capex) et projets les plus significatifs de l’entreprise.
Enfin, le Groupe a mis en place une politique de gestion de détection des conflits d’intérêts potentiels ou avérés pour éviter ce type de situation, notamment dans le cadre de relations avec des prestataires et fournisseurs. Ces règles sont décrites dans le Code éthique et le guide anticorruption et détaillées plus précisément dans des fiches pratiques dédiées.
L’exécution des prestations ainsi que les fournitures utilisées sur les sites industriels de la JV Rubis Terminal sont encadrées par la politique sociale et environnementale du Groupe (cf. section 4.2.1).
Les filiales de Rubis intègrent les questions de santé, sécurité et environnement dans le processus de sélection des solutions proposées par leurs fournisseurs, lorsque ces derniers interviennent sur leurs installations. Elles privilégient ainsi les pratiques qui réduisent les consommations d’énergie ou les productions de déchets, tout en garantissant des niveaux de sécurité optimaux. C’est ainsi qu’a été fait le choix du chauffage par pompe à chaleur dans les nouveaux bâtiments construits par la JV Rubis Terminal.
De fait, la JV Rubis Terminal s’est fixé un objectif de 100 % des commandes réalisées avec des conditions contenant un critère RSE : tous les prestataires de la joint-venture dont le personnel intervient sur ses sites industriels sont sélectionnés avec des critères HSE a minima. Par ailleurs, la JV Rubis Terminal a répondu au questionnaire Ecovadis en 2021 et a obtenu la médaille Bronze. Rubis Énergie, qui n’a pas de service achats centralisé, considère la mise en place d’un objectif dans le cadre de la définition de la feuille de route RSE du Groupe. Rubis Énergie a également répondu au questionnaire Ecovadis en 2021 et a obtenu le score de 45/100. La filiale Vitogaz France a obtenu la médaille Gold.
Les contrats stipulent par ailleurs que les fournisseurs doivent respecter le Code du travail en vigueur et notamment la lutte contre le travail dissimulé et le respect de la réglementation sur le temps de travail. Des clauses RSE sont également jointes aux contrats avec les fournisseurs et stipulent que ces derniers se doivent de respecter le Code éthique du groupe Rubis, ainsi que le guide anticorruption.
Les lignes directrices d’évaluation des tiers prévoient également l’évaluation du risque éthique lié à leurs principaux partenaires commerciaux, incluant les fournisseurs et prestataires.
Le Groupe veille à ce que ses fournisseurs, qui sont généralement des sociétés d’envergure nationale ou internationale, soient certifiés dans la mesure du possible et respectent les réglementations contraignantes susceptibles de leur être imposées (transports de matières dangereuses, fabrications d’appareils à pression, etc.).
4.6 Note méthodologique / DPEF /
La présente section contient une note méthodologique et une table de concordance destinées à une meilleure compréhension des informations RSE. Il a ainsi été décidé de présenter le périmètre et la méthode de remontée des informations RSE et de communiquer les principales définitions contenues dans les référentiels internes de remontée des informations sociales et environnementales. Ces publications permettront au lecteur d’appréhender plus précisément le champ d’application et la pertinence de chaque information.
4.6.1 Périmètre RSE
Les règles relatives aux dates d’entrée et de sortie de périmètre d’une entité sont définies comme suit :
• toute acquisition d’entité (externe au Groupe) est prise en compte au plus tôt dans le périmètre RSE à compter du premier exercice complet intervenant après la date d’intégration de l’entité dans le périmètre financier. Cette règle permet une meilleure intégration des processus RH, des standards sécurité, des engagements du Groupe et des indicateurs de suivi correspondants. Ainsi, pour l’exercice 2022, Rubis Photosol n’est pas inclus dans la DPEF sauf pour les données relatives aux effectifs ainsi que quelques informations qualitatives sur la stratégie du Groupe en matière climatique ;
• sauf indication contraire, les données RSE de l’entité cédée ou liquidée en cours d’exercice sont exclues du reporting RSE pour l’ensemble de l’exercice lors duquel elle a été cédée ou liquidée.;
En janvier 2022, les activités de la JV Rubis Terminal en Turquie ont été cédées. Les quantités présentées année N et les commentaires des variations intègrent ce changement de périmètre. Dans les tableaux, les quantités de référence N-1 restent identiques à celles reportés en 2021 sans changement de périmètre.
Le périmètre de la remontée des informations environnementales correspond, sauf exception expressément mentionnée, au périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées font l’objet d’une intégration globale à l’exception des données relatives aux émissions de gaz à effet de serre (cf. ci-après).
Les données environnementales de la JV Rubis Terminal, contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire et mise en équivalence, sont présentées à 100 % et selon le taux de détention du capital par Rubis SCA (55 %).
Le périmètre exact de remontée des données environnementales peut varier selon les indicateurs environnementaux, en fonction de leur pertinence et des méthodes de comptabilisation appliquées. Les données environnementales sont collectées au niveau des entités juridiques.
Les données environnementales sont publiées par activité. Des données chiffrées sont publiées pour les activités ayant les impacts environnementaux les plus significatifs (activité de Support & Services chez Rubis Énergie, ainsi que les activités de la JV Rubis Terminal).
Les émissions de gaz à effet de serre des activités du Groupe ainsi que les émissions de gaz à effet de serre relatives à l’utilisation par les clients des produits vendus pour usage final ont été évaluées et sont publiées pour l’ensemble des entités du périmètre financier, à l’exception de Rubis SCA/Rubis Patrimoine, du fait de son impact non significatif (25 collaborateurs, pas d’activité opérationnelle). Conformément aux principes du GHG Protocol, les données font l’objet d’une intégration proportionnelle, à hauteur du pourcentage d’intérêt détenu.
Le périmètre de la remontée des informations sociales correspond, sauf exception expressément mentionnée, au périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées font l’objet d’une intégration globale.
Les données sociales de la JV Rubis Terminal, contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire et mise en équivalence, sont présentées à 100 %.
Les informations sont présentées distinctement pour Rubis SCA/Rubis Patrimoine, Rubis Énergie (activités de Distribution et de Support & Services), Rubis Photosol et pour la JV Rubis Terminal et/ou par zone géographique.
Le périmètre exact de remontée des données sociales peut varier selon les indicateurs sociaux, en fonction de leur pertinence et des méthodes de comptabilisation appliquées.
Les données sociales sont collectées au niveau des entités juridiques. La répartition des effectifs par âge, catégorie de postes et temps de travail porte sur 99,98 % des effectifs ; quatre entités, du fait d’effectifs restreints (trois salariés ou moins) représentant au total huit salariés, ne sont pas incluses.
Par ailleurs, l’activité de shipping nécessite le recours à des équipages embauchés en contrat temporaire (avec une entité du Groupe ou en intérim). Ces effectifs non permanents du Groupe (224 personnes en 2022) ne sont pas pris en compte dans le suivi des indicateurs sociaux publiés.
Le périmètre de la remontée des informations sociétales/éthiques correspond au périmètre financier du Groupe. La méthode de remontée des informations applicable est celle de l’intégration proportionnelle à hauteur du pourcentage d’intérêt détenu. Les données sociétales/éthiques sont collectées au niveau des business units.
4.7 Rapport de l’un des Commissaires aux comptes, désigné organisme tiers indépendant, sur la vérification de la Déclaration consolidée de Performance Extra-Financière
En notre qualité de Commissaire aux comptes de la société Rubis (ci-après « l’entité ») désigné organisme tiers indépendant (« tierce partie »), accrédité par le Cofrac (Accréditation Cofrac Inspection n° 3-1862 portée disponible sur www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra-financière, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2022, (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), présentées dans le rapport de gestion du Groupe en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du Code de commerce.
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n’avons pas relevé d’anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration consolidée de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Sans remettre en cause la conclusion exprimée ci-dessus et conformément aux dispositions de l’article A. 225-3 du Code de commerce, nous formulons les commentaires suivants :
• les déchets dangereux, les émissions consolidées de COV, les quantités d’eau utilisées et traitées ainsi que les rejets dans l’eau de la JV Rubis Terminal sont publiés sur une périodicité décalée d’un an : les valeurs publiées correspondent à l’exercice 2021, sur l’ensemble des sites français, d’Anvers, et de Rotterdam ;
• les informations présentées au titre du risque d’Achat Responsable se limitent à des enjeux qui ne permettent pas d’apprécier de façon suffisamment précise les politiques spécifiques au contexte de l’entité. D’autre part, les résultats présentés pour ce risque n’identifient pas d’indicateur clé de performance.
L’absence de cadre de référence généralement accepté et communément utilisé ou de pratiques établies sur lesquels s’appuyer pour évaluer et mesurer les Informations permet d’utiliser des techniques de mesure différentes, mais acceptables, pouvant affecter la comparabilité entre les entités et dans le temps.
Par conséquent, les Informations doivent être lues et comprises en se référant au Référentiel dont les éléments significatifs sont disponibles sur demande au siège.
Comme indiqué dans la Déclaration, les Informations peuvent être sujettes à une incertitude inhérente à l’état des connaissances scientifiques ou économiques et à la qualité des données externes utilisées. Certaines informations sont sensibles aux choix méthodologiques, hypothèses et/ou estimations retenus pour leur établissement et présentés dans la Déclaration.
• préparer une Déclaration conforme aux dispositions légales et réglementaires, incluant une présentation du modèle d’affaires, une description des principaux risques extrafinanciers, une présentation des politiques appliquées au regard de ces risques ainsi que les résultats de ces politiques, incluant des indicateurs clés de performance et par ailleurs les informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
• préparer la Déclaration en appliquant le Référentiel de l’entité tel que mentionné ci-avant ; ainsi que
• mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement des Informations ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs
Il nous appartient, sur la base de nos travaux, de formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur :
• la conformité de la Déclaration aux dispositions prévues à l’article R. 225-105 du Code de commerce ;
• la sincérité des informations historiques (constatées ou extrapolées), fournies en application du 3° du I et du II de l’article R. 225105 du Code de commerce, à savoir les résultats des politiques, incluant des indicateurs clés de performance, et les actions, relatifs aux principaux risques.
Comme il nous appartient de formuler une conclusion indépendante sur les Informations telles que préparées par la Direction, nous ne sommes pas autorisés à être impliqués dans la préparation desdites Informations, car cela pourrait compromettre notre indépendance.
• le respect par l’entité des autres dispositions légales et réglementaires applicables (notamment en matière d’informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte), de plan de vigilance et de lutte contre la corruption et d’évasion fiscale) ;
• la sincérité des informations prévues par l’article 8 du règlement (UE) 2020/852 (taxonomie verte) ;
Nos travaux décrits ci-après ont été effectués conformément aux dispositions des articles A. 2251 et suivants du Code de commerce, à la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette intervention, notamment l’avis technique de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes, Intervention du Commissaire aux comptes - Intervention de l’OTI - Déclaration de performance extra-financière, tenant lieu de programme de vérification et à la norme internationale ISAE 3000 (révisée) - Assurance engagements other than audits or reviews of historical financial information.
Notre indépendance est définie par les dispositions prévues à l’article L. 822-11 du Code de commerce et le code de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes. Par ailleurs, nous avons mis en place un système de contrôle qualité qui comprend des politiques et des procédures documentées visant à assurer le respect des textes légaux et réglementaires applicables, des règles déontologiques et de la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes relative à cette intervention.
Nos travaux ont mobilisé les compétences de 7 personnes et se sont déroulés entre décembre 2022 et avril 2023 sur une durée totale d’intervention de 8 semaines.
Nous avons fait appel, pour nous assister dans la réalisation de nos travaux, à nos spécialistes en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. Nous avons mené une dizaine d’entretiens avec les personnes responsables de la préparation de la Déclaration, représentant notamment les Directions RSE, gestion des risques, conformité, RH, santé et sécurité au travail, environnement.
Nous avons planifié et effectué nos travaux en prenant en compte le risque d’anomalies significatives sur les Informations.
Nous estimons que les procédures que nous avons menées en exerçant notre jugement professionnel nous permettent de formuler une conclusion d’assurance modérée :
• nous avons pris connaissance de l’activité de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation et de l’exposé des principaux risques ;
• nous avons apprécié le caractère approprié du Référentiel au regard de sa pertinence, son exhaustivité, sa fiabilité, sa neutralité et son caractère compréhensible, en prenant en considération, le cas échéant, les bonnes pratiques du secteur ;
• nous avons vérifié que la Déclaration couvre chaque catégorie d’information prévue au III de l’article L. 225-102-1 en matière sociale et environnementale, ainsi qu’en matière de respect des droits de l’homme et de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale ;
• nous avons vérifié que la Déclaration présente les informations prévues au II de l’article R. 225-105 lorsqu’elles sont pertinentes au regard des principaux risques et comprend, le cas échéant, une explication des raisons justifiant l’absence des informations requises par le 2e alinéa du III de l’article L. 225-102-1 ;;
• nous avons vérifié que la Déclaration présente le modèle d’affaires et une description des principaux risques liés à l’activité de l’entité, y compris, lorsque cela s’avère pertinent et proportionné, les risques créés par ses relations d’affaires, ses produits ou ses services ainsi que les politiques, les actions et les résultats, incluant des indicateurs clés de performance afférents aux principaux risques ;
• apprécier le processus de sélection et de validation des principaux risques ainsi que la cohérence des résultats, incluant les indicateurs clés de performance retenus au regard des principaux risques et politiques présentés, et
• corroborer les informations qualitatives (actions et résultats) que nous avons considérées les plus importantes présentées en annexe. Pour les risques sociaux et sociétaux, nos travaux ont été réalisés au niveau de l’entité consolidante ; pour les autres risques, des travaux ont été menés au niveau de l’entité consolidante et dans une sélection de sites : SARA,Vitogaz France,Vitogaz Switzerland, Rubis Energia Portugal, Société Réunionnaise de Produits Pétroliers, Easigas South Africa et Rubis Terminal ;/p>
• nous avons vérifié que la Déclaration couvre le périmètre consolidé, à savoir l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation conformément à l’article L. 233-16 avec les limites précisées dans la Déclaration ;
• nous avons pris connaissance des procédures de contrôle interne et de gestion des risques mises en place par l’entité et avons apprécié le processus de collecte visant à l’exhaustivité et à la sincérité des Informations ;
• pour les indicateurs clés de performance et les autres résultats quantitatifs que nous avons considérés les plus importants présentés en annexe, nous avons mis en œuvre :
• des procédures analytiques consistant à vérifier la correcte consolidation des données collectées ainsi que la cohérence de leurs évolutions,
• des tests de détail, sur la base de sondages ou d’autres moyens de sélection, consistant à vérifier la correcte application des définitions et procédures et à rapprocher les données des pièces justificatives. Ces travaux ont été menés auprès d’une sélection de sites contributeurs, à savoir SARA, Vitogaz France, Vitogaz Switzerland, Rubis Energia Portugal, Société Réunionnaise de Produits Pétroliers, Easigas South Africa et Rubis Terminal, et couvrent entre 23 % et 100 % des données consolidées sélectionnées pour ces tests ;
• nous avons apprécié la cohérence d’ensemble de la Déclaration par rapport à notre connaissance de l’ensemble des entités incluses dans le périmètre de consolidation.
Les procédures mises en œuvre dans le cadre d’une mission d’assurance modérée sont moins étendues que celles requises pour une mission d’assurance raisonnable effectuée selon la doctrine professionnelle de la Compagnie nationale des Commissaires aux comptes ; une assurance de niveau supérieur aurait nécessité des travaux de vérification plus étendus.
5. RAPPORT du CONSEIL de SURVEILLANCE sur le GOUVERNEMENT d’ ENTREPRISE
Le présent rapport sur le gouvernement d’entreprise a été établi en application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce par le Conseil de Surveillance qui l’a approuvé au cours de sa séance du 16 mars 2023. Ce rapport est joint au rapport de gestion.
Pour sa rédaction, le Conseil de Surveillance a bénéficié des informations et documents obtenus du Comité des Comptes et des Risques et du Comité des Rémunérations et des Nominations, des échanges avec la Gérance et les Directions Financière, Juridique et Consolidation & Comptabilité de Rubis SCA ainsi que du concours de la Secrétaire du Conseil de Rubis.
5.1 Code de gouvernement d’entreprise
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées publié par l’Afep et le Medef (ci-après le « Code Afep-Medef »). Ce code (mis à jour en décembre 2022) est disponible sur les sites de la Société (www.rubis.fr), de l’Afep (www.afep.com) et du Medef (www.medef.com).
La Société s’efforce depuis toujours de respecter les recommandations du Code Afep-Medef dans la limite des spécificités liées à sa forme juridique de Société en Commandite par Actions et des dispositions statutaires propres qui en résultent.
Les recommandations applicables qui n’ont pas été intégralement suivies au cours de l’année 2022 et les explications apportées par la Société figurent dans le tableau ci-dessous.
Recommandations
du Code Afep-Medef écartées |
Explications | |
Il est recommandé d’organiser
chaque année au moins une réunion [du Conseil de
Surveillance] hors la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs.
(recommandation 12.3) |
La mission du Conseil de Surveillance résultant de la forme sous laquelle la Société est constituée diffère, par la loi, de celle d’un conseil d’administration de société anonyme. L’article L. 226-9 du Code de commerce dispose que le Conseil de Surveillance d’une Société en Commandite par Actions assume en effet le contrôle permanent de la gestion de la Société. Contrairement à un conseil d’administration de société anonyme, le Conseil de Surveillance ne doit pas intervenir dans la gestion et l’administration de la Société. La Société avait, par conséquent, estimé qu’il était plus adapté, en raison de sa forme de Société en Commandite par Actions, que cette recommandation soit respectée au niveau du Comité des Comptes et des Risques.
Toutefois, à compter de l’exercice 2023, une réunion du Conseil de Surveillance hors la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs sera également organisée chaque année (la première réunion ayant eu lieu le 16 mars 2023). | |
La part des administrateurs indépendants
dans le Comité d’Audit doit être au moins de deux tiers et le
Comité ne doit comprendre aucun dirigeant mandataire social exécutif.
(recommandation 17.1) |
Le Comité des Comptes et des Risques ne comprend aucun dirigeant mandataire social exécutif. S’il n’est composé que de 60 % de membres indépendants, sa présidence est toutefois nécessairement indépendante. Le Conseil de Surveillance a rappelé le 16 mars 2023 son objectif d’améliorer, au fil des futurs mouvements au sein de ce Comité, ce taux d’indépendance. | |
[Le Comité en charge des nominations] ne doit comporter aucun dirigeant mandataire social exécutif et être composé majoritairement d’administrateurs indépendants. [Le Comité en
charge des rémunérations] ne doit comporter aucun dirigeant
mandataire social exécutif et être composé majoritairement
d’administrateurs indépendants. |
Le Comité des Rémunérations et des Nominations ne comprend aucun dirigeant mandataire social exécutif. S’il n’est composé que de 50 % de membres indépendants, sa présidence est toutefois nécessairement indépendante. | |
Le Comité des nominations
(…) établit un plan de succession des dirigeants mandataires
sociaux (…). (recommandation 18.2.2) |
Le Comité des Rémunérations et des Nominations n’établit pas le plan de succession de la Gérance dans la mesure où, dans une Société en Commandite par Actions, cette responsabilité incombe aux associés commandités.
Toutefois, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations et des Nominations sont régulièrement tenus informés par les associés commandités du déroulement de ce plan de succession. |
5.2 Direction de la Société
5.2.1 Direction Générale : la Gérance
La Direction Générale de la Société est assurée par la Gérance (ou « Collège de la Gérance »). Elle est composée de quatre Gérants : M. Gilles Gobin et les sociétés Sorgema, Agena et GR Partenaires. À l’exclusion d’Agena, les Gérants ont la qualité d’associés commandités et sont donc, à ce titre, responsables indéfiniment et solidairement des dettes de la Société sur leurs biens personnels. Cette spécificité, résultant de la forme juridique de Société en Commandite par Actions sous laquelle la Société est constituée, apporte aux actionnaires la garantie d’une extrême vigilance dans la gestion et l’administration de la Société (notamment à l’égard de la maîtrise des risques).
M. Gilles Gobin est Gérant statutaire. Les sociétés Sorgema, Agena et GR Partenaires sont Gérantes non statutaires. M. Jacques Riou est le représentant légal d’Agena.
Au 31 décembre 2022, les Gérants, en leur qualité directe et indirecte d’associés commandités, détenaient 2 352 337 actions de la Société (représentant environ 2,28 % du capital social) en raison de l’engagement de ces derniers à bloquer la moitié de leur dividende sous forme d’actions pendant trois ans.
M. Gilles Gobin est diplômé de l’Essec et Docteur en économie. Il entre au Crédit Commercial de France en 1977 et devient membre du Comité Exécutif en 1986 en charge du Corporate Finance. Il quitte la banque en 1989 pour fonder Rubis en 1990.
Né le 11 juin 1950
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis
|
État du mandat au sein de Rubis Gérant statutaire et associé commandité depuis la création de Rubis. | |
Autres principaux mandats au sein du Groupe • Gérant de Sorgema ; • Président de Magerco et Gérant de Thornton. |
Autres mandats et fonctions exercés
en dehors du Groupe
|
Sorgema | ||
Société à responsabilité limitée au capital de 15 487,50 euros
Actionnariat
Gérant
Siège
social
Nombre
d’actions Rubis |
État
du mandat au sein de Rubis Société Gérante et associée commanditée depuis le 30 juin 1992. | |
Autres principaux mandats au sein du Groupe Néant |
Autres
mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant |
M. Jacques Riou est diplômé d’HEC et en sciences économiques. Avant de rejoindre M. Gilles Gobin en 1990 pour créer Rubis, il a exercé différents métiers au sein de BNP Paribas et de la Banque Vernes et Commerciale de Paris, ainsi que de la société d’investissement Euris.
SAS au capital de 10 148 euros
Actionnariat
Président
Siège
social
Nombre
d’actions Rubis |
État
du mandat au sein de Rubis Société Gérante depuis le 30 novembre 1992. | |
Autres
principaux mandats au sein du
Groupe Néant |
Autres
mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant |
GR Partenaires | ||
Société en commandite simple
Actionnariat • Commandités : sociétés du groupe familial Gobin et M. Jacques Riou • Commanditaire : Agena et groupe familial Riou
Gérants • Société Magerco, représentée par M. Gilles Gobin • Société Agane, représéntee par M. Jacques Riou
Siège
social
Nombre
d’actions Rubis |
État du mandat au sein de Rubis Société associée commanditée depuis le 20 juin 1997 et Gérante depuis le 10 mars 2005. | |
Autres principaux mandats au sein du Groupe Néant |
Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant |
Les Gérants ont les pouvoirs les plus étendus pour gérer et administrer la Société. Conformément aux dispositions légales, ils gèrent la Société en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
Ils représentent et engagent la Société dans ses rapports avec les tiers dans les limites de son objet social et dans le respect des missions attribuées par la loi au Conseil de Surveillance et à l’Assemblée Générale des actionnaires.
Ainsi, les Gérants de Rubis SCA prennent, pour la Société et/ou ses filiales têtes de branche détenues à 100 % (Rubis Énergie et Rubis Renouvelables), les décisions suivantes :
• arrêté des principales décisions de gestion qui en découlent avec les Directions Générales des filiales et contrôle de leur mise en œuvre tant au niveau de la société mère qu’au niveau des filiales.
Dans l’exercice de leur pouvoir de Direction, les Gérants s’appuient sur les dirigeants et responsables de Rubis SCA, des filiales têtes de branche et des filiales opérationnelles de celles-ci.
Par ailleurs, conjointement avec Cube Storage Europe HoldCo Ltd (I Squared Capital), les Gérants assurent la Direction de leur filiale conjointe, RT Invest (détenue à 55 % par Rubis SCA), en s’appuyant sur les dirigeants et les responsables des filiales opérationnelles de cette dernière.
En 2022, le Collège de la Gérance s’est réuni 17 fois. Ces réunions ont notamment porté sur les sujets suivants :
• constatation des augmentations de capital issues des souscriptions des salariés à l’augmentation de capital qui leur était réservée, de la création d’actions de préférence et de la conversion ’actions de préférence en actions ordinaires ;
• examen de la condition de performance présidant à la conversion d’actions de préférence en actions ordinaires et calcul du coefficient de conversion ;
• rachat des actions de préférence non converties en actions ordinaires et constatation de la réduction de capital consécutive à l’annulation des actions de préférence rachetées ;
Le Collège de la Gérance étant composé de quatre membres, dont trois personnes morales, la continuité de la Direction Générale est assurée.
Par ailleurs, les articles 20 et 21 des statuts de la Société disposent que la nomination de tout nouveau Gérant relève de la compétence des associés commandités. Lorsque celui-ci n’est pas associé commandité, sa nomination nécessite l’agrément de l’Assemblée Générale des actionnaires.
Dans ce cadre, les associés commandités ont organisé depuis plusieurs années un plan de succession du Collège de la Gérance qui respecte le caractère entrepreneurial et familial de la Société. Afin d’assurer une succession dans des conditions optimales, des mesures, permettant aux futurs dirigeants d’acquérir au sein des filiales une parfaite connaissance du Groupe, de ses activités et de son environnement, ont été mises en place.
C’est ainsi que, après avoir passé plus de 10 ans à des postes opérationnels au sein du Groupe, Mme Clarisse Gobin-Swiecznik a été nommée Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication fin 2020. Dans le cadre de ses fonctions, elle a notamment structuré la démarche RSE de la Société et accompagné la transition du Groupe vers les énergies renouvelables, avec l’acquisition de Photosol et la création d’une branche dédiée à la Production d’électricité renouvelable (Rubis Renouvelables). Mme Clarisse Gobin-Swiecznik rejoindra la Gérance le 1er juillet 2023 en qualité de co-Gérante de Sorgema.
5.3 Conseil de Surveillance
5.3.1 Présentation
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires pour une durée ne pouvant excéder trois ans. Les associés commandités ne peuvent participer à ces nominations. Les associés commandités et les Gérants ne peuvent être membres du Conseil de Surveillance. Aucun membre du Conseil de Surveillance n’exerce ou n’a exercé de fonction exécutive au sein du Groupe. Les seuils fixés par l’article L. 225-79-2 du Code de commerce n’étant pas atteints, le Conseil de Surveillance ne comprend aucun représentant des salariés.
Le Conseil de Surveillance nomme son Président parmi ses membres. Ce dernier prépare, organise et anime les travaux du Conseil de Surveillance.
Les statuts fixent la limite d’âge à 75 ans. Si le nombre de membres du Conseil de Surveillance âgés de plus de 70 ans excède le tiers des membres, le membre âgé de 75 ans est réputé démissionnaire d’office à l’issue de la prochaine Assemblée Générale (en sa forme ordinaire).
Les statuts disposent que chaque membre du Conseil de Surveillance est tenu de détenir un minimum de 100 actions de la Société. Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance complète cette disposition en précisant que chaque membre du Conseil de Surveillance doit allouer la moitié de la rémunération qu’il perçoit à l’acquisition d’actions Rubis jusqu’à en détenir 250. Au 31 décembre 2022, les membres du Conseil de Surveillance détenaient 142 868 actions de la Société (représentant environ 0,14 % du capital social).
Au cours de l’exercice clos, le renouvellement des mandats de Mmes Carole Fiquemont et Chantal Mazzacurati et de M. Marc-Olivier Laurent et les nominations de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa ont été approuvés par l’Assemblée Générale du 9 juin 2022.
Au 16 mars 2023, le Conseil de Surveillance était composé de 11 membres dont cinq femmes (45 %), sept membres indépendants (64 %) et deux membres de nationalité étrangère (18 %).
PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ET DES COMITÉS (AU 16 MARS 2023)
Nom | Âge | Sexe |
Date de première nomination |
Échéance du mandat actuel |
Ancienneté au Conseil |
Indépendance |
Participation au Comité des Comptes et des Risques |
Participation au Comité des Rémunérations et des Nominations |
Olivier Heckenroth (Président du Conseil de Surveillance) | 71 ans | H | 15/06/1995 | AG 2023 | 27 ans | |||
Nils Christian Bergene | 68 ans | H | 10/06/2021 | AG 2024 | 2 ans | Président | ||
Hervé Claquin | 73 ans | H | 14/06/2007 | AG 2024 | 15 ans | |||
Carole Fiquemont | 57 ans | F | 11/06/2019 | AG 2025 | 4 ans | |||
Laure Grimonpret-Tahon | 41 ans | F | 05/06/2015 | AG 2024 | 7 ans | Présidente | ||
Marc-Olivier Laurent | 71 ans | H | 11/06/2019 | AG 2025 | 4 ans | |||
Cécile Maisonneuve | 51 ans | F | 09/06/2022 | AG 2025 | 1 an | |||
Chantal Mazzacurati | 72 ans | F | 10/06/2010 | AG 2025 | 12 ans | |||
Alberto Pedrosa | 68 ans | H | 09/06/2022 | AG 2025 | 1 an | |||
Erik Pointillart | 70 ans | H | 24/03/2003 | AG 2024 | 19 ans | |||
Carine Vinardi | 50 ans | F | 09/06/2022 | AG 2025 | 1 an | |||
Moyenne : 63 ans |
45 % F 55 % H |
Moyenne : 8 ans |
Taux d’indépendance : 64 % |
Taux d’indépendance : 60 % |
Taux d’indépendance : 50 % |
Le mandat de membre du Conseil de Surveillance de M. Olivier Heckenroth arrivant à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale 2023, le Conseil de Surveillance a décidé, sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations, de présenter son renouvellement. Ainsi, à l’issue de l’Assemblée Générale 2023, sous réserve du renouvellement du mandat de membre du Conseil de Surveillance de M. Olivier Heckenroth, le Conseil de Surveillance resterait composé de 11 membres dont cinq femmes (45 %), sept membres indépendants (64 %) et deux membres de nationalité étrangère (18 %). M. Olivier Heckenroth demeurerait Président du Conseil de Surveillance.
En 2021 et 2022, le Conseil de Surveillance a considéré que l’objectif d’une évolution de sa composition, qui s’est traduite par l’entrée de quatre nouveaux membres en son sein, devait primer sur l’échelonnement des mandats afin de respecter les taux d’indépendance et la politique de diversité. En mars 2023, le Comité des Rémunérations et des Nominations a lancé une réflexion sur un échelonnement équilibré des mandats lors des prochains exercices afin de répondre aux attentes exprimées par certains investisseurs.
ÉVOLUTION DE LA COMPOSITION DU CONSEIL DE SURVEILLANCE ENTRE LES ASSEMBLÉES GÉNÉRALES DU 9 JUIN 2022 ET DU 8 JUIN 2023
À l’issue de l’AG du |
Départ | Nomination | Renouvellement | |||||
Conseil de Surveillance |
9 juin 2022 | Mme Marie-Hélène Dessailly (1) Mme Aurélie Goulart-Lechevalier |
Mme Cécile Maisonneuve (1) Mme Carine Vinardi (1) M. Alberto Pedrosa (1) |
Mme Carole Fiquemont (1) Mme Chantal Mazzacurati (2) M. Marc-Olivier Laurent (3) | ||||
8 juin 2023 | - | - | M. Olivier Heckenroth |
Profil et liste des mandats et fonctions des membres du Conseil de Surveillance (au 31 décembre 2022)
Titulaire d’une maîtrise de droit et de sciences politiques et d’une licence d’histoire, M. Olivier Heckenroth a débuté sa carrière en 1977 au sein de la Société commerciale d’affrètement et de combustibles (SCAC). Il a été successivement chargé de mission au Service d’information et de diffusion du Premier ministre (1980-1981) puis au ministère de la Défense (1981-1987). Il est par ailleurs ancien auditeur de l’Institut des hautes études de défense nationale. En 1987, il est nommé Président-Directeur Général de HV International puis Président (2002-2004) et Président-Directeur Général de HR Gestion (2004-2007). Il a été, à partir de 2004, Associé-Gérant de SFHR, agréée Banque en 2006, puis Banque Hottinguer en 2012. De 2013 à 2019, il a été member du directoire et Directeur Général de la Banque Hottinguer. Il a fondé en 2021 la société Heckol Ltd, qui a pour objet principal de délivrer des prestations de services portant sur la définition des stratégies d’investissement et des analyses risques dans les secteurs d’activité de la finance, de la sécurité et du numérique.
Président du Conseil de Surveillance
Membre
du Comité
Membre du Comité
Membre non indépendant
Né le 10 décembre 1951
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 15 juin 1995 Date de dernier renouvellement : 11 juin 2020 Fin de mandat : AG 2023 statuant sur l’exercice 2022 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Administrateur des Sicav HR Monétaire, Larcouest Investissements et Ariel.
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Administrateur de HR Courtage, MM. Hottinguer & Cie Gestion Privée (société contrôlée par la Banque Hottinguer) et de Bolux (Sicav cotée au Luxembourg) ; • Représentant de la Banque Hottinguer aux Conseils d’Administration de Sicav Stema, de HR Patrimoine Monde et HR Patrimoine Europe ; • Président du Comité d’Audit de la Banque Hottinguer ; • Membre du Conseil de Surveillance de la Banque Hottinguer. |
Diplômé de Sciences Po Paris et de l’Insead, M. Nils Christian Bergene a débuté sa carrière en 1979 chez BRS à Paris en tant que courtier d’affrètement maritime avant de rejoindre la Norvège et de diriger pendant huit ans diverses sociétés maritimes au sein du groupe industriel Kvaerner. Depuis 1993, il travaille en tant que courtier d’affrètement maritime indépendant au sein de sa société Nitrogas.
Président du Comité
Membre du Comité
Membre indépendant
Né le 24 juillet 1954
Nationalité norvégienne
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 10 juin 2021 Date de dernier renouvellement : - (précédemment membre du Conseil de Surveillance (nommé par l’AG du 6 juin 2000 – fin de mandat à l’issue de l’AG du 5 juin 2015)) Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Lorentzen & Stemoco AS ; • Skipsreder Jørgen J. Lorentzens fond (fondation). |
Diplômé d’HEC, M. Hervé Claquin a débuté sa carrière en tant qu’analyste financier au sein du Crédit Lyonnais en 1974 avant de rejoindre le groupe ABN AMRO en 1976. En 1992, il crée ABN AMRO Capital France pour développer l’activité de private equity sur un segment de marché mid-market. En 2008, ABN AMRO Capital France prend son indépendance et devient Abénex Capital qu’il a présidé jusqu’en 2017.
Membre non indépendant
Né le 24 mars 1949
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle Abénex Capital 9, avenue Percier 75008 Paris
Nombre d’actions Rubis 62 984 (directement) et 33 663
|
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 14 juin 2007 Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021 Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Président de Stefreba (SAS) ; • Administrateur d’Abénex Capital (SAS) et d’Andromède (SAS) ; • Directeur Général de CVM Investissement (SAS) (groupe Abénex) ; • Membre du Conseil d’Administration de Premista SAS.
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Administrateur de Holding des Centres Point Vision (SAS) (groupe Point Vision), d’Ibénex Lux SA (groupe Abénex) (Luxembourg) et des Sicav de Neuflize Europe Expansion et de Neuflize France ; • Président du Comité Stratégique de Dolsky (SAS) (groupe Outinord) ; • Président du Conseil d’Administration d’Œneo SA (société cotée) ; • Directeur Général de Gd F Immo Holding (SAS) (groupe Abénex) ; • Président de SPPICAV Fresh Invest Real Estate (groupe Abénex) ; • Gérant de Stefreba (SARL) ; • Membre du Conseil de Surveillance de Buffalo Grill (SA à Directoire), Rossini Holding SAS (groupe Buffalo Grill), Onduline (SA à Directoire), RG Holding (SAS) et Ibénex OPCI ; • Membre du Comité Stratégique de Rossini Holding SAS (groupe Buffalo Grill) ; • Président et membre du Comité de Direction de Financière OFIC SAS (groupe Onduline) ; • Censeur du Conseil d’Administration de Premista SAS. |
Diplômé de l’Instituto Tecnologico de Aeronautica, avec des spécialisations à la FGV et à l’Insead/Cedep, M. Alberto Pedrosa a débuté sa carrière au Brésil dans le groupe Rhône-Poulenc en 1976. Basé en France à partir de 1985, il a occupé des postes de Direction Générale avec responsabilité internationale chez Rhône-Poulenc, Rhodia, Alstom et Renault. De retour au Brésil en 2013, il a dirigé la filiale locale de Tereos et d’autres sociétés sucrières. Il exerce actuellement des activités de conseil et d’administrateur de sociétés.
Membre du Comité des Comptes et des Risques
Membre indépendant
Né le 1er juin 1954
Nationalités italienne
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 9 juin 2022 Date de dernier renouvellement : - Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France • Membre de Americas Advisory Board de Cie Plastic Omnium SE.
Sociétés non cotées • Membre d’International Advisory Board de l’EDHEC Business School.
À l’étranger
Sociétés non cotées • Vice-Président du Conseil Consultatif de HPE Automotores do Brasil Ltda ; • Membre du Conseil d’Administration de SNEF Latam Engenharia e Tecnologia SA. |
Mandats ayant expiré au cours des
cinq dernières années |
Mme Carole Fiquemont est diplômée d’expertise comptable. Après plusieurs années d’expérience en expertise comptable et audit, elle a rejoint le Groupe Industriel Marcel Dassault (holding du groupe Dassault) en 1998, où elle assure actuellement les fonctions de Secrétaire Générale. À ce titre, elle est notamment responsable et animatrice des comptabilités et comptes consolidés, fiscalité, corporate, négociation des opérations d’investissements ou de désinvestissements.
Membre du Comité
Membre indépendant
Née le 3 juin 1965
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 11 juin 2019 Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022 Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France • Membre du Directoire d’Immobilière Dassault SA.
Sociétés non cotées • Administrateur de Artcurial SA, CPPJ SA et Figaro Classifieds SA ; • Membre du Conseil de Surveillance Les Maisons du Voyage SA, Marco Vasco SA, Dassault Real Estate SAS et Financière Dassault SAS.
À l’étranger
Sociétés non cotées • Administrateur de Dasnimmo SA (Suisse), Sitam SA (Suisse), Sitam Ventures (Suisse) et Sitam Luxembourg ; • Gérant de DRE Trebol de Diagonal (Espagne) ; • Director de 275 Sacramento Street LLC (USA) ; • Director/Secretary de Sitam America (USA). |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Administrateur de SABCA (Belgique) (société cotée) et de Terramaris International (Suisse) ; • Secretary de Marcel Dassault Trading Corporation (USA).
|
Diplômée d’un DEA en droit des affaires et contentieux international et européen et d’un Mastère Spécialisé en droit et management de l’Essec, Mme Laure Grimonpret-Tahon a débuté sa carrière en 2006 comme juriste auprès du service droit des sociétés et du service contrats de Dassault Systèmes, puis comme Manager Juridique en charge du corporate, de la conformité aux normes (compliance) et des contrats auprès d’Accenture Paris (2007-2014). Depuis 2014, elle a intégré la Direction Juridique de CGI (entreprise indépendante de services en technologies de l’information et en gestion d’affaires). Elle est aujourd’hui Directrice Juridique Europe de l’Ouest et Europe du Sud, en charge des affaires internes, des contrats clients ainsi que des relations sociales.
Présidente du Comité
Membre indépendant
Née le 26 juillet 1981
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 5 juin 2015 Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021 Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
À l’étranger
|
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Membre du Conseil d’Administration de Umanis SA. |
M. Marc-Olivier Laurent est diplômé d’HEC et titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale africaine de l’Université Paris Sorbonne. Entre 1978 et 1984, il a été responsable des investissements à l’Institut de développement industriel (IDI). Il a dirigé de 1984 à 1993 la division M&A, Corporate Finance and Equity du Crédit Commercial de France. Il a rejoint Rothschild & Co en 1993 en tant que Managing Director, puis Partner. Jusqu’en 2022, il a été Managing Partner de Rothschild & Co Gestion et Executive Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking. Il est actuellement Président du Conseil de Surveillance de Rothschild & Co et Managing Partner du fonds Five Arrows Long Term.
Membre indépendant
Né le 4 mars 1952
Nationalité française
Fonction principale actuelle Président du Conseil de
Adresse professionnelle Rothschild & Co Five Arrows
Nombre d’actions Rubis 23 868 |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 11 juin 2019 Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022 Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Président et Membre du Conseil de Surveillance de Caravelle.
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Managing Partner de Rothschild & Co Gestion SAS (RCOG) ; • Executive Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking ; • Membre du Conseil de Surveillance d’Arcole Industries ; • Président et Membre du Conseil d’Administration de l’Institut catholique de Paris (ICP). |
Ancienne élève de l’École Normale Supérieure, lauréate de Sciences Po Paris et diplômée (master) de l’Université Paris IV-Sorbonne, Mme Cécile Maisonneuve a débuté sa carrière en 1997 comme administratrice puis conseillère des services de l’Assemblée nationale où elle a exercé ses fonctions pendant 10 ans, successivement auprès des commissions de la Défense, des Lois et des Affaires étrangères. Elle a ensuite été en charge de la prospective et des affaires publiques internationales du groupe Areva avant de prendre la direction du Centre Énergie Climat de l’Institut français des relations internationales (IFRI) en 2013. Elle a rejoint le groupe Vinci en 2015, dont elle a présidé pendant six années le laboratoire d’innovation et de prospective urbaine, La Fabrique de la Cité. Cécile Maisonneuve dirige aujourd’hui Decysive, entreprise de recherche, de conseil et de diffusion de connaissances sur les questions énergétiques, environnementales et géopolitiques. Elle suit ces sujets comme Senior Fellow de l’Institut Montaigne et comme conseillère auprès du Centre Énergie Climat de l’IFRI. Elle y consacre aussi ses chroniques bimensuelles de L’Express et enseigne ces questions à Sciences Po Paris.
Membre indépendant
Née le 23 juillet 1971
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
À l’étranger |
Mandats
ayant expiré au cours • Membre du Conseil d’Administration de La Française de l’énergie (société cotée) ; • Membre du Conseil de Surveillance de Global Climate Initiatives. |
Diplômée d’HEC, Mme Chantal Mazzacurati a effectué toute sa carrière professionnelle chez BNP puis BNP Paribas où elle a exercé différents métiers dans le domaine de la finance, d’abord au sein de la Direction Financière, ensuite en tant que Directeur des Affaires financières et des participations industrielles et enfin comme Responsable de la ligne de métier Mondiale actions.
Membre du Comité
Membre non indépendant
Née le 12 mai 1950
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 10 juin 2010 Date de dernier renouvellement : 9 juin 2022 Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024 | |
Liste des mandats exercés enÎdehors duÎGroupe au cours des cinqÎdernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Directeur Général du Groupe Milan SAS.
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Membre du Directoire du Groupe Milan ; • Membre du Conseil de Surveillance de BNP Paribas Securities Services (et membre du Comité des Risques et des Nominations). |
Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, M. Erik Pointillart possède 36 ans d’expérience dans le milieu financier français et européen. Il a débuté sa carrière en 1974 à la Direction Financière de la BNP. Arrivé à la Caisse des Dépôts en 1984, il devient Directeur Général de CDC Gestion en 1990. En 1994, il rejoint Écureuil Gestion en tant que Directeur de la Gestion Obligataire et Monétaire, puis devient, en octobre 1999, Directeur du Développement et Président du Directoire de la Société.
Membre du Comité
Membre non indépendant
Né le 7 mai 1952
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 24 mars 2003 Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021 Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Vice-Président de l’IEFP.
À l’étranger |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années • Partner de Nostrum Conseil. |
Ingénieur Itech Lyon et titulaire d’un doctorat en ingénierie industrielle de l’UTC Compiègne-Sorbone Université, Mme Carine Vinardi a débuté sa carrière en 1997. Industrielle, elle possède une double expérience de direction opérationnelle et de direction de fonctions transversales au sein de différentes entreprises internationales et sur toute la chaîne de valeur. Elle est aujourd’hui en charge de la R&D et des Opérations pour le groupe Tarkett, spécialisé dans les revêtements de sol et surfaces de sport.
Membre indépendant
Née le 13 février 1973
Nationalité française
Fonction principale actuelle
Adresse professionnelle
Nombre d’actions Rubis |
Mandat
au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 9 juin 2022 Date de dernier renouvellement : - Fin de mandat : AG 2025 statuant sur l’exercice 2024 | |
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années | ||
Mandats en cours
En France
Sociétés non cotées • Administratrice indépendante, membre du Conseil de Surveillance de Forlam SAS.
À l’étranger |
Mandats
ayant expiré au cours des cinq dernières années Néant |
La Société étant constituée sous la forme juridique de Société en Commandite par Actions, le Conseil de Surveillance assume, par la loi, le contrôle permanent de la gestion de la Société. Il dispose, à cet effet, des mêmes pouvoirs que les Commissaires aux comptes. Ainsi, contrairement à un conseil d’administration de société anonyme, le Conseil de Surveillance ne doit pas intervenir dans la gestion et l’administration de la Société.
Le Conseil de Surveillance est assisté dans l’exercice de sa mission par les Comités qu’il a constitués en son sein : le Comité des Comptes et des Risques et le Comité des Rémunérations et des Nominations.
Les missions récurrentes du Conseil de Surveillance sont notamment précisées dans son règlement intérieur (mis à jour le 10 mars 2022). Elles sont principalement les suivantes :
• examen des comptes et garantie de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes consolidés et sociaux de la Société et de la qualité, de l’exhaustivité et de la sincérité des états financiers ;
• évaluation des risques financiers et extra-financiers liés aux activités et contrôle des mesures correctives mises en œuvre ;
• proposition de Commissaires aux comptes titulaires en vue de leur désignation par l’Assemblée Générale et vérification de leur indépendance ;
• mise en place de Comités spécialisés, afin de l’assister dans l’exécution de ses missions, et désignation de leurs membres ;
• avis consultatif sur la politique de rémunération des Gérants, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-76 du Code de commerce ;
• validation de la conformité des éléments de rémunération des Gérants, à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé, avec la politique de rémunération préalablement approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale et les dispositions statutaires ;
• validation de la conformité des éléments de rémunération du Président du Conseil de Surveillance, à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé, avec la politique préalablement approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale ;
• répartition du montant global de la rémunération à octroyer aux membres du Conseil de Surveillance, dont une partie en fonction de l’assiduité et d’une éventuelle Présidence et/ou participation à des Comités ;
• appréciation de l’efficience de la procédure d’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et, éventuellement, amélioration de cette procédure ;
• élaboration du rapport sur le gouvernement d’entreprise (joint au rapport de gestion), en application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce ;
• suivi des projets mis en place dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Pour permettre au Conseil de Surveillance d’accomplir ses missions, le règlement intérieur prévoit que la Gérance l’informe de sujets tels que :
• évolution de chaque branche d’activité et perspectives d’avenir dans le cadre de la stratégie définie par la Gérance ;
• acquisitions et/ou cessions d’activités ou de filiales, prises de participation et, plus généralement, tout investissement majeur
• évolution de l’endettement bancaire et structure financière dans le cadre de la politique financière définie par la Gérance ;
• procédures de contrôle interne définies et élaborées par les sociétés du Groupe, sous l’autorité de la Gérance qui veille à leur mise en œuvre ;
• toute opération majeure d’acquisition se situant hors de la stratégie définie, préalablement à sa réalisation ;
• suivi du déroulement du plan de succession de la Gérance mis en place par les associés commandités.
Les instances associées à la définition de la politique RSE au sein du Groupe, aux actions menées ainsi qu’au contrôle de leur mise en œuvre sont décrites dans la DPEF (cf. chapitre 4, section 4.1.1.3).
Ainsi, le Conseil de Surveillance est informé de la stratégie mise en place par le Groupe (hors JV Rubis Terminal) concernant les sujets relevant de la RSE et, en particulier, des enjeux liés au climat.
Le Conseil de Surveillance bénéficie du compte rendu des travaux menés par le Comité des Comptes et des Risques qui assure notamment le suivi :
• des évolutions réglementaires significatives (e.g., CSRD, taxonomie verte européenne, devoir de vigilance) et de leurs enjeux pour le Groupe ; et
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance bénéficie du compte rendu des travaux menés par le Comité des Rémunérations et des Nominations qui examine :
• les critères de performance extra-financiers (liés à la sécurité au travail, au climat et, plus largement, à la politique RSE du Groupe) proposés par les associés commandités dans le cadre d’une politique de rémunération de la Gérance alignée avec la stratégie du Groupe ; et
• les compétences spécifiques, en particulier relevant de la RSE et des enjeux liés au climat, qui pourraient enrichir les travaux du Conseil et servir de fondement à la sélection de nouveaux candidats.
Politique de diversité appliquée au Conseil de Surveillance et processus de sélection de ses membres
La composition du Conseil de Surveillance est établie afin que celui-ci soit en mesure de remplir pleinement l’ensemble de ses missions.
Pour examiner et donner un avis sur sa composition actuelle et future, le Conseil de Surveillance s’appuie sur les travaux de son Comité des Rémunérations et des Nominations, sur les réponses apportées à un questionnaire envoyé annuellement à chacun de ses membres ainsi que sur les résultats de l’évaluation formalisée triennale de son fonctionnement menée par un cabinet spécialisé fin 2022. Le Conseil de Surveillance, sur avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, veille à assurer une complémentarité des compétences (sur le fondement, notamment, de la formation et de l’expérience professionnelle) et une diversité appréciée d’un point de vue personnel (sur le fondement, notamment, de la nationalité, du genre et de l’âge). D’autres éléments sont également pris en considération (indépendance, respect des règles en matière de cumul de mandats et capacité à s’intégrer à la culture du Conseil de Surveillance).
La sélection de nouveaux candidats, tout comme le renouvellement de membres actuels, est examinée par le Comité des Rémunérations et des Nominations puis par le Conseil de Surveillance, au regard des éléments précités, dans un objectif d’enrichissement des travaux de ce dernier.
La sélection de tout nouveau candidat est menée par le Comité des Rémunérations et des Nominations, qui peut recourir (comme cela a été le cas en 2021-2022) à un cabinet spécialisé. Les candidats, retenus sur la base de critères précis (profils et compétences) fixés par le Conseil de Surveillance sur avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, sont auditionnés par le Comité des Rémunérations et des Nominations qui transmet son avis au Conseil de Surveillance. Ce dernier sélectionne les candidatures proposées à la future Assemblée Générale.
Le Conseil de Surveillance du 16 mars 2023 a constaté, à la lumière des travaux menés par le Comité des Rémunérations et des Nominations, que, avec l’entrée de quatre nouveaux membres au cours des deux dernières années, sa composition actuelle répondait pleinement à la politique de diversité qu’il s’était fixé et a, par conséquent, arrêté les objectifs suivants pour les trois prochaines années : maintien d’une expérience internationale et de compétences en RSE de, respectivement, plus de la moitié et plus du tiers de ses membres, sélection d’au moins un nouveau membre disposant d’une expertise dans les secteurs d’activité de la Société et atteinte d’un taux d’indépendance d’au moins 70 % au sein du Comité des Comptes et des Risques d’ici 2026.
Direction de grands groupes industriels ou bancaires |
Expérience internationale |
Finance et audit |
Juridique | M&A | Conformité | Assurances | RH | RSE | Sécurité | |
Olivier Heckenroth | ||||||||||
Nils Christian Bergene | ||||||||||
Hervé Claquin | ||||||||||
Carole Fiquemont | ||||||||||
Laure Grimonpret-Tahon | ||||||||||
Marc-Olivier Laurent | ||||||||||
Cécile Maisonneuve | ||||||||||
Chantal Mazzacurati | ||||||||||
Alberto Pedrosa | ||||||||||
Erik Pointillart | ||||||||||
Carine Vinardi | ||||||||||
TOTAL |
7 (64 %) |
8 (73 %) |
8 (73 %) |
4 (36 %) |
6 (54 %) |
4 (36 %) |
3 (27 %) |
4 (36 %) |
5 (45 %) |
4 (36 %) |
Chaque année, le Conseil de Surveillance se prononce sur l’indépendance de ses membres et des candidats qui pourraient le rejoindre. Il s’appuie sur les travaux menés et l’avis émis par le Comité des Rémunérations et des Nominations. Le Conseil de Surveillance a choisi de se conformer à la définition d’indépendance du Code Afep-Medef en considérant que l’un de ses membres est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. Ainsi, pour être qualifié d’indépendant, un membre du Conseil de Surveillance doit remplir l’intégralité des critères suivants :
• ne pas être, ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes, salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, ou salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la Société consolide ;
• ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur ;
• ne pas être membre du Conseil de Surveillance depuis plus de 12 ans, la perte de la qualité de membre indépendant intervenant à la date des 12 ans ;
• le Président du Conseil de Surveillance ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe ;
• ne pas représenter un actionnaire important (> 10 % du capital et/ou des droits de vote) qui participerait au contrôle de la Société.
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, le Conseil de Surveillance conserve la liberté d’estimer que l’un de ses membres, bien que remplissant les critères d’indépendance énumérés ci-dessus, ne peut être qualifié d’indépendant.
Après avoir examiné la situation de chacun de ses membres à la lumière des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil de Surveillance du 16 mars 2023 a considéré que Mmes Carole Fiquemont, Laure Grimonpret-Tahon, Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et MM. Nils Christian Bergene, Marc-Olivier Laurent et Alberto Pedrosa répondaient aux critères d’indépendance fixés par la Société et devaient par conséquent être qualifiés d’indépendants. Le Comité des Rémunérations et des Nominations a en particulier analysé de façon approfondie la situation de M. Marc-Olivier Laurent et considéré que, dans la mesure où sa fonction de dirigeant (Managing Partner) de Rothschild & Co Gestion s’était achevée fin 2022, celui-ci pouvait désormais être qualifié d’indépendant. Le Conseil de Surveillance, après avoir pris connaissance des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, a confirmé que M. Marc-Olivier Laurent répondait aux critères d’indépendance fixés par la Société et devait par conséquent être qualifié d’indépendant. Enfin, le Conseil de Surveillance a considéré que Mme Chantal Mazzacurati et MM. Olivier Heckenroth, Hervé Claquin et Erik Pointillart ne pouvaient être qualifiés d’indépendants en raison de leur ancienneté au Conseil.
Critères d’indépendance | |||||||||||||||
Non salarié ou manda- taire social au cours des 5 dernières années |
Absence de « mandats croisés » |
Aucune relation d’affaires significative |
Aucun lien familial proche avec un manda- taire social |
Non Commis- saire aux comptes au cours des 5 dernières années |
Ancienneté au Conseil ≤ 12 ans |
Absence de rémunéra- tion variable ou liée à la perfor- mance de la Société |
Détention en capital et en droits de vote ≤ 10 % |
Indépen- dance |
|||||||
Olivier Heckenroth | |||||||||||||||
Nils Christian Bergene | |||||||||||||||
Hervé Claquin | |||||||||||||||
Carole Fiquemont | |||||||||||||||
Laure Grimonpret-Tahon | |||||||||||||||
Marc-Olivier Laurent | |||||||||||||||
Cécile Maisonneuve | |||||||||||||||
Chantal Mazzacurati | |||||||||||||||
Alberto Pedrosa | |||||||||||||||
Erik Pointillart | |||||||||||||||
Carine Vinardi | |||||||||||||||
Taux d’indépendance | 64 % |
5.4 Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.1 Principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux
Processus de décision suivi pour la détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération
En application de l’article L. 22-10-76, I du Code de commerce, dans les Sociétés en Commandite par Actions dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé :
• la politique de rémunération de la Gérance est établie par les associés commandités (délibérant, sauf clause contraire des statuts, à l’unanimité) après avis consultatif du Conseil de Surveillance et en tenant compte, le cas échéant, des principes et conditions prévus par les statuts ;
En outre, aux termes des règlements intérieurs du Conseil de Surveillance et du Comité des Rémunérations et des Nominations de la Société :
• l’avis consultatif sur le projet des associés commandités concernant la politique de rémunération de la Gérance est émis chaque année par le Conseil de Surveillance au regard des travaux préalablement menés par le Comité des Rémunérations et des Nominations ;
• le Comité des Rémunérations et des Nominations soumet chaque année un projet de politique de rémunération des membres du Conseil de Surveillance à ce dernier.
La politique de rémunération des Gérants et celle des membres du Conseil de Surveillance sont soumises chaque année (et lors de chaque modification importante) à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires (en sa forme ordinaire).
La politique de rémunération des mandataires sociaux de la Société s’inscrit dans une logique de stabilité. Toutefois, les éléments de la politique de rémunération de la Gérance, autres que ceux relatifs à la rémunération fixe statutaire, peuvent être révisés pardécision des associés commandités, prise après avis consultatif du Conseil de Surveillance et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires. De la même manière, la politique de rémunération des membres du Conseil de Surveillance peut être révisée par décision du Conseil de Surveillance et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires.
En cas de désapprobation par les actionnaires d’une résolution portant sur une politique de rémunération, la politique de rémunération précédemment approuvée par les actionnaires continue de s’appliquer et un projet de résolution présentant une politique de rémunération révisée doit être soumis à l’approbation de la prochaine Assemblée Générale Ordinaire des actionnaires.
L’Assemblée Générale des actionnaires et les associés commandités statuent chaque année sur les éléments (fixes, variables et exceptionnels) composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé et ce, via des résolutions distinctes pour chaque Gérant (sauf lorsque aucune rémunération d’aucune sorte ne lui est versée au cours ou attribuée au titre de cet exercice) et pour le Président du Conseil de Surveillance.
En cas de non-conformité avec la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale des actionnaires, aucun élément de rémunération de quelque nature que ce soit ne peut être déterminé, attribué ou versé par la Société, sous peine de nullité.
Préalablement au vote des actionnaires, conformément à son règlement intérieur, le Comité des Rémunérations et des Nominations de la Société :
• détermine les éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé à la Gérance, en application de la politique votée par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de Surveillance valide que ces éléments sont conformes à cette politique ;
• détermine les éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé au Président du Conseil de Surveillance, en application de la politique votée par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de Surveillance valide que ces éléments sont conformes à cette politique ;
• propose une répartition du montant global à octroyer aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice écoulé. Le Conseil de Surveillance valide que ce montant et cette répartition sont conformes à la politique qu’il a établie pour l’exercice écoulé et qui a été approuvée par les actionnaires au cours de ce même exercice.
Enfin, les associés commandités donnant leur accord, l’Assemblée Générale des actionnaires statue sur un projet de résolution unique portant sur les informations relatives aux éléments (fixes, variables et exceptionnels) versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé à l’ensemble des mandataires sociaux.
Politique de rémunération en ligne avec l’intérêt social, la stratégie commerciale et la pérennité de la Société
Les associés commandités, sur avis du Conseil de Surveillance, veillent à ce que la politique de rémunération de la Gérance soit conforme à l’intérêt social de la Société, s’inscrive dans sa stratégie commerciale et contribue à sa pérennité.
Ainsi, la politique de rémunération de la Gérance est conforme à l’intérêt social dans la mesure notamment où (i) son montant global est mesuré au regard de celui versé aux dirigeants mandataires sociaux de sociétés de capitalisation boursière équivalente (la Société mène en interne ou confie à des cabinets externes des études pour s’en assurer de façon régulière), (ii) les conditions de rémunération des salariés sont prises en compte puisque la rémunération fixe est mise à jour en fonction de l’évolution indicielle des taux de salaire horaire des salariés (ce qui assure en outre que toute évolution de la rémunération fixe soit modérée), (iii) la rémunération variable annuelle est plafonnée et (iv) aucune rémunération exceptionnelle d’aucune sorte n’est autorisée. Les associés commandités et le Conseil de Surveillance sont également tenus informés des ratios d’équité, ainsi que de leur évolution au regard de celle des rémunérations des mandataires sociaux et des salariés ainsi que des performances de la Société.
La politique de rémunération de la Gérance s’inscrit notamment dans la stratégie commerciale du Groupe et contribue ainsi à la pérennité de la Société dans la mesure où les critères attachés à la rémunération variable annuelle sont basés sur une croissance régulière des résultats, la solidité du bilan, une amélioration progressive des conditions d’emploi des salariés via la fixation d’objectifs en matière de santé/sécurité, une amélioration progressive des émissions de CO2 et une prise en compte des enjeux relevant de la RSE dans sa globalité.
De la même manière, le Conseil de Surveillance veille notamment à ce que la politique de rémunération de ses membres soit conforme à l’intérêt social de la Société et contribue à sa pérennité. Ainsi, l’enveloppe annuelle maximale de la rémunération du Conseil de Surveillance est mesurée, comparée aux enveloppes des mandataires sociaux non exécutifs de sociétés de capitalisation boursière équivalente (la Société mène en interne ou confie à des cabinets externes des études pour s’en assurer de façon régulière). En outre, cette rémunération est en partie liée aux responsabilités de chaque membre (Présidence et participation à des Comités) ainsi qu’à son assiduité.
Enfin, les remarques et les votes exprimés par les actionnaires sur les sujets de rémunération lors des Assemblées Générales sont analysés par les associés commandités, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations et des Nominations (soutien à plus de 98,5 % pour l’ensemble des résolutions relatives aux sujets de rémunération lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 9 juin 2022).
5.5 Éléments complémentaires
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’est concerné par un conflit d’intérêts entre ses devoirs à l’égard de Rubis et ses intérêts privés et/ou d’autres devoirs auxquels il serait tenu.
À la connaissance de Rubis, il n’existe aucun arrangement ou accord conclu entre la Société et les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en vertu desquels les membres du Conseil de Surveillance ou les Gérants auraient été sélectionnés.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, d’une faillite, d’une mise sous séquestre ou d’une liquidation.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait l’objet d’une incrimination ou d’une sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années au moins.
Absence de contrat liant un membre du Conseil de Surveillance ou un Gérant à Rubis ou à l’une de ses filiales
Il n’existe aucun contrat de service liant les Gérants ou les membres du Conseil de Surveillance à Rubis ou à l’une quelconque des filiales de Rubis.
Aucun prêt ou garantie n’a été accordé ou constitué en faveur des Gérants ou des membres du Conseil de Surveillance.
Les parties liées du Groupe comprennent les entreprises associées (entreprises communes et coentreprises, cf. notes 8 et 9 de l’annexe des comptes consolidés), ainsi que les principaux dirigeants et les membres proches de leur famille.
Les conventions conclues par Rubis SCA avec des filiales qu’elle ne détient pas, directement ou indirectement, à 100 % (telles que Rubis Terminal, RT Invest, Rubis Terminal Infra et Rubis Photosol), peuvent être qualifiées de conventions réglementées et faire l’objet du rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées mentionné ci-après.
Les transactions entre la société mère et ses filiales intégrées globalement sont éliminées dans les comptes consolidés.
Les conventions réglementées sont décrites dans le rapport spécial des Commissaires aux comptes sur les conventions réglementées figurant au chapitre 7, section 7.4.3. Elles sont, par ailleurs, explicitées dans la présentation des projets de résolutions figurant dans la Brochure de convocation à l’Assemblée Générale du 8 juin 2023.
Procédure d’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales
Une charte interne portant sur l’évaluation régulière des conventions libres et réglementées avait été mise en place le 12 mars 2020 par le Conseil de Surveillance conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-12 du Code de commerce.
Le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a adopté une nouvelle version de cette charte ayant notamment pour objectif de préciser que l’évaluation de toute convention portant sur une opération courante et conclue à des conditions normales est menée par les services internes de la Société, avec le concours, le cas échéant, de ses Commissaires aux comptes.
Le Conseil de Surveillance du 16 mars 2023 a été informé par le Secrétariat Général de la Société de l’absence de difficulté dans la mise en Œuvre de cette procédure au cours de l’exercice 2022. Le Conseil de Surveillance a par conséquent considéré qu’aucune amélioration ne devait y être apportée.
Restrictions concernant la cession par les membres du Conseil de Surveillance et les Gérants de leur participation dans le capital social de Rubis
À la connaissance de Rubis, il n’existe aucune restriction acceptée par les Gérants ou par les membres du Conseil de Surveillance concernant la cession de leur participation dans le capital social de la Société, à l’exception des règles d’intervention sur les titres Rubis prévues par les dispositions légales en vigueur (cf. section « Périodes non autorisées » ci-après).
Des règles prudentielles internes prévoient des périodes non autorisées (« fenêtres négatives »), durant lesquelles la réalisation d’opérations sur les titres Rubis est interdite pour les Gérants, les membres du Conseil de Surveillance, ainsi que pour certains collaborateurs et prestataires externes. Ces périodes non autorisées débutent 30 jours avant la date prévue de publication des résultats annuels et semestriels et 15 jours avant celle des chiffres d’affaires trimestriels pour s’achever le lendemain de la publication de ces mêmes résultats. Par ailleurs, en tout état de cause, les opérations sur titres Rubis sont interdites en cas de détention d’une information privilégiée (et jusqu’au lendemain de sa publication).
À la connaissance de la Société, les Gérants et les membres du Conseil de Surveillance de Rubis n’ont effectué aucune opération sur les titres de la Société au cours de l’exercice 2022.
Tableau récapitulatif des délégations en matière d’augmentation de capital en cours de validité et utilisations faites de ces délégations
Ce tableau, partie intégrante du rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, figure au chapitre 6, section 6.2.4 du présent Document d’enregistrement universel.
Les modalités de participation et de vote des actionnaires aux Assemblés Générales, partie intégrante du rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise, figurent au chapitre 6, section 6.1.4 du présent Document d’enregistrement universel. Elles sont détaillées aux articles 34 à 40 des statuts de la Société (qui figurent sur son site internet).
Parmi les éléments décrits à l’article L. 22-10-11 du Code de commerce, il n’en existe aucun susceptible d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange.
Vérifications spécifiques des Commissaires aux comptes sur le rapport sur le gouvernement d’entreprise
Conformément à la norme NEP 9510 publiée le 7 octobre 2018, les vérifications spécifiques des Commissaires aux comptes mises en Œuvre au titre de l’article L. 22-10-71 du Code de commerce sur le rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise sont relatées dans le rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels figurant au chapitre 7, section 7.4.2 du présent Document d’enregistrement universel.
6. INFORMATIONS sur la SOCIÉTÉ et son CAPITAL
6.1 Renseignements sur la Société
Rubis est une Société en Commandite par Actions, de droit français, régie par les articles L. 226-1 à L. 226-14 et L. 22-10-74 à L. 22-10-78 du Code de commerce et, dans la mesure où elles sont compatibles avec les articles visés ci-dessus, par les dispositions concernant les sociétés en commandite simple et les sociétés anonymes. Elle est régie également, dans le cadre de la loi, par les spécificités de ses statuts.
• des associés commandités qui ont la qualité de commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales ;
• des associés commanditaires (ou actionnaires), non commerçants, dont la responsabilité est limitée au montant de leur apport.
La loi et les spécificités des statuts de Rubis font de la Société en Commandite par Actions une structure moderne adaptée aux principes de bonne gouvernance, comme le reflètent :
• la séparation très nette des pouvoirs entre la Gérance, qui dirige les affaires sociales, et le Conseil de Surveillance, dont les membres sont nommés par les actionnaires, chargé du contrôle de la gestion de la Société et notamment de donner son avis sur la politique de rémunération de la Gérance et de déterminer les éléments de rémunération à attribuer et à verser ex post aux mandataires sociaux ;
• la responsabilité indéfinie de l’associé commandité sur ses biens propres, qui témoigne de l’adéquation instaurée entre engagement patrimonial, pouvoir et responsabilité ;
• l’attribution au Conseil de Surveillance des mêmes pouvoirs et droits de communication et d’investigation que ceux qui sont dévolus aux Commissaires aux comptes ;
• le droit d’opposition des actionnaires à la nomination d’un candidat à la Gérance lorsqu’il n’est pas associé commandité.
6.1.1 Associés commandités
6.2 Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6.2.1 Capital social au 31 décembre 2022
6.3 Dividendes
6.3.1 Dividende versé aux associés commanditaires (ou actionnaires)
La Société poursuit une politique stable en matière de dividende, avec un taux de distribution supérieur à 60 % et une croissance du dividende à moyen/long terme en ligne avec le bénéfice par action.
Ainsi, la Société proposera à l’Assemblée Générale 2023 un dividende de 1,92 euro par action ordinaire. Ce montant est en progression de plus de 3 % par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2021 (1,86 euro par action ordinaire et 0,93 euro par action de préférence). Il n’existe plus aucune action de préférence depuis février 2023.
Date de l’Assemblée Générale | Exercice concerné |
Nombre d’actions concernées | Dividende net distribué (en euros) |
Total des sommes nettes distribuées (en euros) |
95 048 202 actions ordinaires | 1,50 | 142 572 303 | ||
AG 07/06/2018 | 2017 | 2 740 actions de préférence | 0,75 | 2 055 |
97 182 460 actions ordinaires | 1,59 | 154 520 111 | ||
AG 11/06/2019 | 2018 | 2 740 actions de préférence | 0,79 | 2 165 |
100 345 050 actions ordinaires | 1,75 | 175 603 837 | ||
AG 11/06/2020 | 2019 | 3 722 actions de préférence | 0,87 | 3 238 |
100 950 230 actions ordinaires | 1,80 | 181 710 414 | ||
AG 10/06/2021 | 2020 | 5 188 actions de préférence | 0,90 | 4 669 |
102 720 441 actions ordinaires | 1,86 | 191 060 020 | ||
AG 09/06/2022 | 2021 | 514 actions de préférence | 0,93 | 478 |
6.4 Actionnariat salarié
Au 31 décembre 2022, les salariés du Groupe détenaient 1,66 % du capital et des droits de vote de Rubis par l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir. Depuis sa mise en place en 2002, Rubis a lancé chaque année une augmentation de capital réservée aux salariés des sociétés éligibles (sociétés ayant leur siège sur le territoire français). Toutes ces opérations ont remporté une large adhésion de la part des salariés du Groupe.
6.4.1 Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe : opération 2022
Le 13 janvier 2022, agissant en vertu de la délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 10 juin 2021, le Collège de la Gérance a procédé à une augmentation de capital réservée aux salariés des sociétés éligibles du Groupe par l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir.
En conformité avec l’article L. 3332-19 du Code du travail et la délégation accordée par les actionnaires, le prix de souscription des actions nouvelles a été fixé à 75 % de la moyenne des premiers cours cotés aux 20 séances de bourse précédant la réunion du 13 janvier 2022. Cette moyenne s’élève à 26,75 euros, donnant un prix de souscription de 20,07 euros.
À l’issue de cette opération, 171 576 actions nouvelles ont été souscrites pour un versement global de 3 443 530,32 euros représentant, à hauteur de 214 470 euros, la libération de la valeur nominale et, à hauteur de 3 229 060,32 euros, la libération de la prime d’émission. Le taux de souscription par les salariés du Groupe est ressorti à 48,46 %.
6.5 Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
Conformément aux dispositions des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce, ce chapitre constitue le rapport spécial de la Gérance sur les options de souscription d’actions, les actions de performance et les actions de préférence.
6.5.1 Politique d’attribution
La Société a mis en place des plans d’options de souscription d’actions, d’actions de performance et d’actions de préférence afin de motiver et de fidéliser les cadres à haut potentiel et les dirigeants des filiales qu’elle souhaite maintenir durablement dans les effectifs pour assurer sa croissance future. Ces plans permettent également à la Société d’assurer l’alignement sur le long terme des intérêts des bénéficiaires avec ceux des actionnaires.
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, tous les plans émis par la Société sont intégralement soumis à des conditions de performance et à une condition de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe. Cette dernière s’apprécie au jour de la levée des options, au jour de l’acquisition des actions de performance ou des actions de préférence ainsi qu’à la date d’ouverture de la période de conversion des actions de préférence en actions ordinaires.
6.6 Relations avec les investisseurs et analystes financiers
Le Groupe s’attache à entretenir des relations suivies avec les analystes financiers et l’ensemble de ses actionnaires, qu’ils soient individuels ou institutionnels, français ou étrangers. Rubis a également développé ses relations avec les brokers français et internationaux, incluant CM-CIC, Exane BNP Paribas, Gilbert Dupont, Kepler Cheuvreux, Oddo, Portzamparc et Société Générale. Des réunions d’analystes et investisseurs et/ou des conférences téléphoniques sont organisées lors de la publication des résultats annuels (en mars) et semestriels (en septembre) ou à l’occasion de tout autre événement significatif. En outre, des conférences téléphoniques sont organisées après la publication des chiffres d’affaires trimestriels avec les analystes financiers et investisseurs institutionnels. En parallèle, la Direction du Groupe prend la parole tout au long de l’année lors de conférences et roadshows organisés par des intermédiaires financiers spécialisés. Les investisseurs peuvent par ailleurs entrer en contact à tout moment avec la Responsable des Relations investisseurs.
Documents accessibles au public
Les documents et renseignements relatifs à la Société (notamment ses statuts et autres documents sociaux tels que les Brochures de convocation) et les comptes consolidés 2022 peuvent être consultés sur le site internet de la Société (www.rubis.fr). Les comptes consolidés et les comptes sociaux 2022 et des années précédentes sont également disponibles au siège social de la Société, dans les conditions prévues par la loi.
Les communiqués de la Société, les Documents d’enregistrement universel 2021 et suivant, ainsi que les Documents de Référence antérieurs déposés auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et, le cas échéant, leurs actualisations, sont disponibles sur le site internet de la Société.
Les présentations réalisées par le Groupe lors de la publication de ses résultats annuels et semestriels, ainsi que l’information financière trimestrielle (chiffre d’affaires des premier, troisième et quatrième trimestres) et les présentations relatives à la stratégie et aux enjeux RSE peuvent être également consultées sur le site internet de la Société.
7. ÉTATS FINANCIERS
7.1 Comptes consolidés 2022 et annexe
(en milliers d’euros) | Référence annexe | 31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Actifs non courants | ||||||
Immobilisations incorporelles | 4.3 | 79 777 | 31 574 | |||
Écarts d’acquisition | 4.2 | 1 719 170 | 1 231 635 | |||
Immobilisations corporelles | 4.1.1 | 1 662 305 | 1 268 465 | |||
Immobilisations corporelles – droits d’utilisation | 4.1.2 | 221 748 | 166 288 | |||
Participations dans les coentreprises | 9 | 305 127 | 322 171 | |||
Autres actifs financiers | 4.5.1 | 204 636 | 132 482 | |||
Impôts différés | 4.6 | 18 911 | 12 913 | |||
Autres actifs long terme | 4.5.3 | 9 542 | 10 408 | |||
TOTAL ACTIFS NON COURANTS (I) | 4 221 216 | 3 175 936 | ||||
Actifs courants | ||||||
Stocks et en-cours | 4.7 | 616 010 | 543 893 | |||
Clients et autres débiteurs | 4.5.4 | 770 421 | 622 478 | |||
Créances d’impôt | 36 018 | 21 901 | ||||
Autres actifs courants | 4.5.2 | 21 469 | 23 426 | |||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4.5.5 | 804 907 | 874 890 | |||
TOTAL ACTIFS COURANTS (II) | 2 248 825 | 2 086 588 | ||||
TOTAL ACTIF (I + II) | 6 470 041 | 5 262 524 |
(en milliers d’euros) | Référence annexe | 31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Capitaux propres – part du Groupe | ||||||
Capital | 128 692 | 128 177 | ||||
Primes liées au capital | 1 550 120 | 1 547 236 | ||||
Résultats accumulés | 1 054 652 | 941 249 | ||||
TOTAL | 2 733 464 | 2 616 662 | ||||
INTÉRÊTS MINORITAIRES | 126 826 | 119 703 | ||||
CAPITAUX PROPRES (I) | 4.8 | 2 860 290 | 2 736 365 | |||
Passifs non courants | ||||||
Emprunts et dettes financières | 4.10.1 | 1 299 607 | 805 667 | |||
Obligations locatives | 4.10.1 | 196 914 | 138 175 | |||
Consignations d’emballages | 148 588 | 138 828 | ||||
Engagements envers le personnel | 4.12 | 40 163 | 56 438 | |||
Autres provisions | 4.11 | 98 008 | 159 825 | |||
Impôts différés | 4.6 | 92 480 | 63 071 | |||
Autres passifs long terme | 4.10.3 | 94 509 | 3 214 | |||
TOTAL PASSIFS NON COURANTS (II) | 1 970 269 | 1 365 218 | ||||
Passifs courants | ||||||
Emprunts et concours bancaires (part à moins d’un an) | 4.10.1 | 791 501 | 507 521 | |||
Obligations locatives (part à moins d’un an) | 4.10.1 | 27 735 | 23 742 | |||
Fournisseurs et autres créditeurs | 4.10.4 | 781 742 | 601 605 | |||
Dettes d’impôt | 28 771 | 23 318 | ||||
Autres passifs courants | 4.10.3 | 9 733 | 4 755 | |||
TOTAL PASSIFS COURANTS (III) | 1 639 482 | 1 160 941 | ||||
TOTAL PASSIF (I + II + III) | 6 470 041 | 5 262 524 |
(en milliers d’euros) | Référence annexe | Variation | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||||
CHIFFRE D’AFFAIRES NET | 5.1 | 55 % | 7 134 728 | 4 589 446 | ||||
Achats consommés | 5.2 | (5 690 380) | (3 319 645) | |||||
Charges externes | 5.4 | (403 404) | (415 461) | |||||
Charges de personnel | 5.3 | (236 965) | (199 479) | |||||
Impôts et taxes | (134 485) | (122 564) | ||||||
Résultat brut d’exploitation | 26 % | 669 494 | 532 297 | |||||
Autres produits de l’activité | 940 | 3 106 | ||||||
Amortissements et provisions nets | 5.5 | (167 747) | (136 530) | |||||
Autres produits et charges d’exploitation | 5.6 | 6 327 | (7 045) | |||||
Résultat opérationnel courant | 30 % | 509 014 | 391 828 | |||||
Autres produits et charges opérationnels | 5.7 | (58 136) | 4 802 | |||||
Résultat opérationnel avant quote-part de résultat des coentreprises | 14 % | 450 878 | 396 630 | |||||
Quote-part de résultat des coentreprises | 9 | 5 732 | 5 906 | |||||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises | 13 % | 456 610 | 402 536 | |||||
Produits de trésorerie et d’équivalents de trésorerie | 11 868 | 9 645 | ||||||
Coût de l’endettement financier brut | (42 363) | (22 220) | ||||||
Coût de l’endettement financier net | 5.8 | 143 % | (30 495) | (12 575) | ||||
Charge d’intérêt sur obligations locatives | (10 234) | (8 565) | ||||||
Autres produits et charges financiers | 5.9 | (80 116) | (11 456) | |||||
Résultat avant impôt | - 9 % | 335 765 | 369 940 | |||||
Impôt sur les bénéfices | 5.10 | (63 862) | (65 201) | |||||
Résultat net total | - 11 % | 271 903 | 304 739 | |||||
Résultat net part du Groupe | - 10 % | 262 896 | 292 569 | |||||
Résultat net minoritaires | - 26 % | 9 007 | 12 170 | |||||
Résultat net par action (en euros) | 5.11 | - 10 % | 2,56 | 2,86 | ||||
Résultat net dilué par action (en euros) | 5.11 | - 11 % | 2,55 | 2,86 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
RÉSULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDÉ (I) | 271 903 | 304 739 | ||
Réserves de conversion (hors coentreprises) | (8 141) | 47 748 | ||
Instruments de couverture | 39 732 | 4 715 | ||
Impôts sur les instruments de couverture | (10 263) | (1 249) | ||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat global | (14 020) | (11 642) | ||
Retraitements liés à l’hyperinflation | 2 787 | 3 333 | ||
Impôts sur les retraitements liés à l’hyperinflation | (1 177) | (1 034) | ||
Éléments recyclables du résultat des coentreprises | 10 818 | 1 916 | ||
Éléments qui seront reclassés ultérieurement en résultat (II) | 19 736 | 43 787 | ||
Gains et pertes actuariels | 20 035 | 6 966 | ||
Impôts sur les gains et pertes actuariels | (3 346) | (1 347) | ||
Variation de juste valeur d’option de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle | (8 500) | - | ||
Éléments non recyclables du résultat des coentreprises | 307 | 350 | ||
Éléments qui ne seront pas reclassés ultérieurement en résultat (III) | 8 496 | 5 969 | ||
RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE (I + II + III) | 300 135 | 354 495 | ||
Part attribuable aux propriétaires de la société mère du Groupe | 289 852 | 341 390 | ||
Part attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 10 283 | 13 105 |
CAPITAUX PROPRES AU 31 |
Actions en circulation |
Don’t actions propres |
Capital | Primes |
Actions propres |
Réserves et résultat consolidés |
Écarts de conversion |
Capitaux propres attribuables aux propriétaires de la société mère du Groupe |
Participations ne donnant pas le contrôle (intérêts minoritaires) |
Capitaux propres de l’ensemble consolidé |
(en nombre d’actions) | (en milliers d’euros) | |||||||||
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2020 |
103 630 677 | 58 087 | 129 538 | 1 593 902 | (2 034) | 1 012 305 | (232 660) | 2 501 051 | 119 282 | 2 620 333 |
Résultat global de la période | 291 942 | 49 448 | 341 390 | 13 105 | 354 495 | |||||
Variation de pourcentage d’intérêts | ||||||||||
Paiement en actions | 4 386 | 4 386 | 4 386 | |||||||
Augmentation de capital | 3 044 687 | 3 806 | 101 327 | 105 133 | 105 133 | |||||
Réduction de capital | (4 134 083) | (5 167) | (147 993) | (153 160) | (153 160) | |||||
Actions propres | 15 035 | 85 | (511) | (426) | (426) | |||||
Distribution de dividendes | (181 715) | (181 715) | (12 684) | (194 399) | ||||||
Autres variations | 3 | 3 | 3 | |||||||
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2021 |
102 541 281 | 73 122 | 128 177 | 1 547 236 | (1 949) | 1 126 410 | (183 212) | 2 616 662 | 119 703 | 2 736 365 |
Résultat global de la période | 297 244 | (7 392) | 289 852 | 10 283 | 300 135 | |||||
Variation de pourcentage d’intérêts | (3 437) | (3 437) | 86 319 | 82 882 | ||||||
Option de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle* | (81 800) | (81 800) | ||||||||
Paiement en actions | 18 136 | 18 136 | 3 171 | 21 307 | ||||||
Augmentation de capital | 416 233 | 520 | 2 884 | 3 404 | 372 | 3 776 | ||||
Réduction de capital | (3 948) | (5) | (5) | (5) | ||||||
Actions propres | 11 865 | (41) | (39) | (80) | (80) | |||||
Distribution de dividendes | (191 061) | (191 061) | (11 219) | (202 280) | ||||||
Autres variations | (7) | (7) | (3) | (10) | ||||||
CAPITAUX PROPRES AU 31 DÉCEMBRE 2022 |
102 953 566 | 84 987 | 128 692 | 1 550 120 | (1 990) | 1 247 246 | (190 604) | 2 733 464 | 126 826 | 2 860 290 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
RÉSULTAT NET TOTAL CONSOLIDÉ DES ACTIVITÉS POURSUIVIES | 271 903 | 304 739 | ||
Ajustements : | ||||
Élimination du résultat des coentreprises | (5 732) | (5 906) | ||
Élimination du résultat des amortissements et provisions | 100 928 | 163 201 | ||
Élimination des résultats de cession | 84 | (599) | ||
Élimination des produits de dividende | (190) | (91) | ||
Autres produits et charges sans incidence sur la trésorerie (1) | 65 270 | 3 468 | ||
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT APRÈS COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPÔT | 432 263 | 464 812 | ||
Élimination de la charge d’impôt | 63 862 | 65 201 | ||
Élimination du coût de l’endettement financier net et de la charge d’intérêt sur obligations locatives | 40 729 | 21 140 | ||
CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT AVANT COÛT DE L’ENDETTEMENT FINANCIER NET ET IMPÔT | 536 854 | 551 153 | ||
Incidence de la variation du BFR* | (31 353) | (214 456) | ||
Impôts payés | (84 543) | (42 039) | ||
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES | 420 958 | 294 658 | ||
Incidence des variations de périmètre (trésorerie acquise – trésorerie cédée) | 57 031 | - | ||
Acquisition d’actifs financiers : branche Distribution | - | (83 985) | ||
Acquisition d’actifs financiers : branche Production d’électricité renouvelable (2) | (341 122) | - | ||
Cession d’actifs financiers : branche Distribution | - | 3 463 | ||
Acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles | (258 416) | (205 682) | ||
Variation des prêts et avances consentis | (451) | (1 653) | ||
Cession d’immobilisations corporelles et incorporelles | 5 942 | 8 733 | ||
(Acquisition)/cession d’actifs financiers autres | (2 779) | (157) | ||
Dividendes reçus | 34 609 | 20 298 | ||
Autres flux liés aux opérations d’investissement (3) | 4 063 | - | ||
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT | (501 123) | (258 983) |
(en milliers d’euros) | Référence annexe | 31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Augmentation de capital | 4.8 | 3 404 | 6 995 | |||
Rachat d’actions (réduction de capital) | 4.8 | (5) | (153 160) | |||
(Acquisitions)/cessions d’actions propres | (41) | 85 | ||||
Émissions d’emprunts | 4.10.1 | 1 191 102 | 730 694 | |||
Remboursements d’emprunts | 4.10.1 | (847 812) | (677 276) | |||
Remboursements des obligations locatives | 4.10.1 | (33 180) | (40 827) | |||
Intérêts financiers nets versés (4) | (38 908) | (20 923) | ||||
Dividendes mis en paiement | (191 061) | (83 577) | ||||
Dividendes mis en paiement (participations ne donnant pas le contrôle) | (11 303) | (13 191) | ||||
Acquisition d’actifs financiers : branche Production d’électricité renouvelable | (5 306) | - | ||||
Autres flux liés aux opérations de financement (2) | (41 975) | - | ||||
FLUX DE TRÉSORERIE LIÉS AUX ACTIVITÉS DE FINANCEMENT | 24 915 | (251 180) | ||||
Incidence de la variation des taux de change | (14 733) | 8 811 | ||||
VARIATION DE LA TRÉSORERIE | (69 983) | (206 694) | ||||
Trésorerie des activités poursuivies | ||||||
Trésorerie d’ouverture (5) | 4.5.5 | 874 890 | 1 081 584 | |||
Variation de la trésorerie | (69 983) | (206 694) | ||||
Trésorerie de clôture (5) | 4.5.5 | 804 907 | 874 890 | |||
Dettes financières hors obligations locatives | 4.10.1 | (2 091 108) | (1 313 188) | |||
Trésorerie nette de dettes financières | (1 286 201) | (438 298) |
(1) Dont variations de juste valeur des instruments financiers, charge IFRS 2, écart d’acquisition (dépréciation), etc. |
(2) Les incidences des variations de périmètre sont décrites en note 3. |
(3) Cf. note 5.7. |
(4) Les intérêts financiers nets versés incluent les impacts liés aux retraitements des contrats de location (IFRS 16). |
(5) Trésorerie hors concours bancaires. |
* Ventilation de l’incidence de la variation du BFR | 31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Incidence de la variation des stocks et en-cours | 4.7 | (77 342) | (205 280) | ||
Incidence de la variation des clients et autres débiteurs | 4.5.4 | (142 683) | (150 960) | ||
Incidence de la variation des fournisseurs et autres créditeurs | 4.10.4 | 188 672 | 141 784 | ||
Incidence de la variation du BFR | (31 353) | (214 456) |
Les états financiers de l’exercice clos le 31 décembre 2022 ont été arrêtés par le Collège de la Gérance le 15 mars 2023 et examinés par le Conseil de Surveillance le 16 mars 2023, qui a autorisé leur publication.
Les états financiers consolidés 2022 ont été établis conformément aux normes comptables internationals publiées par l’IASB (International Accounting Standards Board) et adoptées par l’Union européenne. Ces normes comprennent les IFRS (International Financial Reporting Standards) et les IAS (International Accounting Standards), ainsi que les interprétations de l’IFRS Interpretations Committee.
Rubis SCA (ci-après « la Société » ou, avec ses filiales, « le Groupe ») est une Société en Commandite par Actions enregistrée et domiciliée en France. Son siège social est situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
• l’activité Distribution, spécialisée dans la distribution de carburants et combustibles (en stations-service ou auprès de professionnels), de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de bitumes ;
• l’activité Support & Services, qui comprend l’ensemble des activités d’infrastructures, de transport, d’approvisionnement et de services qui viennent en support au développement des activités aval de Distribution ;
• la branche Production d’électricité renouvelable (Rubis Renouvelables), développée depuis avril 2022 avec l’acquisition de 80 % de Photosol, l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité photovoltaïque en France.
Depuis le 30 avril 2020, l’activité Rubis Terminal est comptabilisée dans les comptes du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La coentreprise Rubis Terminal (ci-après « Rubis Terminal ») est spécialisée dans le Stockage de produits liquides en vrac (carburants et combustibles, produits chimiques et agroalimentaires) pour des clients commerciaux et industriels.
Les comptes consolidés sont établis selon la convention du coût historique, à l’exception de certaines catégories d’actifs et passifs, conformément aux règles IFRS. Les catégories concernées sont mentionnées dans les notes suivantes.
Pour établir ses comptes, la Direction du Groupe doit procéder à des estimations et faire des hypothèses qui affectent la valeur comptable des éléments d’actif et de passif, des produits et des charges, ainsi que des informations données en notes annexes.
La Direction du Groupe procède à ces estimations et appréciations de façon continue sur la base de son expérience passée ainsi que de divers facteurs jugés raisonnables qui constituent le fondement de ces appréciations.
Les montants qui figureront dans ses futurs états financiers sont susceptibles de différer de ces estimations en fonction de l’évolution de ces hypothèses ou de conditions différentes.
Les principales estimations faites par la Direction du Groupe portent notamment sur les justes valeurs des actifs et passifs acquis lors de regroupements d’entreprises, la valeur recouvrable des goodwill et des immobilisations incorporelles et corporelles, l’évaluation des engagements envers les salariés (y compris les paiements en actions), l’évaluation des autres provisions et les contrats de location (durée de location retenue et taux d’endettement marginaux, décrits en note 4.1.2).
Les états financiers consolidés comprennent les états financiers de Rubis SCA et de ses filiales de l’exercice clos le 31 décembre 2022.
Les résultats et la situation financière des filiales du Groupe dont la monnaie fonctionnelle diffère de la monnaie de présentation des comptes (à savoir l’euro) et n’est pas la monnaie d’une économie en hyperinflation sont convertis selon les principes suivants :
• ces écarts de change sont comptabilisés dans les autres éléments du résultat global, au poste « Réserves de conversion » ;
• les écarts de conversion cumulés sont recyclés en résultat en cas de cession ou de liquidation de la participation à laquelle ils se rapportent.
Les écarts d’acquisition et réévaluations à la juste valeur découlant de l’acquisition d’une entité étrangère sont considérés comme des actifs et passifs de cette dernière et convertis aux taux de change en vigueur à la clôture.
Depuis 2021, le Suriname figure parmi les pays hyperinflationnistes. Les impacts de l’hyperinflation de ce pays sont, sur l’exercice, non significatifs aux bornes du Groupe.
Toutes les transactions significatives réalisées entre les sociétés consolidées ainsi que les profits internes sont éliminés.
Les écarts de change issus de l’élimination des transactions et flux entre sociétés consolidées libellés en monnaies étrangères font l’objet du traitement suivant :
• les écarts de change issus de l’élimination des transactions internes sont inscrits au poste « Écarts de conversion » dans les capitaux propres et au poste « Intérêts minoritaires » pour la part revenant aux tiers, de manière à neutraliser l’incidence sur le résultat consolidé ;
• les écarts de change sur flux de financement réciproques sont, quant à eux, classés dans une rubrique distincte du tableau des flux de trésorerie consolidés.
Les comptes consolidés sont établis en euros et les états financiers sont présentés en milliers d’euros.
Les normes, interprétations et amendements suivants parus au Journal Officiel de l’Union européenne à la date de clôture sont appliqués pour la première fois en 2022 :
Norme/Interprétation | Date d’application obligatoire | |||
Amendements à IAS 16 | Produit antérieur à l’utilisation prévue | 1er janvier 2022 | ||
Amendements à IAS 37 | Contrats déficitaires – Coûts d’exécution des contrats | 1er janvier 2022 | ||
Amendements à IFRS 3 | Référence au cadre conceptuel | 1er janvier 2022 | ||
Améliorations annuelles (cycle 2018-2020) des normes IFRS | Normes concernées : IFRS 1, IFRS 9, IFRS 16 et IAS 41 | 1er janvier 2022 |
La première application de ces normes, interprétations et amendements n’a pas eu d’impact matériel sur les comptes du Groupe.
Le Groupe n’a pas appliqué par anticipation les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est pas obligatoire au 31 décembre 2022 ou qui n’ont pas encore été adoptés par l’Union européenne.
INFORMATIONS SPÉCIFIQUES AUX CONSÉQUENCES DU CONFLIT ENTRE L’UKRAINE ET LA RUSSIE ET DE L’ENVIRONNEMENT MACROÉCONOMIQUE
Le Groupe ne réalise aucune opération en Ukraine ou en Russie et ne dispose d’aucun actif sur ce territoire. En outre, il ne s’approvisionne pas auprès de fournisseurs ukrainiens ou russes. À ce jour, le Groupe ne recense aucune exposition directe à ce risque.
Dans un contexte géopolitique et économique incertain, les états financiers sont affectés par la pression inflationniste mondiale, entraînant, au travers des actions des banques centrales pour maîtriser les anticipations d’inflation, une forte hausse des taux d’intérêt sur l’année 2022, qui a pour principales conséquences :
• une hausse des coûts moyens pondérés du capital retenus pour les tests de perte de valeur sur les écarts d’acquisition (cf. note 4.2)
• une hausse de la juste valeur des instruments financiers utilisés par le Groupe pour couvrir son endettement souscrit à taux variable (cf. note 4.5) ;
• une hausse des taux d’actualisation réels au titre des hypothèses actuarielles retenues pour les engagements liés au personnel, expliquant principalement la baisse des engagements sur l’année 2022 (cf. note 4.12).
Principes comptables Le Groupe applique les normes relatives au périmètre de consolidation IFRS 10, 11 et 12 ainsi qu’IAS 28 amendée. Intégration globale Toutes les sociétés dans lesquelles Rubis exerce le contrôle, c’est-à-dire dans lesquelles il a le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle afin d’obtenir des avantages de leurs activités, sont consolidées par intégration globale. Le contrôle défini par la norme IFRS 10 est fondé sur les trois critères suivants à remplir simultanément afin de conclure à l’exercice du contrôle par la société mère : • la société mère détient le pouvoir sur la filiale lorsqu’elle a des droits effectifs qui lui confèrent la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes, à savoir les activités ayant une incidence importante sur les rendements de la filiale. Le pouvoir peut être issu de droits de vote (existants et/ou potentiels) et/ou d’accords contractuels. L’appréciation de la détention du pouvoir dépend de la nature des activités pertinentes de la filiale, du processus de décision en son sein et de la répartition des droits des autres actionnaires de la filiale ; • la société mère est exposée ou a droit à des rendements variables en raison de ses liens avec la filiale qui peuvent varier selon la performance de celle-ci ; • la société mère a la capacité d’exercer son pouvoir afin d’influer sur les rendements. Partenariats Dans un partenariat, les parties sont liées par un accord contractuel leur conférant le contrôle conjoint de l’entreprise. L’existence d’un contrôle conjoint est déterminée dans le cas où les décisions concernant les activités pertinentes requièrent le consentement unanime des parties qui contrôlent collectivement l’entreprise. Les partenariats sont classés en deux catégories : • les entreprises communes : il s’agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entreprise ont directement des droits sur les actifs et des obligations au titre des passifs liés, relatifs à celle-ci. Les entreprises communes sont comptabilisées selon les intérêts détenus par le Groupe dans les actifs et passifs de chaque entreprise commune ; • les coentreprises : il s’agit de partenariats dans lesquels les parties qui exercent un contrôle conjoint sur l’entreprise ont des droits sur l’actif net de celle-ci. Le Groupe comptabilise ses coentreprises selon la méthode de la mise en équivalence conformément à la norme IAS 28. |
Les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des filiales listées dans le tableau de la note 12.
Les variations du périmètre de consolidation concernent les regroupements d’entreprises au sens d’IFRS 3 et les acquisitions de groupes d’actifs.
Le 14 avril 2022, Rubis a finalisé l’acquisition de 80 % de Photosol (France), l’un des leaders indépendants de l’énergie photovoltaïque en France. Cette acquisition constitue le socle du développement des activités du Groupe dans les énergies renouvelables, aux côtés de ses activités historiques de Distribution d’énergies via Rubis Énergie et ses filiales (Distribution et Support & Services) et de Stockage de produits liquides via la JV Rubis Terminal.
Photosol (France) est l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité renouvelable en France, avec une capacité de 384 MWc en opération, 119 MWc en construction, un portefeuille de projets de plus de 3,5 GWc à fin décembre 2022, et compte 112 collaborateurs en France. Conservant une participation de 20 %, les fondateurs et dirigeants de Photosol restent engagés dans le développement de l’entreprise.
La transaction répond à la définition de regroupement d’entreprises telle qu’elle est prévue dans IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » et est comptabilisée dans les états financiers consolidés depuis le 1er avril 2022 (le décalage de date étant sans impact matériel au 31 décembre 2022).
Le montant décaissé par Rubis s’élève à 341 millions d’euros. Le prix d’acquisition des titres Photosol sur une base 100 % s’élève à 439 millions d’euros. Par ailleurs, Rubis a remboursé pour 42 millions d’euros un compte courant détenu par les fondateurs sur l’une des entités Photosol.
Le tableau suivant récapitule les actifs acquis et les passifs repris comptabilisés sur une base provisoire à la date d’acquisition :
Contribution à la date d’entrée en périmètre sur une base 100 % (en milliers d’euros) | 01/04/2022 | |
Actif immobilisé (dont droits d’utilisation) | 414 888 | |
Autres actifs financiers | 31 770 | |
Stocks | 1 428 | |
Clients, autres débiteurs et autres actifs | 26 818 | |
Actifs identifiés | 474 904 | |
Dettes financières nettes (dont obligations locatives) | (441 976) | |
Intérêts minoritaires | 11 017 | |
Provisions | (9 496) | |
Impôts différés passifs | (18 718) | |
Compte courant passif | (42 347) | |
Fournisseurs, autres créditeurs et autres passifs | (74 966) | |
Passifs repris | (576 486) | |
Actif net repris sur une base 100 % | (101 582) |
Le Groupe a procédé à l’identification des actifs identifiables acquis et passifs repris à la date de transaction. Les principaux éléments reconnus dans le cadre du regroupement d’entreprises sont :
• un actif incorporel de 40 millions d’euros reconnu au titre des contrats d’achat d’électricité à longue durée conclus à un prix fixe contractuel avec les distributeurs d’électricité. Cet actif incorporel a été évalué à la juste valeur par l’approche intrinsèque directe (la méthode DCF) ;
• des instruments dérivés de couverture de taux évalués à la juste valeur et inscrits en « Autres actifs financiers » pour 27 millions d’euros
Les montants décrits ci-dessus ont été évalués sur une base provisoire et reflètent les résultats préliminaires des travaux d’évaluation réalisés par Rubis avec l’aide d’un expert en évaluation indépendant.
Conformément à IFRS 3, le Groupe peut évaluer les participations ne donnant pas le contrôle, soit à la juste valeur (méthode du goodwill complet), soit à hauteur de la quote-part dans l’actif net identifiable de la société acquise (méthode du goodwill partiel). Dans le cadre de l’acquisition de Photosol, le Groupe a opté pour la méthode du goodwill complet. L’écart d’acquisition s’élève à 541 millions d’euros et correspond essentiellement à la capacité du Groupe à réaliser le portefeuille de projets identifiés à la date d’acquisition.
Enfin, dans le cadre de la transaction, le Groupe (via sa filiale Rubis Renouvelables) s’est engagé à racheter l’ensemble des actions ordinaires détenues par les fondateurs en deux temps : 50 % en 2027 et 50 % en 2028. Cette option de rachat est comptabilisée comme une dette en retenant la valeur future actualisée du prix d’achat des actions Rubis Photosol fin décembre 2026 et fin décembre 2027 (valeur d’entreprise – dette financière nette). La juste valeur ainsi déterminée à la date d’acquisition s’élève à 82 millions d’euros constatés en « Autres passifs long terme », par contrepartie d’une diminution des intérêts minoritaires présentés dans les capitaux propres totaux.
Contribution au résultat (en milliers d’euros) | 31/12/2022 (9 mois) | |
Chiffre d’affaires | 32 558 | |
Résultat brut d’exploitation | 17 717 | |
Résultat opérationnel courant | (849) | |
Autres produits et charges opérationnels* | (22 475) | |
Coût de l’endettement financier net | (7 297) | |
Impôt sur les sociétés | 2 826 | |
Résultat net total | (25 860) | |
Résultat net part du Groupe | (20 444) |
Principes comptables La valeur brute des immobilisations corporelles correspond à leur coût d’acquisition. Les frais d’entretien et de réparation sont enregistrés en charges dès qu’ils sont encourus, sauf ceux engagés pour la prolongation de la durée d’utilité du bien, notamment lors d’arrêts pour grand entretien, alors inscrits en immobilisations et amortis sur la période séparant deux arrêts. L’amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur la durée d’utilisation estimée des différentes catégories d’immobilisations, soit :
Les durées d’amortissement résultent des natures distinctes des immobilisations corporelles au sein des différentes activités, notamment les constructions, les installations complexes et le matériel ou outillage. Les coûts d’emprunts sont inclus dans le coût des immobilisations lorsqu’ils sont significatifs. |
Valeurs brutes (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre |
Acquisitions | Diminutions | Reclassements | Écarts de conversion |
31/12/2022 |
Autres immobilisations corporelles | 313 136 | 1 566 | 21 132 | (4 511) | 7 942 | (3 829) | 335 436 |
Avances et acomptes sur immobilisations corporelles |
4 687 | 2 856 | (2 432) | (1 534) | (56) | 3 521 | |
Immobilisations en cours | 177 842 | 71 028 | 106 569 | (156) | (137 293) | (1 131) | 216 859 |
Installations techniques, matériel et outillage | 1 779 667 | 165 | 76 180 | (32 595) | 65 834 | 19 772 | 1 909 023 |
Terrains et constructions | 585 930 | 332 251 | 17 401 | (3 518) | 56 490 | (8 459) | 980 095 |
TOTAL | 2 861 262 | 405 010 | 224 138 | (43 212) | (8 561) | 6 297 | 3 444 934 |
Amortissements (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre |
Augmentations | Diminutions | Reclassements | Écarts de conversion |
31/12/2022 |
Autres immobilisations corporelles | (165 125) | (512) | (16 392) | 3 923 | 108 | 2 521 | (175 477) |
Installations et matériel | (1 159 066) | (55) | (84 321) | 30 170 | (58) | (12 452) | (1 225 782) |
Terrains et constructions | (268 606) | (87 598) | (28 584) | 2 790 | (832) | 1 460 | (381 370) |
TOTAL | (1 592 797) | (88 165) | (129 297) | 36 883 | (782) | (8 471) | (1 782 629) |
VALEURS NETTES | 1 268 465 | 316 845 | 94 841 | (6 329) | (9 343) | (2 174) | 1 662 305 |
Principes comptables La norme IFRS 16 définit le droit d’utilisation relatif à un contrat de location comme étant un actif qui représente le droit du preneur d’utiliser le bien sous-jacent pour une période donnée. Ce droit d’utilisation est reconnu par le Groupe à la date de prise d’effet du contrat de location (dès la mise à disposition de l’actif). Les exemptions suivantes offertes par la norme ont été retenues par le Groupe : • les contrats avec une durée de location inférieure à 12 mois ne donnent pas lieu à la comptabilisation d’un actif et d’une dette ; • les contrats relatifs aux actifs de faible valeur ont été exclus. Les taux d’actualisation utilisés pour la valorisation des droits d’utilisation sont déterminés à partir du taux d’emprunt marginal du secteur d’activité dans lequel opère le Groupe, auquel est ajouté un spread pour tenir compte des environnements économiques spécifiques à chaque pays. Ces taux sont définis en fonction de la durée d’utilisation des actifs. Le droit d’utilisation est évalué à son coût et comprend : • le montant initial de l’obligation locative ; • les paiements d’avance faits au bailleur nets, le cas échéant, des avantages reçus du bailleur ; • les coûts directs initiaux significatifs encourus par le preneur pour la conclusion du contrat, correspondant aux coûts qui n’auraient pas été encourus si le contrat n’avait pas été conclu ; • une estimation des coûts de démantèlement ou de remise en état du bien loué selon les termes du contrat le cas échéant. L’amortissement est comptabilisé en charge au compte de résultat selon le mode linéaire sur la durée du contrat de location. Le droit d’utilisation fait l’objet d’une dépréciation s’il existe un indice de perte de valeur. La durée de location du contrat correspond à la période non résiliable du contrat pendant laquelle le preneur a le droit d’utiliser l’actif sous-jacent, après prise en compte des options de renouvellement ou de résiliation que le preneur est raisonnablement certain d’exercer. Les immobilisations financées au moyen de contrats de location-financement sont présentées à l’actif en « Droits d’utilisation ». La dette correspondante est inscrite en « Obligation locative ». |
Valeurs brutes (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre |
Acquisitions | Diminutions | Écarts de conversion |
31/12/2022 |
Autres immobilisations corporelles | 904 | 9 | 253 | (2) | 4 | 1 168 |
Matériel de transport | 42 847 | 51 | 16 580 | (22 395) | 1 874 | 38 957 |
Installations techniques, matériel et outillage | 17 887 | 6 580 | (1 665) | 22 802 | ||
Terrains et constructions | 181 419 | 51 300 | 18 935 | (4 517) | (3 265) | 243 872 |
TOTAL | 243 057 | 51 360 | 42 348 | (26 914) | (3 052) | 306 799 |
Amortissements (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre |
Augmentations | Diminutions | Écarts de conversion |
31/12/2022 |
Autres immobilisations corporelles | (207) | (239) | 2 | (1) | (445) | |
Matériel de transport | (27 575) | (12 221) | 22 290 | (1 301) | (18 807) | |
Installations techniques, matériel et outillage | (7 327) | (2 412) | 290 | (9 449) | ||
Terrains et constructions | (41 660) | (18 400) | 1 841 | 1 869 | (56 350) | |
TOTAL | (76 769) | (33 272) | 24 133 | 857 | (85 051) | |
VALEURS NETTES | 166 288 | 51 360 | 9 076 | (2 781) | (2 195) | 221 748 |
Principes comptables Regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2010 Les regroupements d’entreprises réalisés avant le 1er janvier 2010 ont été comptabilisés selon la norme IFRS 3 avant sa révision applicable à partir de cette même date. Ces regroupements n’ont pas été retraités, IFRS 3 révisée étant d’application prospective. Lors de la première consolidation d’une entreprise contrôlée exclusivement, les actifs, passifs et passifs éventuels ont été évalués à leur juste valeur conformément aux prescriptions des normes IFRS. Les écarts d’évaluation dégagés à cette occasion ont été comptabilisés dans les actifs et passifs concernés, y compris pour la part des minoritaires et non seulement pour la quote-part des titres acquis. L’écart résiduel représentatif de la différence entre le coût d’acquisition et la quote-part de l’acquéreur dans les actifs nets évalués à leur juste valeur, a été comptabilisé en goodwill lorsqu’il était positif et en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu’il était négatif (badwill). Regroupements d’entreprises postérieurs au 1er janvier 2010 Les normes IFRS 3 révisée et IAS 27 amendée modifient les principes comptables applicables aux regroupements d’entreprises réalisés après le 1er janvier 2010. Les principales modifications ayant un impact sur les comptes consolidés du Groupe sont : • la comptabilisation en charges des coûts directs liés à l’acquisition ; • la réévaluation à la juste valeur par résultat des participations détenues antérieurement à la prise de contrôle, dans le cas d’une acquisition par achats successifs de titres ; • la possibilité d’évaluer, au cas par cas, les intérêts minoritaires soit à la juste valeur soit à la part proportionnelle dans l’actif net identifiable ; • la comptabilisation à la juste valeur des compléments de prix à la date de prise de contrôle, les ajustements éventuels ultérieurs étant comptabilisés en résultat s’ils interviennent en dehors du délai d’affectation ; • les corrections de prix constatées sur les acquisitions réalisées par le Groupe sont présentées en flux de trésorerie liés aux activités d’investissement au même titre que le prix initial. En application de la méthode de l’acquisition, le Groupe comptabilise à la date de prise de contrôle les actifs acquis et passifs repris identifiables à leur juste valeur. Il dispose alors d’un délai maximal de 12 mois à compter de la date d’acquisition pour finaliser la comptabilisation du regroupement d’entreprises considéré. Au-delà de ce délai, les ajustements de juste valeur des actifs acquis et passifs repris sont comptabilisés directement en résultat. |
L’écart d’acquisition est déterminé par différence entre, d’une part, la contrepartie transférée (principalement le prix d’acquisition et le complément de prix éventuel hors frais d’acquisition) et le montant des intérêts minoritaires et, d’autre part, la juste valeur des actifs acquis et passifs repris. Cet écart est inscrit à l’actif du bilan consolidé lorsqu’il est positif et en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges opérationnels » lorsqu’il est négatif (badwill). Suite à la mise en place d’IFRS 3 révisée, une option existe pour l’évaluation des intérêts minoritaires à la date d’acquisition : soit pour la quote-part qu’ils représentent dans l’actif net acquis (méthode du goodwill partiel), soit pour leur juste valeur (méthode du goodwill complet). L’option est exerçable au cas par cas lors de chaque regroupement d’entreprises. Dans le cadre de l’affectation des écarts d’acquisition dégagés lors des différents regroupements d’entreprises, les groupes d’unités génératrices de trésorerie (UGT) retenus par Rubis sont : • l’activité Distribution (Europe) ; • l’activité Distribution (Afrique) ; • l’activité Distribution (Caraïbes) ; • l’activité Support & Services ; • l’activité Production d’électricité photovoltaïque. Cette allocation est calquée sur l’organisation de la Direction Générale des opérations du Groupe et sur le reporting interne permettant, outre le pilotage de l’activité, le suivi du retour sur capitaux employés, i.e., le niveau le plus bas auquel le goodwill est suivi pour des besoins de gestion interne. Dépréciation des écarts d’acquisition Les goodwill font l’objet d’un test de perte de valeur, conformément aux dispositions de la norme IAS 36 « Dépréciation des actifs », au moins une fois par an ou plus fréquemment s’il existe des indices de perte de valeur. Les tests annuels sont effectués au cours du quatrième trimestre. Le test de perte de valeur consiste à comparer la valeur recouvrable et la valeur nette comptable de l’UGT ou du groupe d’UGT, y compris le goodwill. Une UGT est un ensemble homogène d’actifs (ou groupe d’actifs) dont l’utilisation continue génère des entrées de trésorerie largement indépendantes des entrées de trésorerie générées par d’autres groupes d’actifs. La valeur recouvrable est la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de cession et la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie attendus. La juste valeur diminuée des coûts de cession correspond au montant qui pourrait être obtenu de la vente de l’actif (ou groupe d’actifs), dans des conditions de concurrence normale, diminué des coûts directement liés à la cession. Lorsque la valeur recouvrable est inférieure à la valeur nette comptable de l’actif (ou groupe d’actifs), une perte de valeur est enregistrée en résultat pour le différentiel et est imputée en priorité sur les goodwill. Ces pertes de valeur imputées sur le goodwill sont irréversibles. |
(en milliers d’euros) | 31/12/2021 | Variations de périmètre |
Écarts de conversion |
Dépréciation | 31/12/2022 |
Activité Distribution (Europe) | 274 943 | 3 121 | 278 064 | ||
Activité Distribution (Afrique) | 531 474 | (8 026) | 523 448 | ||
Activité Distribution (Caraïbes) | 313 970 | (9 376) | (40 000) | 264 594 | |
Activité Support & Services | 111 248 | 906 | 112 154 | ||
Activité Production d’électricité photovoltaïque | 540 910 | 540 910 | |||
ÉCARTS D’ACQUISITION | 1 231 635 | 540 910 | (13 375) | (40 000) | 1 719 170 |
• les calculs des valeurs d’utilité reposent sur des projections de flux de trésorerie sur la base de budgets financiers, pour l’exercice 2023, et de projections à moyen terme approuvés en fin d’exercice par la Direction. La durée de projection retenue par le management est généralement trois ans. Dans de rares cas, le Groupe a identifié des circonstances qui requièrent de considérer des durées de projection plus longues. En Afrique de l’Est, la durée des plans d’affaires a été portée à six ans pour tenir compte de l’horizon nécessaire, suite à la pandémie mondiale liée à la Covid, pour achever la rénovation du réseau acquis en 2019. De même, à Haïti, le contexte économique, politique et sécuritaire a amené le management à porter la durée du plan d’affaires à six ans ;
• les principales hypothèses formulées concernent les volumes traités et les marges unitaires. Les flux de trésorerie sont extrapolés en appliquant généralement un taux de croissance de 2 %.
• la valeur d’utilité repose sur des projections de flux de trésorerie d’une durée de 35 ans, sur la base du plan d’affaires établi par le management, intégrant les SPV en opération et le portefeuille de projets existants et futurs ;
• les principales hypothèses sont le prix de revente de l’électricité, les taux d’actualisation, ainsi que la capacité de la Société à générer de nouveaux projets.
Le taux d’actualisation retenu, qui repose sur le concept du coût moyen pondéré du capital (encore appelé « WACC »), reflète les appréciations actuelles du marché de la valeur temps de l’argent et les risques spécifiques à chaque UGT ou groupe d’UGT.
Les taux d’actualisation présentés ont été déterminés en retenant le résultat brut d’exploitation 2023 de chaque pays comme base de la pondération pour l’UGT.
Une perte de valeur de 40 millions d’euros a été constatée au 31 décembre 2022 reflétant les difficultés opérationnelles rencontrées par le Groupe à Haïti compte tenu de l’environnement politique, économique et sécuritaire du pays qui affecte l’ensemble des secteurs d’activité. La valeur recouvrable au 31 décembre 2022 a été déterminée sur la base de la valeur d’utilité. La valeur d’utilité est basée sur les flux de trésorerie attendus. Compte tenu de la situation actuelle et des incertitudes liées, la période de plans d’affaires a été portée à 6 ans et les flux de trésorerie ont été actualisés à un taux de 17,4 %. Un décalage d’un an dans les projections de flux de trésorerie, sans modification des hypothèses financières, aurait un impact de l’ordre de 15 millions d’euros sur le montant de la dépréciation. Par ailleurs, une hausse de 1 % du taux d’actualisation et une baisse de 1 % du taux de croissance auraient respectivement un impact de 10 et 5 millions d’euros sur le montant de la dépréciation.
Pour l’activité Distribution, hors UGT Haïti, une hausse de 1 % du taux d’actualisation ou une baisse de 1 % du taux de croissance ne générerait pas de dépréciation des écarts d’acquisition au 31 décembre 2022.
De même, une baisse de 5 % des flux futurs actualisés ne remet pas en cause les conclusions des tests au 31 décembre 2022.
Pour l’activité Production d’électricité photovoltaïque, les analyses de sensibilité aux courbes de prix et au taux d’actualisation excluent le risque de dépréciation du goodwill Photosol au 31 décembre 2022.
Principes comptables Les immobilisations incorporelles sont comptabilisées à leur coût d’acquisition. Les immobilisations incorporelles à durée définie sont amorties selon le mode linéaire sur des périodes qui correspondent à la durée d’utilisation prévue et sont soumises à un test de perte de valeur chaque fois que les événements ou changements de circonstances indiquent que les valeurs comptables pourraient ne pas être recouvrables. Conformément à la norme IFRS 15, les coûts d’obtention de contrats liés à la distribution de GPL en France sont inscrits à l’actif en « Autres immobilisations incorporelles » et amortis sur la durée de vie moyenne observée pour les contrats correspondants (10 ans). Une immobilisation incorporelle résultant du développement (ou de la phase de développement d’un projet interne) peut être comptabilisée si, et seulement si, les critères définis par IAS 38.57 sont remplis. Sur la branche Production d’électricité renouvelable, les coûts de développement, directs et indirects, externes ou internes, sont immobilisés à partir du moment où le succès des projets correspondant est probable et les autres critères de la norme IAS 38 respectés. Le Groupe considère que ces critères sont remplis au moment où un projet rentre dans le portefeuille de développement, c’est-à-dire lorsque les éléments contractuels et les études techniques indiquent que la faisabilité d’un projet est probable. Lorsque les conditions pour la comptabilisation d’une immobilisation générée en interne ne sont pas remplies, les dépenses liées au développement de projets sont comptabilisées en charges durant l’exercice au cours duquel elles sont encourues. La capitalisation des coûts prend fin à la mise en service industrielle de la centrale. Conformément à IAS 36 « Dépréciation d’actifs », le Groupe examine à la fin de chaque période de présentation de l’information financière s’il existe un indice de perte de valeur sur les actifs incorporels à durée d’utilité déterminée et les immobilisations incorporelles en cours. S’il existe de tels indices, le Groupe effectue un test de perte de valeur afin d’évaluer si la valeur comptable de l’actif est supérieure à sa valeur recouvrable, définie comme la valeur la plus élevée entre la juste valeur diminuée des coûts de transaction et la valeur d’utilité. |
Valeurs brutes (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre | Acquisitions | Diminutions | Reclassements | Écarts de conversion | 31/12/2022 |
Autres concessions,brevets, droits similaires et coûts de développement |
26 437 | 5 908 | 3 659 | (190) | (511) | (176) | 35 127 |
Droit au bail | 2 404 | (80) | (95) | 2 229 | |||
Autres immobilisations incorporelles | 32 161 | 41 320 | 3 768 | (303) | 149 | 89 | 77 184 |
TOTAL | 61 002 | 47 228 | 7 427 | (573) | (362) | (182) | 114 540 |
Amortissements (en milliers d’euros) |
31/12/2021 | Variations de périmètre | Augmentations | Diminutions | Reclassements |
Écarts de conversion |
31/12/2022 |
Autres concessions, brevets et droits similaires | (12 655) | (221) | (1 270) | 42 | 9 | 228 | (13 867) |
Autres immobilisations incorporelles | (16 773) | (324) | (4 048) | 303 | (54) | (20 896) | |
TOTAL | (29 428) | (545) | (5 318) | 345 | 9 | 174 | (34 763) |
VALEURS NETTES | 31 574 | 46 683 | 2 109 | (228) | (353) | (8) | 79 777 |
À l’occasion de l’acquisition de Photosol (France), le Groupe a reconnu, conformément à IFRS 3, les incorporels suivants :
• coûts de développement pour 5,9 millions d’euros : concerne les dépenses liées au développement des projets de production d’énergies renouvelables, activité portée par Rubis Renouvelables ;
• actif incorporel de 40 millions d’euros reconnu au titre des contrats d’achat d’électricité à longue durée conclus à un prix fixe contractuel avec les distributeurs d’électricité.
Les informations concernant les participations ne donnant pas le contrôle, les participations dans les entreprises communes et les participations dans les coentreprises sont données dans les notes 7 à 9 de la présente annexe.
Principes comptables L’évaluation et la comptabilisation des actifs financiers sont définis par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ». Classification et évaluation Les actifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. La classification proposée par IFRS 9 détermine la façon dont les actifs sont comptabilisés ainsi que leur méthode d’évaluation. Le classement des actifs financiers est fonction de deux critères cumulatifs : le modèle de gestion qui est appliqué à l’actif et les caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels. En fonction de l’analyse combinatoire des deux critères, la norme IFRS 9 distingue trois catégories d’actifs financiers, dont l’évaluation et le traitement comptable sont spécifiques à la catégorie concernée : • soit les actifs financiers sont évalués au coût amorti ; • soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global ; • soit les actifs financiers sont évalués à la juste valeur par le biais du compte de résultat. Les actifs financiers au coût amorti comprennent principalement les obligations et titres de créances négociables, les prêts et les créances. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par autres éléments du résultat global comprennent principalement les titres de participation, anciennement classés en titres disponibles à la vente. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat comprennent les disponibilités, les Sicav et autres fonds. Le Groupe a utilisé la hiérarchie de juste valeur de la norme IFRS 7 pour déterminer le niveau de classement des actifs financiers : • niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques ; • niveau 2 : utilisation de données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement soit indirectement ; • niveau 3 : utilisation de données relatives à l’actif ou au passif qui ne sont pas basées sur des données observables de marché. Dépréciation des actifs financiers La norme IFRS 9 introduit un modèle de dépréciation fondé sur les pertes attendues. Évaluation et comptabilisation des instruments dérivés Le Groupe utilise des instruments financiers dérivés afin de gérer son exposition aux fluctuations des taux d’intérêt, des cours de change en devises étrangères et des prix de matière première. Dans le cadre de sa politique de couverture, le Groupe a recours à des swaps, des caps et des floors. Les instruments dérivés utilisés par le Groupe sont évalués à leur juste valeur. Sauf exception détaillée ci-dessous, la variation de juste valeur des instruments dérivés est toujours enregistrée en résultat. Les instruments dérivés peuvent être désignés comme instruments de couverture dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux futurs de trésorerie : • une couverture de juste valeur permet de couvrir le risque de variation de valeur de tout élément d’actif ou de passif, du fait de l’évolution des taux de change ; • une couverture de flux de trésorerie futurs permet de couvrir des variations de valeur des flux futurs de trésorerie attachés à des actifs ou des passifs existants ou futurs. Seule la couverture de flux de trésorerie est appliquée par le Groupe. La comptabilité de couverture est applicable si : • la relation de couverture est clairement définie et documentée à la date de sa mise en place ; • l’efficacité de la relation de couverture est démontrée dès son origine et tant qu’elle perdure. L’application de la comptabilité de couverture des flux de trésorerie a pour conséquence que la partie efficace de la variation de juste valeur de l’instrument de couverture est enregistrée directement dans les autres éléments du résultat global. La variation de la valeur de la part inefficace est comptabilisée en résultat dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ». Les montants enregistrés dans les autres éléments du résultat global sont recyclés au compte de résultat pendant les périodes au cours desquelles les flux de trésorerie couverts affectent le résultat. |
Répartition des actifs financiers par classes (IFRS 7) | Valeur au bilan | Juste valeur | ||||||||
et par catégories (IFRS 9) | ||||||||||
(en milliers d’euros) | Note | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | |||||
Coût amorti | 846 658 | 692 071 | 846 658 | 692 071 | ||||||
Autres créances rattachées à des participations (long terme) | 4.5.1 | 17 711 | 18 550 | 17 711 | 18 550 | |||||
Prêts, dépôts et cautionnements (long terme) | 4.5.1 | 47 847 | 39 641 | 47 847 | 39 641 | |||||
Prêts, dépôts et cautionnements (court terme) | 4.5.2 | 1 137 | 994 | 1 137 | 994 | |||||
Créances clients et autres débiteurs | 4.5.4 | 770 421 | 622 478 | 770 421 | 622 478 | |||||
Autres actifs long terme | 4.5.3 | 9 542 | 10 408 | 9 542 | 10 408 | |||||
Juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global | 139 524 | 78 260 | 139 524 | 78 260 | ||||||
Titres de participation | 4.5.1 | 63 308 | 74 291 | 63 308 | 74 291 | |||||
Instruments dérivés non courants | 4.5.1 | 75 770 | 75 770 | |||||||
Instruments dérivés courants | 4.5.2 | 446 | 3 969 | 446 | 3 969 | |||||
Juste valeur par résultat | 804 907 | 874 890 | 804 907 | 874 890 | ||||||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 4.5.5 | 804 907 | 874 890 | 804 907 | 874 890 | |||||
TOTAL ACTIFS FINANCIERS | 1 791 089 | 1 645 221 | 1 791 089 | 1 645 221 |
Les titres de participation non cotés et autres actifs financiers disponibles à la vente sont considérés être de niveau 3 (données non observables).
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à l’aide de modèles de valorisation basés sur des données observables (niveau 2).
La trésorerie et les équivalents de trésorerie sont détaillés au paragraphe 4.5.5 de la présente annexe. Ils sont de niveau 1, à l’exception des dépôts à terme pour 40 millions d’euros classés en niveau 2.
Les autres actifs financiers comprennent notamment les titres de participation, les autres créances rattachées à des participations à plus d’un an, les titres immobilisés, les prêts à plus d’un an, les dépôts et cautionnements versés à plus d’un an et la part à plus d’un an des valeurs mobilières n’entrant pas dans la catégorie des équivalents de trésorerie.
Valeurs
brutes (en milliers d’euros) |
31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Titres de participation | 92 565 | 89 511 | ||
Autres créances rattachées à des participations | 17 711 | 18 550 | ||
Prêts, dépôts et cautionnements versés | 49 455 | 41 289 | ||
Juste valeur des instruments financiers | 75 770 | |||
TOTAL DES AUTRES ACTIFS FINANCIERS | 235 501 | 149 350 | ||
Dépréciation | (30 865) | (16 868) | ||
VALEURS NETTES | 204 636 | 132 482 |
• à la participation à hauteur de 18,5 % dans la société Hydrogène de France (HDF Energy) souscrite en 2021 pour un montant total de 78,6 millions d’euros ;
• aux participations minoritaires détenues par Rubis Energia Portugal dans plusieurs entités au Portugal ;
• aux participations minoritaires détenues par la raffinerie SARA dans des projets de diversification ;
Les autres créances rattachées à des participations incluent essentiellement les avances faites à des GIE ou entreprises communes.
Les prêts, dépôts et cautionnements versés correspondent à hauteur de 31 millions d’euros à un prêt en USD, remboursable en 2025, accordé par la filiale RWIL Suriname à l’État surinamais. Les autres éléments inscrits dans ce compte correspondent essentiellement à des avances faites à certains distributeurs travaillant pour le Groupe, à des dépôts de garantie prévus dans certains baux emphytéotiques et aux autres dépôts de garantie.
Les dépréciations intègrent à hauteur de 25,7 millions d’euros l’impact de l’évaluation à la juste valeur de la participation dans HDF Energy en raison de la baisse de son cours de bourse par rapport au prix de souscription à l’origine. La contrepartie est portée en autres éléments du résultat global.
La variation de la juste valeur des instruments financiers s’explique à hauteur de 62 millions d’euros par l’intégration de Photosol (France), soit 26 millions d’euros à la date d’entrée en périmètre et 36 millions d’euros au titre des réévaluations intervenues en date du 31 décembre 2022.
Les autres actifs courants comprennent principalement des charges constatées d’avance ainsi que la part à moins d’un an des créances rattachées à des participations, des prêts et des dépôts et cautionnements versés, des avances et dépôts versés en vue de l’acquisition de nouvelles activités, des valeurs mobilières de placement qui ne peuvent pas être considérées comme de la trésorerie ou équivalents de trésorerie et des instruments de couverture à la juste valeur.
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Prêts, dépôts et cautionnements versés | 1 137 | 994 | ||
Juste valeur des instruments financiers | 446 | 3 969 | ||
Actifs financiers courants bruts | 1 583 | 4 963 | ||
Dépréciation | ||||
Actifs financiers courants nets | 1 583 | 4 963 | ||
Charges constatées d’avance | 19 886 | 18 463 | ||
Actifs courants | 19 886 | 18 463 | ||
TOTAL AUTRES ACTIFS COURANTS | 21 469 | 23 426 |
Principes comptables Les créances clients, dont les échéances sont généralement inférieures à un an, sont reconnues et comptabilisées pour le montant initial de la facture, déduction faite des dépréciations constatées à hauteur des montants non recouvrables. Une estimation du montant de créances douteuses est effectuée lorsqu’il n’est plus probable que la totalité de la créance pourra être recouvrée. Les créances irrécouvrables sont constatées en perte lorsqu’elles sont identifiées comme telles. Le Groupe utilise l’approche simplifiée d’IFRS 9 pour calculer les provisions relatives aux pertes attendues sur les créances commerciales. En raison du faible taux de pertes historiques enregistré par le Groupe, l’application du modèle de dépréciation des actifs financiers basé sur les pertes attendues n’a pas d’impact significatif pour le Groupe. Rubis met en place dans certaines filiales des programmes de cessions de créances lui permettant de céder des créances commerciales et de recevoir un paiement en numéraire. Les créances clients sont déconsolidées dès lors que le Groupe a transféré ses droits à recevoir des paiements au titre de l’actif ainsi que tous les risques et avantages attachés aux créances. Lorsque les risques et avantages de l’actif n’ont pas été totalement transférés, les créances cédées restent inscrites à l’actif du bilan tandis que les financements reçus sont traités comme des dettes financières en échange des créances concernées. |
Les clients et autres débiteurs comprennent les créances clients et comptes rattachés, les créances liées au personnel, les créances sur l’État et les autres créances d’exploitation.
Au cours de l’année, Rubis a mis en place des programmes de cession de créances et d’affacturage, notamment en Martinique, au terme desquels la filiale cède des créances commerciales au factor ou à l’organisme financier en contrepartie de trésorerie. Certains programmes sont déconsolidants.
Valeur nette au bilan 31/12/2022 | 770 421 | |
Valeur nette au bilan 31/12/2021 | 622 478 | |
Variation des clients et autres débiteurs au bilan | (147 943) | |
Incidence des variations de périmètre | 25 874 | |
Incidence des écarts de conversion | (18 205) | |
Incidence des reclassements de poste à poste | 379 | |
Incidence de la variation des autres actifs courants et des autres créances à plus d’un an | (2 788) | |
Variation des clients et autres débiteurs au TFT | (142 683) |
Principes comptables
La trésorerie et les équivalents de trésorerie comprennent les comptes courants bancaires et les parts d’OPCVM qui sont mobilisables ou cessibles à très court terme (d’une durée inférieure à trois mois) et ne présentent pas de risque significatif de changement de valeur au regard des critères prévus par la norme IAS 7. Ces actifs sont comptabilisés à leur juste valeur par le biais du compte de résultat.
Au 31 décembre 2022, les disponibilités incluent, à hauteur de 83,8 millions d’euros, des fonds réservés à l’acquisition prioritaire de dollars par la filiale Ringardas située au Nigéria.
L’exposition du Groupe au risque sur actions porte principalement sur les titres HDF Energy acquis en 2021 (cf. note 4.5.1).
Il n’y a pas de client qui représente 10 % ou plus du chiffre d’affaires réalisé par le Groupe en 2022 ou en 2021.
L’exposition maximale au risque de crédit concernant les créances commerciales à la date de clôture, analysée par zone géographique, est la suivante :
Sur les deux exercices, le ratio des créances clients rapportées au chiffre d’affaires est inférieur ou proche de 10 %.
Montant des actifs échus | ||||||||
(en milliers d’euros) | Valeur comptable |
Dépréciation | Valeur nette comptable |
Montants des actifs non échus | Moins de 6 mois |
De 6 mois à 1 an |
Plus de 1 an | |
Clients et autres débiteurs | 801 834 | 31 413 | 770 421 | 460 430 | 237 265 | 56 504 | 16 222 | |
Créances d’impôt | 36 018 | 36 018 | 23 501 | 3 242 | 2 490 | 6 785 | ||
Autres actifs courants | 21 469 | 21 469 | 21 096 | 90 | 283 | |||
TOTAL | 859 321 | 31 413 | 827 908 | 505 027 | 240 597 | 59 277 | 23 007 |
Montant des actifs échus | ||||||
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | Montants des actifs non échus | Moins de 6 mois |
De 6 mois à 1 an |
Plus de 1 an | |
Valeur brute des créances clients dépréciées | 30 677 | 461 | 3 818 | 3 744 | 22 654 | |
Dépréciation des créances clients | (26 779) | (461) | (3 129) | (2 080) | (21 109) | |
TOTAL | 3 898 | 689 | 1 664 | 1 545 |
Principes comptables Des impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales, selon la méthode du report variable. Des actifs d’impôts différés sont comptabilisés pour toutes les différences temporaires déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés, dans la mesure où il est probable qu’un bénéfice imposable sera disponible dans un avenir prévisible, sur lequel ces différences temporaires déductibles, reports en avant de pertes fiscales et crédits d’impôt non utilisés pourront être imputés. Les actifs et passifs d’impôts différés sont évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt (et réglementations fiscales) qui ont été adoptés à la date de clôture. Cette évaluation est mise à jour à chaque arrêté. Les actifs et passifs d’impôts différés ne sont pas actualisés. |
Les impôts différés sont enregistrés au titre des différences constatées entre les valeurs comptables et les valeurs fiscales des actifs et des passifs. Les soldes d’impôts différés actifs et passifs peuvent s’analyser comme suit :
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Immobilisations et amortissements | (95 215) | (73 847) |
Droits d’utilisation et obligations locatives (IFRS 16) | 4 896 | 3 580 |
Reports déficitaires | 13 240 | 1 639 |
Différences temporaires | 7 550 | 5 268 |
Provisions pour risques | 3 072 | 1 803 |
Provisions pour coûts environnementaux | 4 445 | 4 975 |
Instruments financiers | (17 348) | (980) |
Engagements de retraite | 8 795 | 9 548 |
Autres | (3 004) | (2 144) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS | (73 569) | (50 158) |
Impôts différés actifs | 18 911 | 12 913 |
Impôts différés passifs | (92 480) | (63 071) |
IMPÔTS DIFFÉRÉS NETS | (73 569) | (50 158) |
Les impôts différés représentatifs de reports déficitaires concernent essentiellement le report en avant des pertes fiscales de l’intégration fiscale française (telle qu’elle est définie ci-dessous), de l’entité Frangaz (déficits nés avant l’entrée dans le périmètre d’intégration fiscale) et des entités Photosol. Les prévisions d’activité mises à jour à la clôture justifient le caractère probable de l’imputation à moyen terme des impôts différés actifs.
Les impôts différés relatifs aux instruments financiers sont essentiellement constitués par l’impôt différé relatif à la juste valeur des instruments de couverture.
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés par entité ou par groupe d’intégration fiscale. Seul figure au bilan le solde actif ou passif d’impôt différé par entité ou par groupe d’intégration fiscale. Il existe deux périmètres d’intégration fiscale dans le Groupe :
• celui de la société mère Rubis SCA, qui comprend les entités : Rubis Énergie, Vitogaz France, Coparef, Rubis Patrimoine, Vito Corse, Frangaz, Starogaz, Sicogaz, Rubis Antilles Guyane, SIGL, Rubis Caraïbes Françaises, Rubis Guyane Française, Société Antillaise des Pétroles Rubis, Rubis Restauration et Services, Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) et Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Investissements) ;
• celui formé par Photosol SAS, qui comprend les entités : CRE 4, Firinga, Clotilda, Photosol Bourbon et Maïdo.
Principes comptables Les stocks sont évalués au plus faible du prix de revient et de la valeur nette de réalisation. Le prix de revient est déterminé selon la méthode du prix moyen pondéré. Les coûts d’emprunt ne sont pas inclus dans le coût des stocks. La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de l’activité diminué des coûts estimés nécessaires pour réaliser la vente. Une dépréciation est constatée lorsque la valeur probable de réalisation est inférieure à la valeur nette comptable. |
Dépréciations | |||||
(en milliers d’euros) | 31/12/2021 | Dotations | Reprises | 31/12/2022 | |
Stocks de matières premières et fournitures | 12 436 | 11 197 | (10 615) | 13 018 | |
Stocks de produits finis et intermédiaires | 227 | 12 466 | (227) | 12 466 | |
Stocks de marchandises et autres | 1 748 | 2 659 | (1 637) | 2 770 | |
TOTAL | 14 411 | 26 322 | (12 479) | 28 254 |
VALEUR NETTE AU BILAN 31/12/2022 | 616 010 |
Valeur nette au bilan 31/12/2021 | 543 893 |
Variation des stocks et en-cours au bilan | (72 117) |
Incidence des variations de périmètre | 1 428 |
Incidence des reclassements de poste à poste | (139) |
Incidence des écarts de conversion | (6 514) |
Variation des stocks et en-cours au TFT | (77 342) |
Au 31 décembre 2022, le capital social est composé de 102 953 566 actions entièrement libérées de 1,25 euro chacune et s’élève à 128 692 milliers d’euros.
Les différentes opérations sur capital, intervenues au cours de la période, sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre d’actions | Capital social (en milliers d’euros) |
Primes (en milliers d’euros) | |
Au 1er janvier 2022 | 102 541 281 | 128 177 | 1 547 236 |
Plan d’épargne entreprise | 171 576 | 214 | 3 229 |
Ligne de capital (BEA) | |||
Actions de préférence acquises | 226 | ||
Actions de préférence converties en actions ordinaires | 244 431 | 306 | (306) |
Réduction de capital par voie d’annulation des actions rachetées | (3 948) | (5) | |
Frais sur augmentations de capital | (39) | ||
AU 31 DÉCEMBRE 2022 | 102 953 566 | 128 692 | 1 550 120 |
En novembre 2021, le Groupe a signé une convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période de 37 mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions de 1,25 euro de nominal. Le prix de souscription des actions fera ressortir une décote de 5 % par rapport à la moyenne pondérée par les volumes des cours cotés des actions des deux séances de bourse précédant sa fixation. Crédit Agricole CIB intervient en tant qu’intermédiaire financier et n’a pas vocation à rester au capital de la Société. Au 31 décembre 2022, le Groupe n’a pas encore fait usage de cette ligne de capital.
Principes comptables La norme IFRS 2 prescrit de constater une charge de personnel correspondant aux services rémunérés par des avantages octroyés aux salariés sous la forme de paiements fondés sur des actions. Ces services sont évalués à la juste valeur des instruments accordés. L’ensemble des plans octroyés par le Groupe prend la forme d’instruments réglés en actions, la contrepartie de la charge de personnel étant comptabilisée en capitaux propres. Les plans contiennent une condition de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe à la fin de la période d’acquisition des droits, ainsi que des conditions de performance hors marché et/ou de marché selon les plans. Les conditions de performance de marché ont un impact sur l’estimation initiale à la date d’attribution de la juste valeur unitaire de l’instrument attribué, sans révision ultérieure au cours de la période d’acquisition des droits. Les conditions de performance hors marché ont un impact sur l’estimation initiale à la date d’attribution du nombre d’instruments à émettre, celui-ci faisant l’objet d’une révision ultérieure, lorsque cela est nécessaire, tout au long de la période d’acquisition des droits. Plans d’options de souscription d’actions Des plans d’options de souscription d’actions sont accordés à certains membres du personnel du groupe Rubis. Ces options sont évaluées à la juste valeur à la date d’attribution en utilisant un modèle binomial (Cox Ross Rubinstein). Ce modèle permet de tenir compte des caractéristiques du plan (prix d’exercice, période d’exercice, conditions de performance) et des données de marché lors de l’attribution (taux sans risque, cours de l’action, volatilité, dividendes attendus). Cette juste valeur à la date d’attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d’acquisition des droits par contrepartie des capitaux propres. Attributions d’actions gratuites Des plans d’attributions d’actions gratuites sont accordés à certains membres du personnel du Groupe. Ces attributions d’actions gratuites sont évaluées à la juste valeur à la date d’attribution en utilisant un modèle binomial. Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l’action à la date d’attribution, en tenant compte de l’absence de dividende sur la période d’acquisition des droits et des conditions de performance contenues dans les plans. Cette juste valeur à la date d’attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d’acquisition des droits par contrepartie des capitaux propres. Attributions d’actions de préférence Des plans d’attributions d’actions de préférence sont également accordés à certains membres du personnel du Groupe. Ces attributions d’actions de préférence sont évaluées à la juste valeur à la date d’attribution en utilisant un modèle binomial. Cette évaluation est effectuée notamment sur la base du cours de bourse de l’action à la date d’attribution, en tenant compte, sur la période d’acquisition des droits, de l’absence de dividende et des conditions de performance contenues dans les plans. Cette juste valeur à la date d’attribution est comptabilisée en charges de personnel linéairement sur la période d’acquisition des droits par contrepartie des capitaux propres. Plans d’épargne entreprise (PEE) Le Groupe a mis en place plusieurs plans d’épargne entreprise au profit de ses salariés. Ces plans consistent à offrir aux salariés la possibilité de souscrire à une augmentation de capital réservée, à une valeur décotée par rapport au cours de bourse. Ils remplissent les conditions d’application des plans d’achats d’actions. La juste valeur de chaque action est alors estimée comme correspondant à l’écart entre le cours de l’action à la date d’attribution du plan et le prix de souscription. Néanmoins, le cours de l’action est corrigé pour tenir compte de l’indisponibilité de l’action pendant cinq ans, à partir de l’écart entre le taux sans risque à la date d’attribution et le taux d’intérêt. En l’absence de période d’acquisition des droits, la charge de personnel est comptabilisée sans étalement par contrepartie des capitaux propres. La charge correspondant à l’abondement octroyé aux salariés est également comptabilisée en résultat, en charges de personnel. |
Les modalités des plans d’actions gratuites en cours au 31 décembre 2022 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Actions gratuites de performance Date du Collège de la Gérance |
En circulation au 31/12/2021 |
Droits émis |
Droits exercés |
Droits annulés |
En circulation au 31/12/2022 | |
17 décembre 2019 | 385 759 | 385 759 | ||||
6 novembre 2020 | 787 697 | 787 697 | ||||
1er avril 2021 | 43 516 | 43 516 | ||||
13 décembre 2021 | 160 072 | 160 072 | ||||
20 juillet 2022 | 514 770 | 514 770 | ||||
TOTAL | 1 377 044 | 514 770 | 1 891 814 |
L’attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne pourra intervenir qu’au terme d’une période d’acquisition de trois ans, en règle générale, qui court à compter de leur attribution par le Collège de la Gérance. L’attribution définitive est également soumise à l’atteinte des conditions de performance prévues dans les règlements des plans.
Actions gratuites de préférence Date du Collège de la Gérance |
En circulation au 31/12/2021 |
Droits émis |
Droits exercés |
Droits annulés |
En circulation au 31/12/2022 | |
11 juillet 2016 | 2 469 | (2 469) | ||||
13 mars 2017 | 1 932 | (1 932) | ||||
19 juillet 2017 | 374 | (374) | ||||
2 mars 2018 | 345 | (345) | ||||
5 mars 2018 | 1 157 | (1 157) | ||||
19 octobre 2018 | 140 | (140) | ||||
7 janvier 2019 | 62 | 62 | ||||
17 décembre 2019 | 662 | (662) | ||||
TOTAL | 7 141 | (2 469) | (4 610) | 62 |
Les actions de préférence seront converties en actions ordinaires à l’issue d’une période de conservation d’un an en fonction du degré d’atteinte des conditions de performance.
Dans le cadre de la transaction Photosol, les managers du groupe acquis par Rubis SCA ont bénéficié d’un plan de rémunération en actions de la holding Rubis Photosol, tête du groupe Photosol, prévoyant l’octroi de 8,4 millions d’actions gratuites et 0,8 million d’actions de préférence. Ces éléments ont été évalués à la juste valeur et amortis sur la période d’acquisition, soit un an à compter de la prise de contrôle par Rubis SCA.
Le taux d’intérêt sans risque utilisé dans les calculs de valorisation de ces plans est le taux d’intérêt des obligations d’État pour la zone euro de duration équivalente à celle des options (source Iboxx).
En ce qui concerne l’exercice anticipé des options, le modèle repose sur une hypothèse d’anticipations rationnelles de la part des détenteurs d’options, qui peuvent exercer continûment leur option sur toute la période d’exerçabilité. La volatilité implicite retenue a été estimée à partir de la volatilité historique observée.
Le taux d’intérêt sans risque utilisé dans les calculs de valorisation des PEE est le taux d’intérêt des obligations d’État pour la zone euro de duration équivalente à celle des instruments évalués (source Iboxx). La décote liée à l’incessibilité a été estimée à partir du taux d’intérêt sans risque et du taux d’emprunt moyen sur cinq ans, soit respectivement 0,52 % et 0,17 %.
Principes comptables L’évaluation et la comptabilisation des passifs financiers sont définies par la norme IFRS 9 « Instruments financiers ». Les passifs financiers sont comptabilisés dans le bilan du Groupe lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument. La norme IFRS 9 distingue deux catégories de passifs financiers, faisant l’objet d’un traitement comptable spécifique : • les passifs financiers évalués au coût amorti ; ils comprennent principalement les dettes fournisseurs et les emprunts avec utilisation, le cas échéant, de la méthode dite du taux d’intérêt effectif ; • les passifs financiers évalués à la juste valeur, par résultat, qui ne représentent pour le Groupe que des cas de figure très restreints et n’ont pas d’incidence significative sur les comptes. Évaluation et comptabilisation Les principes comptables relatifs à l’évaluation et la comptabilisation des instruments dérivés sont exposés en note 4.5. |
Répartition des passifs financiers par classes (IFRS 7) et par catégories (IFRS 9) |
Valeur au bilan | Juste valeur | |||||||
(en milliers d’euros) | Note | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||||
Coût amorti | 2 905 232 | 1 969 879 | 2 893 963 | 1 969 764 | |||||
Emprunts et dettes financières | 4.10.1 | 1 622 394 | 1 036 630 | 1 611 125 | 1 036 515 | ||||
Obligations locatives | 4.10.1 | 224 649 | 161 917 | 224 649 | 161 917 | ||||
Consignations d’emballages | 4.10.1 | 148 588 | 138 828 | 148 588 | 138 828 | ||||
Autres passifs long terme | 4.10.3 | 94 245 | 3 214 | 94 245 | 3 214 | ||||
Fournisseurs et autres créditeurs | 4.10.4 | 781 742 | 601 605 | 781 742 | 601 605 | ||||
Dette d’impôt | 28 771 | 23 319 | 28 771 | 23 319 | |||||
Autres passifs courants | 4.10.3 | 4 843 | 4 366 | 4 843 | 4 366 | ||||
Juste valeur en contrepartie des autres éléments du résultat global | 5 154 | 389 | 5 154 | 389 | |||||
Instruments dérivés non courants | 4.10.3 | 264 | 264 | ||||||
Instruments dérivés courants | 4.10.3 | 4 890 | 389 | 4 890 | 389 | ||||
Juste valeur par résultat | 468 714 | 276 558 | 468 714 | 276 558 | |||||
Concours bancaires courants | 4.10.1 | 468 714 | 276 558 | 468 714 | 276 558 | ||||
TOTAL PASSIFS FINANCIERS | 3 379 100 | 2 246 826 | 3 367 831 | 2 246 711 |
La juste valeur des instruments dérivés est déterminée à l’aide de modèles de valorisation basés sur des données observables (niveau 2).
Les dettes financières sont présentées dans le tableau ci-dessous en distinguant les passifs non courants des passifs courants :
Courants | ||
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Emprunts auprès des établissements de crédit | 267 487 | 227 617 |
Intérêts courus non échus sur emprunts et concours bancaires | 4 193 | 2 083 |
Concours bancaires | 468 144 | 276 492 |
Autres emprunts et dettes assimilées | 51 677 | 1 329 |
TOTAL EMPRUNTS ET CONCOURS BANCAIRES (PART À MOINS D’UN AN) | 791 501 | 507 521 |
Non courants | ||
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Emprunts auprès des établissements de crédit | 1 254 240 | 786 182 |
Consignations citernes | 16 231 | 16 787 |
Consignations bouteilles | 132 357 | 122 041 |
Autres emprunts et dettes assimilées | 45 367 | 19 485 |
TOTAL EMPRUNTS ET DETTES FINANCIÈRES | 1 448 195 | 944 495 |
TOTAL | 2 239 696 | 1 452 016 |
Au 31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Nantissements de titres |
Nantissements d’immo. corporelles |
Autres garanties |
Non garantis |
Total | |
Emprunts auprès des établissements de crédit | 300 008 | 91 109 | 1 130 610 | 1 521 727 | ||
Concours bancaires | 75 | 6 886 | 272 889 | 188 294 | 468 144 | |
Autres emprunts et dettes assimilées | 30 975 | 66 069 | 97 044 | |||
TOTAL | 300 083 | 6 886 | 394 973 | 1 384 973 | 2 086 915 |
La variation des emprunts et autres passifs financiers courants et non courants entre le 31 décembre 2021 et le 31 décembre 2022 s’analyse comme suit :
(en milliers d’euros) | 31/12/2021 | Variations de périmètre |
Émissions | Remboursements | Écarts
de conversion |
31/12/2022 | |
Emprunts et dettes financières courantes et non courantes | 1 313 188 | 449 474 | 1 186 809 | (849 061) | (9 302) | 2 091 108 | |
Obligations locatives courantes et non courantes | 161 917 | 49 533 | 50 308 | (33 180) | (3 929) | 224 649 | |
TOTAL | 1 475 105 | 499 007 | 1 237 117 | (882 241) | (13 231) | 2 315 757 |
Les émissions réalisées au cours de la période s’expliquent principalement par le refinancement des lignes de crédit utilisées, le financement des investissements industriels et des opérations courantes.
Les contrats de crédit de Rubis Énergie et ses filiales intègrent l’engagement aux bornes du périmètre Rubis Énergie de respecter, pendant la durée des emprunts, les ratios financiers suivants :
Au 31 décembre 2022, les ratios aux bornes du groupe Rubis Énergie sont respectés, écartant ainsi toute probabilité d’occurrence des faits générateurs d’exigibilité anticipée. Le non-respect des ratios entraînerait un remboursement anticipé des emprunts.
Les entités de financement du groupe Photosol ainsi que certaines SPV de production font l’objet de covenants négociés au cas par cas, pour lequel aucun remboursement anticipé n’est exigé au 31 décembre 2022.
(en milliers d’euros) | Moins de 1 an | De 1 à 5 ans | À plus de 5 ans | 31/12/2022 | |
Échéancier des obligations locatives | 27 735 | 68 486 | 128 428 | 224 649 |
Au 31 décembre 2022, le montant des loyers décaissés (contrats retraités et contrats exemptés) s’élève à 93 millions d’euros et le produit des sous-locations à 6,8 millions d’euros.
L’évaluation de la juste valeur des instruments financiers dérivés portés par le Groupe intègre une composante « risque de contrepartie » pour les instruments dérivés actifs et une composante « risque de crédit propre » pour les instruments dérivés passifs. L’évaluation du risque de crédit est déterminée à partir de modèles mathématiques usuels pour des intervenants de marché.
Caractéristique des emprunts contractés |
Taux | Montant global des lignes (en milliers d’euros) |
À moins de 1 an |
Entre 1 et 5 ans |
À plus de 5 ans |
Existence ou non de couverture |
Euro | Fixe | 295 129 | 68 295 | 201 132 | 25 702 | |
Variable | 1 206 541 | 196 305 | 741 362 | 268 874 | OUI | |
Dollar américain | Fixe | 2 459 | 452 | 2 007 | ||
Variable | ||||||
Dollar de la Barbade | Fixe | 17 598 | 2 435 | 15 163 | ||
Variable | ||||||
TOTAL | 1 521 727 | 267 487 | 959 664 | 294 576 |
Au 31 décembre 2022, le Groupe a mis en place des contrats de protection de taux (cap et floor) à hauteur de 882 millions d’euros sur un total de 1 207 millions d’euros d’endettement à taux variable représentant 73 % de ce montant.
(en milliers d’euros) | JJ à 1 an (3) | De 1 à 5 ans | Au-delà |
Emprunts et dettes financières hors consignations (1) | 791 501 | 985 900 | 313 707 |
Actifs financiers (2) | 804 907 | ||
Exposition nette avant couverture | (13 406) | 985 900 | 313 707 |
Instruments de couverture | (882 000) | ||
EXPOSITION NETTE APRÈS COUVERTURE | (13 406) | 103 900 | 313 707 |
L’endettement net à taux variable s’élève à 869,8 millions d’euros : emprunts confirmés à taux variables (1 206,5 millions d’euros) plus concours bancaires courants (468,1 millions d’euros) moins la trésorerie disponible (804,9 millions d’euros).
Compte tenu des couvertures mises en place, une variation de 1 % des taux court terme n’aurait pas d’impact significatif sur le coût de l’endettement financier net 2022.
Les achats de produits pétroliers sont réalisés en dollars ; c’est donc vis-à-vis de cette seule monnaie que le Groupe reste potentiellement exposé.
Les activités Distribution et Support & Services affichent, au 31 décembre 2022, une position bilantielle créditrice nette en dollars de 482 millions, correspondant à des dettes (y compris intragroupes), des créances ainsi que des découverts bancaires et des disponibilités. L’exposition du Groupe est essentiellement concentrée sur les filiales Rubis Energy Kenya, Ringardas (Nigéria), RWIL Suriname et Dinasa (Haïti). Cette exposition a essentiellement progressé en raison des difficultés à s’approvisionner en USD.
Dans l’hypothèse d’une évolution défavorable de l’euro d’un centime par rapport au dollar, le risque de change ne serait pas matériel (de l’ordre de 5 millions d’euros avant impôt).
Le risque lié aux variations des prix des produits pétroliers doit être analysé à partir des deux éléments suivants :
• le risque de variation de prix des produits pétroliers est atténué par la courte durée de stockage du produit ;
Autres passifs courants (en milliers d’euros) |
31/12/2022 | 31/12/2021 |
Produits constatés d’avance et autres comptes de régularisation | 4 843 | 4 366 |
Juste valeur des instruments financiers | 4 890 | 389 |
TOTAL | 9 733 | 4 755 |
Autres passifs long terme (en milliers d’euros) |
31/12/2022 | 31/12/2021 |
Dettes sur acquisitions d’immobilisations et autres actifs non courants | 577 | 154 |
Juste valeur des instruments financiers (part à plus d’un an) | 264 | |
Autres dettes (part à plus d’un an) | 92 622 | 2 026 |
Produits constatés d’avance (part à plus d’un an) | 1 046 | 1 034 |
TOTAL | 94 509 | 3 214 |
Dans le cadre de la transaction Photosol (cf. note 3.2), le Groupe a reconnu à la date de prise de contrôle une option de rachat sur participations ne donnant pas le contrôle pour une juste valeur de 82 millions d’euros constatés en « Autres passifs long terme » par contrepartie d’une diminution des intérêts minoritaires présentés dans les capitaux propres totaux. Cette option de rachat s’élève à 90 millions d’euros au 31 décembre 2022, après réévaluation de 8,5 millions d’euros constatée en autres éléments du résultat global.
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Dettes fournisseurs | 456 848 | 405 330 |
Dettes sur acquisitions d’immobilisations et autres actifs non courants | 16 953 | 6 039 |
Dettes sociales | 48 249 | 44 175 |
Dettes fiscales | 153 969 | 74 722 |
Charges à payer | 136 | 145 |
Comptes courants | 3 671 | 11 409 |
Dettes diverses d’exploitation | 101 916 | 59 785 |
TOTAL | 781 742 | 601 605 |
VALEUR AU BILAN 31/12/2022 | 781 742 |
Valeur au bilan 31/12/2021 | 601 605 |
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au bilan | 180 137 |
Incidence des variations de périmètre | (23 433) |
Incidence des écarts de conversion | 24 353 |
Incidence des reclassements de poste à poste | 514 |
Incidence de la variation des dettes sur acquisitions d’actifs (en investissement) | (10 914) |
Incidence de la variation des dividendes à verser et intérêts courus sur dettes (en financement) | (130) |
Incidence de la variation des autres passifs courants et des autres dettes à plus d’un an | 18 145 |
Variation des fournisseurs et autres créditeurs au TFT | 188 672 |
Au 31 décembre 2022, le Groupe utilise des lignes de crédit confirmées pour un montant global de 639 millions d’euros. Le montant des lignes de crédit confirmées mais non utilisées au 31 décembre 2022 s’élève à 531 millions d’euros.
(en millions d’euros) | Inférieure à 1 an | De 1 à 5 ans | Supérieure à 5 ans |
Échéance de remboursement | 267 | 960 | 295 |
Parallèlement, il est précisé que le Groupe présente à l’actif de son bilan une trésorerie immédiatement disponible de 805 millions d’euros.
Les échéances contractuelles résiduelles des passifs financiers s’analysent comme suit (y compris les paiements d’intérêts) :
Passifs financiers (en milliers d’euros) |
Valeur comptable | Flux de trésorerie contractuels | Moins de 1 mois | De 1 à 3 mois |
De 3 mois à 1 an |
De 1 à 5 ans |
Plus de 5 ans | Total |
Emprunts et dettes financières | 1 299 607 | 1 397 113 | 1 047 049 | 350 064 | 1 397 113 | |||
Consignations d’emballages | 148 588 | 148 588 | 90 | 170 | 1 009 | 91 539 | 55 780 | 148 588 |
Autres passifs long terme | 94 509 | 94 509 | 48 782 | 45 727 | 94 509 | |||
Emprunts et concours bancaires | 791 501 | 815 989 | 311 582 | 235 279 | 269 093 | 35 | 815 989 | |
Fournisseurs et autres créditeurs | 781 742 | 781 742 | 466 272 | 152 585 | 78 349 | 83 326 | 1 210 | 781 742 |
Autres passifs courants | 9 733 | 9 733 | 2 539 | 669 | 5 620 | 896 | 9 | 9 733 |
TOTAL | 3 125 680 | 3 247 674 | 780 483 | 388 703 | 354 071 | 1 271 627 | 452 790 | 3 247 674 |
La différence entre les flux de trésorerie contractuels et les valeurs comptables des passifs financiers est principalement constituée par les intérêts futurs.
Principes comptables Les provisions sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation actuelle (juridique ou implicite) à l’égard d’un tiers résultant d’un événement passé, qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre l’obligation et que le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Démantèlement et dépollution Les dépenses futures de restitution des sites (démantèlement et dépollution), résultant d’une obligation actuelle, légale ou implicite, sont provisionnées sur la base d’une estimation raisonnable de leur juste valeur, au cours de l’exercice durant lequel apparaît l’obligation. La contrepartie de cette provision est incluse dans la valeur nette comptable de l’actif concerné et amortie sur la durée d’utilité de cet actif. Les ajustements ultérieurs de la provision, consécutifs notamment à une révision du montant de la sortie de ressources ou du taux d’actualisation, sont symétriquement portés en déduction ou en augmentation du coût de l’actif correspondant. L’impact de l’accrétion (passage du temps) sur la provision pour restitution des sites est mesuré en appliquant au montant de la provision un taux d’intérêt sans risque. L’accrétion est comptabilisée dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ». Litiges et réclamations Des provisions pour litiges et réclamations sont comptabilisées lorsque le Groupe a une obligation liée à des actions en justice, contentieux fiscaux, procédures contentieuses ou autres réclamations résultant d’événements antérieurs qui sont en instance, qu’il est probable qu’une sortie de ressources représentant des avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette obligation et qu’une estimation fiable du montant de cette sortie de ressources peut être faite. Le Groupe s’appuie sur ses conseils et avocats pour évaluer la probabilité de réalisation des risques et estimer les provisions pour litiges et réclamations en intégrant les probabilités de réalisation des différents scénarios envisagés. Certificats d’économie d’énergie Certaines entités françaises sont soumises à l’obligation de collecte de certificats d’économie d’énergie. Cette obligation fait l’objet d’une provision uniformément répartie sur la quatrième période qui a pris fin au 31 décembre 2021 (2018 à 2021). Parallèlement, le Groupe constate les achats de certificats réalisés tout au long de la période triennale en stocks, à leur coût d’acquisition ou de collecte. À l’issue de chaque période triennale, les stocks sont consommés et les provisions reprises. Ces éléments sont constatés en « Résultat brut d’exploitation ». Restructurations Dans le cas des restructurations, une obligation est constituée dès lors que le Groupe dispose d’un plan de restructuration détaillé et formalisé et que les principales dispositions de la restructuration ont fait l’objet d’une annonce aux personnes concernées, ou que la restructuration a fait l’objet d’un début d’exécution. Si l’effet de la valeur temps est significatif, les provisions sont actualisées. |
• les obligations du Groupe en matière de certificats d’économie d’énergie. Ces provisions sont constatées tout au long de la période triennale en vigueur (2022/2025) ;
• une provision relative à l’obligation du groupe Rubis de personnaliser les actifs acquis (rebranding) ;
• des provisions relatives à des risques ou litiges pouvant conduire à la mise en cause éventuelle du groupe Rubis.
Le Groupe peut être amené à constituer des provisions lorsqu’il existe un risque de remise en cause des tarifs appliqués par les sociétés projets (SPV). Toutefois, au 31 décembre 2022, il n’existe aucune provision significative constituée au titre de ce risque.
Les provisions pour démantèlement et dépollution sont conformes à la norme IAS 16. Le Groupe a procédé à une estimation des coûts de dépollution et de démantèlement reposant notamment sur les conclusions de conseils externes. Conformément à la norme IAS 16, la valeur actuelle de ces dépenses a été incorporée au coût des installations correspondantes.
(en milliers d’euros) | 31/12/2021 | Variations de périmètre |
Dotations | Reprises* | Écarts
de conversion |
31/12/2022 | |
Provisions pour risques et charges | 130 857 | 41 778 | (109 733) | (494) | 62 408 | ||
Provisions pour démantèlement et dépollution | 28 968 | 9 496 | 1 794 | (1 670) | (2 988) | 35 600 | |
TOTAL | 159 825 | 9 496 | 43 572 | (111 403) | (3 482) | 98 008 |
Les provisions constituées au titre des obligations de collecte des certificats d’économie d’énergie relatives à la période écoulée (2018/2021) ont été reprises sur l’exercice, le Groupe ayant procédé à la liquidation de cette campagne de collecte, soldant ainsi les stocks et passifs constitués au cours des exercices antérieurs et relatifs à cette quatrième période triennale.
• aux obligations des entités Photosol, nouvellement acquises, en matière de dépollution et remise en état.
En décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est saisie d’office d’une mission d’enquête sur les pratiques observées dans le secteur de l’approvisionnement, du stockage et de la distribution des carburants en Corse. La procédure est toujours en cours à la date de clôture.
Principes comptables Les salariés du Groupe bénéficient : • des
régimes de droit commun à cotisations définies en vigueur dans le pays concerné ;
• de suppléments
de retraite et d’indemnités de départ à la retraite (sociétés françaises,
suisse et bermudienne, entités situées à la Barbade, au Guyana et aux Bahamas et certaines entités malgaches) ;
• d’un
régime fermé de complément de retraite (fonds de pension FSCI – îles anglo-normandes) ;
• de régimes
de couvertures médicales post-emploi (sociétés bermudienne et sud-africaine).
Dans le cadre des régimes à cotisations définies, le Groupe n’a pas d’autre obligation que le paiement de primes ; la charge qui correspond aux primes versées est inscrite au compte de résultat de l’exercice. Dans le cadre des régimes à prestations définies, les engagements de retraites et assimilés sont évalués suivant la méthode actuarielle des unités de crédits projetées avec salaire de fin de carrière. Les calculs effectués intègrent des hypothèses actuarielles dont les principales portent sur la mortalité, le taux de rotation du personnel, le taux de projection des salaires de fin de carrière et le taux d’actualisation. Ces hypothèses tiennent compte des conditions économiques propres à chaque pays ou chaque entité du Groupe. Le taux est déterminé par référence aux obligations d’entreprises de première catégorie de la zone concernée. Ces évaluations sont effectuées deux fois par an. Les gains et les pertes actuariels des régimes à prestations définies d’avantages postérieurs à l’emploi, résultant de changements d’hypothèses actuarielles ou d’ajustements liés à l’expérience (différences entre les hypothèses actuarielles antérieures et les événements effectifs constatés) sont enregistrés dans les autres éléments du résultat global en totalité sur la période durant laquelle ils ont été constatés. Il en est de même de tout ajustement dû au plafonnement des actifs de couverture en cas de régimes surfinancés. Ces éléments ne sont jamais recyclés en résultat ultérieurement. Conformément à l’interprétation IFRIC 14, l’actif net résultant du surfinancement du régime de retraite à prestations définies de la société FSCI n’est pas reconnu dans les comptes du Groupe, ce dernier ne disposant pas d’un droit inconditionnel à recevoir ce surplus. Les salariés des sociétés Vitogaz France, Rubis Énergie, Frangaz, Vito Corse, Rubis Antilles Guyane, SARA, SRPP, Rubis Energy Bermuda et Vitogaz Switzerland bénéficient également de primes d’ancienneté liées à l’attribution d’une médaille du travail qui entrent dans la catégorie des autres avantages à long terme au sens de la norme IAS 19. Le montant des primes qui seront susceptibles d’être attribuées a été évalué selon la même méthode que celle retenue pour l’évaluation des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, à l’exception des gains et pertes actuariels comptabilisés dans le résultat de la période où ils surviennent. Les salariés de la société SARA bénéficient des dispositifs de préretraite progressive, préretraite anticipée (« postée ») et de congés de fin de carrière. Le montant des engagements correspondant aux allocations de préretraite et des congés de fin de carrière a été évalué selon la même méthode que décrite précédemment. |
Les avantages au personnel accordés par le Groupe sont détaillés par nature dans le tableau ci-dessous :
(en milliers d’euros) | 2022 | 2021 |
Provisions au 1er janvier | 56 438 | 60 189 |
Charge d’intérêt de la période | 1 388 | 1 024 |
Coût des services rendus de la période | 3 697 | 3 670 |
Rendement attendu des actifs de la période | 5 902 | (3 240) |
Prestations payées sur la période | (3 322) | (2 557) |
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs | (25 571) | (5 148) |
Écarts de conversion | 1 631 | 2 500 |
PROVISIONS AU 31 DÉCEMBRE | 40 163 | 56 438 |
Aux 31 décembre 2021 et 2022, les avantages postérieurs à l’emploi ont fait l’objet d’évaluations par un actuaire indépendant, selon les hypothèses suivantes :
Les taux d’actualisation ont été utilisés par référence aux rendements procurés par les obligations émises par des entreprises de première catégorie (notation minimale AA) sur des durées équivalentes à celles des engagements à la date d’évaluation.
Le calcul de sensibilité de la provision pour engagements à la variation d’un quart de point de pourcentage du taux d’actualisation montre que le montant de l’obligation et des éléments de résultats ne seraient pas affectés significativement au regard du total reconnu au titre des avantages au personnel dans les comptes du Groupe.
Hypothèses de sensibilité (en milliers d’euros) |
Provision
pour engagements |
Évaluation de la provision au 31/12/2022 | 40 163 |
Évaluation de la provision – hypothèse taux d’actualisation en diminution de 0,25 % | 41 221 |
Évaluation de la provision – hypothèse taux d’actualisation en augmentation de 0,25 % | 39 356 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Dette actuarielle des engagements non couverts par des actifs | 25 484 | 42 093 |
Dette actuarielle des engagements couverts par des actifs | 28 954 | 36 843 |
Valeur de marché des actifs de couverture | (28 954) | (36 843) |
Déficit | 25 484 | 42 093 |
Limitation des actifs (régimes surfinancés) | 12 441 | 11 623 |
PROVISION CONSTITUÉE AU 31 DÉCEMBRE | 37 925 | 53 716 |
(en milliers d’euros) | 2022 | 2021 |
Dette actuarielle au 1er janvier | 78 936 | 83 557 |
Coût des services rendus de la période | 4 007 | 3 533 |
Charge d’intérêt de la période | 1 379 | 1 020 |
Prestations payées sur la période | (4 061) | (3 226) |
Pertes (gains) actuariels et limitation des actifs | (26 208) | (9 134) |
Écarts de conversion | 385 | 3 186 |
DETTE ACTUARIELLE AU 31 DÉCEMBRE | 54 438 | 78 936 |
(en milliers d’euros) | 2022 | 2021 |
Actifs de couverture au 1er janvier | 36 843 | 33 232 |
Écart de conversion | (1 231) | 696 |
Rendement attendu des fonds | (5 717) | 3 722 |
Prestations payées | (942) | (807) |
Actifs de couverture au 31 décembre | 28 953 | 36 843 |
Limitation des actifs | (12 441) | (11 623) |
ACTIFS RECONNUS AU 31 DÉCEMBRE | 16 512 | 25 220 |
Principes comptables Le Groupe utilise le résultat brut d’exploitation comme indicateur de performance. Le résultat brut d’exploitation correspond au chiffre d’affaires net déduction faite : • des achats consommés ; • des charges externes ; • des charges de personnel ; • des impôts et taxes. Le Groupe utilise le résultat opérationnel courant comme principal indicateur de performance. Le résultat opérationnel courant correspond au résultat brut d’exploitation après prise en compte : • des autres produits de l’activité ; • des amortissements et provisions nets ; • des autres produits et charges d’exploitation. Afin de présenter au mieux la performance opérationnelle dans les pôles de métier, le résultat des sociétés mises en équivalence est classé sur une ligne spécifique au sein du résultat opérationnel. |
Principes comptables Le chiffre d’affaires des activités du Groupe est reconnu lorsque le contrôle de l’actif est transféré à l’acheteur, c’est-à-dire au moment de la livraison du bien au client conformément aux dispositions contractuelles, et que le client est en mesure de décider de l’utilisation de cet actif et de bénéficier de la quasi-totalité de ses avantages : • pour les produits issus de l’activité Distribution à la livraison. Pour l’activité
bitume, le chiffre d’affaires est majoritairement reconnu en sortie de bac. En cas de marge administrée,
le chiffre d’affaires est retraité par le biais de la comptabilisation d’un produit à
recevoir, le cas échéant, ou d’un produit constaté d’avance afin de tenir compte de
la substance des opérations ;
• pour les produits
issus de l’activité Support & Services, à la livraison et selon la durée du contrat de
prestations. Concernant SARA, le chiffre d’affaires relatif à la vente de produits pétroliers est
reconnu en sortie de bac lorsque le produit quitte la raffinerie ou les autres dépôts ;
• pour les produits
issus de la branche Production d’électricité renouvelable, lors de la livraison des MWh par les centrales
photovoltaïques. Le chiffre d’affaires enregistré par chaque centrale est reconnu en fonction des quantités
produites et injectées au cours de la période. Il correspond à la vente de l’électricité
produite et cédée soit conformément aux différents contrats dont les prix de vente sont définis
par arrêté ou dans le cadre d’appels d’offres, soit sur le marché.
Les opérations réalisées pour compte de tiers sont exclues du chiffre d’affaires et des achats conformément aux pratiques du secteur. |
Le chiffre d’affaires net est détaillé dans le tableau ci-dessous par secteur d’activité et par zone d’implantation des sociétés consolidées.
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services |
Production d’électricité renouvelable |
Société mère | Total |
Zone géographique | |||||
Europe | 832 609 | 32 558 | 134 | 865 301 | |
Caraïbes | 2 577 392 | 1 024 356 | 3 601 748 | ||
Afrique | 2 650 777 | 16 902 | 2 667 679 | ||
TOTAL | 6 060 778 | 1 041 258 | 32 558 | 134 | 7 134 728 |
Métier | |||||
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes | 6 060 778 | 6 060 778 | |||
Raffinage | 869 358 | 869 358 | |||
Négoce, approvisionnement, transport et services | 171 900 | 171 900 | |||
Électricité photovoltaïque | 32 558 | 32 558 | |||
Autre | 134 | 134 | |||
TOTAL | 6 060 778 | 1 041 258 | 32 558 | 134 | 7 134 728 |
31/12/2021 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services | Société mère | Total | |
Zone géographique | |||||
Europe | 681 726 | 247 | 681 973 | ||
Caraïbes | 1 649 382 | 579 644 | 2 229 026 | ||
Afrique | 1 661 804 | 16 643 | 1 678 447 | ||
TOTAL | 3 992 912 | 596 287 | 247 | 4 589 446 | |
Métier | |||||
Carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes | 3 992 912 | 3 992 912 | |||
Raffinage | 509 118 | 509 118 | |||
Négoce, approvisionnement, transport et services | 87 169 | 87 169 | |||
Autre | 247 | 247 | |||
TOTAL | 3 992 912 | 596 287 | 247 | 4 589 446 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Achats de matières premières, fournitures et autres approvisionnements | 452 003 | 240 265 |
Variation de stocks de matières premières, fournitures et autres approvisionnements | 925 | (1 316) |
Production stockée | (71 713) | (29 039) |
Autres achats | 31 757 | 22 077 |
Achats de marchandises | 5 286 877 | 3 262 865 |
Variation de stocks de marchandises | (25 172) | (173 911) |
Dotations nettes de reprises de dépréciations sur stocks de matières premières et marchandises | 15 703 | (1 296) |
TOTAL | 5 690 380 | 3 319 645 |
Effectif moyen des sociétés intégrées globalement | 31/12/2021 | Entrées | Sorties | 31/12/2022 | |
TOTAL | 3 829 | 772 | (546) | 4 055 |
* Comprend également des charges de loyers (cf. note 4.1.2 Droits d’utilisation IFRS 16 ; exemptions offertes par la norme et retenues par le Groupe). |
Principes comptables Le Groupe distingue les produits et charges opérationnels qui sont de nature inhabituelle, non fréquente ou de manière générale non récurrente et qui pourraient nuire à la lisibilité de la performance opérationnelle. Ces produits et charges comprennent l’impact sur le résultat : • des acquisitions et cessions d’entreprises (écart d’acquisition négatif, frais d’acquisition stratégiques, plus ou moins-value de cession, etc.) ; • des plus ou moins-values de cessions ou mise au rebut d’actifs corporels et incorporels ; • des autres produits et charges de nature inhabituelle et non récurrente ; • des dotations aux provisions et pertes de valeur d’actifs corporels ou incorporels de montant significatif. |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Résultat de cession d’immobilisations incorporelles et corporelles | 65 | 139 |
Frais d’acquisitions stratégiques | (22 375) | (271) |
Autres charges et provisions | 111 | 1 469 |
Dépréciation des écarts d’acquisition (cf. note 4.2) | (40 000) | |
Impact des cessions d’entreprises | 4 063 | 3 465 |
TOTAL | (58 136) | 4 802 |
Au 31 décembre 2022, les frais liés aux acquisitions stratégiques correspondent aux coûts encourus dans le cadre de l’acquisition du groupe Photosol.
• courant janvier 2022, la JV Rubis Terminal a vendu la totalité de sa participation dans ses actifs turcs (Rubis Terminal Petrol). À la suite de cette transaction, et conformément aux accords conclus précédemment, le Groupe a perçu du fonds d’infrastructure I Squared Capital un complément de prix de 4 millions d’euros ;
• au 31 décembre 2021, le Groupe avait cédé la société Recstar Middleast, entité sans activité mais détenant des créances commerciales.
Principes comptables Les opérations libellées en monnaies étrangères sont converties par la filiale dans sa monnaie fonctionnelle au cours du jour de la transaction. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises étrangères sont convertis au taux de change en vigueur à la date de clôture de chaque arrêté comptable. Les écarts de change correspondants sont enregistrés au compte de résultat dans la rubrique « Autres produits et charges financiers ». |
La charge d’impôt courant est égale aux montants d’impôt sur les bénéfices dus aux administrations fiscales au titre de la période, en fonction des règles et des taux d’imposition en vigueur en France.
Le taux de base de l’impôt en France est de 25 %. La loi sur le financement de la Sécurité sociale n° 99-1140 du 29 décembre 1999 a instauré un complément d’imposition égale à 3,3 % de l’impôt de base dû ; pour les sociétés françaises, le taux légal d’imposition se trouve ainsi majoré de 0,83 %. En conséquence, le résultat de l’intégration fiscale française en 2022 est taxé au taux de 25,83 %.
La charge d’impôts différés est déterminée selon la méthode décrite en note 4.6. Le taux d’impôt sur les sociétés retenu pour toutes les entreprises françaises est de 25,83 %. Les normes IFRS prévoient que les impôts différés doivent être évalués en utilisant le taux d’impôt en vigueur au moment de leur probable date de retournement.
5.10.2 RÉCONCILIATION ENTRE L’IMPÔT THÉORIQUE CALCULÉ AVEC LE TAUX D’IMPÔT EN VIGUEUR EN FRANCE ET LA CHARGE D’IMPÔT RÉELLE
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Résultat | Impôt | Taux |
Résultat au taux normal | 330 033 | (85 248) | 25,83 % |
Effet géographique | 42 508 | - 12,9 % | |
Impôt de distribution (quote-part F&C, RAS) | (6 566) | 2,0 % | |
Crédits d’impôts | 1 572 | - 0,5 % | |
Autres différences permanentes | (9 503) | 2,9 % | |
Redressements et risques fiscaux/remboursements reçus | (3 788) | 1,1 % | |
Effet des changements de taux | 397 | - 0,1 % | |
Divers autres | (3 234) | 1,0 % | |
Résultat avant impôts et quote-part de résultat des coentreprises | 330 033 | (63 862) | 19,35 % |
Quote-part de résultat des coentreprises | 5 732 | ||
Résultat avant impôts | 335 765 | (63 862) | 19,02 % |
Principes comptables Le résultat net de base par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice. Le nombre moyen pondéré d’actions en circulation est calculé sur la base des différentes évolutions du capital social au cours de la période, multipliées par un facteur de pondération en fonction du temps, et corrigées, le cas échéant, des détentions par le Groupe de ses propres actions. Le résultat net dilué par action est calculé en divisant le résultat net part du Groupe par le nombre moyen pondéré d’actions ordinaires en circulation, majorés de l’impact maximal de la conversion de tous les instruments dilutifs. Le nombre d’actions dont l’émission est conditionnelle à la date de clôture incluses dans le calcul du résultat dilué par action, est basé sur le nombre d’actions (i) qui seraient à émettre si la date de clôture de la période était la fin de la période d’éventualité, et (ii) qui ont un effet dilutif. Dans les deux cas, les actions prises en considération pour le calcul du nombre moyen pondéré d’actions en circulation au cours de l’exercice sont celles qui donnent un droit illimité aux bénéfices. |
Sont présentés ci-dessous les résultats et actions ayant servi au calcul des résultats de base et dilué par action.
Résultat par action | ||
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 |
Résultat net consolidé part du Groupe | 262 896 | 292 569 |
Effet résultat des stock-options | 193 | 227 |
Résultat net consolidé après prise en compte de l’effet résultat des stock-options | 263 089 | 292 796 |
Nombre d’actions à l’ouverture | 102 538 186 | 103 628 083 |
PEE | 106 236 | 164 470 |
Dividende en actions | 1 308 745 | |
Réduction de capital | (2 832 654) | |
Actions de préférence | 237 567 | 18 001 |
Nombre moyen pondéré d’actions en circulation | 102 881 989 | 102 286 645 |
Actions gratuites (de performance et de préférence) | 121 852 | 246 900 |
Nombre moyen pondéré dilué d’actions | 103 003 841 | 102 533 545 |
RÉSULTAT NON DILUÉ PAR ACTION (en euros) | 2,56 | 2,86 |
RÉSULTAT DILUÉ PAR ACTION (en euros) | 2,55 | 2,86 |
Rubis a toujours mené une politique active de distribution de dividendes en faveur de ses actionnaires, comme le démontre le taux de distribution par rapport au bénéfice qui a représenté, pour les cinq dernières années, en moyenne 60 % des résultats nets part du Groupe.
Date de distribution | Exercice concerné |
Nombre d’actions concernées |
Dividende net distribué (en euros) |
Total des sommes nettes distribuées (en euros) |
AGM 09/06/2011 | 2010 | 14 534 985 | 3,05 | 44 331 704 |
AGM 07/06/2012 | 2011 | 30 431 861 | 1,67 | 50 821 208 |
AGM 07/06/2013 | 2012 | 33 326 488 | 1,84 | 61 320 738 |
AGM 05/06/2014 | 2013 | 37 516 780 | 1,95 | 73 157 721 |
AGM 05/06/2015 | 2014 | 38 889 996 | 2,05 | 79 724 492 |
AGM 09/06/2016 | 2015 | 43 324 068 | 2,42 | 104 844 245 |
AGM 08/06/2017 | 2016 | 45 605 599 | 2,68 | 122 223 005 |
AGO 07/06/2018 | 2017 | 95 050 942 | 1,50 | 142 574 358 |
AGM 11/06/2019 | 2018 | 97 185 200 | 1,59 | 154 522 276 |
AGO 11/06/2020 | 2019 | 100 348 772 | 1,75 | 175 607 076 |
AGM 10/06/2021 | 2020 | 100 955 418 | 1,80 | 181 715 083 |
AGM 09/06/2022* | 2021 | 102 720 955 | 1,86 | 191 060 498 |
* Dont 514 actions de préférence ne donnant droit qu’à 50 % du dividende net distribué (soit 0,93 € en 2021). |
En l’absence de performance boursière globale positive de l’action Rubis en 2022, telle que définie par l’article 56 des statuts modifié par l’Assemblée Générale du 9 décembre 2020, le dividende des associés commandités est nul au titre de l’exercice 2022.
Principes comptables Conformément à la norme IFRS 8, les secteurs opérationnels sont ceux examinés par les principaux décideurs opérationnels du Groupe (les Gérants). Cette analyse des secteurs est fondée sur les systèmes internes d’organisation et la structure de gestion du Groupe. Outre la holding Rubis SCA, le Groupe est géré en trois pôles principaux : • Distribution, spécialisée dans le négoce et la distribution de carburants, combustibles (en stations-service ou auprès de professionnels), de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de bitumes ; • Support & Services, qui comprend l’ensemble des activités d’infrastructure, de transport, d’approvisionnement et de services qui viennent en support au développement des activités aval de Distribution ; • Production d’électricité renouvelable, spécialisée dans l’électricité photovoltaïque. Depuis le 30 avril 2020, l’activité Rubis Terminal est comptabilisée dans les comptes du Groupe selon la méthode de la mise en équivalence. La coentreprise Rubis Terminal est spécialisée dans le stockage de produits liquides en vrac (produits pétroliers, chimiques et agroalimentaires) pour des clients commerciaux et industriels. Par ailleurs, le Groupe a déterminé trois zones géographiques : • l’Europe ; • l’Afrique ; • les Caraïbes. |
Le tableau suivant présente, pour chaque secteur d’activité, des informations sur les produits des activités ordinaires et les résultats 2022 et 2021. Chacune des colonnes du tableau ci-dessous reprend les chiffres propres de chaque secteur compris comme une entité indépendante ; la colonne « Éliminations » regroupe la suppression des opérations et comptes entre les différents secteurs.
Réconciliation | |||||||
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services |
Production d’électricité renouvelable |
Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Éliminations | Total |
Chiffre d’affaires | 6 060 778 | 1 041 258 | 32 558 | 134 | 7 134 728 | ||
Chiffre d’affaires inter-secteurs | 33 | 8 211 | (8 244) | ||||
Chiffre d’affaires | 6 060 811 | 1 041 258 | 32 558 | 8 345 | (8 244) | 7 134 728 | |
Résultat brut d’exploitation | 503 234 | 177 082 | 17 713 | (28 535) | 669 494 | ||
Résultat opérationnel courant | 396 331 | 143 623 | (853) | (30 087) | 509 014 | ||
Quote-part de résultat des coentreprises | 1 145 | (69) | 4 656 | 5 732 | |||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises | 357 255 | 143 966 | (23 397) | 4 656 | (25 870) | 456 610 | |
Coût de l’endettement financier | (21 752) | (1 053) | (6 900) | 879 | (1 669) | (30 495) | |
Charge d’impôt | (59 451) | (10 065) | 2 826 | 2 828 | (63 862) | ||
RÉSULTAT NET TOTAL | 178 341 | 135 675 | (26 261) | 4 656 | (20 508) | 271 903 |
Réconciliation | ||||||
31/12/2021 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services |
Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Éliminations | Total |
Chiffre d’affaires | 3 992 912 | 596 287 | 247 | 4 589 446 | ||
Chiffre d’affaires inter-secteurs | 33 | 2 723 | (2 756) | |||
Chiffre d’affaires | 3 992 945 | 596 287 | 2 970 | (2 756) | 4 589 446 | |
Résultat brut d’exploitation | 386 694 | 164 630 | (19 027) | 532 297 | ||
Résultat opérationnel courant | 289 312 | 122 629 | (20 113) | 391 828 | ||
Quote-part de résultat des coentreprises | 1 253 | 4 653 | 5 906 | |||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises | 295 630 | 122 616 | 4 653 | (20 363) | 402 536 | |
Coût de l’endettement financier | (13 622) | (1 050) | 2 097 | (12 575) | ||
Charge d’impôt | (56 685) | (11 468) | 2 952 | (65 201) | ||
RÉSULTAT NET TOTAL | 205 601 | 109 921 | 4 653 | (15 436) | 304 739 |
Réconciliation | |||||||
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services |
Production d’électricité renouvelable |
Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Éliminations | Total |
Actifs immobilisés | 2 363 196 | 460 098 | 1 017 295 | 25 918 | (32 636) | 3 833 871 | |
Titres de participation | 351 685 | 3 835 | 250 | 1 455 537 | (1 748 000) | 63 307 | |
Participations dans les coentreprises | 17 525 | (68) | 287 670 | 305 127 | |||
Actifs d’impôt différé | 11 062 | 1 975 | 5 874 | 18 911 | |||
Actifs sectoriels | 1 737 551 | 520 015 | 77 337 | 607 872 | (693 950) | 2 248 825 | |
Actif total | 4 481 019 | 985 923 | 1 100 688 | 287 670 | 2 089 327 | (2 474 586) | 6 470 041 |
Capitaux propres consolidés | 1 537 774 | 383 716 | 487 809 | 287 670 | 1 923 884 | (1 760 563) | 2 860 290 |
Dettes financières | 1 599 624 | 202 687 | 511 869 | 1 577 | 2 315 757 | ||
Passifs d’impôt différé | 190 | 948 | 30 150 | 61 192 | 92 480 | ||
Passifs sectoriels | 1 343 431 | 398 572 | 70 860 | 102 674 | (714 023) | 1 201 514 | |
Passif total | 4 481 019 | 985 923 | 1 100 688 | 287 670 | 2 089 327 | (2 474 586) | 6 470 041 |
Emprunts et dettes financières (hors obligations locatives) | 1 448 333 | 180 868 | 460 330 | 1 577 | 2 091 108 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 475 216 | 84 148 | 44 430 | 201 113 | 804 907 | ||
Dette financière nette | 973 117 | 96 720 | 415 900 | (199 536) | 1 286 201 | ||
Investissements | 140 592 | 73 939 | 43 569 | 316 | 258 416 |
Réconciliation | ||||||
31/12/2021 (en milliers d’euros) |
Distribution | Support & Services |
Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Éliminations | Total |
Actifs immobilisés | 2 335 184 | 441 516 | 26 433 | (36 571) | 2 766 562 | |
Titres de participation | 416 992 | 1 636 | 1 010 531 | (1 354 869) | 74 290 | |
Participations dans les coentreprises | 17 634 | 304 537 | 322 171 | |||
Actifs d’impôt différé | 7 492 | 5 421 | 12 913 | |||
Actifs sectoriels | 1 419 464 | 361 276 | 1 085 754 | (779 906) | 2 086 588 | |
Actif total | 4 196 766 | 809 849 | 304 537 | 2 122 718 | (2 171 346) | 5 262 524 |
Capitaux propres consolidés | 1 281 115 | 477 756 | 304 537 | 2 038 228 | (1 365 271) | 2 736 365 |
Dettes financières | 1 346 725 | 126 531 | 1 849 | 1 475 105 | ||
Passifs d’impôt différé | 347 | 1 006 | 61 718 | 63 071 | ||
Passifs sectoriels | 1 568 579 | 204 556 | 20 923 | (806 075) | 987 983 | |
Passif total | 4 196 766 | 809 849 | 304 537 | 2 122 718 | (2 171 346) | 5 262 524 |
Emprunts et dettes financières (hors obligations locatives) | 1 202 529 | 108 810 | 1 849 | 1 313 188 | ||
Trésorerie et équivalents de trésorerie | 428 077 | 71 793 | 375 020 | 874 890 | ||
Dette financière nette | 774 452 | 37 017 | (373 171) | 438 298 | ||
Investissements | 159 135 | 46 458 | 89 | 205 682 |
Réconciliation | ||||||||
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Europe | Caraïbes | Afrique | Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Total | ||
Chiffre d’affaires | 865 167 | 3 601 748 | 2 667 679 | 134 | 7 134 728 | |||
Résultat brut d’exploitation | 113 238 | 327 959 | 256 832 | (28 535) | 669 494 | |||
Résultat opérationnel courant | 57 003 | 262 188 | 219 910 | (30 087) | 509 014 | |||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises | 35 362 | 222 289 | 220 173 | 4 656 | (25 870) | 456 610 | ||
Investissements | 77 598 | 122 446 | 58 056 | 316 | 258 416 |
Réconciliation | ||||||||
31/12/2021 (en milliers d’euros) |
Europe | Caraïbes | Afrique | Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Total | ||
Chiffre d’affaires | 681 726 | 2 229 026 | 1 678 447 | 247 | 4 589 446 | |||
Résultat brut d’exploitation | 105 469 | 261 826 | 184 029 | (19 027) | 532 297 | |||
Résultat opérationnel courant | 70 959 | 189 970 | 151 012 | (20 113) | 391 828 | |||
Résultat opérationnel après quote-part de résultat des coentreprises | 72 559 | 190 262 | 155 426 | 4 653 | (20 364) | 402 536 | ||
Investissements | 30 392 | 92 608 | 82 593 | 89 | 205 682 |
Au 31 décembre 2022, le chiffre d’affaires réalisé en France (y compris l’Outre-mer) s’élève à 2 294 millions d’euros.
Réconciliation | ||||||||
31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Europe | Caraïbes | Afrique | Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Total | ||
Actifs immobilisés | 1 667 990 | 1 087 106 | 1 052 857 | 25 918 | 3 833 871 | |||
Titres de participation | 3 280 | 6 833 | 273 | 52 921 | 63 307 | |||
Participations dans les coentreprises | 17 457 | 287 670 | 305 127 | |||||
Actifs d’impôt différé | 6 854 | 5 375 | 6 682 | 18 911 | ||||
Actifs sectoriels | 281 285 | 798 664 | 953 018 | 215 858 | 2 248 825 | |||
ACTIF TOTAL | 1 976 866 | 1 897 978 | 2 012 830 | 287 670 | 294 697 | 6 470 041 |
Réconciliation | ||||||||
31/12/2021 (en milliers d’euros) |
Europe | Caraïbes | Afrique | Rubis Terminal (JV) |
Société mère |
Total | ||
Actifs immobilisés | 631 937 | 1 065 205 | 1 042 987 | 26 433 | 2 766 562 | |||
Titres de participation | 69 449 | 4 582 | 259 | 74 290 | ||||
Participations dans les coentreprises | 17 634 | 304 537 | 322 171 | |||||
Actifs d’impôt différé | 670 | 8 037 | 4 206 | 12 913 | ||||
Actifs sectoriels | 221 930 | 693 785 | 784 989 | 385 884 | 2 086 588 | |||
ACTIF TOTAL | 941 620 | 1 771 609 | 1 832 441 | 304 537 | 412 317 | 5 262 524 |
Au 31 décembre 2022, les actifs non courants détenus en France (y compris l’Outre-mer) s’élèvent à 1 799 millions d’euros.
Au 31 décembre 2022, les principaux intérêts minoritaires sont calculés sur les entités ou sous-groupes suivants :
Le Groupe consolide selon la méthode de l’intégration globale l’entité SARA avec un taux de détention de 71 % ; les intérêts minoritaires à hauteur de 29 % correspondent au groupe Sol Petroleum Antilles SAS.
Les entités Easigas sont consolidées par le Groupe selon la méthode de l’intégration globale avec un taux de détention Groupe de 55 %.
Depuis le 1er avril 2022, le Groupe consolide selon la méthode de l’intégration globale les entités Photosol (France) dont certaines sont détenues à moins de 100 % (cf. périmètre de consolidation en note 12).
7.1 Informations financières résumées – filiale avec participation ne donnant pas le contrôle : SARA
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Chiffre d’affaires net | 1 345 675 | 787 637 | ||
Résultat net total | 17 475 | 16 735 | ||
• part du Groupe | 12 169 | 11 404 | ||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 5 306 | 5 331 | ||
Autres éléments du résultat global | 7 064 | 2 471 | ||
• part du Groupe | 5 015 | 1 754 | ||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 2 049 | 717 | ||
Résultat global de la période | 24 539 | 19 206 | ||
• part du Groupe | 17 184 | 13 158 | ||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 7 355 | 6 048 | ||
Dividendes payés aux participations ne donnant pas le contrôle | 6 825 | 6 798 | ||
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles | (9 254) | 16 005 | ||
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement | (24 496) | (27 609) | ||
Flux de trésorerie liés aux activités de financement | 39 704 | 6 291 | ||
Variation de la trésorerie | 5 954 | (5 313) |
7.2 Informations financières résumées – filiale avec participation ne donnant pas le contrôle : Easigas SA et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Chiffre d’affaires net | 186 730 | 153 541 | ||
Résultat net total | 14 712 | 11 333 | ||
• part du Groupe | 8 016 | 6 019 | ||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 6 696 | 5 314 | ||
Autres éléments du résultat global | ||||
• part du Groupe | ||||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | ||||
Résultat global de la période | 14 712 | 11 333 | ||
• part du Groupe | 8 016 | 6 019 | ||
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 6 696 | 5 314 | ||
Dividendes payés aux participations ne donnant pas le contrôle | 3 347 | 4 915 | ||
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 18 133 | 13 922 | ||
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement | (12 548) | (11 182) | ||
Flux de trésorerie liés aux activités de financement | (6 228) | (8 043) | ||
Incidence de la variation des taux de change | (158) | (669) | ||
Variation de la trésorerie | (801) | (5 972) |
7.3 Informations financières résumées – filiale avec participation ne donnant pas le contrôle : Photosol (France) et ses filiales
Les montants présentés ci-après sont les montants avant élimination des comptes et opérations réciproques :
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 (9 mois) | |
Chiffre d’affaires net | 32 558 | |
Résultat net total | (25 860) | |
• part du Groupe | (20 444) | |
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | (5 416) | |
Autres éléments du résultat global | 25 411 | |
• part du Groupe | 16 945 | |
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 8 466 | |
Résultat global de la période | (449) | |
• part du Groupe | (3 499) | |
• attribuable aux participations ne donnant pas le contrôle | 3 050 | |
Dividendes payés aux participations ne donnant pas le contrôle | 1 | |
Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles | 24 928 | |
Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement | (44 105) | |
Flux de trésorerie liés aux activités de financement | (3 378) | |
Variation de la trésorerie | (22 555) |
Les participations du Groupe dans des entreprises communes ne sont pas matérielles au 31 décembre 2022.
Principes comptables
Ces participations, consolidées selon la méthode de la mise en équivalence, regroupent les coentreprises et les sociétés sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable. Elles sont initialement enregistrées au coût d’acquisition, comprenant le cas échéant le goodwill dégagé. Leur valeur comptable est, par la suite, augmentée ou diminuée pour prendre en compte la part du Groupe dans les bénéfices ou les pertes, réalisés après la date d’acquisition. Lorsque les pertes sont supérieures à la valeur de l’investissement net du Groupe dans une société mise en équivalence, ces pertes ne sont pas reconnues, à moins que le Groupe n’ait contracté un engagement de recapitalisation ou de mise de fonds vis-à-vis de cette société.
S’il existe un indice de perte de valeur, la valeur recouvrable est testée selon les modalités décrites dans la note 4.2. Les pertes de valeur résultant de ces tests de dépréciation sont comptabilisées en diminution de la valeur comptable des participations correspondantes.
Le Groupe qualifie deux partenariats (Rubis Terminal et CLC) de coentreprises au sens d’IFRS 11. Au 31 décembre 2022, la participation du Groupe dans Rubis Terminal s’élève à 287,7 millions d’euros. La participation dans CLC s’élève à 17,5 millions d’euros. Seules les données relatives à Rubis Terminal sont jugées matérielles et détaillées ci-après.
Les montants présentés ci-après sont préparés comme si Rubis Terminal était consolidée par intégration globale.
État de la situation financière des coentreprises | ||||
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Actifs courants | 198 145 | 205 085 | ||
Actifs non courants | 1 445 205 | 1 441 911 | ||
TOTAL ACTIF | 1 643 350 | 1 646 996 | ||
Passifs courants | 136 114 | 189 181 | ||
Passifs non courants | 955 377 | 874 141 | ||
Intérêts minoritaires | 29 392 | 29 806 | ||
TOTAL PASSIF | 1 120 883 | 1 093 128 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Chiffre d’affaires net | 462 434 | 380 840 | ||
Résultat net total, part du Groupe (avant charge IFRS 2) | 8 124 | 8 354 | ||
Résultat net total, part du Groupe (quote-part intégrée) | 4 656 | 4 653 | ||
Autres éléments du résultat global (quote-part intégrée) | 11 125 | 2 267 | ||
RÉSULTAT GLOBAL DE LA PÉRIODE (QUOTE-PART INTÉGRÉE) | 15 781 | 6 920 |
Les avals et cautions reçus concernent essentiellement des garanties obtenues de clients implantés dans la zone Caraïbes.
Au 31 décembre 2022, le Groupe a mis en place des contrats de protection de taux (caps et floors) à hauteur de 882 millions d’euros sur un total de 1 207 millions d’euros d’endettement à taux variable représentant 73 % de ce montant.
Dans le cadre de ses opérations d’acquisitions et de cessions de filiales, le Groupe est amené à accorder ou à recevoir des garanties de passif qui ne présentent aucune spécificité quant à leur durée ou à leur montant.
Paiements dus par période | ||||||||
Obligations contractuelles au 31/12/2022 (en milliers d’euros) |
Total | À moins de 1 an |
Entre 1 et 5 ans |
À plus de 5 ans |
||||
Emprunts auprès des établissements de crédit | 1 521 727 | 267 487 | 959 664 | 294 576 | ||||
Lettres de crédit | 98 919 | 98 919 | ||||||
Obligations en matière de location-financement | 136 | 9 | 43 | 84 | ||||
Contrats de location simple | 2 371 | 428 | 1 326 | 617 | ||||
Autres obligations à long terme | 220 | 80 | 140 | |||||
TOTAL | 1 623 373 | 366 923 | 961 173 | 295 277 |
La rémunération fixe de la Gérance relève de l’article 54 des statuts. Elle s’élève, pour la période, à 2 770 milliers d’euros et comprend aussi bien la rémunération due au titre de la Gérance de la société mère (2 408 milliers d’euros pour laquelle les charges sociales correspondantes sont entièrement supportées par les Gérants) que celle due au titre des fonctions de Direction dans les filiales (soit 362 milliers d’euros bruts).
Les Assemblées des actionnaires et commandités du 9 juin 2022 (17e résolution) ont approuvé la politique de rémunération de la Gérance pour l’exercice 2022. Celle-ci comprenait une part variable annuelle dont les modalités sont décrites en chapitre 5 du Document d’enregistrement universel 2021. La rémunération variable annuelle de la Gérance au titre de l’exercice 2022 n’a pas fait l’objet de provision, la condition préalable de déclenchement n’ayant pas été atteinte.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du Conseil de Surveillance de la société mère est de 225 milliers d’euros pour l’exercice 2022.
Les principaux risques du Groupe relatifs au changement climatique proviennent à la fois d’un risque physique et d’un risque de transition.
Le risque physique porte sur la survenance d’événements extrêmes, dont l’intensité a tendance à augmenter, et qui pourraient, d’une part, porter atteinte à l’intégrité des sites et, d’autre part, entraîner la perturbation des opérations des filiales concernées et donc des pertes d’exploitation. Le Groupe observe que les incidences financières des dégradations directement liées à des événements climatiques extrêmes, tels que les derniers cyclones intervenus dans les Caraïbes, ont modérément affecté les résultats. La diversification géographique et l’élargissement du périmètre du Groupe ainsi que le caractère non matériel individuellement de ses sites limitent fortement l’exposition aux aléas climatiques susceptibles d’intervenir sur une zone.
La nouvelle branche Production d’électricité renouvelable, intégrée dans le Groupe depuis avril 2022, est à ce jour concentrée en France et ainsi moins exposée à des événements climatiques extrêmes.
Rubis est également exposé aux enjeux de son secteur en matière de transition énergétique. L’évolution parfois rapide de l’environnement réglementaire et des politiques vers une économie bas carbone pourrait imposer une réduction significative des émissions de CO2 et rendre d’autres énergies moins carbonées plus compétitives à terme. L’impact à court terme du risque climatique est considéré comme faible à modéré selon les produits et les zones concernés et non matériel à date sur les états financiers consolidés du Groupe. À travers l’acquisition d’une activité Production d’électricité renouvelable, le Groupe vise à réduire son exposition à ce type de risques.
Ces risques sont gérés par le Comité Climat en lien avec les différentes filiales et les directions fonctionnelles, avec l’appui de consultants spécialisés.
Le Groupe a pris en considération les impacts des potentiels enjeux climatiques et les conséquences de son ambition 2030 tels qu’ils sont identifiés à ce jour dans le cadre de l’arrêté des comptes au 31 décembre 2022. En particulier, le Groupe a :
• considéré les effets à court terme des engagements pris dans la détermination de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition (cf. note 4.2) ;
• considéré des données externes de marché dans la détermination du taux de croissance à long terme pris en compte dans la détermination de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition ;
À ce jour, le Groupe n’a identifié aucun indice de perte de valeur sur ses actifs immobilisés et l’impact lié aux enjeux climatiques n’est pas significatif dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2022.
Les honoraires des Commissaires aux comptes et des membres de leurs réseaux comptabilisés au titre des exercices 2022 et 2021 se détaillent comme suit :
PricewaterhouseCoopers Audit | KPMG | |||||||
Montant HT | % | Montant HT | % | |||||
(en milliers d’euros) | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 |
Certification des comptes | ||||||||
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés : | ||||||||
• émetteur | 465 | 370 | 24 % | 23 % | 525 | 38 % | ||
• filiales intégrées globalement | 1 254 | 1 111 | 65 % | 70 % | 766 | 56 % | ||
Sous-total | 1 719 | 1 481 | 88 % | 93 % | 1 291 | 94 % | ||
Services autres que la certification des comptes | ||||||||
• émetteur | 57 | 5 | 3 % | 0 % | ||||
• filiales intégrées globalement | 167 | 101 | 9 % | 6 % | 76 | 6 % | ||
Sous-total | 224 | 106 | 12 % | 7 % | 76 | 6 % | ||
TOTAL | 1 943 | 1 587 | 100 % | 100 % | 1 367 | 100 % | ||
Mazars* | Monnot & Associés* | |||||||
Montant HT | % | Montant HT | % | |||||
(en milliers d’euros) | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 |
Certification des comptes | ||||||||
Commissariat aux comptes, certification, examen | ||||||||
des comptes individuels et consolidés : | ||||||||
• émetteur | 305 | 32 % | 150 | 80 % | ||||
• filiales intégrées globalement | 580 | 60 % | 38 | 20 % | ||||
Sous-total | 885 | 92 % | 188 | 100 % | ||||
Services autres que la certification des comptes | ||||||||
• émetteur | 60 | 6 % | ||||||
• filiales intégrées globalement | 16 | 2 % | ||||||
Sous-total | 76 | 8 % | ||||||
TOTAL | 961 | 100 % | 188 | 100 % |
* Les mandats des cabinets Mazars et Monnot & Associés sont arrivés à échéance à l’issue de l’AGM du 9 juin 2022 et ne pouvaient plus être renouvelés. |
Les services autres que la certification des comptes correspondent principalement à la délivrance d’attestations (covenants financiers, RSE, etc.).
Il n’existe pas d’événements post-clôture de nature à avoir une incidence significative sur les comptes consolidés au 31 décembre 2022.
Les états financiers consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2022 regroupent les états financiers de Rubis SCA et des filiales listées dans le tableau ci-dessous.
Nom | Siège social/Pays |
31/12/2022 % contrôle |
31/12/2021 % contrôle |
31/12/2022 % d’intérêt |
31/12/2021 % d’intérêt |
Méthode de consolidation (1) |
Rubis SCA | 46, rue Boissière 75116
Paris SIREN : 784 393 530 |
Mère | Mère | Mère | Mère | |
Rubis Patrimoine | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Coparef | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Investissements) |
France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis HyDev | France | 100,00 % | 100,00 % | IG | ||
RT Invest | France | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | JV (MEE) |
Rubis Terminal Infra | France | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | JV (MEE) |
Rubis Énergie | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vitogaz France | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sicogaz | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sigalnor | France | 65,00 % | 65,00 % | 65,00 % | 65,00 % | IG |
Starogaz | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Norgal | France | 20,94 % | 20,94 % | 20,94 % | 20,94 % | JO |
Frangaz | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vito Corse | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
GRD3A | France | 100,00 % | 100,00 % | IG | ||
Rubis Restauration et Services | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vitogaz Switzerland AG | Suisse | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energia Portugal SA | Portugal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sodigas Seixal Sociedade de Distribuição de Gás SA | Portugal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sodigas Açores SA | Portugal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sodigas Braga Sociedade de Distribuição de Gás, SA | Portugal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Spelta – Produtos Petrolíferos SA | Portugal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Companhia Logistica de Combustiveis SA | Portugal | 20,00 % | 20,00 % | 20,00 % | 20,00 % | JV (MEE) |
Vitogas España SA | Espagne | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Fuel Supplies Channel Islands Ltd (FSCI) | Îles anglo- normandes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
La Collette Terminal Ltd | Îles anglo- normandes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
St Sampson Terminal Ltd | Îles anglo- normandes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vitogaz Maroc | Maroc | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Lasfargaz | Maroc | 82,89 % | 82,89 % | 82,89 % | 82,89 % | IG |
Kelsey Gas Ltd | République de Maurice | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vitogaz Madagascar | Madagascar | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Eccleston Co Ltd | République de Maurice | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Vitogaz Comores | Union des Comores | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Gazel | Madagascar | 49,00 % | 49,00 % | 49,00 % | 49,00 % | IG(2) |
Rubis Antilles Guyane | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Stocabu | France | 50,00 % | 50,00 % | 50,00 % | 50,00 % | JO |
Société Industrielle de Gaz et de Lubrifiants | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Société Anonyme de la Raffinerie des Antilles (SARA) | France | 71,00 % | 71,00 % | 71,00 % | 71,00 % | IG |
Société Antillaise des Pétroles Rubis | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Guyane Française | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Caraïbes Françaises | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Société d’Importation et de distribution de Gaz Liquéfiés dans l’Océan Indien (Sigloi) | France | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Bermuda Ltd | Bermudes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Sinders Ltd | Bermudes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Bermuda Gas & Utility Company Ltd | Bermudes | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Eastern Caribbean SRL | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Caribbean Holdings Inc. | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Renewstable Barbados | La Barbade | 51,00 % | 51,00 % | IG | ||
Rubis West Indies Ltd | Royaume-Uni | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Guyana Inc. | Guyana | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Bahamas Ltd | Bahamas | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Cayman Islands Ltd | Îles Caïmans | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Turks & Caicos Ltd | Îles Turques- et-Caïques |
100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Jamaica Ltd | Jamaïque | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Easigas (Pty) Ltd | Afrique du Sud | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | IG |
Easigas Botswana (Pty) Ltd | Botswana | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | IG |
Easigas Swaziland (Pty) Ltd | Swaziland | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | IG |
Easigas Lesotho (Pty) Ltd | Lesotho | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | IG |
Rubis Asphalt South Africa | Afrique du Sud | 74,00 % | 74,00 % | 74,00 % | 74,00 % | IG |
Ringardas Nigeria Ltd | Nigéria | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
European Railroad Established Services SA (Eres Sénégal) | Sénégal | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
European Railroad Established Services Togo SA (Eres Togo) | Togo | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Eres Cameroun | Cameroun | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Eres Liberia Inc. | République du Libéria | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Eres Gabon | Gabon | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
REC Bitumen SRL | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Bahama Blue Shipping Company | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Morbihan Shipping Corporation | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Bitu River Shipping Corp. | Panama | 100,00 % | 100,00 % | IG | ||
Demerara Shipping Corp. | La Barbade | 100,00 % | 100,00 % | IG | ||
Pickett Shipping Corp. | République de Panama | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Blue Round Shipping Corp. | République de Panama | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Saunscape International Inc. (liquidée) | République de Panama | 100,00 % | 100,00 % | IG | ||
Biskra Shipping SA | République de Panama | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Atlantic Rainbow Shipping Company SA | République de Panama | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Woodbar Co Ltd | République de Maurice | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % | IG |
Rubis Énergie Djibouti | République de Djibouti | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % | 85,00 % | IG |
Distributeurs Nationaux SA (Dinasa) | Haïti | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Chevron Haïti Inc. | Îles Vierges britanniques | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Société de Distribution de Gaz SA (Sodigaz) | Haïti | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Terminal Gazier de Varreux SA | Haïti | 50,00 % | 50,00 % | 50,00 % | 50,00 % | JO |
RBF Marketing Ltd | Jamaïque | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Galana Distribution Pétrolière Company Ltd | République de Maurice | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Galana Distribution Pétrolière SA | Madagascar | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % | IG |
Galana Raffinerie Terminal Company Ltd | République de Maurice | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Galana Raffinerie et Terminal SA | Madagascar | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % | 90,00 % | IG |
Plateforme Terminal Pétrolier SA | Madagascar | 80,00 % | 80,00 % | 80,00 % | 80,00 % | IG |
Rubis Middle East Supply DMCC | Émirats Arabes Unis | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Asphalt Middle East DMCC | Émirats Arabes Unis | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Maritec Tanker Management Private Ltd | Inde | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Gulf Energy Holdings Ltd | Kenya | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Kenya Plc | Kenya | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Kobil Petroleum Ltd | États-Unis | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Ethiopia Ltd | Éthiopie | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Rwanda Ltd | Rwanda | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Uganda Ltd | Ouganda | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Zambia Ltd | Zambie | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | IG |
Rubis Energy Zimbabwe (Private) Ltd | Zimbabwe | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | 55,00 % | IG |
Rubis Photosol | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Aedes & Photosol Développement | France | 39,99 % | 39,99 % | JV (MEE) | ||
Airefsol Énergies 1 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Airefsol Énergies 7 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Alpha Énergies Renouvelables | France | 66,22 % | 66,22 % | IG | ||
Centrale Photovoltaïque de Ychoux | France | 47,78 % | 47,78 % | IG (2) | ||
Centrale Photovoltaïque Lagune de Toret | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Centrale Photovoltaïque le Bouluc de Fabre | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Cilaos | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Clotilda | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Cpes de l’Ancienne Cokerie | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Dynamique Territoires Développement | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
EPV | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
EuroRidge Solar Holding SARL | Luxembourg | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Firinga | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Inti SAS | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Maïdo | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Phoebus | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photom Services | France | 45,95 % | 45,95 % | IG(2) | ||
Photosol | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol Bordezac Développement | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol Bourbon | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol Brossac | France | 66,52 % | 66,52 % | IG | ||
Photosol CRE 4 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol Développement | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol Hermitage | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol Invest 2 | France | 28,48 % | 28,48 % | IG(2) | ||
Photosol Maransin | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol Roullet | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol Sarrazac Développement | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 1 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 2 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 3 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 4 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 5 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 6 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 7 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 9 | France | 48,83 % | 48,83 % | IG(2) | ||
Photosol SPV 10 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 13 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 14 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 15 | France | 45,55 % | 45,55 % | IG(2) | ||
Photosol SPV 16 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 18 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 22 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 27 | France | 65,51 % | 65,51 % | IG | ||
Photosol SPV 28 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 29 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 31 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 32 | France | 62,85 % | 62,85 % | IG | ||
Photosol SPV 33 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 34 | France | 61,71 % | 61,71 % | IG | ||
Photosol SPV 35 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Photosol SPV 36 | France | 57,04 % | 57,04 % | IG | ||
Photosol SPV 37 | France | 62,27 % | 62,27 % | IG | ||
Photosol SPV 38 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 39 | France | 55,64 % | 55,64 % | IG | ||
Photosol SPV 40 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 43 | France | 58,01 % | 58,01 % | IG | ||
Photosol SPV 44 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 45 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 46 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 48 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 49 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 50 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 51 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 52 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 53 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 54 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 55 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 56 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 57 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 58 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 59 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 60 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 61 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 63 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol SPV 65 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Photosol Villefranche sur Cher Développement | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
PV Ecarpiere | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Société du Parc Photovoltaïque de la Commanderie | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Solaire du Lazaret | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
SPV 11 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
SPV 12 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
SPV 17 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
SPV 25 | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
SPV 26 | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
SPV 30 | France | 53,71 % | 53,71 % | IG | ||
Territoires Énergies Nouvelles | France | 79,97 % | 79,97 % | IG | ||
Thorenc PV | France | 67,88 % | 67,88 % | IG | ||
Thorenc PV Holding SARL | Luxembourg | 79,97 % | 79,97 % | IG |
(1) IG : Intégration globale ; JO : entreprise commune ; JV : coentreprise (MEE) ; MEE : mise en équivalence. |
(2) Cf. note 3. |
La société Rubis Antilles Guyane détient une participation minoritaire dans cinq GIE situés aux Antilles ; ces entités n’étant pas significatives, elles ne sont pas consolidées.
Les sociétés Rubis Energia Portugal, SARA et Photosol Développement détiennent des participations non significatives et non consolidées à ce jour.
Compte tenu des problèmes politiques et monétaires au Burundi, le Groupe a décidé depuis 2019 de ne pas consolider Kobil Burundi faute de contrôler réellement cette activité. Les titres correspondants ont été totalement dépréciés. La situation politique et monétaire n’a pas connu d’amélioration sur l’exercice 2022.
7.2 Comptes sociaux 2022 et annexe
(en milliers d’euros) | Référence annexe |
Brut | Amortissements et dépréciations |
Net 31/12/2022 |
Net 31/12/2021 | |||||
Actif immobilisé | ||||||||||
Immobilisations incorporelles et corporelles | 2 404 | 1 250 | 1 154 | 1 172 | ||||||
Participations | 4.1 | 1 424 718 | 1 424 718 | 1 032 856 | ||||||
Autres immobilisations financières | 4.2 | 2 194 | 2 194 | 2 165 | ||||||
Total de l’actif immobilisé (I) | 1 429 316 | 1 250 | 1 428 066 | 1 036 193 | ||||||
Actif circulant | ||||||||||
Créances clients et autres créances | 4.4 | 488 496 | 208 | 488 288 | 713 439 | |||||
Valeurs mobilières de placement | 4.3 | 139 521 | 278 | 139 243 | 138 337 | |||||
Disponibilités | 58 707 | 58 707 | 234 243 | |||||||
Charges constatées d’avance | 223 | 223 | 178 | |||||||
Total de l’actif circulant (II) | 686 947 | 486 | 686 461 | 1 086 197 | ||||||
TOTAL ACTIF (I + II) | 2 116 263 | 1 736 | 2 114 527 | 2 122 390 |
(en milliers d’euros) | Référence annexe |
31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Capitaux propres | ||||||
Capital social | 128 692 | 128 177 | ||||
Primes d’émission | 1 550 120 | 1 547 236 | ||||
Réserve légale | 12 954 | 12 954 | ||||
Réserve indisponible | 1 763 | 1 763 | ||||
Autres réserves | 94 626 | 94 626 | ||||
Report à nouveau | 128 948 | 165 359 | ||||
Bénéfice de l’exercice | 187 183 | 154 649 | ||||
Provisions réglementées | 1 242 | 1 043 | ||||
Total des capitaux propres (I) | 4.5 | 2 105 528 | 2 105 807 | |||
Provisions pour risques et charges (II) | 710 | 376 | ||||
Dettes | ||||||
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit | 169 | 441 | ||||
Dettes fournisseurs et comptes rattachés | 716 | 847 | ||||
Dettes fiscales et sociales | 4 274 | 2 364 | ||||
Autres dettes | 3 130 | 12 555 | ||||
Total des dettes (III) | 4.6 | 8 289 | 16 207 | |||
TOTAL PASSIF (I + II + III) | 2 114 527 | 2 122 390 |
(en milliers d’euros) | Référence annexe |
31/12/2022 | 31/12/2021 | |||
Prestations de services | 12 461 | 2 972 | ||||
Autres produits et transferts de charges | 8 | |||||
Produits d’exploitation | 12 461 | 2 980 | ||||
Autres achats et charges externes | (15 054) | (7 113) | ||||
Impôts, taxes et versements assimilés | (332) | (296) | ||||
Frais de personnel | (7 081) | (5 381) | ||||
Dotations aux amortissements sur immobilisations | (195) | (180) | ||||
Dotations et reprises de provisions pour risques et charges | (334) | (77) | ||||
Autres charges | (2 641) | (2 635) | ||||
Charges d’exploitation | (25 637) | (15 682) | ||||
Résultat d’exploitation | (13 176) | (12 702) | ||||
Produits financiers de participation | 193 785 | 156 204 | ||||
Produits financiers d’autres valeurs mobilières | 1 247 | 903 | ||||
Autres intérêts | 1 859 | 192 | ||||
Résultat net sur cessions de valeurs mobilières de placement | (40) | (613) | ||||
Dotations aux provisions financières | (278) | (7) | ||||
Reprises de provisions financières | 7 | 1 725 | ||||
Intérêts et charges assimilées | (969) | (2 308) | ||||
Résultat financier | 195 611 | 156 096 | ||||
Résultat courant avant impôts | 182 435 | 143 394 | ||||
Résultat exceptionnel | 5.1 | 3 652 | (251) | |||
Impôt sur les bénéfices | 5.2 | 1 096 | 11 506 | |||
RÉSULTAT NET TOTAL | 187 183 | 154 649 |
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Activité opérationnelle | ||||
Résultat de l’exercice | 187 183 | 154 649 | ||
Amortissements et provisions | 1 208 | (1 212) | ||
Plus ou moins-values sur cessions d’immobilisations | (4 060) | 3 | ||
Capacité d’autofinancement (A) | 184 331 | 153 440 | ||
Variation du besoin en fonds de roulement (B) : | 217 250 | (133 830) | ||
• créances clients et autres créances | 224 896 | (130 851) | ||
• dettes fournisseurs et autres dettes | (7 646) | (2 979) | ||
Flux de trésorerie provenant de l’exploitation (A + B) (I) | 401 581 | 19 610 | ||
Activité investissement | ||||
Acquisitions de participations : | ||||
• Rubis Renouvelables | (392 110) | |||
Frais d’acquisition sur titres (projet en cours) | (248) | |||
Cessions de participations : | ||||
• branche Rubis Terminal | 4 063 | |||
Autres | 40 | (61) | ||
Trésorerie affectée aux investissements (II) | (388 007) | (309) | ||
Flux de trésorerie généré par l’activité (I + II) | 13 574 | 19 306 | ||
Financement | ||||
Augmentation (diminution) des dettes financières | (272) | 216 | ||
Augmentation (diminution) des capitaux propres | 3 400 | (146 165) | ||
Dividende mis en paiement | (191 061) | (83 577) | ||
Trésorerie résultant du financement (III) | (187 933) | (229 526) | ||
Variation globale de la trésorerie (I + II + III) | (174 359) | (210 225) | ||
Trésorerie disponible au début de la période | 372 587 | 582 812 | ||
Variation globale de la trésorerie | (174 359) | (210 225) | ||
Trésorerie disponible à la fin de la période | 198 228 | 372 587 | ||
Dettes financières | (169) | (441) | ||
TRÉSORERIE NETTE DE DETTES FINANCIÈRES À LA FIN DE LA PÉRIODE | 198 059 | 372 146 |
Rubis SCA est une Société en Commandite par Actions enregistrée et domiciliée en France. Son siège social est situé 46 rue Boissière 75116 Paris.
• l’activité Distribution, spécialisée dans la distribution de carburants et combustibles (en stations-service ou auprès de professionnels), de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de bitumes ;
• Support & Services, qui comprend l’ensemble des activités d’infrastructures, de transport, d’approvisionnement et de services qui viennent en support au développement des activités aval de Distribution ;
• la branche Production d’électricité renouvelable (Rubis Renouvelables), développée depuis avril 2022 avec l’acquisition de 80 % de Photosol, l’un des principaux producteurs indépendants d’électricité photovoltaïque en France.
Rubis SCA détient également une participation dans la coentreprise Rubis Terminal qui est spécialisée dans le Stockage de produits liquides en vrac (carburants et combustibles, produits, chimiques et agroalimentaires) pour des clients commerciaux et industriels.
Le 14 avril 2022, Rubis a finalisé l’acquisition de 80 % de Photosol (France), l’un des leaders indépendants de l’énergie photovoltaïque en France. Cette acquisition constitue le socle du développement des activités du Groupe dans les énergies renouvelables, aux côtés de ses activités historiques.
Photosol (France) dispose d’une capacité de 384 MWc en opération, 119 MWc en construction, d’un portefeuille de projets de plus de 3,5 GWc à fin décembre 2022, et compte 112 collaborateurs en France. Conservant une participation de 20 %, les fondateurs et dirigeants de Photosol restent engagés dans le développement de l’entreprise.
Les comptes au 31 décembre 2022 sont élaborés et présentés conformément aux principes, normes et méthodes comptables en vigueur en France selon les dispositions du plan comptable général (règlement ANC 2014-03 relatif au PCG).
Les conventions comptables d’établissement et de présentation des comptes sociaux ont été appliquées dans le respect du principe de prudence, conformément aux hypothèses de base suivantes :
Le coût d’acquisition comprend le prix d’achat, ainsi que tous les coûts directement attribuables à l’acquisition des immobilisations concernées. Les frais d’acquisition (droits de mutation, honoraires, etc.) sont comptabilisés directement en charges.
L’amortissement est calculé en fonction du rythme de consommation des avantages économiques attendus de l’actif. À ce titre, l’amortissement est calculé selon la méthode linéaire sur le plan suivant :
Lorsqu’une immobilisation est destinée à être vendue, ou lorsqu’elle n’a plus de potentiel, elle est testée à son seul niveau. Dans ce cas, lorsque sa valeur nette comptable est significativement supérieure à sa valeur actuelle estimée, la valeur nette comptable de l’immobilisation est immédiatement dépréciée pour la ramener à sa valeur actuelle.
Les titres de participation sont inscrits pour leur coût d’acquisition ou leur valeur d’apport. La Société a opté pour la comptabilisation des frais d’acquisition dans le prix de revient des titres de participation.
À la clôture de l’exercice, les participations sont estimées à leur valeur d’utilité déterminée sur la base d’une analyse multicritère tenant compte notamment de la quote-part des capitaux propres de la filiale que ces titres représentent, des projections de flux de trésorerie futurs ou de la valeur de marché. Si la valeur d’utilité est inférieure à la valeur comptable, une charge de dépréciation est reconnue en résultat financier.
Figurent essentiellement dans ce poste les actions propres Rubis SCA détenues au travers d’un contrat de liquidité.
Les actions sont comptabilisées au coût d’achat qui inclut, le cas échéant, les frais d’acquisition. En cas de cession, le prix de revient des actions cédées est déterminé selon la méthode « premier entré – premier sorti ».
Les créances font l’objet d’une dépréciation lorsque la valeur actuelle, déterminée au regard du risque de non-recouvrement, est inférieure à la valeur comptable.
Les valeurs mobilières de placement sont enregistrées à leur coût d’acquisition. En cas de cessions concernant des titres de même nature conférant les mêmes droits, le prix de revient des titres cédés est déterminé selon la méthode « premier entré – premier sorti ».
À la clôture de chaque exercice, une dépréciation est enregistrée si la valeur comptable est supérieure :
Le seul engagement en matière de retraite supporté par l’entreprise est constitué par les indemnités de fin de carrière (IFC) du personnel, la législation prévoyant que des indemnités sont versées aux salariés au moment de leur départ en retraite, en fonction de leur ancienneté et de leur salaire à l’âge de la retraite. Ces indemnités de fin de carrière figurent en engagements hors bilan (note 6.2.1).
Par application de la modification à la recommandation ANC 2013-02 du 7 novembre 2013 modifiée le 5 novembre 2021, la Société a décidé d’adopter la nouvelle méthode de répartition des droits à prestations de ses régimes à prestations définies en vertu desquels une indemnité n’est due que si le salarié est présent à la date de son départ en retraite, dont le montant dépend de l’ancienneté et est plafonnée à un certain nombre d’années de services consécutives. L’impact de ce changement de méthode comptable est une diminution non significative du montant de l’engagement de retraite.
L’évaluation du montant des indemnités de fin de carrière acquises par les salariés de la société Rubis SCA est réalisée selon la méthode des unités de crédit projetées.
Des provisions pour risques et charges sont constatées lorsqu’il existe une obligation à l’égard d’un tiers et qu’il est probable que cette obligation provoquera une sortie de ressources estimée avec une fiabilité suffisante au bénéfice de ce tiers sans contrepartie au moins équivalente attendue de celui-ci.
Les passifs éventuels ne sont pas comptabilisés mais font l’objet d’une information dans les notes aux états financiers sauf si la probabilité d’une sortie de ressources est très faible.
Le chiffre d’affaires est principalement constitué par les redevances de gestion facturées aux filiales.
Rubis SCA est tête de groupe de l’intégration fiscale qu’elle constitue avec ses filiales en France. Les filiales du périmètre d’intégration fiscale contribuent à la charge d’impôt du groupe d’intégration à hauteur du montant d’impôt dont elles auraient été redevables en l’absence d’intégration.
L’économie ou la charge d’impôt complémentaire résultant de la différence entre l’impôt dû par les filiales intégrées et l’impôt résultant de la détermination du résultat d’ensemble est enregistrée par l’entreprise tête de groupe Rubis SCA.
Les produits et charges exceptionnels incluent l’impact des événements majeurs non relatifs à l’activité courante de la Société ou qui correspondent à des éléments inhabituels, significatifs et peu fréquents.
Au 31 décembre 2022, Rubis SCA (SIREN : 784 393 530) est la société mère pour la préparation des comptes consolidés du groupe Rubis.
Dans le cadre de l’acquisition de Photosol (cf. note 2), Rubis SCA a souscrit sur la période à l’augmentation de capital de sa filiale Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Investissements) à hauteur de 392 millions d’euros.
L’Assemblée Générale autorise annuellement le Collège de la Gérance, avec faculté de délégation, à faire racheter par la Société ses propres actions, en vue d’assurer la liquidité ou l’animation du marché du titre Rubis dans le cadre d’un contrat de liquidité conforme à la charte de déontologie de l’Association française des entreprises d’investissement.
Au 31 décembre 2022, la société Rubis SCA possède 84 987 actions Rubis pour un prix d’achat de 1 990 milliers d’euros. Aucune dépréciation n’a été constatée au 31 décembre 2022.
Au 31 décembre 2022, le portefeuille des valeurs mobilières de placement s’élève à 139 521 milliers d’euros en valeur brute et 139 243 milliers d’euros en valeur nette :
(en milliers d’euros) | Valeur brute au 31/12/2022 |
Dépréciation | Valeur nette au 31/12/2022 |
Valeur de marché au 31/12/2022* |
Valeur nette au 31/12/2021 | |||||
OPCVM | 23 858 | (264) | 23 594 | 23 595 | 23 921 | |||||
Autres fonds | 115 085 | (14) | 115 071 | 118 073 | 114 174 | |||||
Intérêts à recevoir sur autres fonds | 578 | 578 | 578 | 242 | ||||||
TOTAL | 139 521 | (278) | 139 243 | 142 246 | 138 337 |
Les créances clients et autres créances d’un montant de 488 496 milliers d’euros ont toutes une échéance inférieure à un an et se décomposent de la façon suivante :
• 13 615 milliers d’euros de créances sur le Trésor public français ; ce poste inclut notamment un règlement d’impôt de 7019 milliers d’euros dont la société Rubis SCA compte obtenir le remboursement par l’administration fiscale, 2 450 milliers d’euros de créances liées à l’intégration fiscale et 4 010 milliers d’euros relatifs au crédit de TVA à reporter à fin décembre 2022 ;
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||
Capitaux propres au début de l’exercice | 2 104 764 | 2 179 858 | ||
Augmentation (réduction) de capital | 515 | (1 361) | ||
Augmentation (réduction) de la prime d’émission | 2 885 | (46 666) | ||
Distribution de dividende | (191 061) | (181 716) | ||
Résultat de l’exercice | 187 183 | 154 649 | ||
Capitaux propres à la fin de l’exercice* | 2 104 286 | 2 104 764 |
Au 31 décembre 2022, le capital social est composé de 102 953 566 actions entièrement libérées de 1,25 euro chacune et s’élève à 128 692 milliers d’euros.
Les différentes opérations sur capital intervenues au cours de la période sont reprises dans le tableau ci-après :
Nombre d’actions |
Capital social (en milliers d’euros) |
Primes (en milliers d’euros) | ||||
Au 1er janvier 2022 | 102 541 281 | 128 177 | 1 547 236 | |||
Plan d’épargne entreprise | 171 576 | 214 | 3 229 | |||
Actions de préférence acquises | 226 | |||||
Actions de préférence converties en actions ordinaires | 244 431 | 306 | (306) | |||
Réduction de capital par voie d’annulation des actions rachetées | (3 948) | (5) | ||||
Frais sur augmentations de capital | (39) | |||||
AU 31 DÉCEMBRE 2022 | 102 953 566 | 128 692 | 1 550 120 |
En novembre 2021, le Groupe a signé une convention de ligne de capital avec Crédit Agricole CIB pour une période de 37 mois et dans la limite autorisée de 4 400 000 actions de 1,25 euro de nominal. Le prix de souscription des actions fera ressortir une décote de 5 % par rapport à la moyenne pondérée par les volumes des cours cotés des actions des deux séances de bourse précédant sa fixation. Crédit Agricole CIB intervient en tant qu’intermédiaire financier et n’a pas vocation à rester au capital de la Société. Au 31 décembre 2022, le Groupe n’a pas encore fait usage de cette ligne de capital.
Les caractéristiques des plans d’option de souscription d’actions, d’actions gratuites de performance et d’actions gratuites de préférence en cours au 31 décembre 2022 sont illustrées dans les tableaux ci-après :
Actions gratuites de performance Date du Collège de la Gérance |
En circulation au 31/12/2021 |
Droits émis |
Droits exercés |
Droits annulés |
En circulation au 31/12/2022 |
17 décembre 2019 | 385 759 | 385 759 | |||
6 novembre 2020 | 787 697 | 787 697 | |||
1er avril 2021 | 43 516 | 43 516 | |||
13 décembre 2021 | 160 072 | 160 072 | |||
20 juillet 2022 | 514 770 | 514 770 | |||
TOTAL | 1 377 044 | 514 770 | 1 891 814 |
L’attribution définitive des actions aux bénéficiaires ne pourra intervenir qu’au terme d’une période d’acquisition de trois années au minimum, qui court à compter de leur attribution par le Collège de la Gérance. L’attribution est soumise à des conditions fixées par le Collège de la Gérance.
Actions gratuites de préférence Date du Collège de la Gérance |
En circulation au 31/12/2021 |
Droits émis |
Droits exercés |
Droits annulés |
En circulation au 31/12/2022 |
11 juillet 2016 | 2 469 | (2 469) | |||
13 mars 2017 | 1 932 | (1 932) | |||
19 juillet 2017 | 374 | (374) | |||
2 mars 2018 | 345 | (345) | |||
5 mars 2018 | 1 157 | (1 157) | |||
19 octobre 2018 | 140 | (140) | |||
7 janvier 2019 | 62 | 62 | |||
17 décembre 2019 | 662 | (662) | |||
TOTAL | 7 141 | (2 469) | (4 610) | 62 |
Les actions de préférence seront converties en actions ordinaires à l’issue d’une période de conservation ou d’acquisition en fonction du degré d’atteinte des conditions de performance.
Les charges à payer s’élèvent à 4 224 milliers d’euros dont 290 milliers d’euros concernent des fournisseurs, 169 milliers d’euros les intérêts courus et 3 540 milliers d’euros les dettes fiscales et sociales. Ces charges à payer ont le caractère de charges d’exploitation et de charges financières.
Les dettes fournisseurs qui figurent au bilan pour un montant de 427 milliers d’euros ont toutes une échéance inférieure à trois mois. Toutes les autres dettes inscrites au bilan ont des échéances inférieures à un an.
Toutes les transactions avec les parties liées concernent des transactions effectuées avec les filiales détenues en totalité par Rubis SCA et sont conclues à des conditions normales de marché.
Courant janvier 2022, la JV Rubis Terminal a vendu la totalité de sa participation dans ses actifs turcs (RubisTerminal Petrol). À la suite de cette transaction, et conformément aux accords conclus précédemment, le Groupe a perçu du fonds d’infrastructure I Squared Capital un complément de prix de 4 millions d’euros.
(en milliers d’euros) | 31/12/2022 | 31/12/2021 | ||||||
Cessions d’immobilisations | 4 065 | |||||||
Autres produits exceptionnels | 1 | |||||||
PRODUITS EXCEPTIONNELS | 4 066 | |||||||
Valeur nette comptable des immobilisations cédées | (6) | (3) | ||||||
Autres charges exceptionnelles | ||||||||
Dotations aux amortissements dérogatoires | (200) | (248) | ||||||
Dotation sur provisions exceptionnelles | (208) | |||||||
CHARGES EXCEPTIONNELLES | (414) | (251) |
(en milliers d’euros) | Assiette | Taux | Impôt brut | Crédit | Impôt net | |||||
IS sur résultat au taux de droit commun | 25,83 % | (636) | (636) | |||||||
IS calculé sur frais relatifs aux augmentations | ||||||||||
de capital imputés sur la prime d’émission | 53 | 25,83 % | 14 | 14 | ||||||
Remboursements d’impôt | ||||||||||
Charge (produit) d’impôt lié à l’intégration fiscale | (474) | (474) | ||||||||
TOTAL | (460) | (636) | (1 096) |
La société Rubis SCA bénéficie du régime fiscal des sociétés mères et filiales. Les dividendes éligibles sont soumis à la taxation d’une quote-part de frais et charges de 1 % ou 5 %.
La société Rubis SCA a opté pour le régime de l’intégration fiscale depuis le 1er janvier 2001. Le périmètre est le suivant :
1er janvier 2001 | Rubis |
1er janvier 2006 | Rubis Énergie |
Rubis Antilles Guyane | |
SIGL | |
Sicogaz | |
Starogaz | |
1er janvier 2011 | Frangaz |
Vito Corse | |
1er janvier 2012 | Société Antillaise des Pétroles Rubis (SAPR) |
Rubis Guyane Française (RGF) | |
Rubis Caraïbes Françaises (RCF) | |
1er janvier 2013 | Coparef |
Vitogaz France | |
1er janvier 2014 | Rubis Restauration et Services (RRS) |
1er janvier 2016 | Société Réunionnaise de Produits Pétroliers (SRPP) |
1er janvier 2018 | Rubis Patrimoine |
1er janvier 2019 | Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Investissements) |
• les économies d’impôts réalisées par le groupe fiscal sont constatées en résultat par la société mère ;
• les économies d’impôts ne sont pas réallouées aux filiales sauf éventuellement en cas de sortie du groupe fiscal.
Le montant des indemnités de fin de carrière acquises par les salariés de la société Rubis SCA est de 226 milliers d’euros, charges sociales comprises. La méthode d’évaluation est décrite en note 3.7.
La rémunération fixe de la Gérance relève de l’article 54 des statuts. Elle s’élève, pour l’exercice 2022, à 2 408 milliers d’euros.
Les Assemblées des actionnaires et commandités du 9 juin 2022 (17e résolution) ont approuvé la politique de rémunération de la Gérance pour l’exercice 2022. Celle-ci comprenait une part variable annuelle dont les modalités sont décrites en chapitre 5 du Document d’enregistrement universel 2021. La rémunération variable annuelle de la Gérance au titre de l’exercice 2022 n’a pas fait l’objet de provision, la condition préalable de déclenchement n’ayant pas été atteinte.
Le montant de la rémunération revenant aux membres du Conseil de Surveillance est de 225 milliers d’euros pour l’exercice 2022.
(en milliers d’euros) | Rubis Énergie SAS |
RT Invest SA |
Kelsey* | Coparef SA | Rubis Patrimoine SARL |
Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Invest. SAS) |
Capital | 335 000 | 529 326 | 1 | 40 | 1 402 | 39 126 |
Capitaux propres autres que le capital | 488 219 | 59 305 | 157 | (21) | (678) | 352 491 |
Subventions d’investissement et provisions réglementées | 18 017 | |||||
Quote-part du capital détenu | 100,00 % | 55,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % | 100,00 % |
Valeur brute comptable des titres détenus | 685 503 | 323 151 | 4 | 34 | 23 911 | 392 115 |
Valeur nette comptable des titres détenus | 685 503 | 323 151 | 4 | 34 | 23 911 | 392 115 |
Prêts et avances consentis par Rubis SCA et non remboursés | 385 871 | 3 349 | 78 575 | |||
Chiffre d’affaires du dernier exercice clos | 378 809 | 1 350 | 1 274 | 759 | ||
Résultat net du dernier exercice clos | 228 575 | 55 911 | 60 | (2) | (100) | (401) |
Dividendes encaissés par Rubis SCA au cours de l’exercice 2022 | 160 800 | 32 985 |
* Les comptes de la société sont tenus en dollars US. Les taux de conversion suivants ont été retenus :
• capitaux propres : taux de clôture (1 € = 1,0666 $) ; • chiffre d’affaires et résultat net : taux moyen (1 € = 1,0539 $). |
(en milliers d’euros) | Valeur nette au 31/12/2022 | |
I – Actions et parts sociales | ||
Titres de participations français | ||
Coparef | 34 | |
Rubis Énergie | 685 502 | |
Rubis Patrimoine | 23 911 | |
Rubis Renouvelables (ex Cimarosa Investissements) | 392 115 | |
RT Invest | 323 151 | |
Titres de participations étrangers | ||
Kelsey | 4 | |
TOTAL TITRES DE PARTICIPATIONS | 1 424 717 | |
II – OPCVM et assimilés | ||
OPCVM | ||
Sicav BNP SUS BD | 19 696 | |
Sicav BNP PAR Money 3M | 321 | |
Fonds CMC-CIC Equival Cash C | 3 578 | |
Autres | ||
Fonds Agipi | 19 845 | |
Fonds Open Capital | 29 492 | |
Fonds HR Patrimoine Capitalisation | 43 818 | |
Fonds Open Perspectives Capitalisation | 22 493 | |
TOTAL OPCVM ET ASSIMILÉS | 139 243 |
7.3 Autres informations relatives aux comptes sociaux
7.3.1 Résultats financiers de Rubis SCA au cours des cinq derniers exercices
(en milliers d’euros) | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
Situation financière en fin d’exercice | |||||
Capital social | 121 017 | 125 222 | 129 538 | 128 177 | 128 692 |
Nombre d’actions émises | 96 813 744 | 100 177 432 | 103 630 677 | 102 541 281 | 102 953 566 |
Résultat global des opérations effectuées | |||||
Chiffre d’affaires hors taxes | 5 073 | 5 670 | 7 496 | 2 972 | 12 461 |
Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions | 154 187 | 176 071 | 324 540 | 141 930 | 187 295 |
Impôt sur les bénéfices | 12 102 | 8 997 | 14 211 | 11 507 | 1 096 |
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions | 165 590 | 184 739 | 336 674 | 154 649 | 187 183 |
Montant des bénéfices distribués aux associés | 154 522 | 197 964 | 181 715 | 191 061 | 197 671* |
Résultat des opérations réduit à une seule action (en euros) | |||||
Bénéfice après impôt, mais avant amortissements et provisions | 1,72 | 1,85 | 3,27 | 1,50 | 1,83 |
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions | 1,71 | 1,84 | 3,25 | 1,51 | 1,82 |
Dividende attribué à chaque action | 1,59 | 1,75 | 1,80 | 1,86 | 1,92* |
Personnel | |||||
Nombre de salariés | 16 | 19 | 22 | 21 | 22 |
Montant de la masse salariale | 2 607 | 2 261 | 3 488 | 3 037 | 3 359 |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux | 1 315 | 1 774 | 1 933 | 1 759 | 1 796 |
7.4 Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.1 Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Rubis relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité des Comptes et des Risques.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des Commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le code de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport et, notamment, nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Risque identifié | Notre réponse | |
Au 31 décembre 2022, les écarts d’acquisition figurent au bilan pour une valeur nette comptable de 1 719 millions d’euros. Le Groupe effectue, au moins une fois par an ou plus fréquemment s’il existe des indices de perte de valeur, un test de dépréciation sur les écarts d’acquisition. Une perte de valeur de 40 millions d’euros a été constatée au 31 décembre 2022. Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur nette comptable, la valeur recouvrable correspondant au montant le plus élevé entre la valeur d’utilité, déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie futurs attendus, et la juste valeur diminuée des coûts de cession (comme décrit dans la note 4.2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés). Nous avons considéré que l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition est un point clé de notre audit en raison de la valeur significative des écarts d’acquisition figurant au bilan et du recours important au jugement de la Direction dans la détermination des projections de flux de trésorerie futurs et des principales hypothèses retenues.
|
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre par Rubis des tests de dépréciation en lien avec les normes comptables en vigueur. Nous avons apprécié le processus d’élaboration des projections de flux de trésorerie mis en œuvre par la Direction pour déterminer la valeur d’utilité, examiné, avec l’aide de nos experts en évaluation, les modèles mathématiques utilisés et vérifié le correct calcul de ces modèles. Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales estimations, et plus particulièrement : • la cohérence des projections de flux de trésorerie avec les plans d’affaires établis par la Direction. Nous avons également réalisé, le cas échéant, une comparaison des prévisions de la Direction avec les performances passées, les perspectives de marché, en lien avec nos propres analyses ; • les taux d’actualisation appliqués aux flux de trésorerie futurs en comparant les paramètres les composant avec des références externes, avec l’aide de nos experts en évaluation. Nous avons examiné les analyses de sensibilité effectuées par la Direction et avons effectué nos propres calculs de sensibilité sur les hypothèses clés pour apprécier les impacts éventuels de ces hypothèses sur les conclusions des tests de dépréciation. Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations présentées dans la note 4.2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés. |
(Note 3.2 « Variations du périmètre de consolidation - Acquisition de Photosol France » de l’annexe aux comptes consolidés)
Risque identifié | Notre réponse | |
Le 14 avril 2022, Rubis a acquis 80 % des actions ordinaires émises de Photosol, l’un des principaux producteurs indépendants d’énergie photovoltaïque en France. Le Groupe a considéré que cette transaction, décrite dans la note 3.2 de l’annexe aux comptes consolidés, répond à la définition d’un regroupement d’entreprises au sens de la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises ». Dans le cadre de l’affectation provisoire du prix d’acquisition, la Direction a procédé à l’identification et à la détermination de la juste valeur des actifs et passifs repris, avec l’appui d’experts en évaluation indépendants. Le montant des actifs identifiés acquis diminués des passifs repris s’élève à - 102 millions d’euros et l’écart d’acquisition provisoire a été évalué à 541 millions d’euros. Compte tenu du caractère significatif de l’acquisition de Photosol sur les comptes consolidés du groupe Rubis au 31 décembre 2022 et de l’importance des jugements exercés par la Direction dans ce cadre, nous avons considéré l’évaluation de la juste valeur des actifs acquis et passifs repris comme un point clé de l’audit.
|
Dans le cadre de notre audit, nous avons pris connaissance et analysé la documentation juridique liée à la transaction. Nos travaux ont également notamment consisté à : • apprécier la conformité du traitement comptable de l’opération avec la norme IFRS 3 « Regroupements d’entreprises » ; • réaliser des procédures substantives sur le bilan d’ouverture de Photosol ; • s’agissant de la juste valeur des actifs acquis et des passifs repris et de la détermination de l’écart d’acquisition provisoire : • prendre connaissance des méthodes utilisées et des hypothèses clés retenues par le Groupe pour son évaluation, notamment via l’obtention du rapport de l’expert indépendant engagé par la Direction pour l’assister dans leur identification et leur évaluation, • analyser et apprécier le processus mis en œuvre, les méthodologies utilisées, les principales hypothèses sous-jacentes et l’exactitude des calculs arithmétiques effectués ; • vérifier l’exactitude arithmétique du montant du goodwill reconnu ; • l’acquisition Photosol présentée dans la note 3.2 de l’annexe aux comptes consolidés du Groupe. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au Groupe, données dans le rapport de gestion du Collège de la Gérance.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la Déclaration consolidée de Performance Extra-Financière prévue par l’article L. 225-102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au Groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant.
FORMAT DE PRÉSENTATION DES COMPTES CONSOLIDÉS DESTINÉS À ÊTRE INCLUS DANS LE RAPPORT FINANCIER ANNUEL
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du Commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le Rapport Financier Annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le Rapport Financier Annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre Société dans le Rapport Financier Annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés Commissaires aux comptes de la société Rubis par votre Assemblée Générale du 11 juin 2020 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit et du 9 juin 2022 pour le cabinet KPMG SA.
Au 31 décembre 2022, le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit était dans la troisième année de sa mission sans interruption et le cabinet KPMG SA dans la première année.
Responsabilités de la Direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la Direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la Direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité des Comptes et des Risques de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre Société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le Commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
• il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
• il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ;
• il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la Direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
• il apprécie le caractère approprié de l’application par la Direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
• il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
• concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.
Nous remettons au Comité des Comptes et des Risques un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des Comptes et des Risques figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité des Comptes et des Risques la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de Commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des Comptes et des Risques des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
8. INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
8.1 Attestation des personnes responsables
Personnes responsables du Document d’enregistrement universel
8.2 Incorporation par référence
Conformément à l’article 19 du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document d’enregistrement universel :
• les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2021 et le rapport des Commissaires aux comptes correspondant sont inclus dans le Document d’enregistrement universel 2021 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 28 avril 2022, répertorié sous le n° D. 22-0373, aux pages 230 à 285 et aux pages 301 à 304 ;
• les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2020 et le rapport des Commissaires aux comptes correspondant sont inclus dans le Document d’enregistrement universel 2020 déposé auprès de l’Autorité des Marchés Financiers le 29 avril 2021, répertorié sous le n° D. 21-0392, aux pages 206 à 259 et aux pages 273 à 276.
8.3 Table de concordance du Document d’enregistrement universel
La table de concordance ci-dessous reprend les rubriques prévues par les annexes I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019 ayant complété les dispositions du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017 et renvoie aux pages du présent Document d’enregistrement universel.
Rubriques de l’annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019 | Chapitres | Pages | ||||
1 | Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente | |||||
1.1 | Nom et fonction des personnes responsables | 8.1 | 316 | |||
1.2 | Attestation des personnes responsables | 8.1 | 316 | |||
1.3 | Nom, adresse, qualifications et intérêts potentiels des personnes intervenant en qualité d’experts | NA | NA | |||
1.4 | Attestation relative aux informations provenant d’un tiers | NA | NA | |||
1.5 | Déclaration de dépôt auprès de l’autorité compétente | - | 2e couv. | |||
2 | Contrôleurs légaux des comptes | 8.1 | 317 | |||
3 | Facteurs de risque | 3.1 | 40 à 54 | |||
4 | Informations concernant l’émetteur | |||||
4.1 | Raison sociale et nom commercial | 6.6 | 228 | |||
4.2 | Lieu d’enregistrement, numéro d’enregistrement et identifiant d’entité juridique (LEI) | 6.6 | 228 | |||
4.3 | Date de constitution et durée de vie | 6.1.4 | 201 | |||
4.4 | Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse du siège social, n° de téléphone du siège social, site internet | 6.1 – 6.6 | 200 – 228 | |||
5 | Aperçu des activités | |||||
5.1 | Principales activités | 1 | 18 à 27 | |||
5.2 | Principaux marchés | 1 | 11 à 13 | |||
5.3 | Événements importants dans le développement de l’activité | 2.1 à 2.2 – 7.1 | 30 à 37
240 à 242 | |||
5.4 | Stratégie et objectifs | 1 – 2.1 | 11 à 13 – 30 à 37 | |||
5.5 | Dépendance à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication | NA | NA | |||
5.6 | Position concurrentielle | 1 | 19 à 27 | |||
5.7 | Investissements | 2.1 | 30 à 37 | |||
5.7.1 | Principaux investissements réalisés | 2.1 – 7.1 | >30 à 37
240 à 242 | |||
5.7.2 | Principaux investissements en cours | 2.1 | 30 à 37 | |||
5.7.3 | Coentreprises et entreprises dans lesquelles l’émetteur détient une part du capital susceptible d’avoir une incidence significative sur l’évaluation de son actif et de son passif, de sa situation financière ou de ses résultats | 7.1 | 278 à 281 | |||
5.7.4 | Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles | 4.2.2 | 84 à 98 | |||
6 | Structure organisationnelle | |||||
6.1 | Description sommaire du Groupe | 1 | 6 à 27 | |||
6.2 | Liste des principales filiales | 1 – 7.1 | 18
284 à 289 |
7 | Examen de la situation financière et du résultat | |||||
7.1 | Situation financière | 2.1 – 7.1 | 30 à 37 232 à 289 | |||
7.1.1 | Évolution des résultats et de la situation financière de l’émetteur | 7.3.1 | 304 | |||
7.2 | Résultat brut d’exploitation | 1 – 2.1 – 7.1 | 8 – 30 – 234 | |||
7.2.1 | Explication de l’évolution du chiffre d’affaires net ou des produits nets | 2.1 | 30 à 37 | |||
7.2.2 | Facteurs externes ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités | 2.1 – 3.1 | 30 à 37 – 40 à 54 | |||
8 | Trésorerie et capitaux | |||||
8.1 | Informations sur les capitaux propres | 7.1 | 254 à 255 | |||
8.2 | Source, montant et description des flux de trésorerie | 2.1 – 7.1 | 31 – 236 à 237 | |||
8.3 | Informations sur les conditions d’emprunt et structure de financement | 2.1 – 7.1 | 31 – 258 à 263 | |||
8.4 | Restrictions à l’utilisation de capitaux ayant une influence ou pouvant influer sur les opérations de l’émetteur | NA | NA | |||
8.5 | Sources de financement prévues pour les principaux investissements envisagés et charges majeures pesant sur les immobilisations corporelles les plus significatives | 2.1 – 7.1 | 30 à 37 242 à 244 | |||
9 | Environnement réglementaire | 3.1.2.3 | 49 à 51 | |||
10 | Information sur les tendances | 2.2 | 37 | |||
11 | Prévisions ou estimation du bénéfice | NA | NA | |||
12 | Organes de Direction et de Surveillance | |||||
12.1 | Informations concernant les membres des organes de Direction et de Surveillance | 5.2 – 5.3 | 153 à 165 | |||
12.2 | Conflits d’intérêts, engagements relatifs aux nominations, restrictions aux cessions de participations dans le capital social de l’émetteur | 5.5 | 195 à 196 | |||
13 | Rémunération et avantages des organes de Direction et de Surveillance | |||||
13.1 | Rémunérations versées et avantages en nature | 5.4.4 | 180 à 194 | |||
13.2 | Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions, retraites ou autres avantages | 7.1 | 265 à 267 | |||
14 | Fonctionnement des organes de Direction et de Surveillance | |||||
14.1 | Date d’expiration des mandats actuels et dates d’entrée en fonction | 5.3.1 | 157 | |||
14.2 | Contrats de service liant les membres du Conseil de Surveillance | 5.5 | 195 | |||
14.3 | Informations sur les Comités | 5.3.2 | 170 à 173 | |||
14.4 | Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France | 5.1 | 152 | |||
14.5 | Incidence significative potentielle sur la gouvernance d’entreprise | NA | NA | |||
15 | Salariés | |||||
15.1 | Effectif | 4.4 – 7.1 | 117 à 118 – 270 | |||
15.2 | Participations au capital et stock-options |
6.2.2 – 6.4 – 6.5
– 7.1 |
206 – 215 – 216 à 227
255 à 257 | |||
15.3 | Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur | 4.4.4 – 6.4 – 7.1 | 127 à 128 – 215
255 à 257 | |||
16 | Principaux actionnaires | |||||
16.1 | Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote | 6.2.2 | 206 | |||
16.2 | Droits de vote des principaux actionnaires excédant leur quote-part du capital | NA | NA | |||
17 | Transactions avec des parties liées | 5.5 – 7.1 | 195 – 282 | |||
18 | Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats de l’émetteur | |||||
18.1 | Informations financières historiques | 7.3.1 | 304 | |||
18.2 | Informations financières intermédiaires et autres | NA | NA | |||
18.3 | Audit des informations financières annuelles historiques | 7.4 | 305 à 313 | |||
18.4 | Informations financières proforma | NA | NA | |||
18.5 | Politique en matière de dividendes | 6.3 | 214 à 215 | |||
18.6 | Procédures judiciaires et d’arbitrages | 3.1.2.3 – 3.1.2.4 | 49 à 51 - 52 à 54 | |||
18.7 | Changement significatif de la situation financière de l’émetteur | NA | NA |
19 | Informations supplémentaires | |||||
19.1 | Capital social | 6.2 – 7.2 | 205 à 213
298 à 299 | |||
19.1.1 | Capital souscrit et capital autorisé | 6.2 – 7.2 | 205 à 213
298 à 299 | |||
19.1.2 | Actions non représentatives du capital | NA | NA | |||
19.1.3 | Actions détenues par l’émetteur ou par ses filiales | > | 6.2.2 – 6.2.5 – 7.1 | 206 – 209 à
210 – 254 | ||
19.1.4 | Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l’émetteur | 6.2.6 – 6.5.5 | 211 – 222 | |||
19.1.5 | Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attachée au capital autorisé mais non émis, ou toute entreprise visant à augmenter le capital | 6.2.5 – 6.5 | 209
à 210 216 à 227 | |||
19.1.6 | Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord | NA | NA | |||
19.1.7 | Historique du capital social de l’émetteur | 6.2.7 – 7.3.1 | 212 à 213 – 304 | |||
19.2 | Acte constitutif et statuts | 6.1.4 | 201 à 204 | |||
19.2.1 | Objet social de l’émetteur | 6.1.4 | 201 | |||
19.2.2 | Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes | 6.1.4 | 202 | |||
19.2.3 | Dispositions statutaires, charte ou règlement de l’émetteur pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle | NA | NA | |||
20 | Contrats importants (autres que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires) | NA | NA | |||
21 | Documents disponibles | 6.6 | 227 |
8.4 Tables de concordance du Rapport Financier Annuel et du rapport de gestion
8.4.1 Table de concordance du Rapport Financier Annuel
Le Rapport Financier Annuel, établi en application de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et de l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers, comprend les documents, rapports et informations figurant dans le présent Document d’enregistrement universel aux parties détaillées ci-dessous.
Le Collège de la Gérance expose dans un document séparé (la Brochure de convocation à l’Assemblée Générale Mixte du 8 juin 2023) le projet des résolutions soumis au vote des actionnaires, ainsi que leur présentation.
Chapitres | Pages | |
Comptes annuels 2022 | 7.2 | 290 à 303 |
Comptes consolidés 2022 | 7.1 | 232 à 289 |
Rapport de gestion | 8.4.2 | 321 à 323 |
Rapport sur le gouvernement d’entreprise, joint au rapport de gestion | 5 – 6.1.4
6.2.4 – 8.4.2 |
152 à 197 – 203
207 à 209 321 à 323 |
Déclaration de Performance Extra-Financière, jointe au rapport de gestion | 4 | 68 à 149 |
Déclaration des personnes responsables du Rapport Financier Annuel | 8.1 | 316 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels | 7.4.2 | 309 à 311 |
Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés | 7.4.1 | 305 à 308 |
8.5 Annexe Taxonomie
Critères
de contribution substantielle |
Critères d’absence de préjudice important (DNSH – Do No Significant Harm) |
|||||||||||||||||||||
Activités économiques (1) | Code(s) (2) | Chiffre d’affaires absolu (3) | Part du chiffre d’affaires (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Ressources aquatiques et marines (7) | Économie circulaire (8) | Pollution (9) | Biodiversité et écosystèmes (10) | Atténuation du changement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Ressources aquatiques et marines (13) | Économie circulaire (14) | Pollution (15) | Biodiversité et écosystèmes (16) | Garanties minimales (17) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N (18) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N-1 (19) | Catégorie (activité habilitante) (20) | Catégorie (activité transitoire) (21) | ||
k€ | % | % | % | % | % | % | % | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | Pourcent | Pourcent | E | T | ||||
A. Activités éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
4.1 Production d’électricité au moyen de la technologie solaire photovoltaïque | 4.1 | 32 171 | 0,45 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 0,45 % | - | / | / | ||
7.6 Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables | 7.6 | 185 | 0,00 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 0,00 % | - | E | / | ||
Chiffre d’affaires des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1)
|
32356 | 0,45 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | 0,45 % | - | ||||||||||||
A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
Chiffre d’affaires des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2) | 0 | 0,00 % | 0% | - | ||||||||||||||||||
TOTAL (A.1 + A.2) | 32 356 | 0,45 % | 0% | - | ||||||||||||||||||
B. Activités non éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
Chiffre d’affaires des activités non éligibles à la taxonomie (B) | 7 102 372 | 99,55 % | ||||||||||||||||||||
TOTAL (A + B) | 7 134 728 | 100 % |
Critères de contribution substantielle |
Critères d’absence de préjudice important (DNSH – Do No Significant Harm) |
|||||||||||||||||||||
Activités économiques (1) | Code(s) (2) | Chiffre d’affaires absolu (3) | Part du chiffre d’affaires (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Ressources aquatiques et marines (7) | Économie circulaire (8) | Pollution (9) | Biodiversité et écosystèmes (10) | Atténuation du changement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Ressources aquatiques et marines (13) | Économie circulaire (14) | Pollution (15) | Biodiversité et écosystèmes (16) | Garanties minimales (17) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N (18) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N-1 (19) | Catégorie (activité habilitante) (20) | Catégorie (activité transitoire) (21) | ||
k€ | % | % | % | % | % | % | % | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | Pourcent | Pourcent | E | T | ||||
A. Activités éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
4.1 Production d’électricité au moyen de la technologie solaire photovoltaïque | 4.1 | 413 230 | 60,84 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 60,84 % | - | / | / | ||
7.6 Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux energies renouvelables | 7.6 | 741 | 0,11 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 0,11 % | - | E | / | ||
Capex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1) | 413 971 | 60,95 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | 60,95 % | - | ||||||||||||
A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
1.2 Réhabilitation et restauration des forêts, y compris le reboisement et la régénération naturelle des forêts après un phénomène extrême |
1.2 | 100 | 0,01 % | |||||||||||||||||||
4.1 Production d’électricité au moyen de la technologie solaire photovoltaïque | 4.1 | 3 182 | 0,47 % | |||||||||||||||||||
5.1 Construction, extension et exploitation de réseaux de captage, de traitement et de distribution | 5.1 | 1 163 | 0,17 % | |||||||||||||||||||
6.5 Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers | 6.5 | 474 | 0,07 % | |||||||||||||||||||
6.10 Transports maritimes et côtiers de fret, navires nécessaires aux opérations portuaires et aux activités auxiliaires |
6.10 | 48 | 0,01 % | |||||||||||||||||||
6.15 Infrastructures favorables aux transports routiers et aux transports publics à faible intensité de carbone |
6.15 | 83 | 0,01 % | |||||||||||||||||||
7.2 Rénovation de bâtiments existants | 7.2 | 372 | 0,05 % | |||||||||||||||||||
7.3 Installation, maintenance et réparation d’équipements favorisant l’effi cacité énergétique | 7.3 | 164 | 0,02 % | |||||||||||||||||||
7.6 Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables | 7.6 | 87 | 0,01 % | |||||||||||||||||||
7.7 Acquisition et propriété de bâtiments | 7.7 | 3 754 | 0,55 % | |||||||||||||||||||
Capex des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2) | 9 427 | 1,39 % | 0 % | - | ||||||||||||||||||
TOTAL (A.1 + A.2) | 423 398 | 62,34 % | 61 % | - | ||||||||||||||||||
B. Activités non éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
Capex des activités non éligibles à la taxonomie (B) | 255 772 | 37,66 % | ||||||||||||||||||||
TOTAL (A + B) | 679 170 | 100 % | ||||||||||||||||||||
Critères de contribution substantielle |
Critères d’absence de préjudice important (DNSH – Do No Significant Harm) |
|||||||||||||||||||||
Activités économiques (1) | Code(s) (2) | Chiffre d’affaires absolu (3) | Part du chiffre d’affaires (4) | Atténuation du changement climatique (5) | Adaptation au changement climatique (6) | Ressources aquatiques et marines (7) | Économie circulaire (8) | Pollution (9) | Biodiversité et écosystèmes (10) | Atténuation du changement climatique (11) | Adaptation au changement climatique (12) | Ressources aquatiques et marines (13) | Économie circulaire (14) | Pollution (15) | Biodiversité et écosystèmes (16) | Garanties minimales (17) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N (18) | Part du chiffre d’affaires alignée sur la taxonomie, année N-1 (19) | Catégorie (activité habilitante) (20) | Catégorie (activité transitoire) (21) | ||
k€ | % | % | % | % | % | % | % | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | O/N | Pourcent | Pourcent | E | T | ||||
A. Activités éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
A.1 Activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
4.1 Production d’électricité au moyen de la technologie solaire photovoltaïque | 4.1 | 673 | 0,41 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 0,41 % | - | / | / | ||
7.6 Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables | 7.6 | 1 515 | 0,92 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | Oui | 0,92 % | - | E | / | ||
Opex des activités durables sur le plan environnemental (alignées sur la taxonomie) (A.1) | 2 188 | 1,33 % | 100 % | 0 % | - | - | - | - | 1,33 % | - | ||||||||||||
A.2 Activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) | ||||||||||||||||||||||
6.5 Transport par motos, voitures particulières et véhicules utilitaires légers | 6.5 | 156 | 0,09 % | |||||||||||||||||||
7.2 Rénovation de bâtiments existants | 7.2 | 148 | 0,09 % | |||||||||||||||||||
7.6 Installation, maintenance et réparation de technologies liées aux énergies renouvelables | 7.6 | 539 | 0,33 % | |||||||||||||||||||
7.7 Acquisition et propriété de bâtiments | 7.7 | 53 | 0,03 % | |||||||||||||||||||
11.1 Enseignement | 11.1 | 108 | 0,07 % | |||||||||||||||||||
Opex des activités éligibles à la taxonomie mais non durables sur le plan environnemental (non alignées sur la taxonomie) (A.2)
|
1 005 | 0,61 % | 0 % | - | ||||||||||||||||||
TOTAL (A.1 + A.2) | 3 193 | 1,94 % | 1 % | - | ||||||||||||||||||
B. Activités non éligibles à la taxonomie | ||||||||||||||||||||||
Opex des activités non éligibles à la taxonomie (B) | 161 433 | 98,06 % | ||||||||||||||||||||
TOTAL (A + B) | 164 626 | 100 % |
-
Uniquement présent dans
Aucun résultat à afficher. Essayez avec un autre mot clé.