Lexique
Ces termes désignent Rubis SCA, Rubis Énergie, la JV Rubis Terminal, ainsi que leurs filiales respectives telles que présentées dans l’organigramme en page 32.
Ces termes désignent la holding constituée sous la forme d’une Société en Commandite par Actions et dont les actions sont cotées sur Euronext Paris.
Ce terme désigne la société Rubis Énergie SAS, filiale de Rubis SCA, et ses filiales, dont les deux activités sont le négoce-approvisionnement, le transport maritime et la raffinerie des Antilles (Support & Services) et la distribution d’énergies et de bitumes.
Ce terme désigne Rubis Terminal Infra, la filiale opérationnelle de la société RT Invest, et ses filiales, dont l’activité est le stockage de produits liquides.
Ce terme désigne la société mère de Rubis Terminal Infra détenue par Rubis SCA à hauteur de 55 % et par Cube Storage Europe HoldCo Ltd (véhicule d’investissement créé par I Squared Capital) à hauteur de 45 %.
Le présent Document d’enregistrement universel a été déposé le 28 avril 2022 auprès de l’AMF, en sa qualité d’autorité compétente au titre du Règlement (UE) 2017/1129, sans approbation préalable conformément à l’article 9 dudit règlement. Le Document d’enregistrement universel peut être utilisé aux fins d’une offre au public de titres financiers ou de l’admission de titres financiers à la négociation sur un marché réglementé s’il est complété par une note d’opération et le cas échéant, un résumé et tous les amendements apportés au Document d’enregistrement universel. L’ensemble alors formé est approuvé par l’AMF conformément au Règlement (UE) 2017/1129. Ce document a été établi par l’émetteur et engage la responsabilité de ses signataires. Il peut être consulté et téléchargé sur le site www.rubis.fr.
Message de la Gérance
Cette année, Rubis est devenu un groupe multi-énergies, a renoué avec une croissance soutenue et démontre, une fois encore, la solidité de son modèle d’affaires dans un contexte de marché toujours tendu.
Le dynamisme dont Rubis a fait preuve en 2021, sa capacité à concrétiser la stratégie annoncée, ainsi que les très bons résultats atteints pour l’exercice démontrent la résilience du Groupe et sa faculté à se positionner sur un marché de l’énergie en mutation.
Dans un contexte de restrictions liées à la Covid-19 encore très prégnantes et malgré la hausse des prix des produits pétroliers, l’ensemble des activités du Groupe progressent significativement et renouent avec un niveau proche des performances records de 2019.
Notre positionnement multipays et multisegments, ainsi que la répartition de nos activités entre la Distribution et le Support & Services en amont, nous ont permis de surmonter les difficultés de tous ordres. En 2021, le Groupe a ainsi généré une croissance de son résultat net part du Groupe de 4 % et de sa capacité d’autofinancement (hors JV Rubis Terminal) de 7% par rapport à 2020. Le résultat net part du Groupe, hors contribution de Rubis Terminal et éléments non récurrents, est en hausse de 16 % par rapport à 2020 et quasiment stable par rapport au niveau record enregistré en 2019. La joint-venture Rubis Terminal a quant à elle réussi l’intégration de sa filiale espagnole Tepsa et génère une croissance de son résultat brut d’exploitation de 6 %.
Par ailleurs, 2021 est également l’année d’une évolution stratégique vers les énergies renouvelables. Nous avons ainsi réalisé deux opérations significatives :
• | la prise de participation effective de 18,5 % dans le capital de HDF Energy, ainsi que la signature d’un accord stratégique d’investissement prioritaire et majoritaire dans les projets de centrales hydrogène-électricité ; |
• | l’annonce de l’acquisition de 80 % de Photosol, un des principaux producteurs indépendants d’énergie photovoltaïque en France. Cet investissement permettra au Groupe d’atteindre un objectif de 25 % de son RBE dans les énergies renouvelables à moyen terme, avec un minimum de 2,5 GW de capacité photovoltaïque installée en France d’ici 2030. |
Ces deux investissements font de Rubis un des acteurs du secteur les plus engagés dans le renouvelable compte tenu de sa taille. 2022 verra ainsi la création d’une nouvelle branche dédiée spécifiquement à la production d’énergies renouvelables ou bas carbone, aux côtés des deux piliers historiques du Groupe : Rubis Énergie et la JV Rubis Terminal. Le Groupe a pour objectif d’équilibrer à moyen/ long terme les capitaux investis dans la transition énergétique et ceux investis dans ses activités traditionnelles.
“Les très bons résultats atteints pour l’exercice démontrent la résilience du Groupe et sa faculté à se positionner sur un marché de l’énergie en mutation.
Engagés dans les domaines de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), nous avons poursuivi en 2021 l’intégration des enjeux RSE dans la stratégie du Groupe et franchi une nouvelle étape, avec notamment :
• | la publication de notre première feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 intégrant des objectifs chiffrés pour un meilleur pilotage de notre performance, dont un objectif de réduction de nos émissions de CO2 de 30 % (scopes 1 et 2, sur la base 2019) ; |
• | l’adhésion au Pacte mondial des Nations Unies nous permettant de réaffirmer notre attachement aux principes relatifs à la protection des droits humains et de l’environnement, au respect des normes internationales du travail et à la lutte contre la corruption ; |
• | le renforcement de la transparence du Groupe pour nos parties prenantes en répondant aux agences de notation extra-financière correspondant le mieux au profil des investisseurs du Groupe (obtention de la note B au questionnaire Climat du CDP) ; |
• | notre soutien continu aux communautés locales via les actions sociétales portées par l’ensemble des collaborateurs du Groupe. |
Rubis a démontré en 2021 sa capacité à renouer avec de bons résultats et à amorcer un virage vers les énergies renouvelables avec des acteurs de choix. Forts de notre engagement responsable et entrepreneurial, nous sommes confiants dans notre capacité à poursuivre ce développement tout en construisant un nouvel équilibre entre nos nouvelles activités renouvelables et nos activités historiques, garantes de notre solidité pendant la période de transition énergétique.
Toutes ces avancées n’auraient pu se concrétiser sans la pleine implication de l’ensemble de nos collaborateurs et nous les remercions pour leur attachement au Groupe.
Nous tenons enfin à remercier nos actionnaires pour leur fidélité en ces temps tourmentés. Rubis a toujours eu à cœur de maintenir le versement d’un dividende en hausse afin de partager la création de valeur avec ses actionnaires et, d’une manière générale, continuer de mériter toute leur confiance pour l’avenir.
Stratégie
Nos métiers
Rubis, société cotée sur Euronext Paris (SBF 120) avec une capitalisation boursière de 2,7 milliards d’euros à fin 2021, est spécialisé dans la distribution d’énergies et de bitumes, depuis l’approvisionnement jusqu’au client final et, via sa JV Rubis Terminal, dans le stockage de produits liquides.
Avec un chiffre d’affaires de 4,6 milliards d’euros et des volumes distribués de 5,4 millions de m3, le Groupe est reconnu sur le marché pour son savoir-faire et la qualité de ses prestations. Grâce à sa stratégie de développement à l’international, le Groupe occupe aujourd’hui des positions de marchés fortes sur des segments diversifiés, dans plus de 40 pays sur trois zones géographiques : l’Afrique, les Caraïbes et l’Europe.
Rubis souhaite donner accès au plus grand nombre à une énergie fiable et pérenne tout en développant des solutions moins carbonées, œuvrant ainsi pour un développement durable.
l’activité de Distribution de carburants et combustibles (en stations-service ou auprès de professionnels), de lubrifiants, de gaz liquéfiés et de bitumes à travers sa filiale Rubis Énergie. C’est le cœur de métier de la Société, qui représente 87 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe en 2021 ;
l’activité de Support & Services, en amont de la Distribution, qui regroupe les activités de négoce-approvisionnement et de transport maritime. Cette activité représente 13 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe en 2021 ;
l’activité de Stockage de produits liquides effectuée via la joint-venture Rubis Terminal détenue à 55 %.
Les activités de Distribution s’adressent aussi bien à une clientèle professionnelle qu’à des clients particuliers, que ce soit via nos stations-service, les bouteilles de butane et propane ou les livraisons à domicile de combustibles ou gaz liquéfiés destinés au chauffage, à la production d’eau chaude ou à la cuisson. Les activités de Support & Services et de Stockage s’adressent exclusivement à des clients professionnels (BtoB).
Les produits vendus sont essentiels pour l’économie des pays où le Groupe opère et Rubis maîtrise généralement l’ensemble de la chaîne logistique notamment grâce à son activité de Support & Services. En effet, Rubis privilégie un positionnement local dominant dans lequel son avantage compétitif est protégé par la maîtrise de sa logistique. Ce choix stratégique garantit à ses clients un accès pérenne à l’énergie dont ils ont besoin au quotidien.
Métier | Clients |
Distribution d’énergies et de bitumes | Les clients de nos stations-service, les particuliers, les professionnels de l’industrie, des services et des travaux publics |
Métier | Clients |
Activités de négoce-approvisionnement, de logistique, de transport maritime (shipping) et de raffinage (SARA) | Nos filiales de distribution ainsi que les professionnels de la distribution d’énergies |
Métier | Clients |
La manipulation et le stockage de produits liquides | Les grandes surfaces, les compagnies pétrolières, les groupes chimiques et pétrochimiques, les coopératives agricoles, les traders |
Dans son activité de Distribution, Rubis est positionné sur des marchés qui lui permettent de transférer au client final la volatilité des prix et ainsi de constater sur une longue période une stabilité de ses marges. De plus, Rubis opère tant sur des marchés réglementés (40 % des volumes distribués et environ 34 % du bénéfice brut de la branche) que sur des marchés libres. Les marchés réglementés se trouvent principalement dans les Caraïbes et en Afrique et préservent le consommateur final, qu’il s’agisse du segment résidentiel du gaz liquéfié ou des stations-service. Quant au segment BtoB, il n’est pas concerné par les prix réglementés.
Conscient des enjeux de transition énergétique, le Groupe développe une offre en énergies moins carbonées (biocarburants, systèmes hybrides, etc.) et sensibilise également les consommateurs à ce sujet que ce soit pour la mobilité, le chauffage ou les utilisations industrielles.
Ainsi, Rubis aborde avec confiance la transition énergétique en tant que maillon clé de la chaîne logistique, à la fois capable de stocker, d’expédier et d’acheminer les nouvelles énergies vers le consommateur final. Le Groupe a également opéré un choix stratégique en 2021 en décidant d’investir dans la production d’énergies décarbonées.
Si depuis plusieurs années, le Groupe cherche à diversifier son offre et proposer des énergies moins carbonées à ses clients, Rubis a concrétisé en 2021 une évolution stratégique dans les énergies renouvelables. En investissant dans des projets d’hydrogène-électricité avec HDF Energy et en acquérant Photosol France, le Groupe devient aujourd’hui producteur d’énergie décarbonée.
Rubis a fait évoluer sa stratégie ces deux dernières années afin de diversifier son mix énergétique.
En effet, en 2020, le Groupe a cédé 45 % de Rubis Terminal et créé une joint-venture avec le fonds d’infrastructure I Squared Capital, lui permettant de se désendetter presque entièrement. Cette opération a donné les moyens au Groupe d’investir dans de nouveaux moteurs de croissance. L’acquisition de Tepsa, leader du stockage en Espagne notamment en biocarburants, puis la cession du terminal en Turquie en janvier 2022, ont permis à la JV Rubis Terminal de renforcer la part des produits chimiques, biocarburants et autres produits non pétroliers dans son portefeuille.
Fin 2021, la société a annoncé une acquisition déterminante, Photosol France, et a ainsi accéléré son développement dans le segment des énergies renouvelables avec d’importantes opportunités de croissance.
Photosol est l’un des leaders indépendants de la production photovoltaïque en France avec 330 MW de capacité opérationnelle (78 centrales) et 145 MW en construction. L’entreprise est très bien positionnée pour saisir l’opportunité du marché français de l’énergie solaire avec un pipeline de projets identifié d’environ 3,4 GW. Elle se classe parmi les premiers acteurs indépendants en termes de mégawatts gagnés sur les projets de la CRE (1) au cours des 10 derniers appels d’offres en France.
L’entreprise s’est volontairement concentrée sur des localisations stratégiques moins concurrentielles et sur le développement de projets complexes pour se démarquer des grands groupes présents sur ce marché ; une stratégie très similaire à celle développée par Rubis à l’international. De nombreuses synergies existent pour développer cette activité dans des zones où le groupe Rubis est présent.
À la suite de cette acquisition, Rubis souhaite créer une nouvelle division dédiée à la production d’énergies renouvelables ou bas carbone. Cette division, qui regroupera également les projets développés en coopération avec HDF Energy, accélérera la croissance du Groupe en reposant sur des contrats sécurisés à long terme et des opportunités de croissance.
À moyen terme, l’objectif pour cette division renouvelable est de contribuer à hauteur de 25 % du RBE du Groupe.
En 2021, Rubis a pris une participation de 18,5 % dans le capital de HDF Energy (pionnier mondial de l’hydrogène-électricité) et conclu un accord industriel et financier qui prévoit notamment une priorité d’investissement majoritaire dans les projets que HDF Energy développe en Afrique/océan Indien, dans les Caraïbes et en Europe. Ceci lui permet de se positionner en investisseur direct majoritaire dans les projets de production d’électricité renouvelable avec l’objectif d’atteindre un Taux de Rendement Interne (TRI) à deux chiffres sur les fonds propres investis.
Le Groupe a déjà investi dans deux centrales Renewstable® développées par HDF Energy en Guyane et à la Barbade. À terme, chacune de ces centrales produira une électricité 100 % renouvelable, à partir du soleil et de l’eau, pour approvisionner toute l’année, 24h/24, l’équivalent de 10 000 à 15 000 foyers à un coût inférieur aux centrales diesel de ces territoires. Cette technologie évitera ainsi la combustion d’environ 12 millions de litres de diesel et l’émission d’environ 40 000 tonnes de CO2 par an et par centrale par rapport à une centrale thermique équivalente.
Rubis se positionne sur des marchés de taille confidentielle qui n’intéressent pas les grandes compagnies pétrolières (Shell, BP, Exxon,TotalEnergies) ni les traders internationaux (Vitol, Trafigura, Glencore, Mercuria). Ces acteurs globaux tendent à se focaliser sur les gros marchés, afin de faire jouer des économies d’échelle. C’est précisément sur ces marchés de taille plus restreinte que Rubis a choisi de se développer, marchés sur lesquels il peut occuper des positions de leader tout en faisant face à des grandes compagnies pétrolières, des opérateurs régionaux (Parkland/Sol, Vivo Energy, Repsol) et des acteurs indépendants locaux (en Afrique notamment).
Rubis s’est surtout construit sur un modèle d’acquisitions, avec des positions de niches produits (gaz liquéfiés en Europe, bitumes en Afrique de l’Ouest) ou de niches géographiques (positions insulaires aux Caraïbes ou dans l’océan Indien) où le Groupe dispose de positions fortes. La réussite de Rubis sur ces marchés est assurée par différents facteurs dont la maîtrise de l’outil logistique d’importation, pour garantir des avantages en termes de coûts et de qualité de l’approvisionnement. Cette logistique solide (transport maritime, stockage, distribution) lui permet également d’être présent en négoce et approvisionnement vis-à-vis de tierces parties.
Principaux marchés par zone géographique |
Infrastructures | Position de marché (2) |
Principaux concurrents | |||
AFRIQUE | ||||||
36 % de la marge brute (1)
Stations-service, commercial, carburant aviation, gaz liquéfiés, bitumes, lubrifiants
|
Maîtrise de la chaîne d’approvisionnement (achat, transport, distribution) grâce à des navires en pleine propriété, des terminaux d’importation, des centres emplisseurs de bouteilles de gaz et un réseau de stations-service | N° 1 ou 2 dans la plupart des pays sur tous les marchés | TotalEnergies, Vivo Energy (marques Shell et Engen), NOC, Oilibya, ainsi que des acteurs locaux indépendants | |||
CARAÏBES | ||||||
33 % de la marge brute (1)
Stations-service, commercial, carburant aviation, gaz liquéfiés, lubrifiants
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• Maîtrise de la chaîne d’approvisionnement (achat, transport, distribution) grâce à des navires en pleine propriété, des terminaux d’importation, des centres emplisseurs de bouteilles de gaz et un réseau de stations-service
• Participation à hauteur de 71 % dans la raffinerie des Antilles (SARA) |
N° 1 ou 2 dans la plupart des pays sur tous les marchés | Parkland (Sol), GB Group, TotalEnergies, Guyoil, ainsi que des acteurs locaux indépendants | |||
EUROPE | ||||||
31 % de la marge brute (1)
Gaz liquéfiés majoritairement, quelques stations-service
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Centres emplisseurs de bouteilles de gaz, terminaux de stockage | N° 1, 2 ou 3 dans la plupart des pays | UGI, DCC, Cepsa, Galp, Repsol, SHV |
Les marchés sur lesquels le Groupe opère sont profonds et les besoins en énergie essentiels et croissants, notamment dans les zones géographiques où Rubis a renforcé sa présence ces dernières années (Afrique et Caraïbes représentant respectivement 47% et 28 % des contributions en ROC de la branche Distribution).
En Europe, Rubis reste positionné sur des marchés confidentiels, tels que les gaz liquéfiés (butane et propane), induisant des barrières élevées à l’entrée et où l’efficacité, la réactivité et les gains de parts de marché assurent des leviers de croissance.
Le Groupe opère dans un cadre défini en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement (QHSE) afin de prévenir les risques et de limiter les impacts environnementaux de son activité. Le cadre de la politique QHSE, rappelé dans le Code éthique du Groupe, précise que chaque collaborateur doit adopter un comportement responsable dans l’exercice de ses fonctions, se conformer aux procédures d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sur site et prêter une attention particulière au respect de ces règles par tous (collègues, fournisseurs, prestataires externes, etc.). Ce cadre constitue le socle commun à l’ensemble des activités du Groupe.
Ses métiers sont soumis à des contraintes réglementaires et de sécurité nécessitant des investissements permanents, ce qui raréfie l’offre tout en renchérissant d’autant le coût d’entrée dans le secteur. À ce titre, en 2021, le Groupe a investi 133 millions d’euros en sécurité/maintenance et adaptation de ses installations.
La formation est un autre axe essentiel. Une partie des produits distribués transitant par la route, des programmes de formation à la conduite (defensive driving) ont été mis en place pour les collaborateurs du Groupe et pour le personnel extérieur notamment dans les pays où ce risque est accru.
Depuis 30 ans, Rubis mène une stratégie de croissance externe basée sur une discipline financière stricte comprenant des multiples d’acquisition et des leviers financiers modestes et une démarche stratégique claire (positionnement de niches, positions de marché fortes soutenues par le contrôle des infrastructures d’accès à la ressource et perspective de croissance de résultats) de nature à assurer de la création de valeur à l’ensemble des parties prenantes.
À chaque acquisition, l’impulsion d’une stratégie, la mise à disposition de compétences, de capitaux et d’une nouvelle organisation, ainsi que la flexibilité de l’entreprise, ont permis de constituer un groupe multilocal, décentralisé et indépendant avec des positions de marché solides et protégées par des actifs tangibles, garants de sa rentabilité sur le long terme.
Par ses métiers, en offrant à ses clients un accès régulier et fiable à l’énergie du quotidien, limitant ainsi son exposition au cycle économique et permettant résilience et stabilité de ses activités, Rubis affiche des performances solides.
L’évolution stratégique dans la production d’énergies renouvelables et la création d’une nouvelle division permet au Groupe de contribuer à un monde plus durable, d’accompagner l’évolution du marché de l’énergie et d’offrir un levier de croissance pour ses parties prenantes.
La croissance par acquisitions, véritable ADN du Groupe, est un des moteurs de l’évolution de Rubis et n’aurait jamais été possible sans :
la place donnée à la dimension humaine dans sa structure, le Groupe considérant l’humain comme la clé de voûte de l’organisation et l’un des facteurs clés de son succès.
Sa devise, « La volonté d’entreprendre, le choix de la responsabilité », exprime cette valeur essentielle, fondement de la motivation, de la fidélité et de l’engagement de ses 4 335 collaborateurs.
Animé par « la volonté d’entreprendre », Rubis est en permanence dans le mouvement, le développement et se positionne comme un vecteur de progrès dans tous les domaines (gouvernance, social, environnement). De ce point de vue, l’année 2021 aura été une année exceptionnelle de transition.
Modèle d'affaire
• | 4 335* collaborateurs répartis dans 41* pays |
• | 25,5 %* de femmes dans le Groupe |
• | Plus de 60* nationalités |
• | Un Comité Climat pour accompagner notre transition énergétique |
• | 45 %* de sites certifiés |
• | 1,31 M€ consacrés par Rubis SCA aux actions sociétales et au mécénat |
• | 35* Référents Conformité |
• | Maîtrise de l’approvisionnement de nos métiers de distribution |
• | 1 026 stations-service dans 23 pays |
• | 113* sites industriels dans le monde |
• | 206 M€ : investissements industriels |
• | 6 navires en pleine propriété et 9 en time-charter |
• | 2,7 Md€ : capitalisation boursière du Groupe |
• | 465 M€ : capacité d’autofinancement (après coût de l’endettement financier net et impôt) |
• | 0,9 : ratio dette financière/résultat brut d’exploitation |
Donner au plus grand nombre un accès régulier et fiable à l’énergie pour répondre aux besoins essentiels (mobilité, cuisson, chauffage, etc.). Fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement de l’industrie et des professionnels.
Distribuer l’énergie du quotidien
80 filiales opérationnelles en Afrique, aux Caraïbes et en Europe. Un système décentralisé au plus proche des enjeux locaux. Accompagner la transition énergétique en proposant des solutions moins carbonées à nos clients. |
DISTRIBUTION Carburants et combustibles, gaz liquéfiés, bitumes
87% DU CA 90 % du réseau de stations-service se situe en Afrique et aux Caraïbes. 100 % du bitume est distribué pour développer les infrastructures en Afrique. 74 % des volumes en Europe proviennent de la distribution de gaz liquéfiés. |
SUPPORT & SERVICES Négoce,
13% DU CA Assurer la fiabilité et la pérennité de nos activités de Distribution dans des zones où l’approvisionnement est complexe. Exploiter une raffinerie pour l’approvisionnement en énergie des Antilles françaises. |
STOCKAGE Activité exercée en joint-venture et mise en équivalence depuis le 30 avril 2020 | |
3,9
MILLIONS DE M3 45 % en carburants et combustibles. 55 % en produits chimiques, biocarburants et produits agroalimentaires. 4 pays en Europe. | |
PARTICULIERS • Clients de nos stations-service pour leur mobilité et les services annexes (boutiques, lavage, etc.). • Utilisateurs de gaz liquéfiés en citernes (livraison à domicile) ou en bouteilles pour le chauffage et la cuisson.
|
PROFESSIONNELS Un spectre très large et diversifié de clients tels que les secteurs : • industriels • agricoles • services • utilities • travaux publics |
• | Promotion des énergies moins carbonées (gaz liquéfiés, biocarburants, etc.) |
• | 188 M€ : impôts et taxes |
• | 0* accident industriel majeur |
• | Près de 200 000 personnes bénéficiaires de nos actions sociétales |
• | Continuité de l’approvisionnement essentielle aux économies des pays où le Groupe opère |
• | 15 % de la capacité d’autofinancement consacrée aux investissements de croissance |
• | Diversité géographique des lignes de métiers et de produits |
• | N° 1 ou n° 2 en part de marchés selon les zones géographiques |
• | 293 M€ : résultat net part du Groupe |
• | 182 M€ distribués aux actionnaires |
• | 153 M€ : rachat d’actions |
• | 2,86 € : bénéfice net par action |
• | 1,86 €** : montant du dividende par action |
• | 9 % : croissance composée sur 10 ans du bénéfice par action |
• | 8 % : croissance composée sur 10 ans du dividende par action |
• | 12 % : rentabilité des capitaux investis 2017-2021 (moyenne sur 5 ans) |
RESPONSABILITÉ SOCIALE ET ENVIRONNEMENTALE
Par sa mission de donner accès à l’énergie au plus grand nombre, en particulier dans des zones géographiques où une grande partie de la population en est dépourvue, Rubis contribue en premier lieu à l’Objectif de Développement Durable des Nations Unies (ODD) 7 « Accès à l’énergie ».
De manière plus générale, le Groupe conduit ses activités en mettant en œuvre une démarche RSE contribuant aux ODD. La mise en place de standards HSE élevés pour limiter l’impact des activités sur les personnes (ODD 3) et l’environnement (ODD 6 et 15), d’engagements en matière de lutte contre le changement climatique (ODD 13), de politiques visant à favoriser la diversité des équipes (ODD 5) et accroître le partage de la valeur créée (ODD 8) ou de normes anticorruption en ligne avec les meilleurs standards internationaux (ODD 16) en sont quelques exemples concrets.
Les actions sociétales et de mécénat du Groupe complètent cet engagement en contribuant au développement des territoires.
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Objectif de baisse des émissions de CO2 de 30 % d’ici 2030 (base 2019, périmètre Rubis Énergie – scopes 1 et 2) | |||
Objectif d’une moyenne d’au moins 30 % de femmes dans les Comités de Direction de Rubis Énergie et ses filiales d’ici 2025 | |||
Chiffres clés
Le Groupe a démontré une nouvelle fois la solidité de son modèle d’affaires, réussissant à générer une croissance de son résultat net part du Groupe de 4 % et de sa capacité d’autofinancement (hors Rubis Terminal) de 7 % par rapport à 2020. Le résultat net ajusté part du Groupe 2021 (hors éléments non récurrents, charges IFRS 2 et contribution de Rubis Terminal) retrouve quasiment le niveau de résultat prépandémie (niveau record enregistré en 2019) et ce, malgré les contraintes ayant pesé sur la mobilité globale.
“Cette année, Rubis est devenu un groupe multi-énergies, a renoué avec une croissance soutenue et démontre, une fois encore, la solidité de son modèle d’affaires dans un contexte de marché toujours tendu.
Bourse et actionnariat
Service du titre
Caceis Corporate Trust
Service des actionnaires
Les actionnaires désireux d’entrer en contact avec la Société peuvent
appeler la ligne qui leur est dédiée au :
Service investisseurs
Mme Anna Patrice – Responsable des Relations Investisseurs investors@rubis.fr
Couverture par les sociétés de bourse
Berenberg, CM-CIC, Exane BNP Paribas, Gilbert Dupont, Kepler Cheuvreux, Oddo, Portzamparc et Société Générale |
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Agenda 2022 | ||
Jeudi 10 mars Résultats annuels 2021
Jeudi 5 mai Chiffre d’affaires du 1er trimestre 2022
Jeudi 9 juin Assemblée Générale 2022
Mardi 14 juin Détachement du coupon et cotation des actions ex-dividende
Jeudi 16 juin Paiement du dividende en numéraire
Jeudi 7 septembre Résultats semestriels 2022
Mardi 8 novembre Chiffre d’affaires du 3e trimestre 2022
Mardi 7 février 2023 Chiffre d’affaires du 4e trimestre 2022 |
L’action Rubis
• Place de cotation Euronext Paris – compartiment A • Code ISIN FR0013269123 • Valeur nominale 1,25 euro • Cours moyen en 2021 34,69 euros (cours moyen de clôture, source Euronext) • Volume moyen quotidien échangé 487 468 titres • Capitalisation boursière 2 691 millions d’euros • Membre des indices boursiers SBF 120 – CAC MID 60 • Autres Éligible au plan d’épargne en actions (PEA) |
Activités
Notre mission est de répondre aux besoins essentiels en énergie des populations en Afrique/océan Indien, aux Caraïbes et en Europe, aussi bien pour se déplacer (à travers un réseau de plus de 1 000 stations-service) que pour cuisiner ou se chauffer (grâce au gaz liquéfié vendu en vrac ou en bouteille).
Nous distribuons également nos produits auprès d’une clientèle de professionnels (carburants marine et aviation, carburant pour la production d’électricité, gaz liquéfiés pour l’industrie ou l’hôtellerie, etc.).
Enfin, en Afrique, nous distribuons des bitumes sur des marchés où la demande en infrastructures routières est croissante.
L’activité Distribution représente 87 % du chiffre d’affaires et 70 % du ROC du Groupe. Cette branche bénéficie d’une diversification à la fois géographique et par segment/produit qui assure une performance stable et résiliente, peu affectée par les cycles économiques.
Notre force repose sur son organisation décentralisée, chaque centre de profit correspondant à une filiale du Groupe. Ce système permet aux responsables locaux d’avoir une connaissance approfondie de leur zone géographique et de conduire une politique d’investissements adaptée. Ce mode d’organisation éprouvé depuis de nombreuses années au sein de Rubis Énergie a toujours démontré son efficacité. Il se traduit par des équipes motivées et responsables, une flexibilité permettant réactivité et efficacité et des gains de parts de marché.
En effet, les régions dans lesquelles Rubis est présent ne sont pas homogènes dans leur développement économique, leur structure de marché, leurs opportunités et leurs défis. L’approche décentralisée nous semble être la plus adaptée pour ajuster l’approche de Rubis et être mieux positionné pour répondre aux besoins locaux dans le respect des standards HSE et éthiques rigoureux définis par le Groupe.
De plus, conscient du rôle des entreprises de son secteur en matière de transition énergétique, Rubis Énergie développe un programme de décarbonation dans le but de réduire les émissions de CO2 liées à ses activités et de diversifier l’offre de produits distribués. Cette diversification s’articule autour de trois thèmes :
La contrainte climatique peut en effet être source d’innovation et d’opportunités commerciales. Rubis a par exemple été l’un des pionniers de la distribution de HVO en Europe, un biocarburant de seconde génération permettant de réduire d’au moins 50 % les émissions de CO2 par rapport au diesel classique. Le Groupe entend étendre le développement des biocarburants, tout en continuant à être moteur en Afrique pour démocratiser l’utilisation des gaz liquéfiés, énergies de transition recommandées par les pouvoirs publics et l’OMS comme mode de cuisson en substitution du charbon de bois ou du pétrole lampant, afin de lutter contre la déforestation et prévenir les maladies respiratoires.
Calendrier 2022
• Afrique de l’Est Poursuite du rebranding des stations-service et amélioration de l’offre client (170 stations déjà refaites fin 2021).
• Suriname Développement d’un réseau de stations-service aux couleurs de RUBiS.
• Bitume Poursuite du développement sur ce marché en croissance en Afrique.
• Solarisation Suite du programme de solarisation des stations-service et locaux administratifs initié en 2021. |
Position de
marché* (segment principal) |
Gaz liquéfiés |
Nombre de stations-service |
Carburant commercial |
Carburant aviation |
Bitumes | Total | |
RUBIS ÉNERGIE (DISTRIBUTION) | 1 026 | ||||||
Volumes (en milliers de m3) | 1 226 | 1 965 | 1 316 | 428 | 467 | 5 401 | |
Terminaux/stockage (en milliers de m3) | 175 | Produits blancs : 1 060 | 203 | 102 | 1 539 | ||
AFRIQUE | 536 | ||||||
46 % volumes ; 36 % marge brute | |||||||
Volumes (en milliers de m3) | 453 | 848 | 456 | 238 | 464 | 2 459 | |
Terminaux/stockage (en milliers de m3) | 42 | 505 | 92 | 99 | 738 | ||
• Afrique du Sud | 2 | ||||||
• Botswana | 2 | ||||||
• Comores | 1 | ||||||
• Djibouti | 1 | 11 | |||||
• Éthiopie | 29 | ||||||
• Kenya | 3 | 240 | |||||
• La Réunion | 1 | 52 | |||||
• Lesotho | 2 | ||||||
• Madagascar | 1 | 73 | |||||
• Maroc | 3 | ||||||
• Nigéria | 1 | ||||||
• Ouganda | 53 | ||||||
• Rwanda | 2 | 41 | |||||
• Sénégal | 1 | ||||||
• Swaziland | 2 | ||||||
• Togo | 1 | ||||||
• Zambie | 37 | ||||||
CARAÏBES | 400 | ||||||
38 % volumes ; 33 % marge brute | |||||||
Volumes (en milliers de m3) | 126 | 978 | 778 | 187 | 2 | 2 070 | |
Terminaux/stockage (en milliers de m3) | 19 | 532 | 108 | 3 | 661 | ||
• Antilles et Guyane françaises | 2 | 86 | |||||
• Bermudes | 1 | 12 | |||||
• Eastern Caribbean | 2 | 77 | |||||
• Barbade | 2 | 18 | |||||
• Grenade | 1 | 11 | |||||
• Guyana | 3 | 11 | |||||
• Antigua | 1 | 7 | |||||
• Sainte-Lucie | 1 | 16 | |||||
• Dominique | 2 | 7 | |||||
• Saint-Vincent | 2 | 6 | |||||
• Suriname | 1 | ||||||
• Western Caribbean | 2 | 31 | |||||
• Bahamas | 22 | ||||||
• Îles Turques-et-Caïques | 9 | ||||||
• Haïti | 1 | 135 | |||||
• Jamaïque | 2 | 48 | |||||
• Îles Caïmans | 1 - 2 | 11 | |||||
EUROPE | 90 | ||||||
16 % volumes ; 31 % marge brute | |||||||
Volumes (en milliers de m3) | 647 | 139 | 82 | 3 | 872 | ||
Terminaux/stockage (en milliers de m3) | 114 | 24 | 3 | 141 | |||
• Espagne | 3 | ||||||
• France | 4 | ||||||
dont Corse | 62 | ||||||
• Îles anglo-normandes | 1 | 28 | |||||
• Portugal | 2 | ||||||
• Suisse | 1 | ||||||
* Estimations Rubis. |
Rubis est présent en Afrique depuis plus de 20 ans, avec une offre très diversifiée de produits : gaz liquéfiés au Maroc ou en Afrique du Sud ; bitumes en Afrique de l’Ouest et du Sud ; multiproduits (gaz liquéfiés, carburants, etc.) en Afrique de l’Est, à La Réunion et à Madagascar.
Un vaste programme de rénovations et de mise aux couleurs RUBiS est en cours dans nos 400 stations-service d’Afrique de l’Est. Nous améliorons à cette occasion l’offre client en proposant des services complémentaires (magasins de proximité, service de restauration, lavage de voitures, etc.) afin d’accroître la fréquentation.
Nous avons également lancé un programme de solarisation de plusieurs stations-service et locaux administratifs en particulier au Kenya et à Madagascar.
Rubis bénéficie de sa forte position dans la région (le plus souvent n° 1 ou n° 2), de sa maîtrise de la chaîne d’approvisionnement ainsi que de son positionnement sur des marchés en croissance.
Par ailleurs, le gaz liquéfié est considéré comme la meilleure alternative énergétique au charbon et au bois pour la cuisson et le chauffage. Ainsi, par exemple, les gouvernements d’Afrique du Sud, de Madagascar ou du Kenya visent une augmentation significative de la pénétration du marché par le gaz liquéfié.
La forte demande en infrastructures routières et les investissements actuels favorisent l’activité de distribution de bitume en forte croissance depuis deux ans. Le Groupe s’est ainsi développé dans trois nouveaux pays : Afrique du Sud, Gabon et Liberia.
Rubis est établi dans la région depuis 2005 via de nombreuses acquisitions et détient une part de marché importante. Le Groupe est actif sur les principaux segments de produits : stations-service, aviation et carburant commercial, gaz liquéfiés et lubrifiants.
Pour répondre aux besoins des entreprises et industriels, nous renforçons notre activité commerciale en particulier dans de nouveaux marchés en périphérie, comme au Guyana et au Suriname. Ce dernier pays, où nous avons mis en service un terminal de stockage en 2019, vient d’accueillir une première station-service aux couleurs RUBiS.
Depuis plusieurs années, l’accent a été mis sur les services complémentaires proposés à nos clients dans notre réseau et, aujourd’hui, les 400 stations-service de la région, la plupart aux couleurs RUBiS ou ViTO, bénéficient d’une très bonne image de marque largement reconnue dans les îles.
En Europe, Rubis est principalement présent sur le segment des gaz liquéfiés, activité historique du Groupe auprès de clients résidentiels et professionnels, qui représente plus de 90 % du résultat de la zone.
Le gaz liquéfié est une solution pratique pour les zones rurales, non reliées au réseau de gaz naturel. De plus en plus de consommateurs font également le choix depuis plusieurs années de remplacer leurs anciennes chaudières à fioul par des chaudières au gaz, moins émettrices de CO2. Rubis est présent sur ce marché en France, en Espagne, au Portugal et en Suisse.
En Corse et dans les îles anglo-normandes, Rubis distribue ses carburants à travers un réseau de stations-service (respectivement 62 et 28 stations-service), et propose également des carburants pour l’aviation et les professionnels.
Le Groupe est très présent sur le segment du GPL-carburant en France et en Espagne. Le GPL-carburant est une alternative aux carburants fossiles classiques générant des émissions de CO2 plus faibles et des émissions de particules quasi nulles.
De plus, Rubis développe des nouveaux produits pour répondre aux enjeux de la transition énergétique, avec l’objectif à moyen terme de les distribuer dans l’ensemble de ses filiales. Citons par exemple le HVO (biocarburant à base d’huiles usagées) ou l’EcoHeat100, un combustible domestique 100 % renouvelable actuellement commercialisé dans les îles anglo-normandes.
L’activité Support & Services comprend l’ensemble des activités d’infrastructures, de transport, d’approvisionnement et de services du Groupe qui viennent en support des activités aval de Distribution.
Elle regroupe ainsi les activités d’approvisionnement et de transport maritime de produits commercialisés par le Groupe (shipping) et de raffinage (SARA).
• | Paris-La Défense pour les opérations en Europe et en Afrique, pour les gaz liquéfiés uniquement ; |
• | la Barbade pour les opérations d’approvisionnement dans le Golfe du Mexique, les Caraïbes et l’Amérique latine ; |
• | Dubaï pour les opérations dans la zone Moyen-Orient, Afrique et océan Indien, tant en bitumes qu’en produits pétroliers. |
Nous affrétons aujourd’hui neuf navires en time-charter et sommes propriétaire de six navires, quatre bitumiers et deux tankers pour les carburants. La commande d’un nouveau tanker pétrolier (le Demerara) et d’un bitumier (le Bitu River) a été lancée pour répondre à nos besoins futurs en transport maritime.
Une étape importante a été franchie cette année puisque Rubis Énergie a rejoint la Sea Cargo Charter, une initiative en faveur d’un transport maritime responsable, d’une plus grande transparence en matière de reporting climat et pour une meilleure prise de décision pour l’affrètement des navires, conformément aux objectifs de décarbonation des Nations Unies.
En liaison avec le Comité Climat Groupe, nous étudions les différentes alternatives permettant d’optimiser nos trajets et de limiter l’impact environnemental du transport maritime afin d’atteindre les objectifs de réduction des émissions de CO2 fixés dans la feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe.
La raffinerie des Antilles (SARA), détenue à 71 % par Rubis Énergie, est implantée en Martinique et assure de façon exclusive l’approvisionnement en carburants et combustibles de l’ensemble des trois départements français d’Amérique (DFA) : Guyane, Guadeloupe et Martinique. Ses prix et sa rentabilité sont régulés par les pouvoirs publics à travers un décret. Sa capacité de production est de 800 000 tonnes par an et elle produit une gamme complète de produits aux normes environnementales européennes : carburants pour la mobilité route, mer, air (jet, essences, gazole), gaz liquéfiés, etc. adaptés aux besoins locaux. SARA veut aller encore plus loin et se positionne à la fois comme producteur et fournisseur de carburants décarbonés pour la mobilité terrestre, aérienne et maritime tels que l’hydrogène et le bioGNV.
SARA emploie directement environ 330 personnes et plus de 300 entreprises sous-traitantes. Ses installations sont réparties comme suit :
Forte de la déclinaison de la politique RSE du Groupe et en accord avec la vision de ses actionnaires, SARA s’investit sur trois axes majeurs :
• | l’excellence opérationnelle de son cœur de métier en y incluant la réduction de son empreinte carbone à horizon 2030 ; |
• | son positionnement cohérent et pragmatique au sein des DFA sur les sujets relatifs aux énergies nouvelles, comme les piles à hydrogène ou la production de bioGNV ; |
• | son implication, en étroite collaboration avec les collectivités, les universités d’Antilles-Guyane et les acteurs privés, sur des actions liées à la santé, l’éducation et l’environnement, notamment sur des projets bas carbone et environnementaux comme la lutte contre la prolifération des sargasses. |
Faits marquants 2021
SHIPPING
• Livraison du navire Morbihan arrivé dans les Caraïbes en fin d’année 2021. • Rubis Énergie devient signataire de la Sea Cargo Charter.
SARA
• Installation de quatre nouveaux fours lors de la rénovation de la raffinerie (baptisée Arrêt Métal) permettant un gain en rendement et donc une baisse des émissions de CO2. • Obtention de la certification ISO 50001 (système de management de l’énergie). |
Calendrier 2022
SHIPPING
• Livraison du bitumier Bitu River. • Construction d’un nouveau tanker pétrolier, le Demerara, identique au Morbihan.
SARA
• Lancement du projet SOLARé, centrale photovoltaïque en toiture permettant une autoconsommation de 70 % sur le terminal de Jarry en Guadeloupe. • Étude et construction d’une unité de production d’hydrogène vert à des fins de mobilité en Martinique. |
La JV Rubis Terminal est spécialisée dans le stockage et la manutention de produits liquides et liquéfiés en vrac, tels que les carburants et les combustibles, les produits chimiques et les produits agroalimentaires. Son rôle est d’agir comme un maillon essentiel de la chaîne logistique de ses clients (grandes surfaces, groupes pétroliers, compagnies chimiques et pétrochimiques, traders, etc.) en stockant leurs produits, locaux ou importés, pour des durées plus ou moins longues selon leurs besoins.
Suite à la signature d’un partenariat avec le fonds d’infrastructure I Squared Capital, Rubis Terminal est désormais détenue à 55 % par Rubis SCA et mise en équivalence depuis le 30 avril 2020. L’acquisition de Tepsa en 2020 et la cession du terminal pétrolier en Turquie début 2022 ont permis un recentrage de ses activités sur l’Europe de l’Ouest, l’entreprise étant à présent le quatrième (1) opérateur de terminaux en Europe et le premier en France.
Avec des recettes de stockage de 222 millions d’euros pour un résultat brut d’exploitation de 121 millions d’euros (intégrant Anvers à 50 % et hors Turquie), la JV dispose d’une capacité de stockage de 3,9 millions de m3. Ses 14 terminaux, conçus pour répondre aux exigences de ses clients tout en garantissant un environnement de travail sûr, sont positionnés dans des hubs stratégiques en France, aux Pays-Bas, en Belgique et en Espagne. Pour assurer une intégration efficace dans les chaînes d’approvisionnement, ils sont tous multimodaux, avec des connexions maritimes, fluviales, pipelines, ferroviaires et routières. Chacun a sa propre histoire et ses propres domaines de spécialisation. Les terminaux servent majoritairement de centres de distribution régionaux, approvisionnant les marchés de détail et les clients industriels.
Déterminée à œuvrer pour un avenir plus durable, la JV Rubis Terminal diversifie sa gamme de produits en développant les biocarburants, les produits chimiques et l’agroalimentaire qui représentent aujourd’hui plus de 50 % des recettes de stockage 2021. Elle propose à ses clients des solutions pour les accompagner dans la transition énergétique et la décarbonation de leur chaîne d’approvisionnement en utilisant des outils logistiques innovants et en s’appuyant sur son savoir-faire. L’entreprise a d’ailleurs été la première société en France à stocker avec succès le bioéthanol E85, un carburant moins polluant de plus en plus utilisé qui contient 85 % d’éthanol.
Aujourd’hui, les volumes de stockage croissants dédiés aux UCO (huiles de cuisson usagées) en Espagne, aux biocarburants (tels que le B100 et l’E85) en France comme en Espagne, et le lancement de notre hub éthanol aux Pays-Bas illustrent cette évolution vers des produits moins carbonés. L’intégration de nouveaux produits, dont l’hydrogène vert à moyen terme, fera partie des prochaines étapes majeures.
maintenir un bon niveau de compétitivité dans un environnement sûr et sécurisé en continuant à répondre aux besoins du marché et à l’évolution des demandes ;
consolider les positions stratégiques pour la distribution d’énergie en France et rester un leader du marché ;
poursuivre le développement des terminaux dans la zone ARA-D (Amsterdam, Rotterdam, Anvers et Dunkerque) et en Méditerranée.
Organigramme
RUBIS ÉNERGIE | |
(DISTRIBUTION) | |
Norgal | |
Antargaz | (61,1 %) |
Butagaz | (18 %) |
______ | |
Sigalnor | |
Primagaz | (35 %) |
______ | |
Stocabu | |
Antilles Gaz | (50 %) |
______ | |
Lasfargaz | |
Ceramica Ouadras SA | (3,4 %) |
Facemag SA | (7,6 %) |
Grocer SA | (3,9 %) |
Sanitaire BS | (2,2 %) |
______ | |
Rubis Énergie Djibouti | |
Ita Est (Nominees) Ltd | (7,5 %) |
IPSE (Nominees) Ltd | (7,5 %) |
______ | |
Easigas South Africa | |
Reatile Gaz Proprietary Ltd | (45 %) |
______ | |
Galana Distribution Pétrolière SA | |
État malgache | (10 %) |
______ | |
Companhia Logistica de Combustiveis SA | |
Petróleos de Portugal - Petrogal SA | 65 % |
Repsol Portuguesa SA | 15 % |
______ | |
Rubis Asphalt South Africa | |
Reatile Gaz Proprietary Ltd | 26 % |
______ | |
RUBIS ÉNERGIE | |
(SUPPORT & SERVICES) | |
SARA | |
Sol Petroleum Antilles SAS | (29 %) |
______ | |
Galana Raffinerie et Terminal SA | |
État malgache | (10 %) |
______ | |
Plateforme Terminal Pétrolier SA | |
Société du port à Gestion Autonome de Toamasina |
(20 %) |
______ | |
Terminal Gazier de Varreux SA | |
West Indies Energy Company SA (WINECO) |
(50 %) |
Rapport d’activité
2.1Rapport d’activité pour l’exercice 2021
Groupe Rubis
Malgré un environnement marqué par la persistance de la crise sanitaire, l’extrême volatilité des prix de l’énergie et les tensions inflationnistes, le Groupe a démontré une nouvelle fois la solidité de son modèle d’affaires, réussissant à générer une croissance de son résultat net part du Groupe de 4 % et de sa capacité d’autofinancement (hors Rubis Terminal) de 7 % par rapport à 2020. Le résultat net part du Groupe ajusté (hors éléments non récurrents, charges IFRS 2 et contribution de Rubis Terminal) retrouve quasiment le niveau de résultat prépandémie (niveau record enregistré en 2019) et ce, malgré les contraintes ayant pesé sur la mobilité globale.
L’année 2021 est aussi l’année d’un virage stratégique majeur avec l'annonce d'une acquisition significative dans le secteur photovoltaïque et un développement dans l’hydrogène, faisant entrer Rubis de plain-pied dans la transition énergétique.
Résultats consolidés au 31 décembre
(en millions d’euros) |
2021 |
2020 |
2019 |
2021 vs 2020 |
2021 vs 2019 |
---|---|---|---|---|---|
Chiffre d’affaires |
4 589 |
3 902 |
5 228 |
+ 18 % |
- 12 % |
Résultat brut d’exploitation (RBE) |
532 |
506 |
524 |
+ 5 % |
+ 2 % |
Résultat opérationnel courant (ROC), dont |
392 |
366 |
412 |
+ 7 % |
- 5 % |
|
289 |
269 |
324 |
+ 8 % |
- 11 % |
|
123 |
120 |
108 |
+ 2 % |
+ 13 % |
Résultat net part du Groupe, dont |
293 |
280 |
307 |
+ 4 % |
- 5 % |
|
293 |
180 |
279 |
+ 62 % |
+ 5 % |
|
- |
100 |
28 |
NA |
NA |
Résultat part du Groupe hors éléments non récurrents, charge IFRS 2 et hors Rubis Terminal |
288 |
247 |
291 |
+ 16 % |
- 1 % |
Capacité d’autofinancement hors Rubis Terminal |
465 |
433 |
461 |
+ 7 % |
+ 1 % |
Investissements industriels hors Rubis Terminal |
206 |
219 |
168 |
|
|
Dette financière nette (DFN) hors IFRS 16 |
438 |
180 |
637 |
|
|
DFN/RBE hors IFRS 16 |
0,9 |
0,4 |
1,3 |
|
|
Bénéfice par action dilué |
2,86 € |
2,72 € |
3,09 € |
+ 5 % |
- 7 % |
Dividende par action |
1,86 €* |
1,80 € |
1,75 € |
+ 3 % |
+ 6 % |
* Montant proposé à l’AG du 9 juin 2022. |
Le positionnement multipays et multisegments du Groupe, ainsi que sa structure duale midstream/downstream, a permis de surmonter les difficultés de tous ordres, tandis que la JV Rubis Terminal a démontré à nouveau sa résilience et a réussi l’intégration de sa filiale Tepsa en Espagne, permettant de générer une croissance de son RBE de 6 % hors Turquie.
- •le retour progressif des volumes d’avant Covid, notamment dans les Caraïbes où tourisme et aviation sont toujours à la moitié des volumes de 2019 ;
- •le potentiel de croissance en Afrique de l’Est grâce aux investissements consentis ;
- •le retour à une situation normalisée à Madagascar ;
- •une stabilisation de la situation à Haïti.
La situation financière du Groupe en fin d’exercice reste solide, avec un ratio d’endettement net rapporté au résultat brut d’exploitation inférieur à 1. Post-acquisition de Photosol, ce même ratio est estimé à 2,5 fois, ramené à 1,7 en ajustant de l’endettement projet (sans recours).
Bilan résumé
(en millions d’euros) |
31/12/2021 |
31/12/2020 |
---|---|---|
Fonds propres totaux, dont |
2 736 |
2 620 |
|
2 617 |
2 501 |
Disponibilités |
875 |
1 082 |
Dette financière hors obligations locatives |
1 313 |
1 261 |
Dette financière nette* |
438 |
180 |
Ratio dette nette/fonds propres* |
16 % |
7 % |
Ratio dette nette/RBE* |
0,9 |
0,4 |
* Hors IFRS 16. |
|
|
Au total, Rubis a généré une capacité d’autofinancement de 465 millions d’euros (+ 7 % par rapport à 2020, excluant Rubis Terminal). À l’inverse de l’exercice 2020, le retournement à la hausse des prix des approvisionnements a généré une variation de fonds de roulement de 191 millions d’euros, portant le cash-flow opérationnel à 274 millions d’euros.
Les investissements sont en ligne avec la tendance à long terme du Groupe, à 205 millions d’euros, et se répartissent à hauteur des deux tiers pour la maintenance et d’un tiers pour la croissance. Un montant de 79 millions d’euros a été investi dans la société HDF Energy (Hydrogène de France), avec une participation de 18,5 % doublée d’un accord industriel.
La dette financière, hors obligations locatives, au 31 décembre 2021 est principalement constituée d’emprunts auprès d’établissements de crédit pour un montant total de 1 014 millions d’euros, dont 228 millions d’euros à échéance inférieure à un an, et de 276 millions d’euros de concours bancaires. Compte tenu du ratio de dette nette sur fonds propres du Groupe au 31 décembre 2021, ainsi que du niveau de la capacité d’autofinancement, l’échéance de cette dette n’est pas susceptible d’être remise en cause du fait des covenants. L’augmentation nette de la dette financière en comparaison au 31 décembre 2020 est principalement expliquée par le programme de rachat d'actions (153 millions d'euros), la participation dans HDF Energy (79 millions d'euros) et l'augmentation du besoin en fonds de roulement (191 millions d'euros).
Analyse du mouvement de la position financière nette
(en millions d’euros) |
|
---|---|
Situation financière (hors obligations locatives) au 31 décembre 2020 |
(180) |
Capacité d’autofinancement |
465 |
Variation du besoin en fonds de roulement, y compris impôts payés |
(191) |
Investissements du Groupe |
(205) |
Acquisitions nettes d’actifs financiers |
(81) |
Autres flux d’investissements nets en lien principalement avec Rubis Terminal |
20 |
Variation des prêts, avances et autres flux (dont obligations locatives) |
(25) |
Dividendes aux actionnaires et minoritaires |
(97) |
Rachat d’actions (réduction de capital) |
(153) |
Augmentation de capital |
7 |
Incidences des variations de périmètre et change |
2 |
Situation financière (hors obligations locatives) au 31 décembre 2021 |
(438) |
2.2Événements postérieurs à la clôture
Investissement dans Renewstable® Barbados
En février 2022, dans le cadre du partenariat stratégique mis en place entre Rubis et HDF Energy, le Groupe a acquis 51 % des actions de la société Renewstable® Barbados mise en place par HDF Energy à la Barbade. Il s’agit à ce jour du plus grand projet de production d’électricité et de stockage par hydrogène dans les Caraïbes. Cette centrale électrique hybride fournira de l’électricité à partir d’énergie solaire et d’hydrogène.
2.3Autre événement important survenu depuis l’autorisation de la publication des comptes par le Conseil de Surveillance
Photosol France
Le 17 décembre 2021, Rubis a annoncé l'acquisition de Photosol France, l'un des leaders indépendants de l'énergie photovoltaïque en France.
Suite à la finalisation de l'acquisition le 14 avril 2022, Rubis détient 80 % de Photosol, tandis que les 20 % restants sont conservés par les fondateurs et la Direction de Photosol. Cette opération crée le socle pour le développement des activités du Groupe dans le segment des énergies renouvelables, aux côtés des activités historiques de distribution d'énergie via Rubis Énergie (Distribution et Support & Services) et de stockage de produits liquides via la JV Rubis Terminal. Cette nouvelle branche d'activité devrait bénéficier de la forte présence de Photosol en France et du positionnement de Rubis à l'international..
Photosol est un des premiers développeurs et producteurs indépendants d'électricité renouvelable en France avec une capacité de 330 MW en exploitation, 145 MW en construction, un pipeline de projets de plus de 3 GW à fin mars 2022 et plus de 80 collaborateurs. Conservant une participation de 20 %, les fondateurs et dirigeants de Photosol restent engagés dans le développement de l'entreprise et poursuivent l'objectif de porter la capacité installée à 1 GW d'ici 2025 et 2,5 GW d'ici 2030, assurant une croissance annuelle composée du RBE(1) de 40 % sur la période 2022-2025.
- •Paiement en numéraire de 385 millions d'euros pour une participation de 80 %, consolidation à 100 % de la dette nette de Photosol de 362 millions d'euros, avec un impact total sur la dette financière nette consolidée de Rubis de 747 millions d'euros proforma 2021.
- •L'acquisition est entièrement financée par endettement, conduisant ainsi à un ratio dette nette/RBE proforma inférieur à 2,5x.
- •À court terme, l'acquisition n'aura pas d'impact significatif sur le bénéfice par action (BPA), mais le RBE et la contribution aux bénéfices de Photosol s'accélèreront à moyen et long terme.
Facteurs de risque, contrôle interne et assurances
- •les activités de Distribution de produits pétroliers ; et
- •les activités de Support & Services (négoce-approvisionnement, shipping et raffinage).
Rubis SCA détient par ailleurs 55 % des titres de la joint-venture Rubis Terminal, qu’elle contrôle conjointement avec son partenaire et qu’elle comptabilise selon la méthode de mise en équivalence (cf. chapitre 1).
La diversité des activités et la nature des produits manipulés exposent le Groupe à des risques qui sont régulièrement identifiés, mis à jour et suivis dans le cadre d’une gestion rigoureuse visant à les atténuer au maximum, en conformité avec les réglementations applicables, les standards internationaux et les bonnes pratiques professionnelles.
Rubis a identifié 15 facteurs de risque relatifs à ses activités, considérés comme significatifs et spécifiques (incluant les risques liés à la Covid-19, qui font l’objet d’un suivi particulier), répartis en quatre catégories (section 3.1).
Par ailleurs, le Groupe a mis en place depuis de nombreuses années des procédures de contrôle interne (section 3.2) qui contribuent à la maîtrise de ses activités et à l’efficacité de sa politique de gestion des risques.
Enfin, pour les risques résiduels qui ne peuvent être complètement éliminés, le Groupe veille, lorsqu’ils sont assurables, à ce qu’ils soient couverts par des polices d’assurance adaptées (section 3.3).
3.1Facteurs de risque
3.1.1Introduction
Rubis procède annuellement, au moyen de cartographies, à une revue des risques financiers, juridiques, commerciaux, technologiques et maritimes susceptibles d’avoir un effet défavorable et significatif sur son activité, sa situation financière, y compris ses résultats, sa réputation ou ses perspectives. En complément de ces cartographies, une revue globale des risques par l’ensemble des Directions concernées est organisée afin de sélectionner les risques devant être présentés dans le présent chapitre. Les risques sélectionnés ont ensuite été présentés au comité spécialisé du Conseil de Surveillance de Rubis SCA, le Comité des Comptes et des Risques.
Seuls les risques jugés spécifiques au Groupe et importants à connaître par les investisseurs à la date d’élaboration du présent document sont décrits dans ce chapitre. Les investisseurs sont invités à prendre en considération l’ensemble des informations contenues dans le présent document.
- •risques industriels et environnementaux ;
- •risques liés à l’environnement externe ;
- •risques juridiques et réglementaires ;
- •risques financiers.
Les catégories ne sont pas présentées par ordre d’importance. Dans chaque catégorie, le facteur de risque dont l'impact est le plus important à la date d’évaluation des risques est présenté en premier. Il faut noter que la DPEF (Déclaration de Performance Extra-Financière) contient une description des risques extra-financiers. Certains de ces risques sont, compte tenu de leur importance, également inclus dans les facteurs de risque du présent chapitre. Afin d’éviter les répétitions fastidieuses pour le lecteur et de présenter chaque facteur de risque de manière concise, des renvois sont effectués au chapitre 4 « RSE », qui aborde dans le détail la gestion par le Groupe des risques environnementaux, sociaux et sociétaux.
La description des principaux facteurs de risque de Rubis (cf. infra) présente les conséquences éventuelles en cas de survenance du risque et donne des exemples de mesures mises en œuvre afin de les réduire. L’évaluation du niveau d’impact et de probabilité de chaque risque mentionné tient compte des mesures de maîtrise mises en œuvre (risque net).
Catégorie |
Risque |
Probabilité |
Impact |
---|---|---|---|
Risques industriels et environnementaux |
Risques d’accident majeur dans les installations industrielles |
▲ |
●●● |
Risques d’accident majeur dans les installations de distribution |
▲ |
●● |
|
Risques liés au transport de produits |
|
|
|
|
▲ |
●●● |
|
|
▲▲ |
●● |
|
Risques liés aux systèmes d’information |
▲▲ |
● |
|
Risques liés à l’environnement externe |
Risques pays et environnement géopolitique |
▲▲ |
●● |
Risques liés à une situation de crise sanitaire |
▲▲▲ |
● |
|
Risques climat |
▲▲ |
● |
|
Risques liés à l’évolution de la concurrence |
▲▲ |
● |
|
Risques juridiques et réglementaires |
Risques éthiques et de non-conformité |
▲ |
●● |
Risques juridiques |
▲▲ |
● |
|
Risques liés à une évolution significative de la réglementation |
▲ |
● |
|
Risques financiers |
Risques de change |
▲▲ |
●● |
Risques de variation des prix des produits |
▲▲ |
● |
|
Risques liés aux acquisitions |
▲ |
● |
|
Risques liés à la gestion de la participation dans la JV Rubis Terminal |
▲ |
● |
3.2Contrôle interne
3.2.1Cadre du dispositif de contrôle interne
Référentiel
Pour la description ci-après des procédures de contrôle interne, Rubis s’est appuyé sur le guide de l’AMF du 22 juillet 2010 portant cadre de référence en matière de gestion des risques et de contrôle interne.
Il a toutefois tenu à adapter les principes généraux résultant du référentiel de l’AMF à son activité et ses caractéristiques propres.
Objectifs
- •de la conformité de ses activités aux lois et aux règlements ;
- •de l’application des instructions et des orientations définies par les organes sociaux de Rubis SCA et de ses filiales ;
- •du bon fonctionnement des processus internes de la Société, notamment ceux concourant à la sauvegarde de ses actifs ;
- •de la fiabilité des informations financières ;
- •de l’existence d’un processus d’identification des principaux risques liés à l’activité de l’entreprise ;
- •de l’existence d’outils de prévention de la fraude et de la corruption.
Comme pour tout système de contrôle interne, celui mis en place par Rubis ne peut, cependant, fournir une garantie absolue à l’entreprise quant à sa capacité à atteindre ses objectifs et à éliminer tous les risques.
Périmètre
Les procédures décrites ci-dessous sont applicables à Rubis Énergie, contrôlée à 100 % par Rubis SCA, et à ses sous-filiales.
La gestion de la JV Rubis Terminal est exercée conjointement avec le partenaire. La Direction Générale de la JV a la responsabilité de mettre en place et d’assurer le contrôle interne (en matières comptable, financière et de risques) conformément aux standards et réglementations applicables ainsi qu’aux attentes de ses actionnaires. Les développements relatifs à cette joint-venture sont détaillés dans la section 3.2.4 du présent chapitre.
Composantes du dispositif
Bien qu’ayant acquis une dimension internationale, Rubis souhaite demeurer une organisation décentralisée proche du terrain afin d’apporter à ses clients des solutions adaptées à leurs besoins en ayant la capacité de prendre rapidement les décisions opérationnelles nécessaires. Les échanges réguliers, et dès que nécessaire, entre la Gérance, d’une part, et les Directions Générales et fonctionnelles de Rubis Énergie ainsi que de ses filiales étrangères, d’autre part, sont la pierre angulaire de cette organisation.
Ce modèle managérial confère à chaque responsable de site industriel ou de filiale une large autonomie dans la gestion de son activité ; une telle délégation de responsabilité étant cependant étroitement liée, d’une part, au respect de procédures mises en place en matière d’information comptable et financière et de suivi des risques et, d’autre part, au contrôle régulier des directions concernées de Rubis SCA, ainsi que des directions fonctionnelles de Rubis Énergie (cf. sections 3.2.2.3 et 3.2.3.2).
Enfin, le Conseil de Surveillance de Rubis SCA, via son Comité des Comptes et des Risques, est informé par la Gérance des caractéristiques essentielles du dispositif de contrôle interne et de gestion des risques du Groupe. Il veille à ce que les principaux risques identifiés aient bien été pris en compte dans la gestion de la Société et que les dispositifs pour assurer la fiabilité de l’information comptable et financière soient bien en place (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
3.3Assurances
Afin de pallier les conséquences financières de la réalisation d’un risque, le Groupe a souscrit plusieurs polices d’assurance. Les principales concernent, d’une part, les dommages aux biens et les pertes d’exploitation et, d’autre part, la responsabilité civile.
Des couvertures spécifiques liées aux activités nouvellement développées par le Groupe ont également été mises en place.
Les programmes d’assurance sont souscrits auprès d’assureurs et de réassureurs internationaux de premier plan et le Groupe estime qu’ils sont en adéquation avec les risques potentiels liés à ses activités. Cependant, le Groupe ne peut garantir qu’en cas de sinistre, notamment en matière environnementale, toutes les conséquences financières seraient prises en charge par les assurances. Le Groupe ne peut également garantir qu’il ne subira aucune perte non assurée.
3.3.1Rubis Énergie (Distribution/Support & Services)
Les programmes internationaux souscrits par Rubis Énergie pour son compte et celui de ses filiales ont été renouvelés auprès d’assureurs de premier plan.
3.3.1.1Dommages aux biens et assurance paramétrique
La police « Tous Risques sauf » a été renégociée pour un an avec des garanties modifiées et une augmentation conséquente des primes.
La garantie des risques Dommages en matière d’incendie et d’événements assimilés s’élève à 200 millions d’euros par sinistre pour les dépôts et à 15 millions d’euros par sinistre pour les stations-service, cette limitation contractuelle d’indemnité ayant été calculée en fonction du sinistre maximal envisageable.
Notre exposition aux événements naturels, notamment sur la zone Caraïbes, est garantie par une couverture de 15 millions d’euros par sinistre et par événement.
Les franchises sur les événements naturels ayant augmenté, il a donc été mis en place une police d’assurance paramétrique sur les ouragans couvrant les sites dans les Caraïbes avec une limite d’indemnité de 5 millions d’euros.
Dans le respect des législations locales, le programme international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales implantées hors Union européenne, auprès du réseau local de notre apériteur, la police Rubis Énergie venant en différence de conditions et de limites.
3.3.1.2Responsabilité civile
Le programme Rubis Énergie mis en place couvre la Responsabilité Civile Exploitation et la Responsabilité Civile Après Livraison. La garantie est de 150 millions d’euros par sinistre, tous dommages confondus et le programme a été reconduit avec les mêmes assureurs.
Dans le respect des législations locales, le programme international Rubis Énergie est souscrit, dans les filiales implantées hors Union européenne, en première ligne avec une couverture minimale auprès du réseau local de notre assureur, la police Groupe venant en différence de conditions et de limites.
La police Groupe Responsabilité Civile Atteintes à l’Environnement a été souscrite en 2020 pour une durée de deux ans pour Rubis Énergie et ses filiales. La garantie par sinistre est de 40 millions d’euros et couvre la Responsabilité environnementale, l’atteinte à la biodiversité et les frais de dépollution.
SARA, du fait de ses activités de raffinage, a poursuivi le contrat souscrit en 2020 pour une couverture spécifique en première ligne pour deux ans pour un montant de 20 millions d’euros par période d’assurance, le programme Master venant en deuxième ligne.
L’assurance Responsabilité Civile Aviation, souscrite par Rubis Énergie pour ses filiales distribuant du carburant aviation, est renouvelée à l’identique à hauteur de 1 milliard de dollars pour les risques liés aux dommages causés aux tiers lors des avitaillements.
3.3.1.3Transports maritimes
Une police Responsabilité Civile Affréteur est souscrite auprès d’un P&I Club, membre de l’International Group, pour une garantie de 500 millions de dollars et de 1 milliard de dollars en cas de pollution pour l’ensemble des activités/filiales de Rubis Énergie. Les six sociétés armateurs de navires sont couvertes auprès du même P&I Club, membre de l’International Group, pour leur responsabilité civile.
L’assurance Groupe Marchandises Transportées a été reconduite pour couvrir les dommages aux marchandises pour un montant maximal de 60 millions de dollars pour l’ensemble des filiales de Rubis Énergie.
3.3.1.4Autres risques
RSE et performance extra-financière /DPEF/
Tout en ayant acquis une dimension internationale, Rubis est resté une entreprise à taille humaine privilégiant, dans une organisation décentralisée, le professionnalisme, l’expérience et l’autonomie de ses collaborateurs qui assument l’intégralité des responsabilités liées à leur poste, y compris celle de la gestion des risques extra-financiers. Rubis considère en effet que l’implication du management à tous les niveaux de l’organisation sur les sujets de RSE est l’élément clé pour assurer la pérennité de ses activités (section 4.1.1). Afin de mieux orienter ses efforts, le Groupe a procédé à une analyse des risques qui a permis d’en identifier 15 comme étant les plus matériels au regard de ses activités (section 4.1.2). Ces risques sont regroupés autour de cinq enjeux prioritaires qui structurent la démarche RSE du Groupe :
- •limiter l’impact environnemental de ses activités (section 4.2.2) ;
- •évoluer dans un contexte sécurisé (section 4.2.3) ;
- •lutter contre le changement climatique (section 4.3) ;
- •attirer, développer et fidéliser les talents (section 4.4) ;
- •opérer de manière intègre et responsable (section 4.5).
4.1Déclaration de Performance Extra-Financière /DPEF/
Rubis publie dans la présente section sa stratégie en matière de RSE, de manière à répondre, notamment, aux exigences de la Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) comme prévu par la Directive européenne 2014/95/UE transposée par l’Ordonnance n° 2017-1180 et le décret d’application n° 2017-1265. Cette DPEF présente :
- •les principaux risques en rapport avec les activités du Groupe (1) ;
- •les politiques mises en œuvre pour y répondre ;
- •les indicateurs de suivi et leurs résultats.
4.1.1Un modèle pour une croissance durable
Une infographie présentant le modèle d’affaires du Groupe est disponible au chapitre 1 du présent document.
4.1.1.1Des activités structurées autour de deux branches d’activité et d’une joint-venture
Acteur indépendant de la logistique et de la distribution de produits pétroliers, présent dans une quarantaine de pays en Europe, dans les Caraïbes et en Afrique, Rubis est structuré autour de deux branches opérées par Rubis Énergie :
- •la Distribution de produits pétroliers (carburants, combustibles, gaz liquéfiés et bitumes) ;
- •le Support & Services, en appui de l’activité de Distribution : négoce-approvisionnement, shipping et raffinage.
Une activité de Stockage de produits liquides (produits pétroliers et chimiques, biocarburants, engrais et produits agroalimentaires) pour le compte d’une clientèle industrielle diversifiée est également exercée par la JV Rubis Terminal.
La stratégie de développement de Rubis est fondée sur des positionnements de marchés spécialisés, une structure financière solide et une politique dynamique d’acquisitions. Outre ces aspects commerciaux et financiers, elle intègre des objectifs extra-financiers qui permettent de poursuivre une croissance durable. La régularité des performances des équipes repose en effet sur une culture d’entreprise qui valorise l’esprit d’entrepreneuriat, la flexibilité, la responsabilité et l’adoption d’une conduite citoyenne et solidaire. Rubis conduit ses activités en mettant en œuvre une démarche RSE contribuant aux objectifs de développement durable (ODD) de l’Organisation des Nations Unies.
4.1.1.2Responsabilisation et liberté d’initiative : l’humain au cœur de l’organisation
Conformément à sa devise « La volonté d’entreprendre, le choix de la responsabilité », Rubis place les relations humaines au centre de son organisation. Responsabiliser individuellement les femmes et les hommes qui contribuent aux activités nécessite de promouvoir la liberté d’initiative ainsi que les valeurs éthiques, sociales et environnementales que Rubis souhaite voir respectées par tous.
Sur l’ensemble de son périmètre, le Groupe a pour ambition d’agir avec professionnalisme et intégrité. Cette exigence constitue le garde-fou contre tout abus préjudiciable à l’entreprise, à un collaborateur, à une relation d’affaires ou à toute autre partie prenante extérieure et est matérialisée par les principes suivants, détaillés au sein du Code éthique du groupe Rubis (cf. section 4.5.1) :
- •le respect des législations et des réglementations en vigueur ;
- •la promotion de la sécurité et du respect de l’environnement ;
- •le respect des personnes ;
- •le rejet de la corruption sous toutes ses formes ;
- •la prévention des conflits d’intérêts et des délits d’initié ;
- •le respect des règles de concurrence.
4.1.1.3Un management impliqué et sensibilisé aux risques éthiques, sociaux et environnementaux
La politique RSE est portée par la Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication de Rubis SCA en lien avec la Gérance. Elle s’appuie sur la Direction RSE & Conformité, qui a notamment la responsabilité de proposer les lignes directrices de cette politique et d’animer la démarche, en coordination avec les différentes Directions impliquées (Climat, HSE, Ressources Humaines, Finance, Juridique, Mécénat).
Une partie de la rémunération variable annuelle des Gérants est liée, depuis 2015, à des critères éthiques, sociaux et environnementaux (cf. chapitre 5, section 5.4.2). Ces critères sont également intégrés dans les lettres de cadrage des dirigeants de Rubis Énergie qui fixent leurs objectifs annuels.
Une présentation des actions menées et des résultats obtenus est faite chaque année au Comité des Comptes et des Risques du Conseil de Surveillance.
La JV Rubis Terminal poursuit la mise en œuvre de la politique RSE qu’elle avait définie jusqu’à présent, en ligne avec les principes généraux de Rubis. Conformément à la réglementation, en tant que filiale détenue à 55 % par Rubis SCA, la JV Rubis Terminal continue à remonter au Groupe ses données RSE annuelles afin qu’elles soient incluses dans la présente Déclaration de Performance Extra-Financière. Cette entité étant toutefois contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire, la politique RSE est désormais pilotée et suivie par le Conseil d’Administration de la joint-venture au sein duquel Rubis SCA est représenté. Les objectifs RSE de la joint-venture sont adoptés par son Conseil d’Administration. En tant qu’actionnaire, Rubis SCA veille à ce que la JV Rubis Terminal respecte des standards au moins équivalents aux siens en matière de RSE.
Enfin, le Comité des Comptes et des Risques de Rubis SCA effectue un suivi de l’analyse des principaux risques éthiques, sociaux et environnementaux du Groupe, ainsi que des mesures correctives apportées pour les prévenir (cf. chapitre 5, section 5.3.2).
4.1.1.4Une démarche de progrès continu
Depuis 2011, année de la première publication par Rubis d’un rapport RSE, le Groupe s’est engagé dans une démarche de progrès continu afin de structurer sa démarche RSE.
Faits marquAnts 2021
Le Groupe souhaite accélérer sa trajectoire RSE et a engagé de nombreuses actions ces dernières années pour structurer et consolider les bases de sa démarche RSE. En 2021, Rubis a posé d’importants jalons pour développer ses ambitions et intégrer pleinement les enjeux RSE dans ses activités, parmi lesquels :
- •la publication de sa première feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 incluant les sujets climat, social, environnement, conformité et sociétal, construite autour de trois axes et 19 indicateurs (cf. encart ci-après) ;
- •la définition d’une stratégie climat claire reposant sur trois piliers (cf. section 4.3) ;
- •l’adhésion au Pacte mondial des Nations Unies qui réaffirme l'attachement du Groupe aux 10 principes universellement reconnus relatifs à la protection des droits humains et de l’environnement, au respect des normes internationales du travail et à la lutte contre la corruption ;
- •l’adhésion à la Sea Cargo Charter, une initiative en faveur d’un transport maritime responsable, qui constitue une étape essentielle de la stratégie climat du Groupe pour réduire l’empreinte carbone des navires affrétés ;
- •le renforcement des équipes pour accompagner la mise en œuvre de la démarche RSE dans l’ensemble du Groupe avec la nomination d’un Référent RSE dans chaque business unit.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025
En publiant cette feuille de route, Rubis renforce et pilote sa stratégie RSE en ligne avec les objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. Elle est construite autour de trois axes déclinés en neuf engagements :
- •axe 1 : réduire son empreinte environnementale ;
- •axe 2 : offrir un cadre de travail sûr et stimulant ;
- •axe 3 : contribuer à une société plus vertueuse.
- •réduire les émissions de CO2 issues des opérations : - 30 % d'ici 2030 (base 2019) sur les scopes 1 et 2 (périmètre Rubis Énergie, représentant 100 % du chiffre d’affaires consolidé du Groupe), objectif revu à la hausse par rapport à celui précédemment communiqué (réduction de 20 % initialement annoncée en juin 2021, périmètre identique). Il sera également complété par des objectifs complémentaires tels que la fixation d’un objectif de réduction des émissions de CO2 sur le scope 3A en 2022 ;
- •réduire le nombre de déversements accidentels de produits ayant un impact sur l’environnement supérieur à 200 litres (nombre de déversements en 2025 < à celui de 2020, soit 20) ;
- •réduire les accidents du travail avec arrêt des collaborateurs et prestataires intervenant sur nos installations : en 2025, taux de fréquence < 4,5 pour les collaborateurs et nombre d’accidents avec arrêt en baisse pour les prestataires ;
- •augmenter la féminisation de l’encadrement supérieur : en moyenne 30 % de femmes dans les Comités de Direction en 2025 ;
- •former les collaborateurs à l’intégrité des pratiques : 100 % des collaborateurs formés à l’éthique et à l’anticorruption en 2023.
Le détail complet de cette feuille de route, déployée dans les filiales qui l’adaptent en fonction de leurs enjeux locaux, est disponible sur notre site internet à l’adresse suivante : https://www.rubis.fr/uploads/ attachments/ Rubis _Feuille%20de%20route%20RSE_2022_2025_FR.pdf.
Suivi de notre performance RSE
Rubis SCA souhaite poursuivre ses efforts de transparence et interagir de manière plus proactive avec les agences de notation extra-financières. En 2021, les efforts de Rubis ont plus particulièrement été reconnus par :
- •MSCI qui a renouvelé la note AA de Rubis et qui positionne ainsi le Groupe dans le top 7 % de son secteur ;
- •le CDP, qui a attribué à Rubis pour sa première réponse au questionnaire Climate Change la note B, ce qui le positionne dans les 25 % d’entreprises classées dans le secteur Oil & Gas ayant une note B ou supérieure.
4.2Limiter notre impact environnemental et évoluer dans un contexte sécurisé
La protection des personnes et de l’environnement est l’affaire de tous et est une priorité pour Rubis. Impliqué et responsable, le Groupe œuvre constamment à la protection de son environnement (section 4.2.2) et s’attache à réaliser ses activités en toute sécurité (section 4.2.3). Pour piloter cette démarche en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement, un cadre général a été défini et une gouvernance mise en place au niveau de chaque activité (section 4.2.1).
4.2.1Notre démarche QHSE /DPEF/
4.2.1.1Principes généraux
Un cadre général en matière de qualité, d’hygiène, de sécurité et d’environnement (QHSE) a été défini afin de prévenir les risques et de limiter les impacts négatifs de nos activités.
Le cadre de la politique QHSE, rappelé dans le Code éthique du Groupe, précise que chaque collaborateur doit adopter un comportement responsable dans l’exercice de ses fonctions, se conformer aux procédures d’hygiène, de sécurité et de protection de l’environnement sur site et prêter une attention particulière au respect de ces règles par tous (collègues, fournisseurs, prestataires externes, etc.). Ce cadre constitue le socle commun à l’ensemble des activités du Groupe.
Afin que soient bien pris en compte les enjeux et risques spécifiques aux activités de Rubis Énergie d’une part et de la JV Rubis Terminal d’autre part, chacune a élaboré sa propre politique QHSE dans le respect des principes généraux du Groupe. Ces politiques, pour la mise en œuvre desquelles a été instaurée une gouvernance dédiée selon les activités, explicitent les principes du Groupe en les traduisant par des exigences opérationnelles.
L’objectif principal de ces politiques QHSE est de prévenir les risques pour mieux protéger l’intégrité des personnes et de l’environnement et minimiser les impacts en cas d’accident majeur (cf. section 4.2.3). Cela se traduit par la mise en œuvre des mesures nécessaires pour limiter au maximum la survenance d’incidents et réduire ainsi la probabilité de réalisation d’un événement grave. En outre, le Groupe veille également constamment à atténuer son empreinte environnementale (cf. section 4.2.2).
4.2.1.2Système de management
Pilotage de la gestion des risques
La mise en œuvre des politiques QHSE est animée par les chefs d’établissements, assistés par les directions industrielles, techniques et HSE de Rubis Énergie et de la JV Rubis Terminal. Sur les sites les plus importants, des ingénieurs qualité et/ou des ingénieurs HSE participent également à cette démarche. Les Directeurs de filiales de Rubis Énergie et les directions fonctionnelles de celles-ci rendent compte de leurs interventions dans le domaine HSE aux Comités de Direction qui se tiennent semestriellement au sein de chaque branche, en présence de la Gérance de Rubis SCA. La Direction de la JV Rubis Terminal rend compte de la mise en œuvre de sa politique HSE et de ses résultats à son Conseil d’Administration au sein duquel Rubis SCA a des représentants.
Rubis Énergie (activités de Distribution et de Support & Services)
Considérant essentiel d’assurer la santé et la sécurité des personnes et des biens présents au sein et à proximité de ses installations, Rubis Énergie a mis en place une « Charte Hygiène, Sécurité et Environnement (HSE) », qui demande aux sociétés qui lui sont affiliées de se conformer, parfois au-delà de la réglementation en vigueur localement, à des objectifs HSE considérés comme fondamentaux, en vue de préserver la sécurité des personnes et des biens et de renforcer la sensibilité des collaborateurs à celle-ci.
- •diffuser les principes HSE fondamentaux de Rubis Énergie dans les filiales afin de créer et renforcer la culture HSE ;
- •mettre en œuvre les meilleures pratiques professionnelles sectorielles ;
- •disposer de systèmes documentaires établis selon les référentiels « qualité » garantissant la fiabilité et la sûreté des opérations ;
- •évaluer régulièrement les risques technologiques ;
- •renforcer la maintenance préventive des installations ;
- •inspecter régulièrement les procédés (activités de transport incluses) et les installations, et remédier aux anomalies relevées ;
- •analyser tous les incidents et proposer à l’ensemble des filiales des documents de retours d’expérience concernant les événements remarquables afin d’éviter leur renouvellement ;
- •former régulièrement les collaborateurs et les sensibiliser aux risques technologiques.
- •veiller à analyser l’état des installations au regard des réglementations locales et des standards spécifiques du Groupe et programmer, si nécessaire, des travaux de mise en conformité ;
- •adhérer au GESIP (Groupe d’Étude de Sécurité des Industries Pétrolières et chimiques), afin de partager des retours d’expérience et de mettre en œuvre les meilleures pratiques de la profession ;
- •adhérer aux groupes/associations professionnels d’aviation JIG et IATA et disposer d’un contrat d’assistance technique Shell Aviation, avec l’objectif de disposer d’une expertise performante pour les opérations de réception, stockage et transfert de carburant aviation et d’avitaillement d’avions sur les aéroports pour les entités de Rubis Énergie concernées ;
- •adhérer à Oil Spill Response Ltd, une société portant assistance en cas de pollution maritime susceptible de se produire lors d’opérations de chargement/déchargement dans les terminaux de Rubis Énergie.
JV Rubis Terminal (activité de Stockage)
La Direction de la JV Rubis Terminal a diffusé un document à l’ensemble de ses filiales exposant « les principes de la culture sécurité Rubis Terminal ».
- •la sécurité est une valeur centrale qui doit être partagée comme valeur personnelle par tous les collaborateurs ;
- •les managers sont responsables de la sécurité du personnel et doivent en rendre compte.
La JV Rubis Terminal considère en effet que la protection de la santé et la sécurité contribuent au succès de l’entreprise et qu’il convient à cet égard de ne jamais les négliger, en agissant en amont pour éviter toute blessure au poste de travail ou toute maladie professionnelle. La Direction de chaque site industriel de la JV Rubis Terminal a l’obligation de prévoir un audit régulier évaluant le respect des principes et des standards de sécurité. Des indicateurs de performance ont été mis en place, permettant d’engager et de suivre un processus d’amélioration continue en matière de santé et de sécurité.
La Direction Générale de la JV Rubis Terminal et celle de chaque établissement s’engagent annuellement vis-à-vis des collaborateurs, clients, fournisseurs, administrations et riverains des sites, à suivre une politique QHSE qui intègre des objectifs d’amélioration de la sécurité spécifiques à chaque site. Les dirigeants acceptent également d’adhérer à des standards internationaux QHSE reconnus, présentés ci-après.
Enfin, la JV Rubis Terminal s’est engagée dans un programme pluriannuel chiffré de diminution de ses consommations d’énergie, de ses émissions de CO2 et de ses rejets dans l’air, au travers de la diffusion en interne d’un document intitulé « Objectifs Groupe pour les effets environnementaux et la consommation d’énergie » afin de limiter son empreinte environnementale. Ce document détaille des objectifs en matière de réduction des gaz à effet de serre, de consommation d’énergie et d’eau et de gestion des déchets, dont les résultats sont présentés dans les sections correspondantes du présent chapitre (section 4.3.4.3 pour l’intensité carbone de l’activité, section 4.2.2.3.1 pour la consommation d’eau et section 4.2.2.3.2 pour la gestion des déchets).
- •suivre des programmes tels que HACCP ou GMP+ (cf. tableau ci-après), par lesquels la JV Rubis Terminal s’est engagée à respecter, dans ses diverses activités, les dispositions réglementaires et les recommandations professionnelles du secteur, à se comparer aux meilleures pratiques industrielles et à chercher constamment à améliorer ses performances dans les domaines de la sécurité, de la protection de la santé et de l’environnement ;
- •adhérer, pour les dépôts de stockage de produits chimiques de la JV Rubis Terminal, au Chemical Distribution Institute – Terminals (CDI-T), une fondation à but non lucratif qui œuvre pour l’amélioration de la sécurité sur les sites industriels chimiques.
Certifications de sites
Certaines activités de Distribution ou industrielles de Rubis Énergie (Vitogaz France, Sigalnor, SARA, Lasfargaz, Rubis Energia Portugal, Vitogaz Switzerland, Rubis Energy Kenya, Vitogas España et Easigas) sont certifiées ISO 9001 (système de management de la qualité), ainsi que l’ensemble des terminaux de la JV Rubis Terminal. |
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Les activités de SARA (raffinerie), de Vitogaz Switzerland et de Rubis Energia Portugal (Distribution) sont certifiées ISO 14001 (système de management environnemental), ainsi que certains terminaux français et internationaux de la JV Rubis Terminal. Cette norme donne un cadre pour maîtriser les impacts environnementaux et entend conduire à une amélioration continue de sa performance environnementale. |
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Les activités de Vitogaz Switzerland sont certifiées ISO 45001 tandis que les activités de Rubis Energia Portugal sont certifiées OHSAS 18001 (management de la santé et de la sécurité au travail). |
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Pour les dépôts de produits chimiques de la JV Rubis Terminal (Salaise-sur-Sanne, Grand-Quevilly, Val-de-la-Haye, Strasbourg, Dunkerque, Anvers, Rotterdam), le Chemical Distribution Institute – Terminals (CDI-T) est en charge d’inspections et d’audits de la chaîne d’approvisionnement mondiale des produits chimiques, sur la partie transport et le stockage. |
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Le site de la JV Rubis Terminal de Dunkerque mène une démarche continue de maîtrise des risques liés au stockage de denrées alimentaires. Formé aux bonnes pratiques par l’analyse des risques alimentaires, le personnel applique les principes de cette démarche connue sous l’appellation HACCP et sait répondre aux besoins spécifiques du secteur alimentaire, tels que la traçabilité du produit tout au long de la chaîne logistique. De plus, le terminal a déclaré une activité de stockage de produit à destination de l’alimentation animale. Cette activité a été enregistrée auprès de la DDPP (Direction Départementale de la Protection des Populations). Enfin, ce site se prépare à obtenir une certification GMP+ B3 pour le transbordement et le stockage de produits liquides à destination de l’alimentation animale. |
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Vitogaz France est certifié NF Service Relation Client (NF345) depuis 2015 et a été la première entreprise française certifiée dans la nouvelle version 8 depuis décembre 2018. La certification NF Service Relation Client, révisée en 2018, s’appuie sur les normes internationales ISO 18295-1 & 2. Véritable guide des bonnes pratiques de la gestion de la relation client, elle prend en compte les attentes du client et vise à garantir une qualité de service en constante amélioration. Pour Vitogaz France, cette démarche de recherche de l’excellence dans l’expérience client vise à établir une relation commerciale pérenne, délivrer un service de qualité dans la durée, garantir l’exhaustivité ainsi que la clarté des informations transmises et agir promptement dans le respect de ses engagements. |
4.3Lutter contre le changement climatique /DPEF/
Le Groupe reconnaît l’importance et l’urgence de la lutte contre le changement climatique ; il est conscient des enjeux de son secteur en matière de transition énergétique. En effet, le secteur pétrolier et gazier joue un rôle clé en matière d’accès à l’énergie. Celui-ci est indispensable pour répondre aux besoins essentiels des populations (se déplacer, se chauffer, se maintenir au frais, s’éclairer, cuisiner) et accompagner leur développement. Or, aujourd’hui encore, dans beaucoup de régions où Rubis opère, et notamment en Afrique, une grande partie de la population est dépourvue d’accès à l’énergie.
L’évolution des attentes de la société et la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial conduisent donc le Groupe à trouver un juste équilibre en tenant compte :
- •d’une part, de la nécessité de contribuer à la lutte contre le changement climatique en réduisant les émissions de CO2 liées à ses activités ; et
- •d’autre part, des attentes de ceux qui souhaitent avoir accès à une énergie abordable et fiable, pour répondre à leurs besoins essentiels, et des impacts socio-économiques de la transition énergétique. Rubis a donc un rôle à jouer afin que cette transition soit la plus juste.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 publiée en septembre 2021 par le Groupe inclut les objectifs climat du Groupe (cf. section 4.3.4).
Le plan de cette section suit les recommandations de la Task-force on Climate-related Finance Disclosure (TCFD) (cf. table de correspondance à la fin de la présente section, 4.3.5).
4.3.1Gouvernance
Rôle du management
Rubis a mis en place une gouvernance structurée, impliquant tous les niveaux du management, pour veiller à ce que les enjeux climatiques soient pleinement intégrés dans la stratégie du Groupe.
Un poste de Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication a été créé au niveau de Rubis SCA. Elle porte ces sujets au niveau du Comité de Direction du Groupe dont elle est membre.
Elle préside également le Comité Climat, qui s’est réuni quatre fois en 2021. Ce Comité est composé de la Directrice RSE & Conformité de Rubis, de la Direction Générale et des Directeurs Financier, RSE, HSE et Risques-Ressources de Rubis Énergie (premier contributeur du Bilan Carbone® du Groupe), ainsi que d’un représentant de la JV Rubis Terminal. L’équipe Climat & Énergies Nouvelles de Rubis Énergie, créée en 2020, alimente le Comité Climat et coordonne les efforts opérationnels menés par toutes les filiales du Groupe. Le rôle de ce Comité consiste à :
- •suivre le plan d’action climat, articulé autour des trois piliers « mesurer, réduire, contribuer à la neutralité carbone » ;
- •suivre l’évolution de l’empreinte carbone et les pistes de réduction ; et
- •proposer des solutions de transition vers une croissance bas carbone dans la distribution des produits énergétiques.
Les principaux acteurs de cette transition sont initiés aux techniques de la comptabilité carbone et aux enjeux climatiques. Par exemple, en octobre 2021, les dirigeants et certaines fonctions clés de Rubis Énergie ont participé à une formation climat organisée par l’IFP Énergies Nouvelles.
Suivi par le Conseil de Surveillance
Le suivi de la stratégie et de la performance Climat du Groupe est assuré par le Conseil de Surveillance de Rubis SCA. Dans le cadre de ses travaux, le Conseil de Surveillance s’appuie sur son Comité spécialisé, le Comité des Risques. Celui-ci a examiné, lors de ses réunions de mars et septembre 2021, les enjeux climatiques actuels pour le Groupe, incluant une revue de la présentation du risque climat dans les facteurs de risque publiés par le Groupe, la présentation de l’objectif de réduction des émissions de CO2 ainsi qu’un point d’avancement sur les travaux réalisés en matière de taxonomie européenne sur les objectifs « adaptation au changement climatique » et « atténuation du changement climatique ». Le Conseil de Surveillance a également été plus particulièrement informé de la stratégie de Rubis en matière de développement dans les énergies renouvelables (prise de participation dans HDF Energy, acquisition de Photosol) et du lancement d’une mission d’évaluation des mesures de décarbonation des activités initié courant 2021.
L’importance accordée par le Groupe aux questions climatiques se reflète, entre autres, dans l’inclusion depuis l’exercice 2019 d’un critère de performance en matière d’efficacité énergétique pour l’attribution de la rémunération variable annuelle de la Gérance. Ce critère est basé sur l’atteinte d’objectifs d’amélioration de l’intensité carbone (efficacité opérationnelle) des activités de Distribution et de Support & Services (Rubis Énergie). L’atteinte de ce critère est vérifiée chaque année par le Comité des Rémunérations et des Nominations du Groupe et soumis à l’approbation de l’Assemblée Générale Annuelle des actionnaires.
4.4Attirer, développer et fidéliser nos talents
Conscient que l’engagement de ses collaborateurs est l’un des facteurs nécessaires à la réussite du Groupe, Rubis veille à l’épanouissement de chacun dans son cadre professionnel afin d’attirer, de développer et de fidéliser ses talents. Pour y parvenir, Rubis porte plus particulièrement ses efforts sur la promotion de la diversité et l’égalité des chances (section 4.4.1), le développement des compétences de ses collaborateurs (section 4.4.2), la santé, la sécurité et le bien-être au travail (section 4.4.3) et la participation des collaborateurs à la création de valeur du Groupe (section 4.4.4).
Les cartographies des risques du Groupe ont permis d’identifier les risques sociaux principaux liés aux activités. Ces risques concernent principalement la santé et la sécurité des collaborateurs et du personnel des entreprises extérieures intervenant sur les sites du Groupe. Outre ces risques, un enjeu clé relatif à la gestion des ressources humaines a été identifié par les Directions concernées de chaque branche : attirer, développer et fidéliser les talents, dans un contexte de croissance du Groupe où les ressources humaines doivent être adaptées à la stratégie de développement de Rubis. Cet enjeu se matérialise par les thématiques abordées dans le présent chapitre.
Afin de valoriser au mieux le capital humain et de prendre en compte les spécificités des activités du Groupe, et en ligne avec sa culture, Rubis a choisi de déployer une politique sociale de manière très décentralisée. Rubis Énergie et ses filiales ainsi que la JV Rubis Terminal gèrent de manière autonome leurs ressources humaines, dans le respect des valeurs de Rubis, et mettent en place localement des actions adaptées à leurs besoins et enjeux.
Par ailleurs, afin d’accompagner le développement des compétences et de favoriser les mobilités internes, un projet de mise en place d’un processus d’identification et d’accompagnement des talents a été initié fin 2021 chez Rubis Énergie pour une mise en œuvre à compter de 2023.
État et évolution des effectifs
Au 31 décembre 2021, l’effectif du Groupe était de 4 335 collaborateurs dont 626 au sein de la JV Rubis Terminal, en augmentation de 39,4 % par rapport à 2020 après l’intégration de Tepsa. Chez Rubis Énergie, les effectifs ont plus particulièrement augmenté dans la zone Afrique (+ 5,25 %).
L’activité shipping du Groupe nécessite par ailleurs le recours à des équipages embauchés via des agences d’intérim ou en contrat à durée déterminée d’usage. Au 31 décembre 2021, l’effectif des équipages ayant signé un contrat de travail avec une entité du Groupe (en contrats temporaires internationaux) était de 84. Ces effectifs non permanents ne sont pas pris en compte dans les indicateurs sociaux publiés. Rubis apporte toutefois une vigilance particulière afin de s’assurer que les conditions de travail de ces équipages sont en ligne avec les conventions de l’OIT qui leur sont applicables (cf. section 4.5.1.1).
4.5Travailler de manière intègre et responsable
Exercer ses activités commerciales de manière intègre et responsable est un enjeu clé pour Rubis afin de rester fidèle à ses engagements et de protéger son image, sa réputation et ses collaborateurs. Le Groupe s’est construit autour de valeurs qui ont façonné sa culture et bâti son succès : l’intégrité, le respect d’autrui, le professionnalisme et la confiance sont autant de principes qui ont vocation à être appliqués dans l’ensemble des activités du Groupe afin d’assurer sa pérennité. Ces principes internes, ancrés dans une forte culture d’entreprise, incitent également les collaborateurs à s’insérer dans le tissu social et économique en adoptant un comportement citoyen et solidaire.
Du fait de son implantation internationale dans une quarantaine de pays, en Europe, dans les Caraïbes et en Afrique, la prévention de la corruption constitue un enjeu majeur pour le Groupe (section 4.5.1.1). Par ailleurs, le Groupe s’efforce d’étendre ses principes de responsabilité à sa chaîne de valeur et de mettre progressivement en œuvre une politique d’achats responsables dans un objectif d’exigence partagée d’exemplarité (section 4.5.1.2). Enfin, les filiales du Groupe attachent une grande importance au dialogue avec les parties prenantes et à la promotion du dynamisme des régions dans lesquelles elles sont implantées, tant sur le plan de l’économie et de l’emploi que sur celui de la culture et du vivre-ensemble (section 4.5.2).
4.5.1Politique éthique de Rubis
L’éthique est considérée comme l’un des actifs du Groupe, facteur de notoriété et de fidélisation. L’intégrité constitue l’un des piliers centraux de la démarche éthique du Groupe (section 4.5.1.1) de même que les engagements du Groupe à l’égard de ses collaborateurs concernant le respect de leurs droits fondamentaux (section 4.5.1.2).
4.5.1.1Loyauté et intégrité des pratiques
« L’intégrité de chacun est essentielle pour garantir un comportement collectif exemplaire. Elle constitue un garde-fou contre tout abus préjudiciable à l’entreprise, à un collaborateur, à une relation d’affaires ou à tout autre intervenant extérieur, public ou privé. »
Le Code éthique de Rubis
Pour adopter des comportements éthiques en ligne avec les valeurs du Groupe, l’engagement collectif et individuel est indispensable. Afin que les règles de conduite soient partagées et respectées par tous, Rubis a formalisé dans son Code éthique un cadre commun à l’ensemble des filiales, incluant sa JV Rubis Terminal qui inscrit ses actions dans ce même cadre.
Ce Code éthique (accessible au public sur le site internet du Groupe : www.rubis.fr) expose les valeurs que Rubis considère comme fondamentales :
- •le respect des lois et des réglementations en vigueur partout où le Groupe est implanté ;
- •la lutte contre la corruption, la fraude, les détournements de fonds et le blanchiment ;
- •la prévention des conflits d’intérêts ;
- •le respect des règles de concurrence, de confidentialité, de délits d’initié, ainsi que des législations spécifiques aux zones de guerre et/ou sous embargo ;
- •le respect des personnes dont, notamment, celui des droits fondamentaux et de la dignité humaine, la protection de la vie privée, ainsi que la lutte contre les discriminations et le harcèlement ;
- •le respect des règles de santé et de sécurité au travail, ainsi que celles relatives à la protection de l’environnement ;
- •l’encadrement des relations avec les prestataires externes ;
- •les exigences de fiabilité, de transparence et d’auditabilité des informations comptables et financières ;
- •la protection de l’image et de la réputation du Groupe.
Dans chacun de ces domaines, le Code éthique de Rubis détaille les principes généraux que doivent observer les collaborateurs dans l’exercice de leurs fonctions. Ce Code éthique est remis aux nouveaux arrivants. Des formations permettant d’expliciter son contenu et de répondre aux questions des collaborateurs sont organisées par les filiales. La Direction RSE & Conformité de Rubis SCA est l’interlocuteur des filiales et des collaborateurs du Groupe concernant les questions d’éthique.
Lutte contre la corruption /DPEF/
Mesures du dispositif
En ligne avec ses valeurs et la législation en vigueur, notamment la loi sur la transparence, la lutte contre la corruption et la modernisation de la vie économique du 9 décembre 2016, dite Sapin 2, Rubis matérialise son engagement, exposé dans son Code éthique, à lutter contre la corruption sous toutes ses formes par la mise en œuvre progressive d’un dispositif complet de prévention de la corruption. À ce jour, il est constitué des mesures suivantes :
- •un guide d’application de la politique anticorruption qui complète le Code éthique. Ce guide (accessible au public sur le site internet du Groupe : www.rubis.fr) a pour objet d’aider les managers et les collaborateurs les plus exposés à identifier les situations présentant des risques et à adopter les mesures de prévention pratiques y afférentes. Afin de le rendre plus pédagogique et de tenir compte des résultats des cartographies des risques de corruption, ce guide a été mis à jour en 2021 ;
- •des lignes directrices d’évaluation des tiers afin d’aider les opérationnels à identifier les tiers susceptibles de présenter un risque, à conduire des actions de due diligence appropriées et à mettre en place les traitements adaptés. Ces lignes directrices sont en cours de mise à jour ;
- •une cartographie des risques de corruption : cette analyse a été menée au niveau des entités opérationnelles par les responsables des filiales sur la base d’un guide méthodologique et de réunions associant les fonctions clés des filiales (achats, commerce, opérations, RH, finance, conformité, etc.). Un séminaire d’une journée réunissant tous les Référents Conformité des filiales a été organisé en novembre 2019 afin de s’approprier la méthodologie de cartographie. La hiérarchisation des risques a donné lieu en 2020 à un examen complémentaire. À la suite de cet exercice de cartographie, des plans d’action ont été identifiés. Depuis 2021, la cartographie des risques des entités opérationnelles est revue chaque année et fait l’objet d’une mise à jour intégrale au minimum tous les trois ans ;
- •des campagnes régulières de sensibilisation et de formation aux règles éthiques et anticorruption dans toutes les filiales du Groupe pour les collaborateurs exerçant des fonctions sensibles, voire, dans certaines filiales, pour tous les collaborateurs. En 2021, malgré le contexte sanitaire lié à la pandémie, des sessions de formation ont été maintenues à distance. Un module de formation en ligne (e-learning) sur la prévention et la détection de la corruption a également été mis à disposition des entités opérationnelles du Groupe au premier trimestre de l’année 2022. En outre, des actions de formation plus ciblées sont organisées périodiquement pour les Référents Conformité (séminaire Compliance Groupe) ou les dirigeants du Groupe et les directeurs des filiales de Rubis Énergie. Enfin, un dispositif de communication a été déployé pour la troisième année dans l’ensemble du Groupe à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la corruption célébrée tous les 9 décembre afin de rappeler les engagements du Groupe en matière de lutte contre la corruption ;
- •un système d’alerte mondial, Rubis Integrity Line, a été mis en place en 2018 et est déployé dans toutes les entités du Groupe. Il permet à tous les salariés du Groupe ainsi qu’aux collaborateurs extérieurs et occasionnels de déposer une alerte de manière sécurisée et confidentielle via une plateforme internet externalisée. Ces signalements peuvent aussi bien porter sur de potentiels faits de corruption que sur d’autres sujets éthiques (environnement, sécurité, fraude, données personnelles, droits de l’Homme, etc.) et, plus généralement, sur toute situation ou conduite qui serait contraire au Code éthique. L’architecture générale du système est conçue pour assurer un circuit et un traitement efficace de ces alertes en interne, tout en leur assurant une parfaite confidentialité. Le règlement d’utilisation de l’Integrity Line précise les droits et devoirs des lanceurs d’alerte afin d’assurer son bon fonctionnement dans un climat de confiance. Le Groupe y rappelle notamment qu’il veille à ce que les auteurs d’alertes soient protégés contre d’éventuelles mesures de représailles. Afin d’accompagner le déploiement de l’Integrity Line, un kit pédagogique a été diffusé aux Référents Conformité et des actions de communication sont régulièrement réalisées (newsletter Think Compliance, newsletters des filiales, formations, etc.). En 2021, le Groupe a reçu 11 alertes via le dispositif dont sept portaient sur des sujets de ressources humaines, trois sur des conflits d’intérêts potentiels et une sur un non-respect supposé des pouvoirs d’engagement ;
- •les entités ont modifié, après information/consultation des instances représentatives du personnel le cas échéant, leur règlement intérieur ou employees handbook afin qu’une mention explicite précise que le non-respect du Code éthique et de la politique anticorruption peut donner lieu à des sanctions disciplinaires. En 2021, 20 sanctions disciplinaires (dont 15 dans deux filiales) ont été prises pour fraude ou non-respect des règles anticorruption, certaines s’étant matérialisées par des licenciements ;
- •un dispositif de contrôle interne comptable (cf. chapitre 3, section 3.2) ;
- •l’évaluation de la mise en œuvre des mesures du dispositif : la vérification de l’application des principales règles éthiques et anticorruption du Groupe est intégrée au dispositif de contrôle interne des risques détaillé au chapitre 3, section 3.2.3. En outre, chaque filiale fait un reporting annuel auprès de la Directrice RSE & Conformité du Groupe sur l’avancement du déploiement du programme. Depuis 2020, afin d’améliorer la fiabilité des données remontées, la plateforme digitale de collecte des données extra-financières est désormais utilisée pour réaliser ce reporting.
Gouvernance
Le Groupe et ses instances dirigeantes ont fait de la prévention de la corruption l’une de leurs priorités. Depuis 2016, la rémunération variable de la Gérance intègre un critère éthique relatif à la mise en œuvre du dispositif dans l’ensemble des entités.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 du Groupe (accessible au public sur le site internet www.rubis.fr), annoncée en 2021, intègre la conformité au sein de son troisième axe « Contribuer à une société plus vertueuse ». Think Tomorrow fixe notamment l’objectif d’atteindre 100 % de collaborateurs formés sur l’éthique et l’anticorruption à horizon 2023.
En 2021, 78 % des Directeurs Généraux des filiales ont indiqué avoir participé à une action ou à un événement interne relatif à la prévention de la corruption.
Pour accompagner le déploiement et le suivi de la mise en œuvre du programme de prévention de la corruption, une organisation dédiée a été mise en place :
- •la Directrice RSE & Conformité du Groupe, rattachée à la Directrice Générale Déléguée en charge des Nouelles Énergies, de la RSE et de la Communication et à la Secrétaire Générale de Rubis, a pour mission principale de définir les politiques et procédures du Groupe en matière d’éthique et de conformité et d’accompagner, en lien avec les entités, leur déploiement et leur mise en œuvre dans le Groupe. Elle propose des enrichissements au programme en intégrant les enjeux stratégiques, les bonnes pratiques et les nouveautés réglementaires et rend régulièrement compte de ses travaux à la Gérance du Groupe ainsi qu’au Comité des Comptes et des Risques ;
- •les responsables conformité de Rubis Énergie et de la JV Rubis Terminal assurent le déploiement du programme au sein de leur branche d’activité et gèrent les questions opérationnelles en lien, si nécessaire, avec la Directrice RSE & Conformité du Groupe ;
- •les 35 Référents Conformité, nommés dans les entités opérationnelles, veillent localement à la bonne compréhension et à l’application de la politique anticorruption.
Afin d’animer ce réseau conformité et d’accompagner les Référents Conformité dans leur mission, des outils ont été mis à leur disposition, incluant notamment des fiches pratiques sur la gestion des cadeaux et des invitations et sur la gestion des conflits d’intérêts ou des supports de formation des collaborateurs sur l’Integrity Line. En outre, une newsletter Think Compliance a été créée fin 2018 afin de renforcer la diffusion de la culture conformité au sein du Groupe. Deux éditions ont été diffusées en 2021.
Le Groupe est engagé dans une démarche de progrès continu et complète son dispositif de prévention de la corruption en fonction de l’évolution des législations et des bonnes pratiques.
Lutte contre la fraude
Le risque principal de fraude interne porte sur le vol ou le détournement de produit. Le Groupe a donc établi depuis plusieurs années des mesures strictes de contrôle des volumes de produits (telles que l’automatisation des postes de transfert pour éviter au maximum les interventions humaines, les vérifications des écarts de stocks ou la mise à niveau des systèmes de contrôle).
Enfin, la recrudescence des tentatives de fraude externe (par exemple, escroqueries au président, intrusions informatiques) a incité le Groupe à renforcer sa campagne d’information en vue de sensibiliser l’ensemble des collaborateurs susceptibles d’être sollicités (fonctions comptables, financières ou juridiques) pour lutter plus efficacement contre ce type de fraude.
En matière de sécurité informatique, le Groupe et ses filiales travaillent constamment sur des solutions innovantes en matière de cybersécurité, en utilisant des outils européens, en suivant les directives de l’ANSSI mais également de ces différents partenaires. Ces actions portent à la fois sur la protection des données et sur la protection des systèmes d’information de production. Le Groupe forme son personnel à la détection d’emails frauduleux (par exemple, hameçonnage ou phishing) et d’activité suspecte sur les postes de travail. Des solutions d’authentification fortes et sécurisées des moyens de production avec des systèmes d’analyse constante des flux sont également mises en œuvre.
Lutte contre l’évasion fiscale /DPEF/
Au titre de l’exercice 2021, le montant des impôts et taxes comptabilisés par le groupe Rubis (hors JV Rubis Terminal) s’élève à 188 millions d’euros.
Les sociétés du Groupe s‘assurent que les déclarations fiscales et les paiements sont effectués conformément aux réglementations locales. Elles établissent les déclarations fiscales requises selon les juridictions dans lesquelles le Groupe exerce ses activités. Pour la France, Rubis a opté pour le régime de l’intégration fiscale depuis le 1er janvier 2001 (cf. note 5.2 de l’annexe des comptes sociaux). Conformément à ses obligations légales, Rubis a effectué son country by country reporting en déclarant la répartition de ses bénéfices, impôts et activités par juridiction fiscale et a établi sa documentation des prix de transfert pratiqués entre les sociétés du Groupe (Transfer Pricing Documentation – Master File).
Le Groupe n’a aucune filiale qui ne soit pas sous-tendue par des raisons d’activité économique (opérations commerciales locales pour l’essentiel). En particulier, la présence du Groupe, via Rubis Énergie, dans les îles des Caraïbes ou les îles anglo-normandes correspond à des activités de distribution de produits pétroliers ; Rubis approvisionne ces îles en ressources énergétiques nécessaires à leur fonctionnement et gère par exemple le premier réseau de distribution de carburants automobile dans l’arc des Caraïbes et aux Bermudes et distribue 100 000 m3 de produits pétroliers par an dans les îles anglo-normandes.
Respect des droits humains /DPEF/
Respecter les droits humains, c’est en tout premier lieu promouvoir un modèle d’employeur responsable protégeant les droits fondamentaux de tous les collaborateurs du Groupe, dans l’ensemble des pays où il est présent. Au-delà des obligations légales, Rubis prône le respect des personnes comme principe de management et réprime les pratiques de harcèlement et de discrimination. Ces valeurs sont reprises dans le Code éthique mis en place en 2015, remis aux collaborateurs.
De fait, le Groupe veille à ce que sa politique de ressources humaines respecte, dans tous les pays où il est implanté, les principes relatifs aux droits humains au travail énoncés dans les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) en matière :
- •de liberté d’association et de négociation collective ;
- •d’élimination des discriminations à l’embauche ou professionnelles ;
- •d’élimination du travail forcé et obligatoire ;
- •d’abolition du travail des enfants.
En 2021, le Groupe a adhéré au Pacte mondial (Global Compact) de l’Organisation des Nations Unies afin de réaffirmer son engagement à intégrer et promouvoir les principes de protection des droits humains, de respect des normes internationales du travail et de protection de l’environnement et de la lutte contre la corruption.
En 2020, la Direction RSE & Conformité du Groupe a notamment conduit, en lien avec les directions opérationnelles de Rubis Énergie, une analyse des risques en matière d’esclavage moderne dans sa chaîne de valeur afin de s’assurer de l’existence de dispositifs de prévention adéquats. Cette analyse sera complétée en 2022 par une cartographie plus large des enjeux relatifs aux droits humains dans les activités du Groupe.
La prévention des risques de travail forcé dans l’activité de shipping est un point d’attention majeur. Un manuel de gestion des équipages élaboré par la filiale de Rubis en charge de la gestion des navires détenus en pleine propriété détaille précisément les standards à respecter en matière de recrutement et de conditions de travail des équipages (sous contrat temporaire international avec une entité du Groupe), en ligne avec les principes de la convention du travail maritime de l’OIT qui incluent le rejet du travail forcé. Une vigilance renforcée est mise en œuvre à l’égard des agences de recrutement des équipages. Les contrats avec ces agences incluent des clauses spécifiques relatives à l’obligation de respecter les standards internationaux et notamment la convention du travail maritime de l’OIT. Des audits annuels sont réalisés sur ces agences de recrutement. Pour les navires affrétés, les services d’une société de vetting de premier rang sont utilisés. La conformité à la convention du travail maritime est incluse dans les critères d’approbation préalable de chaque navire.
Concernant les conditions de travail des gérants de stations-service, qui ne sont pas des salariés du Groupe, un premier état des lieux a été conduit sur deux filiales ayant des réseaux de stations-service dans deux pays plus particulièrement exposés, Madagascar et Haïti. Aucun cas de travail forcé ou de travail d’enfants n’a été identifié par les inspecteurs commerciaux, qui font régulièrement, et de manière parfois inopinée, des tournées dans les stations-service. Une clause éthique, par laquelle l’exploitant de la station-service s’engage à respecter les règles éthiques de Rubis, dont le respect du droit du travail en vigueur et l’interdiction du travail forcé, du travail des enfants et le respect des règles de santé et de sécurité des collaborateurs, est incluse dans certains contrats et doit être systématisée lors des renouvellements ou de la signature de nouveaux contrats.
La ligne d’alerte éthique du Groupe, Rubis Integrity Line, déployée dans l’ensemble des entités du Groupe, est ouverte aux collaborateurs de Rubis mais aussi aux collaborateurs extérieurs et occasionnels et permet de signaler tout non-respect de ces règles de manière strictement confidentielle (cf. paragraphe « Lutte contre la corruption » ci-avant). Ce déploiement à l’égard des collaborateurs extérieurs, incluant les salariés des gérants de stations-service, doit être renforcé.
En outre, le Groupe s’assure de la mise en place de dispositifs de protection de la santé et de la sécurité de tous les intervenants au sein des filiales (cf. section 4.2.3.2.1).
4.5.1.2Exigences envers les sous-traitants et fournisseurs /DPEF/
Les principaux fournisseurs des filiales de Rubis sont des fournisseurs de matériel et des prestataires de services, principalement en logistique (transport, travaux).
Politique d’achat responsable
Le Code éthique précise que les collaborateurs ont une mission de contrôle et veillent, dans ce cadre, à la bonne application par les tiers des standards du Groupe lorsqu’ils interviennent sur ses sites. Si la situation l’exige, ils doivent mener des actions de sensibilisation ou de formation et, en cas de manquement aux règles éthiques, en avertir leur hiérarchie.
Par ailleurs, le Code éthique précise que les filiales du Groupe exigent des prestataires externes avec lesquels elles travaillent (fournisseurs, sous-traitants, partenaires industriels ou commerciaux) qu’ils respectent les standards internes relatifs à la sécurité, la protection de l’environnement et le respect des personnes notamment.
Toute constatation de manquement aux standards éthiques du Groupe doit être communiquée au supérieur hiérarchique et/ou à la Direction de la filiale ou de l’établissement dans les meilleurs délais.
La feuille de route RSE Think Tomorrow 2022-2025 de Rubis (accessible sur le site internet du Groupe : https://www.rubis.fr/uploads/attachments/Rubis_Feuille %20de%20route%20RSE_2022_2025_FR.pdf), publiée en 2021, prévoit notamment l’objectif d’adoption d’une charte sur les achats responsables rendrant obligatoire l’intégration de critères RSE dans la sélection des fournisseurs et prestataires pour les dépenses d‘investissements (CapEx) et projets les plus significatifs de l’entreprise.
Enfin, dans le but d’éviter de se trouver en situation de conflit d’intérêts, le Code éthique précise qu’un collaborateur ne doit pas (i) prendre d’intérêts significatifs chez un fournisseur ou un de ses proches ou membre de sa famille faisant partie d’une entreprise ou d’un groupe avec lequel Rubis a des intérêts contraires et (ii) accepter de cadeau ou d’invitation non conforme aux règles du Groupe sur le sujet. Ces règles sont détaillées dans des fiches pratiques dédiées.
Mesures d’engagement et de contrôle
L’exécution des prestations ainsi que les fournitures utilisées sur les sites industriels de Rubis Terminal sont encadrées par la politique sociale et environnementale du Groupe (cf. section 4.2.1).
Les filiales de Rubis intègrent les questions de santé, sécurité et environnement dans le processus de sélection des solutions proposées par leurs fournisseurs, lorsque ces derniers interviennent sur leurs installations. Elles privilégient ainsi les pratiques qui réduisent les consommations d’énergie ou les productions de déchets, tout en garantissant des niveaux de sécurité optimaux. C’est ainsi qu’a été fait le choix du chauffage par pompe à chaleur dans les nouveaux bâtiments construits par la JV Rubis Terminal.
De fait, la JV Rubis Terminal s’est fixé un objectif de 100 % des commandes réalisées avec des conditions contenant un critère RSE. : tous les prestataires de la JV intervenant avec du personnel sur ses sites industriels sont sélectionnés avec des critères HSE a minima. Par ailleurs, Rubis Terminal a répondu au questionnaire Ecovadis en 2021 et est en attente des résultats. Rubis Énergie, qui n’a pas de service achats centralisé, considère la mise en place d’un objectif dans le cadre de la définition de la feuille de route RSE du Groupe.
Les contrats stipulent par ailleurs que les fournisseurs doivent respecter le Code du travail en vigueur et notamment la lutte contre le travail dissimulé et le respect de la réglementation sur le temps de travail.
Les lignes directrices d’évaluation des tiers prévoient également l’évaluation du risque éthique lié à leurs principaux partenaires commerciaux, incluant les fournisseurs et prestataires.
Le Groupe veille à ce que ses fournisseurs, qui sont généralement des sociétés d’envergure nationale ou internationale, soient certifiés dans la mesure du possible et respectent les réglementations contraignantes susceptibles de leur être imposées (transports de matières dangereuses, fabrications d’appareils à pression, etc.).
4.6Note méthodologique /DPEF/
La présente section contient une note méthodologique et une table de concordance dédiées à une meilleure compréhension des informations RSE. Il a ainsi été décidé de présenter le périmètre et la méthode de remontée des informations RSE et de communiquer les principales définitions contenues dans les référentiels internes de remontée des informations sociales et environnementales. Ces publications permettront au lecteur d’appréhender plus précisément le champ d’application et la pertinence de chaque information.
4.6.1Périmètre RSE
Les règles relatives aux dates d’entrée et de sortie de périmètre d’une entité sont définies comme suit :
- •toute acquisition d’entité (externe au Groupe) est prise en compte au plus tôt dans le périmètre RSE à compter du premier exercice complet intervenant après la date d’intégration de l’entité dans le périmètre financier. Cette règle permet une meilleure intégration des processus RH, des standards sécurité et des engagements du Groupe et des indicateurs de suivi correspondants ;
- •sauf indication contraire, les données RSE de l’entité cédée ou liquidée en cours d’exercice sont exclues du reporting RSE pour l’ensemble de l’exercice lors duquel elle a été cédée ou liquidée.
4.6.1.1Données environnementales
Le périmètre de la remontée des informations environnementales correspond, sauf exception expressément mentionnée, au périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées font l’objet d’une intégration globale à l’exception des données relatives aux émissions de gaz à effet de serre(cf. ci-après).
Les données environnementales de la JV Rubis Terminal, contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire et mise en équivalence, sont présentées à 100 % et selon le taux de détention du capital par Rubis SCA (55 %).
Le périmètre exact de remontée des données environnementales peut varier selon les indicateurs environnementaux, en fonction de leur pertinence et des méthodes de comptabilisation appliquées. Les données environnementales sont collectées au niveau des entités juridiques.
Les données environnementales sont publiées par activité. Des données chiffrées sont publiées pour les activités ayant les impacts environnementaux les plus significatifs (activité de Support & Services chez Rubis Énergie, ainsi que les activités de la JV Rubis Terminal).
Les émissions de gaz à effet de serre des activités du Groupe ainsi que les émissions de gaz à effet de serre relatives à l’utilisation par les clients des produits vendus pour usage final ont été évaluées et sont publiées pour l’ensemble des entités du périmètre financier, à l’exception de Rubis SCA/Rubis Patrimoine, du fait de son impact non significatif (24 collaborateurs, pas d’activité opérationnelle). Conformément aux principes du GHG Protocol, les données font l’objet d’une intégration proportionnelle, à hauteur du pourcentage d’intérêt détenu.
4.6.1.2Données sociales
Le périmètre de la remontée des informations sociales correspond, sauf exception expressément mentionnée, au périmètre financier du Groupe. Les sociétés contrôlées font l’objet d’une intégration globale.
Les données sociales de la JV Rubis Terminal, contrôlée conjointement par Rubis SCA et son partenaire et mise en équivalence, sont présentées à 100 %.
Les informations sont présentées distinctement pour Rubis SCA/Rubis Patrimoine, Rubis Énergie (activités de Distribution et de Support & Services) et pour la JV Rubis Terminal et/ou par zone géographique.
Le périmètre exact de remontée des données sociales peut varier selon les indicateurs sociaux, en fonction de leur pertinence et des méthodes de comptabilisation appliquées. Les données sociales sont collectées au niveau des entités juridiques.
Par ailleurs, l’activité de shipping nécessite le recours à des équipages embauchés en contrat temporaire. Ces effectifs non permanents du Groupe (84 personnes en 2021) ne sont pas pris en compte dans le suivi des indicateurs sociaux publiés.
4.6.1.3Données sociétales/éthiques
Le périmètre de la remontée des informations sociétales/éthiques correspond au périmètre financier du Groupe. La méthode de remontée des informations applicable est celle de l’intégration proportionnelle à hauteur du pourcentage d’intérêt détenu. Les données sociétales/éthiques sont collectées au niveau des business units.
4.7Rapport de l’organisme tiers indépendant sur la Déclaration consolidée de Performance Extra-Financière figurant dans le rapport de gestion
En notre qualité d'organisme tiers indépendant, membre du réseau Mazars, commissaire aux comptes de la société RUBIS, accrédité par le COFRAC Inspection sous le numéro 3-1058 (portée d’accréditation disponible sur le site www.cofrac.fr), nous avons mené des travaux visant à formuler un avis motivé exprimant une conclusion d’assurance modérée sur les informations historiques (constatées ou extrapolées) de la déclaration consolidée de performance extra financière, préparées selon les procédures de l’entité (ci-après le « Référentiel »), pour l’exercice clos le 31 décembre 2021 (ci-après respectivement les « Informations » et la « Déclaration »), présentées dans le rapport de gestion du groupe en application des dispositions des articles L. 225-102-1, R. 225-105 et R. 225-105-1 du code de commerce.
Conclusion
Sur la base des procédures que nous avons mises en œuvre, telles que décrites dans la partie « Nature et étendue des travaux », et des éléments que nous avons collectés, nous n'avons pas relevé d'anomalie significative de nature à remettre en cause le fait que la déclaration de performance extra-financière est conforme aux dispositions réglementaires applicables et que les Informations, prises dans leur ensemble, sont présentées, de manière sincère, conformément au Référentiel.
Rapport du Conseil de Surveillance sur le gouvernement d’entreprise
Le présent rapport sur le gouvernement d’entreprise a été établi, en application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce, par le Conseil de Surveillance qui l’a approuvé au cours de sa séance du 10 mars 2022. Ce rapport est joint au rapport de gestion.
Pour sa rédaction, le Conseil de Surveillance a bénéficié des informations et documents obtenus du Comité des Comptes et des Risques et du Comité des Rémunérations et des Nominations, des échanges avec la Gérance et les Directions Financière, Juridique et Consolidation & Comptabilité de Rubis ainsi que du concours de la Secrétaire du Conseil de Rubis.
5.1Code de gouvernement d’entreprise
La Société se réfère au Code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées actualisé par l’Afep et le Medef en janvier 2020 (ci-après le « Code Afep-Medef »). Ce code est disponible sur les sites de la Société (www.rubis.fr), de l’Afep (www.afep.com) et du Medef (www.medef.com).
La Société s’efforce depuis toujours de respecter les recommandations du Code Afep-Medef dans la limite des spécificités liées à sa forme juridique de Société en Commandite par Actions et des dispositions statutaires propres qui en résultent.
Les recommandations qui n’ont pas été intégralement suivies au cours de l’année 2021 et les explications apportées par la Société figurent dans le tableau ci-dessous.
Recommandations du Code Afep-Medef écartées |
Explications |
---|---|
Il est recommandé d’organiser chaque année au moins une réunion [du Conseil de Surveillance] hors la présence des dirigeants mandataires sociaux exécutifs. (recommandation 11.3) |
La mission du Conseil de Surveillance résultant de la forme sous laquelle la Société est constituée (Société en Commandite par Actions) diffère, par la loi, de celles d’un Conseil d’Administration de société anonyme. L’article L. 226-9 du Code de commerce dispose que le Conseil de Surveillance d’une Société en Commandite par Actions assume en effet le contrôle permanent de la gestion de la Société. Contrairement à un Conseil d’Administration de société anonyme, le Conseil de Surveillance ne doit pas intervenir dans la gestion et l’administration de la Société. La Société a, par conséquent, estimé qu’il était plus adapté, en raison de sa forme de Société en Commandite par Actions, que cette recommandation soit respectée au niveau du Comité des Comptes et des Risques. |
La part des administrateurs indépendants dans le Comité d’Audit doit être au moins de deux tiers et le Comité ne doit comprendre aucun dirigeant mandataire social exécutif. (recommandation 16.1) |
Le Comité des Comptes et des Risques ne comprend aucun dirigeant mandataire social exécutif. Si à l’issue de l’Assemblée Générale 2021, le taux d’indépendance atteignait 80 %, le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a constaté que, à l’issue de l’Assemblée Générale 2022, la proportion de membres indépendants diminuerait à 40 %, en raison de la perte d’indépendance de deux de ses membres, si la composition de ce Comité n’était pas modifiée. Le Conseil de Surveillance a par conséquent décidé, sous réserve de leur nomination et renouvellement par l’Assemblée Générale 2022, que deux membres indépendants rejoindraient ce Comité à l’issue de l’Assemblée Générale 2022 afin de maintenir un taux d’indépendance de 60 %. Il a en outre rappelé son objectif d’améliorer, au fil des futurs mouvements en son sein, ce taux d’indépendance. |
[Le Comité en charge des nominations] ne doit comporter aucun dirigeant mandataire social exécutif et être composé majoritairement d’administrateurs indépendants. [Le Comité en charge des rémunérations] ne doit comporter aucun dirigeant mandataire social exécutif et être composé majoritairement d’administrateurs indépendants. (recommandations 17.1 et 18.1) |
Le Comité des Rémunérations et des Nominations ne comprend aucun dirigeant mandataire social exécutif. S’il n’est composé que de 50 % de membres indépendants, sa présidence est toutefois nécessairement indépendante. |
Le Comité des nominations (…) établit un plan de succession des dirigeants mandataires sociaux (…). (recommandation 17.2.2) |
Le Comité des Rémunérations et des Nominations n’établit pas le plan de succession de la Gérance dans la mesure où, dans les Sociétés en Commandite par Actions, cette responsabilité incombe aux associés commandités. Toutefois, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations et des Nominations sont régulièrement tenus informés par le Collège de la Gérance du déroulement de ce plan de succession. |
5.2Direction de la Société
5.2.1Direction Générale : la Gérance
Composition
La Direction Générale de la Société est assurée par la Gérance (ou « Collège de la Gérance »). Elle est composée de quatre Gérants : M. Gilles Gobin et les sociétés Sorgema, Agena et GR Partenaires. À l’exclusion d’Agena, les Gérants ont la qualité d’associés commandités et sont donc, à ce titre, responsables indéfiniment et solidairement des dettes de la Société sur leurs biens personnels. Cette spécificité, résultant de la forme juridique de Société en Commandite par Actions sous laquelle la Société est constituée, apporte aux actionnaires la garantie d’une extrême vigilance dans la gestion et l’administration de la Société (notamment à l’égard de la maîtrise des risques).
M. Gilles Gobin est Gérant statutaire. Les sociétés Sorgema, Agena et GR Partenaires sont Gérantes non statutaires. M. Jacques Riou est le représentant légal d’Agena.
Au 31 décembre 2021, les Gérants, en leur qualité directe et indirecte d’associés commandités, détenaient 2 352 337 actions de la Société (représentant environ 2,29 % du capital social) en raison de l’engagement de ces derniers à réinvestir 50 % de leur dividende en actions.
Profil et liste des mandats et fonctions des Gérants (au 31 décembre 2021)
M. Gilles GOBIN |
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Expérience et expertise Fondateur du Groupe en 1990. M. Gilles Gobin est diplômé de l’Essec et Docteur en Économie. Il entre au Crédit Commercial de France en 1977 et devient membre du Comité Exécutif en 1986 en charge du Corporate Finance. Il quitte la banque en 1989 pour fonder Rubis en 1990. |
||
Né le 11 juin 1950 Adresse professionnelle Rubis Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 177 782 |
État du mandat au sein de Rubis Gérant statutaire et associé commandité depuis la création de Rubis. |
|
Autres principaux mandats au sein du Groupe
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Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant |
Sorgema |
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SAS au capital de 15 487,50 euros Actionnariat Groupe familial Gobin Président M. Gilles Gobin Siège social 34, avenue des Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 1 231 609 |
État du mandat au sein de Rubis Société Gérante et associée commanditée depuis le 30 juin 1992. |
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Autres principaux mandats au sein du Groupe Néant |
Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant
|
Agena |
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---|---|---|
Expérience et expertise M. Jacques Riou est diplômé d’HEC et en Sciences Économiques. Avant de rejoindre M. Gilles Gobin en 1990 pour créer Rubis, il a exercé différents métiers au sein de BNP Paribas et de la Banque Vernes et Commerciale de Paris, ainsi que de la société d’investissement Euris. |
||
SAS au capital de 10 148 euros Actionnariat Groupe familial Riou Président M. Jacques Riou Siège social 20, avenue du Château Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 942 946 |
État du mandat au sein de Rubis Société Gérante depuis le 30 novembre 1992. |
|
Autres principaux mandats au sein du Groupe Néant |
Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant
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GR Partenaires |
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Société en commandite simple au capital de 4 500 euros Actionnariat
Gérants
Siège social 46, rue Boissière Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 0 |
État du mandat au sein de Rubis Société associée commanditée depuis le 20 juin 1997 et Gérante depuis le 10 mars 2005. |
|
Autres principaux mandats au sein du Groupe Néant |
Autres mandats et fonctions exercés en dehors du Groupe Néant
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Pouvoirs de la Gérance
Les Gérants ont les pouvoirs les plus étendus pour gérer et administrer la Société. Conformément aux dispositions légales, ils gèrent la Société en prenant en considération les enjeux sociaux et environnementaux de son activité.
Ils représentent et engagent la Société dans ses rapports avec les tiers dans les limites de son objet social et dans le respect des missions attribuées par la loi au Conseil de Surveillance et à l’Assemblée Générale des actionnaires.
Ainsi, les Gérants de Rubis SCA prennent, pour la Société et sa filiale tête de branche Rubis Énergie (détenue à 100 %), les décisions suivantes :
- •élaboration de la stratégie ;
- •animation du développement ;
- •gestion des risques ;
- •arrêté des comptes sociaux et consolidés du Groupe ;
- •arrêté des principales décisions de gestion qui en découlent avec les Directions Générales des filiales et contrôle de leur mise en œuvre tant au niveau de la société mère qu’au niveau des filiales.
Dans l’exercice de leur pouvoir de Direction, les Gérants s’appuient sur les dirigeants de Rubis Énergie ainsi que sur les responsables des filiales opérationnelles de cette dernière.
Par ailleurs, conjointement avec Cube Storage Europe HoldCo Ltd (I Squared Capital), les Gérants assurent la Direction de leur filiale conjointe, RT Invest (détenue à 55 % par Rubis SCA), en s’appuyant sur les dirigeants et les responsables des filiales opérationnelles de cette dernière.
Réunions et travaux de la Gérance en 2021
En 2021, le Collège de la Gérance s’est réuni 25 fois. Ces réunions ont notamment porté sur les sujets suivants :
- •arrêté des comptes sociaux et consolidés, annuels et semestriels ;
- •autorisation de signature de conventions d’ouvertures de crédits conclues avec des établissements financiers ;
- •convocation à l’Assemblée Générale du 10 juin 2021 et fixation de l’ordre du jour ;
- •autorisation d’acquisition d’un maximum de 80 % des actions constituant le capital de Photosol France ;
- •émission, sans droit préférentiel de souscription, de 4 400 000 bons d’émission d’actions au bénéfice de Crédit Agricole Corporate and Investment Bank ;
- •autorisation de signature des mandats avec la société Exane BNP Paribas dans le cadre du programme de rachat d’actions ;
- •constatation des réductions de capital par voie d’annulation des actions acquises par la Société dans le cadre du programme de rachat d’actions ;
- •mise en place de deux plans d’attribution gratuite d’actions de performance et d’un plan d’attribution d’options de souscription d’actions ;
- •mise en place d’une augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe ;
- •constatation des augmentations de capital issues des souscriptions des salariés à l’augmentation de capital qui leur était réservée, du réinvestissement du dividende en actions par les actionnaires, de la création d’actions de préférence et de la conversion d’actions de préférence en actions ordinaires.
Plan de succession
Le Collège de la Gérance étant composé de quatre membres, dont trois personnes morales, la continuité de la Direction Générale est assurée.
Par ailleurs, les articles 20 et 21 des statuts de la Société disposent que la nomination de tout nouveau Gérant relève de la compétence des associés commandités. Lorsque celui-ci n’est pas associé commandité, sa nomination nécessite l'agrément de l'Assemblée Générale des actionnaires.
Dans ce cadre, les associés commandités ont organisé depuis plusieurs années un plan de succession du Collège de la Gérance qui respecte le caractère entrepreneurial et familial de la Société. Afin d'assurer une succession dans des conditions optimales, des mesures, permettant aux futurs dirigeants d'acquérir au sein des filiales une parfaite connaissance du Groupe, de ses activités et de son environnement, ont été mises en place.
C'est ainsi que Mme Clarisse Gobin-Swiecznik, après avoir passé plus de 10 ans à des postes opérationnels au sein du Groupe, a été nommée en qualité de Directrice Générale Déléguée en charge des Nouvelles Énergies, de la RSE et de la Communication fin 2020. Elle sera appelée à rejoindre la Gérance dans un proche avenir.
5.3Conseil de Surveillance
5.3.1Présentation
Composition
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par l’Assemblée Générale des actionnaires pour une durée ne pouvant excéder trois ans. Les associés commandités ne peuvent participer à ces nominations. Les associés commandités et les Gérants ne peuvent être membres du Conseil de Surveillance. Aucun membre du Conseil de Surveillance n’exerce ou n’a exercé de fonction exécutive au sein du Groupe. Les seuils fixés par l’article L. 225-79-2 du Code de commerce n’étant pas atteints, le Conseil de Surveillance ne comprend aucun représentant des salariés.
Le Conseil de Surveillance nomme son Président parmi ses membres. Ce dernier prépare, organise et anime les travaux du Conseil de Surveillance.
Les statuts fixent la limite d’âge à 75 ans. Si le nombre de membres du Conseil de Surveillance âgés de plus de 70 ans excède le tiers des membres, le membre âgé de 75 ans est réputé démissionnaire d’office à l’issue de la prochaine Assemblée Générale (en sa forme ordinaire).
Les statuts disposent que chaque membre du Conseil de Surveillance est tenu de détenir un minimum de 100 actions de la Société. Le règlement intérieur du Conseil de Surveillance complète cette disposition en précisant que chaque membre du Conseil de Surveillance doit allouer la moitié de la rémunération qu’il perçoit à l’acquisition d’actions Rubis jusqu’à en détenir 250. Au 31 décembre 2021, les membres du Conseil de Surveillance détenaient 142 534 actions de la Société (représentant environ 0,14 % du capital social).
Au cours de l’exercice clos, le renouvellement des mandats de Mme Laure Grimonpret-Tahon, MM. Hervé Claquin et Erik Pointillart et la nomination de M. Nils Christian Bergene ont été approuvés par l’Assemblée Générale du 10 juin 2021.
Au 10 mars 2022, le Conseil de Surveillance était composé de 10 membres dont cinq femmes (50 %), cinq membres indépendants (50 %) et un membre de nationalité étrangère (10 %).
Présentation synthétique de la composition du Conseil de Surveillance et des Comités (au 10 mars 2022)
Nom |
Âge |
Sexe |
Date de première |
Échéance |
Ancienneté |
Indépen- |
Participation |
Participation |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Olivier Heckenroth Président du Conseil |
70 ans |
H |
15/06/1995 |
AG 2023 |
26 ans |
|
● |
● |
Nils Christian Bergene |
67 ans |
H |
10/06/2021 |
AG 2024 |
1 an |
● |
● |
|
Hervé Claquin |
72 ans |
H |
14/06/2007 |
AG 2024 |
14 ans |
|
|
|
Marie-Hélène Dessailly |
73 ans |
F |
09/06/2016 |
AG 2022 |
5 ans |
● |
● |
|
Carole Fiquemont |
56 ans |
F |
11/06/2019 |
AG 2022 |
3 ans |
● |
|
|
Aurélie Goulart-Lechevalier |
40 ans |
F |
11/06/2019 |
AG 2022 |
3 ans |
|
|
|
Laure Grimonpret-Tahon |
40 ans |
F |
05/06/2015 |
AG 2024 |
6 ans |
● |
|
● |
Marc-Olivier Laurent |
70 ans |
H |
11/06/2019 |
AG 2022 |
3 ans |
|
● |
|
Chantal Mazzacurati |
71 ans |
F |
10/06/2010 |
AG 2022 |
11 ans |
● |
Présidente |
Présidente |
Erik Pointillart |
69 ans |
H |
24/03/2003 |
AG 2024 |
18 ans |
|
|
● |
|
Moyenne : 63 ans |
Parité |
|
|
Moyenne : 9 ans |
Taux d’indépen- |
Taux d’indépen- |
Taux d’indépen- |
Mandats venant à échéance en 2022, renouvellements et nominations
Les mandats de Mmes Marie-Hélène Dessailly, Carole Fiquemont, Aurélie Goulart-Lechevalier et Chantal Mazzacurati et de M. Marc-Olivier Laurent arrivent à échéance à l’issue de l’Assemblée Générale 2022.
Le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a décidé de présenter le renouvellement des mandats de Mmes Carole Fiquemont et Chantal Mazzacurati et de M. Marc-Olivier Laurent. En revanche, compte tenu des règles statutaires sur la limite d'âge, le Conseil de Surveillance a considéré que le mandat de Mme Marie-Hélène Dessailly ne devait pas être proposé en renouvellement. Par ailleurs, Mme Aurélie Goulart-Lechevalier a fait part au Conseil de Surveillance de son souhait de ne pas voir son mandat proposé en renouvellement.
Sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations (émise à l'issue d'un processus de sélection mené avec l'aide d'un cabinet de recherche spécialisé), le Conseil de Surveillance a également décidé de présenter les nominations de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa en qualité de membres du Conseil de Surveillance à l’Assemblée Générale 2022.
Le Conseil de Surveillance, après avoir pris connaissance des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, a considéré que Mmes Carole Fiquemont, Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et M. Alberto Pedrosa répondaient aux critères d’indépendance fixés par la Société et devaient être, par conséquent, qualifiés d’indépendants.
Ainsi, à l’issue de l’Assemblée Générale 2022, sous réserve du renouvellement des mandats de Mmes Carole Fiquemont et Chantal Mazzacurati et de M. Marc-Olivier Laurent ainsi que des nominations de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa et compte tenu du non-renouvellement des mandats de Mmes Marie-Hélène Dessailly et Aurélie Goulart-Lechevalier, le Conseil de Surveillance sera composé de 11 membres dont cinq femmes (45 %), six membres indépendants (55 %) et deux membres de nationalité étrangère (18 %).
En 2022, le Conseil de Surveillance a considéré que l’objectif d’une évolution de sa composition devait primer sur un échelonnement des mandats afin de respecter les taux d'indépendance et la politique de diversité. Il s’engage, néanmoins, à prendre en considération les attentes exprimées par certains investisseurs au sujet de l'échelonnement équilibré des mandats au cours des prochains exercices.
Évolution de la composition du Conseil de Surveillance entre les Assemblées Générales du 10 juin 2021 et du 9 juin 2022
(Sous réserve du renouvellement des mandats de Mmes Carole Fiquemont et Chantal Mazzacurati et de M. Marc-Olivier Laurent ainsi que des nominations de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa)
|
À l’issue de l’AG du |
Départ |
Nomination |
Renouvellement |
---|---|---|---|---|
Conseil de Surveillance |
10 juin 2021 |
- |
M. Nils Christian Bergene (1) |
Mme Laure Grimonpret-Tahon (1) M. Hervé Claquin M. Erik Pointillart |
9 juin 2022 |
Mme Marie-Hélène Dessailly (1) Mme Aurélie Goulart-Lechevalier |
Mme Cécile Maisonneuve (1) Mme Carine Vinardi (1) M. Alberto Pedrosa (1) |
Mme Carole Fiquemont (1) Mme Chantal Mazzacurati (2) M. Marc-Olivier Laurent |
|
(1) Membre du Conseil de Surveillance indépendant. (2) Membre perdant sa qualification d’indépendant à l’issue de l’AG du 9 juin 2022 en raison de son ancienneté au Conseil de Surveillance. |
Profil et liste des mandats et fonctions des membres du Conseil de Surveillance (au 31 décembre 2021)
M. Olivier Heckenroth |
||
---|---|---|
Expérience et expertise Titulaire d’une maîtrise de Droit et de Sciences politiques et d’une licence d’Histoire, M. Olivier Heckenroth a débuté sa carrière en 1977 au sein de la Société Commerciale d’Affrètement et de Combustibles (SCAC). Il a été successivement chargé de mission au Service d’Information et de Diffusion du Premier ministre (1980-1981) puis au ministère de la Défense (1981-1987). En 1987, il est nommé Président-Directeur Général de HV International puis Président (2002-2004) et Président-Directeur Général de HR Gestion (2004-2007). M. Olivier Heckenroth a été, à partir de 2004, Associé-Gérant de SFHR, agréée Banque en 2006, puis Banque Hottinguer en 2012. De 2013 à 2019, il a été membre du directoire et Directeur Général de la Banque Hottinguer. Il est par ailleurs ancien auditeur de l’Institut des Hautes Études de la Défense Nationale. |
||
Président du Conseil de Surveillance Membre du Comité des Comptes et des Risques Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations Membre non indépendant Né le 10 décembre 1951 Nationalité française Fonction principale actuelle Président de Heckol Ltd Adresse professionnelle c/o Rubis Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 6 000 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 15 juin 1995. Date de dernier renouvellement : 11 juin 2020. Fin de mandat : AG 2023 statuant sur l’exercice 2022. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
|
M. Nils Christian Bergene |
||
---|---|---|
Expérience et expertise Diplômé de Sciences Po Paris et de l’INSEAD, M. Nils Christian Bergene a débuté sa carrière en 1979 chez BRS à Paris en tant que courtier d’affrètement maritime avant de rejoindre la Norvège et de diriger pendant huit ans diverses sociétés maritimes au sein du groupe industriel Kvaerner. Depuis 1993, il travaille en tant que courtier d’affrètement maritime indépendant au sein de sa société Nitrogas. |
||
Membre du Comité des Comptes Membre indépendant Né le 24 juillet 1954 Nationalité norvégienne Fonction principale actuelle Courtier d’affrètement maritime Adresse professionnelle Nitrogas Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 1 900 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 10 juin 2021. Date de dernier renouvellement : - (précédemment membre du Conseil de Surveillance (nommé par l’AG du 6 juin 2000 – fin de mandat à l’issue de l’AG du 5 juin 2015)). Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
||
Mandats en cours En France Néant À l’étranger Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
|
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Néant |
M. Hervé Claquin |
||
---|---|---|
Expérience et expertise Diplômé d’HEC, M. Hervé Claquin a débuté sa carrière en tant qu’analyste financier au sein du Crédit Lyonnais en 1974 avant de rejoindre le groupe ABN AMRO en 1976. En 1992, il crée ABN AMRO Capital France pour développer l’activité de private equity sur un segment de marché mid-market. En 2008, ABN AMRO Capital France prend son indépendance et devient Abénex Capital qu’il a présidé jusqu’en 2017. |
||
Membre non indépendant Né le 24 mars 1949 Nationalité française Fonction principale actuelle Administrateur d’Abénex Capital Adresse professionnelle Abénex Capital Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 62 984 (directement) et 33 663 (via Stefreba SAS, société patrimoniale détenue à 100 % par M. Hervé Claquin) |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 14 juin 2007. Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021. Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
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Mme Marie-Hélène Dessailly |
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---|---|---|
Expérience et expertise Titulaire d’un DESS en Sciences Économiques, Mme Marie-Hélène Dessailly a débuté sa carrière professionnelle en 1974 à la Direction des Agences au sein de la Banque Rothschild avant de rejoindre, en 1980, la Banque Vernes et Commerciale de Paris en tant que Fondé de Pouvoir à la Direction des Grandes Entreprises, puis Fondé de Pouvoir Principal à la Direction des Opérations Financières. En 1988, elle intègre la Banque du Louvre en tant que Directeur Adjoint et Directeur des Opérations Financières avant de créer, en 1993, le cabinet d’assurance MHD Conseil (agent AXA) qu’elle a cédé en 2012. De 2012 à 2018, elle a été Présidente d’Artois Conseil SAS, société de prestations de conseil, d’analyse et d’audit, ainsi que d’organisation et de stratégie destinées aux professionnels de l’assurance. |
||
Membre du Comité des Comptes Membre indépendant Née le 22 mars 1948 Nationalité française Fonction principale actuelle Consultante auprès de MAJ Conseil SARL Adresse professionnelle c/o Rubis Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 2 194 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 9 juin 2016. Date de dernier renouvellement : 11 juin 2019. Fin de mandat : AG 2022 statuant sur l’exercice 2021. |
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Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Néant À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
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Mme Carole Fiquemont |
||
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Expérience et expertise Mme Carole Fiquemont est diplômée d’Expertise Comptable. Après plusieurs années d’expérience en expertise comptable et audit, elle a rejoint le Groupe Industriel Marcel Dassault (holding du groupe Dassault) en 1998, où elle assure actuellement les fonctions de Secrétaire Générale. À ce titre, elle est notamment responsable et animatrice des comptabilités et comptes consolidés, fiscalité, corporate, négociation des opérations d’investissements ou de désinvestissements. |
||
Membre indépendant Née le 3 juin 1965 Nationalité française Fonction principale actuelle Secrétaire Générale de GIMD Adresse professionnelle GIMD Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 1 214 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 11 juin 2019. Fin de mandat : AG 2022 statuant sur l’exercice 2021. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Sociétés cotées
Sociétés non cotées
À l’étranger Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
|
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
|
Mme Aurélie Goulart-Lechevalier |
||
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Expérience et expertise Expert-comptable et Commissaire aux comptes, également diplômée de Dauphine (MSTCF et DESS de Fiscalité), Mme Aurélie Goulart-Lechevalier est Associée au sein du Groupe Fiderec depuis 2012, après avoir exercé sept ans chez Deloitte & Associés (six ans en audit dont deux à New York, sur les grands comptes, puis un an en expertise comptable dans l’équipe internationale). Mme Aurélie Goulart-Lechevalier travaille aujourd’hui essentiellement sur des dossiers d’expertise-comptable (PME, groupes français et internationaux), sur tous secteurs d’activité. |
||
Membre non indépendant Née le 1er juillet 1981 Nationalité française Fonction principale actuelle Associée Gérante du Groupe Fiderec Adresse professionnelle Groupe Fiderec Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 352 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 11 juin 2019. Fin de mandat : AG 2022 statuant sur l’exercice 2021. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
||
Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Néant |
Mme Laure Grimonpret-Tahon |
||
---|---|---|
Expérience et expertise Diplômée d’un DEA en droit des affaires et contentieux international et européen et d’un Mastère Spécialisé en droit et management de l’Essec, Mme Laure Grimonpret-Tahon a débuté sa carrière en 2006 comme juriste auprès du service droit des sociétés et du service contrats de Dassault Systèmes, puis comme Manager Juridique en charge du corporate, de la conformité aux normes (compliance) et des contrats auprès d’Accenture Paris (2007-2014). Depuis 2014, elle a intégré la Direction Juridique de CGI (entreprise indépendante de services en technologies de l’information et en gestion d’affaires). Elle est aujourd’hui Directrice Juridique Europe de l’Ouest et Europe du Sud, en charge des affaires internes, des contrats clients ainsi que des relations sociales. |
||
Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations Membre indépendant Née le 26 juillet 1981 Nationalité française Fonction principale actuelle Directrice Juridique de CGI Adresse professionnelle CGI Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 433 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 5 juin 2015. Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021. Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023. |
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Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Néant À l’étranger Néant
|
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Néant |
M. Marc-Olivier Laurent |
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Expérience et expertise M. Marc-Olivier Laurent est diplômé d’HEC et titulaire d’un doctorat en anthropologie sociale africaine de l’Université Paris Sorbonne. Entre 1978 et 1984, il a été responsable des investissements à l’Institut de Développement Industriel (IDI). Il a dirigé de 1984 à 1993 la division M&A, Corporate Finance and Equity du Crédit Commercial de France. M. Marc-Olivier Laurent a rejoint Rothschild & Co en 1993 en tant que Managing Director, puis Partner depuis 1995. Marc-Olivier Laurent est actuellement Executive Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking et Managing Partner de Rothschild & Co Gestion. |
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Membre du Comité des Comptes et des Risques Membre non indépendant Né le 4 mars 1952 Nationalité française Fonction principale actuelle Managing Partner de Rothschild & Co Gestion Executive Chairman de Rothschild & Co Merchant Banking Adresse professionnelle Rothschild & Co Merchant Banking Five Arrows Managers Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 23 868 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 11 juin 2019. Fin de mandat : AG 2022 statuant sur l’exercice 2021. |
|
Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
||
Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années Néant |
Mme Chantal Mazzacurati |
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Expérience et expertise Diplômée d’HEC, Mme Chantal Mazzacurati a effectué toute sa carrière professionnelle chez BNP puis BNP Paribas où elle a exercé différents métiers dans le domaine de la finance, d’abord au sein de la Direction Financière, ensuite en tant que Directeur des Affaires Financières et des Participations Industrielles et enfin comme Responsable de la ligne de métier Mondiale actions. |
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Présidente du Comité des Comptes et des Risques Présidente du Comité des Rémunérations et des Nominations Membre indépendant Née le 12 mai 1950 Nationalité française Fonction principale actuelle Directeur Général du Groupe Milan SAS Adresse professionnelle Groupe Milan Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 8 075 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 10 juin 2010. Date de dernier renouvellement : 11 juin 2019. Fin de mandat : AG 2022 statuant sur l’exercice 2021. |
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Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
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M. Erik Pointillart |
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Expérience et expertise Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, M. Erik Pointillart possède 36 ans d’expérience dans le milieu financier français et européen. Il a débuté sa carrière en 1974 à la Direction Financière de la BNP. Arrivé à la Caisse des Dépôts en 1984, il devient Directeur Général de CDC Gestion en 1990. En 1994, il rejoint Écureuil Gestion en tant que Directeur de la Gestion Obligataire et Monétaire, puis devient, en octobre 1999, Directeur du Développement et Président du Directoire de la Société. |
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Membre du Comité des Rémunérations et des Nominations Membre non indépendant Né le 7 mai 1952 Nationalité française Fonction principale actuelle Vice-Président de l’IEFP Adresse professionnelle c/o Rubis Nombre d’actions Rubis détenues au 31/12/2021 1 851 |
Mandat au Conseil de Surveillance de Rubis Date de 1re nomination : 24 mars 2003. Date de dernier renouvellement : 10 juin 2021. Fin de mandat : AG 2024 statuant sur l’exercice 2023. |
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Liste des mandats exercés en dehors du Groupe au cours des cinq dernières années |
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Mandats en cours En France Sociétés cotées Néant Sociétés non cotées
À l’étranger Néant |
Mandats ayant expiré au cours des cinq dernières années
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Rôle du Conseil de Surveillance
La Société étant constituée sous la forme juridique de Société en Commandite par Actions, le Conseil de Surveillance assume, par la loi, le contrôle permanent de la gestion de la Société. Il dispose, à cet effet, des mêmes pouvoirs que les Commissaires aux comptes. Ainsi, contrairement à un conseil d’administration de société anonyme, le Conseil de Surveillance ne doit pas intervenir dans la gestion et l’administration de la Société.
Le Conseil de Surveillance est assisté dans l’exercice de sa mission par les Comités qu’il a constitués en son sein : le Comité des Comptes et des Risques et le Comité des Rémunérations et des Nominations.
Les missions récurrentes du Conseil de Surveillance sont notamment précisées dans son règlement intérieur (mis à jour le 10 mars 2022). Elles sont principalement les suivantes :
- •examen des comptes et garantie de la permanence des méthodes comptables adoptées pour l’établissement des comptes consolidés et sociaux de la Société et de la qualité, de l’exhaustivité et de la sincérité des états financiers ;
- •suivi de l’activité du Groupe ;
- •évaluation des risques financiers et extra-financiers liés aux activités et contrôle des mesures correctives mises en œuvre ;
- •proposition de Commissaires aux comptes titulaires en vue de leur désignation par l’Assemblée Générale et vérification de leur indépendance ;
- •examen de l’indépendance de ses (futurs) membres ;
- •mise en place de Comités spécialisés, afin de l’assister dans l’exécution de ses missions, et désignation de leurs membres ;
- •conduite de sa propre évaluation ;
- •avis consultatif sur la politique de rémunération des Gérants, conformément aux dispositions de l’article L. 22-10-76 du Code de commerce ;
- •validation de la conformité des éléments de rémunération des Gérants, à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé, avec la politique de rémunération préalablement approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale et les dispositions statutaires ;
- •validation de la conformité des éléments de rémunération du Président du Conseil de Surveillance, à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé, avec la politique préalablement approuvée par les actionnaires en Assemblée Générale ;
- •fixation de la politique de rémunération applicable à ses membres ;
- •répartition du montant global de la rémunération à octroyer aux membres du Conseil de Surveillance, dont une partie en fonction de l’assiduité et d’une éventuelle Présidence et/ou participation à des Comités ;
- •contrôle de la conformité des droits des associés commandités dans les résultats ;
- •autorisation préalable à la conclusion des conventions réglementées ;
- •appréciation de l’efficience de la procédure d’évaluation des conventions portant sur des opérations courantes et conclues à des conditions normales et, éventuellement, amélioration de cette procédure ;
- •élaboration du rapport sur le gouvernement d’entreprise (joint au rapport de gestion), en application de l’article L. 22-10-78 du Code de commerce ;
- •élaboration du rapport rendant compte de sa mission de contrôle permanent de la gestion ;
- •délibération sur la politique en matière d’égalité professionnelle et salariale ;
- •examen de la qualité des informations transmises aux actionnaires et au marché ;
- •suivi des échanges que la Société entretient avec ses actionnaires et le marché ;
- •suivi des projets mis en place dans le cadre de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE).
Pour permettre au Conseil de Surveillance d’accomplir ses missions, le règlement intérieur prévoit que la Gérance l’informe de sujets tels que :
- •évolution de chaque branche d’activité et perspectives d’avenir dans le cadre de la stratégie définie par la Gérance ;
- •acquisitions et/ou cessions d’activités ou de filiales, prises de participation et, plus généralement, tout investissement majeur ;
- •évolution de l’endettement bancaire et structure financière dans le cadre de la politique financière définie par la Gérance ;
- •procédures de contrôle interne définies et élaborées par la Société et par Rubis Énergie et ses filiales, sous l’autorité de la Gérance qui veille à leur mise en œuvre ;
- •projets d’ordre du jour des Assemblées Générales des actionnaires ;
- •toute opération majeure d’acquisition se situant hors de la stratégie définie, préalablement à sa réalisation ;
- •projets relevant de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) ;
- •questions en matière de conformité ;
- •suivi du déroulement du plan de succession de la Gérance mis en place par les associés commandités.
Politique de diversité appliquée au Conseil de Surveillance et processus de sélection de ses membres
La composition du Conseil de Surveillance est établie afin que celui-ci soit en mesure de remplir pleinement l’ensemble de ses missions.
Pour examiner et donner un avis sur sa composition actuelle et future, le Conseil de Surveillance s’appuie sur les travaux de son Comité des Rémunérations et des Nominations, sur les résultats de l’évaluation de son fonctionnement la plus récente, ainsi que sur les réponses apportées à un questionnaire envoyé annuellement à chacun de ses membres. Le Conseil de Surveillance, sur avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, veille à assurer une complémentarité des compétences (sur le fondement, notamment, de la formation et de l’expérience professionnelle) et une diversité appréciée d’un point de vue personnel (sur le fondement, notamment, de la nationalité, du genre et de l’âge). D’autres éléments sont également pris en considération (indépendance, respect des règles en matière de cumul de mandats et capacité à s’intégrer à la culture du Conseil de Surveillance).
La sélection de nouveaux candidats, tout comme le renouvellement de membres actuels, est examinée, par le Comité des Rémunérations et des Nominations puis par le Conseil de Surveillance, au regard des éléments précités, dans un objectif d’enrichissement des travaux de ce dernier.
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a constaté, à la lumière des travaux menés par le Comité des Rémunérations et des Nominations, que les objectifs qu’il s’était fixés le 12 mars 2019 à échéance 2022 (i.e. maintenir chaque année un taux de féminisation du Conseil d’au moins 40 %, respecter chaque année la règle de limite d’âge prévue à l’article 27 des statuts, maintenir une proportion de membres du Conseil ayant une expérience professionnelle internationale d’au moins un tiers et s’assurer qu’au moins un membre du Conseil dispose d’une expérience professionnelle dans les secteurs d’activité de la Société) étaient atteints.
Au cours de l’exercice écoulé, la mise en œuvre de cette politique s’est traduite par la fixation de critères précis de recherche de nouveaux membres devant aboutir à l’identification de profils et de compétences destinés à enrichir les travaux du Conseil de Surveillance. Sur cette base, un cabinet de recherche spécialisé a été mandaté. Il a présenté plusieurs candidats. Les candidats retenus ont été auditionnés par le Comité des Rémunérations et des Nominations. Celui-ci a transmis son avis lors du Conseil de Surveillance qui s’est réuni le 10 mars 2022.
Ainsi, sur proposition du Comité des Rémunérations et des Nominations, les candidatures de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa au mandat de membre du Conseil de Surveillance ont été retenues lors de la réunion de ce dernier qui s’est tenue le 10 mars 2022. Leurs nominations seront par conséquent proposées à l’Assemblée Générale 2022.
Il a été considéré que ces trois candidats contribueraient à l’enrichissement des travaux du Conseil de Surveillance puisque :
- •Mme Cécile Maisonneuve lui apporterait notamment ses compétences et son expérience dans le domaine de la RSE ;
- •Mme Carine Vinardi lui apporterait notamment ses compétences et son expérience dans les domaines suivants : direction de grands groupes industriels, RH, RSE et sécurité ;
- •M. Alberto Pedrosa lui apporterait notamment ses compétences et son expérience dans les domaines suivants : direction de grands groupes industriels, finance et audit, RH et sécurité.
Par ailleurs, ces trois candidats pourraient faire bénéficier le Conseil de leurs expériences internationales significatives.
M. Alberto Pedrosa n’étant pas de nationalité française, le taux de membres du Conseil de Surveillance de nationalité étrangère augmenterait de 10 % à 18 %.
L’intégralité des informations relatives à Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et à M. Alberto Pedrosa figure dans la Brochure de convocation à l’Assemblée Générale 2022.
Tableau récapitulatif de la diversité des compétences du Conseil de Surveillance (au 10 mars 2022)
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Direction de |
Expérience |
Finance et audit |
Juridique |
M&A |
Conformité |
Assurances |
RH |
RSE |
Sécurité |
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Olivier |
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● |
● |
● |
|
● |
● |
|
● |
● |
Nils Christian |
|
● |
● |
● |
● |
● |
● |
|
|
● |
Hervé |
● |
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● |
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Marie-Hélène |
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● |
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● |
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● |
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Carole |
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● |
● |
● |
● |
● |
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|
Aurélie |
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● |
● |
● |
● |
● |
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|
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Laure |
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● |
● |
● |
● |
● |
● |
|
Marc-Olivier |
● |
● |
● |
|
● |
|
|
|
|
|
Chantal |
● |
● |
● |
|
● |
|
|
|
|
|
Erik |
● |
|
● |
|
|
|
|
|
● |
|
Total |
4 |
6 |
9 |
5 |
7 |
5 |
4 |
1 |
3 |
2 |
Indépendance
Chaque année, le Conseil de Surveillance se prononce sur l’indépendance de ses membres et des candidats qui pourraient le rejoindre. Il s’appuie sur les travaux menés et l’avis émis par le Comité des Rémunérations et des Nominations. Le Conseil de Surveillance a choisi de se conformer à la définition d’indépendance du Code Afep-Medef en considérant que l’un de ses membres est indépendant lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la Société, son Groupe ou sa Direction, qui puisse compromettre l’exercice de sa liberté de jugement. Ainsi, pour être qualifié d’indépendant, un membre du Conseil de Surveillance doit remplir l’intégralité des critères suivants :
- •ne pas être, ou ne pas avoir été au cours des cinq années précédentes, salarié ou dirigeant mandataire social exécutif de la Société, ou salarié, dirigeant mandataire social exécutif ou administrateur d’une société que la Société consolide ;
- •ne pas être dirigeant mandataire social exécutif d’une société dans laquelle la Société détient directement ou indirectement un mandat d’administrateur ou dans laquelle un salarié désigné en tant que tel ou un dirigeant mandataire social exécutif de la Société (actuel ou l’ayant été depuis moins de cinq ans) détient un mandat d’administrateur ;
- •ne pas être client, fournisseur, banquier d’affaires, banquier de financement, conseil :
- •significatif de la Société ou de son Groupe, ou
- •pour lequel la Société ou son Groupe représente une part significative de l’activité ;
- •ne pas avoir de lien familial proche avec un mandataire social ;
- •ne pas avoir été Commissaire aux comptes de l’entreprise au cours des cinq années précédentes ;
- •ne pas être membre du Conseil de Surveillance depuis plus de 12 ans, la perte de la qualité de membre indépendant intervenant à la date des 12 ans ;
- •le Président du Conseil de Surveillance ne peut être considéré comme indépendant s’il perçoit une rémunération variable en numéraire ou des titres ou toute rémunération liée à la performance de la Société ou du Groupe ;
- •ne pas représenter un actionnaire important (> 10 % du capital et/ou des droits de vote) qui participerait au contrôle de la Société.
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, le Conseil de Surveillance conserve la liberté d’estimer que l’un de ses membres, bien que remplissant les critères d’indépendance énumérés ci-dessus, ne peut être qualifié d’indépendant.
Après avoir examiné la situation de chacun de ses membres à la lumière des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a considéré que Mmes Marie‑Hélène Dessailly, Carole Fiquemont, Laure Grimonpret-Tahon et Chantal Mazzacurati et M. Nils Christian Bergene répondaient aux critères d’indépendance fixés par la Société et devaient par conséquent être qualifiés d’indépendants, tout en notant que Mme Chantal Mazzacurati ne pourrait plus être qualifiée d’indépendante à l’issue de l’Assemblée Générale 2022 puisque la durée de son mandat de membre du Conseil de Surveillance excédera alors 12 ans. Le Conseil de Surveillance a, par ailleurs, considéré que Mme Aurélie Goulart-Lechevalier ne pouvait être qualifiée d’indépendante en raison des relations d’affaires qu’un membre de sa famille a entretenues avec le Groupe au cours des exercices 2020 et 2021. Le Comité des Rémunérations et des Nominations a analysé de façon approfondie la situation de M. Marc-Olivier Laurent, Managing Partner de Rothschild & Co Gestion, dans la mesure où cet établissement fournissait, au cours du premier trimestre 2022 et pour une durée déterminée, des services à l’une des filiales (en JV) de Rubis. Le Comité a constaté que M. Marc-Olivier Laurent n’avait pas été impliqué dans la conclusion de cette convention de prestations de services et n’était pas impliqué dans son exécution. Par ailleurs, il a noté que le poids financier de cette convention n’était significatif ni pour Rothschild & Co Gestion, ni pour la filiale de Rubis. Enfin, il a pris acte que la relation contractuelle de cette filiale avec Rothschild & Co Gestion n’était empreinte d’aucune exclusivité et était purement ponctuelle. Le Comité a toutefois conclu que, bien que les éléments ainsi examinés assurent que cette convention de prestations de services ne pouvait compromettre l’exercice de la liberté de jugement de M. Marc-Olivier Laurent, ce dernier ne pouvait être, au regard des attentes actuelles de certains investisseurs, qualifié d’indépendant. Le Conseil de Surveillance, après avoir pris connaissance des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, a confirmé que M. Marc-Olivier Laurent ne pouvait être, au 10 mars 2022, qualifié d’indépendant. Enfin, le Conseil de Surveillance a considéré que MM. Olivier Heckenroth, Hervé Claquin et Erik Pointillart ne pouvaient être qualifiés d’indépendants en raison de leur ancienneté au Conseil.
Tableau récapitulatif de l’indépendance des membres du Conseil de Surveillance (au 10 mars 2022)
|
Critères d’indépendance |
Indépen- |
|||||||
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Non salarié |
Absence de « mandats croisés » |
Aucune |
Aucun lien |
Non- |
Ancienneté |
Absence de |
Détention |
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Olivier Heckenroth |
● |
● |
● |
● |
● |
|
● |
● |
|
Nils Christian Bergene |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
✓ |
Hervé Claquin |
● |
● |
● |
● |
● |
|
● |
● |
|
Marie-Hélène Dessailly |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
✓ |
Carole Fiquemont |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
✓ |
Aurélie Goulart-Lechevalier |
● |
● |
|
● |
● |
● |
● |
● |
|
Laure Grimonpret-Tahon |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
✓ |
Marc-Olivier Laurent |
● |
● |
|
● |
● |
● |
● |
● |
|
Chantal Mazzacurati* |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
● |
✓ |
Erik Pointillart |
● |
● |
● |
● |
● |
|
● |
● |
|
Taux d’indépendance |
|
|
|
|
|
|
|
50 % |
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* Membre perdant sa qualification d’indépendant à l’issue de l’AG du 9 juin 2022 en raison de son ancienneté au Conseil de Surveillance. |
Le Conseil de Surveillance, conformément aux recommandations du Code Afep-Medef et aux dispositions de son règlement intérieur, comprend au 10 mars 2022 une moitié de membres indépendants (taux d’indépendance de 50 %).
Par ailleurs, après avoir examiné la situation de Mmes Cécile Maisonneuve et Carine Vinardi et de M. Alberto Pedrosa à la lumière des travaux et de l’avis du Comité des Rémunérations et des Nominations, le Conseil de Surveillance du 10 mars 2022 a considéré que ces candidats répondaient aux critères d’indépendance et devaient par conséquent être qualifiés d’indépendants.
Par conséquent, sous réserve des trois nominations et trois renouvellements de mandats proposés à l’Assemblée Générale 2022 et compte tenu du non-renouvellement des mandats de Mmes Marie-Hélène Dessailly et Aurélie Goulart-Lechevalier ainsi que de la perte d'indépendance de Mme Chantal Mazzacurati à l'issue de cette Assemblée, le taux d’indépendance du Conseil de Surveillance à l’issue de cette Assemblée serait de 55 %.
5.4Rémunérations des mandataires sociaux
5.4.1Principes de la politique de rémunération des mandataires sociaux
Processus de décision suivi pour la détermination, la révision et la mise en œuvre de la politique de rémunération
En application de l’article L. 22-10-76, I du Code de commerce, dans les Sociétés en Commandite par Actions dont les actions sont admises aux négociations sur un marché réglementé :
- •la politique de rémunération de la Gérance est établie par les associés commandités (délibérant, sauf clause contraire des statuts, à l’unanimité) après avis consultatif du Conseil de Surveillance et en tenant compte, le cas échéant, des principes et conditions prévus par les statuts ;
- •la politique de rémunération des membres du Conseil de Surveillance est établie par celui-ci.
En outre, aux termes des règlements intérieurs du Conseil de Surveillance et du Comité des Rémunérations et des Nominations de la Société :
- •l’avis consultatif sur le projet des associés commandités concernant la politique de rémunération de la Gérance est émis chaque année par le Conseil de Surveillance au regard des travaux préalablement menés par le Comité des Rémunérations et des Nominations ;
- •le Comité des Rémunérations et des Nominations soumet chaque année un projet de politique de rémunération des membres du Conseil de Surveillance à ce dernier.
La politique de rémunération des Gérants et celle des membres du Conseil de Surveillance sont soumises chaque année (et lors de chaque modification importante) à l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires (en sa forme ordinaire).
La politique de rémunération des mandataires sociaux de la Société s’inscrit dans une logique de stabilité. Toutefois, les éléments de la politique de rémunération de la Gérance, autres que ceux relatifs à la rémunération fixe, peuvent être révisés par décision des associés commandités, prise après avis consultatif du Conseil de Surveillance et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires. De la même manière, la politique de rémunération des membres du Conseil de Surveillance peut être révisée par décision du Conseil de Surveillance et sous réserve de l’approbation de l’Assemblée Générale des actionnaires.
L’Assemblée Générale des actionnaires et les associés commandités statuent chaque année sur les éléments (fixes, variables et exceptionnels) composant la rémunération totale et les avantages de toute nature versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé et ce, via des résolutions distinctes pour chaque Gérant (sauf lorsqu’aucune rémunération d’aucune sorte ne lui est versée au cours ou attribuée au titre de cet exercice) et pour le Président du Conseil de Surveillance.
En cas de non-conformité avec la politique de rémunération approuvée par l’Assemblée Générale des actionnaires, aucun élément de rémunération de quelque nature que ce soit ne peut être déterminé, attribué ou versé par la Société, sous peine de nullité.
Préalablement au vote des actionnaires, aux termes du règlement intérieur du Comité des Rémunérations et des Nominations de la Société, ce dernier :
- •détermine les éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé à la Gérance, en application de la politique votée par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de Surveillance valide que ces éléments sont conformes à cette politique ;
- •détermine les éléments de rémunération à verser ou à attribuer au titre de l’exercice écoulé au Président du Conseil de Surveillance, en application de la politique votée par les actionnaires lors de l’Assemblée Générale qui s’est tenue lors de cet exercice. Le Conseil de Surveillance valide que ces éléments sont conformes à cette politique ;
- •propose une répartition du montant global à octroyer aux membres du Conseil de Surveillance au titre de l’exercice écoulé. Le Conseil de Surveillance valide que ce montant et cette répartition sont conformes à la politique qu’il a établie pour l’exercice écoulé et qui a été approuvée par les actionnaires au cours de ce même exercice.
Enfin, les associés commandités donnant leur accord, l’Assemblée Générale des actionnaires statue sur un projet de résolution unique portant sur les informations relatives aux éléments (fixes, variables et exceptionnels) versés au cours ou attribués au titre de l’exercice écoulé à l’ensemble des mandataires sociaux.
Politique de rémunération en ligne avec l’intérêt social, la stratégie commerciale et la pérennité de la Société
Les associés commandités, sur avis du Conseil de Surveillance, veillent à ce que la politique de rémunération de la Gérance soit conforme à l’intérêt social de la Société, s’inscrive dans sa stratégie commerciale et contribue à sa pérennité.
Ainsi, la politique de rémunération de la Gérance est conforme à l’intérêt social dans la mesure notamment où (i) son montant global est mesuré au regard de celui versé aux dirigeants mandataires sociaux de sociétés de capitalisation boursière équivalente (la Société mène en interne ou confie à des cabinets externes des études pour s’en assurer de façon régulière), (ii) les conditions de rémunération des salariés sont prises en compte puisque la rémunération fixe est mise à jour en fonction de l’évolution indicielle des taux de salaire horaire des salariés (ce qui assure en outre que toute évolution de la rémunération fixe soit modérée), (iii) la rémunération variable annuelle est plafonnée et (iv) aucune rémunération exceptionnelle d’aucune sorte n’est autorisée. Les associés commandités et le Conseil de Surveillance sont également tenus informés des ratios d’équité, ainsi que de leur évolution au regard de celle des rémunérations des mandataires sociaux et des salariés ainsi que des performances de la Société.
La politique de rémunération de la Gérance s’inscrit dans la stratégie commerciale et contribue ainsi à la pérennité de la Société dans la mesure où les critères attachés à la rémunération variable annuelle sont basés sur une croissance régulière des résultats, la solidité du bilan, une amélioration progressive des conditions d’emploi des salariés via la fixation d’objectifs en matière de santé/sécurité, une amélioration progressive des émissions de CO2 et une prise en compte des enjeux relevant de la Responsabilité Sociétale des Entreprises dans sa globalité.
De la même manière, le Conseil de Surveillance veille notamment à ce que la politique de rémunération de ses membres soit conforme à l’intérêt social de la Société et contribue à sa pérennité. Ainsi, l’enveloppe annuelle maximale de la rémunération du Conseil de Surveillance est mesurée, comparée aux enveloppes des mandataires sociaux non exécutifs de sociétés de capitalisation boursière équivalente (la Société mène en interne ou confie à des cabinets externes des études pour s’en assurer de façon régulière). En outre, cette rémunération est en partie liée aux responsabilités de chaque membre (Présidence et participation à des Comités) ainsi qu’à son assiduité.
Enfin, les remarques et les votes exprimés par les actionnaires sur les sujets de rémunération lors des Assemblées Générales sont analysés par les associés commandités, le Conseil de Surveillance et le Comité des Rémunérations et des Nominations (soutien à plus de 98 % pour l’ensemble des résolutions relatives aux sujets de rémunération lors de l’Assemblée Générale des actionnaires du 10 juin 2021).
Modalités d’application à un nouveau mandataire social
5.5Éléments complémentaires
Absence de conflit d’intérêts, d’empêchement et de condamnation
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’est concerné par un conflit d’intérêts entre ses devoirs à l’égard de Rubis et ses intérêts privés et/ou d’autres devoirs auxquels il serait tenu.
À la connaissance de Rubis, il n’existe aucun arrangement ou accord conclu entre la Société et les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou autres, en vertu desquels les membres du Conseil de Surveillance ou les Gérants auraient été sélectionnés.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude, d’une faillite, d’une mise sous séquestre ou d’une liquidation.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a fait l’objet d’une incrimination ou d’une sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires.
Aucun Gérant ou membre du Conseil de Surveillance n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance d’un émetteur ou d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur au cours des cinq dernières années au moins.
6.1Renseignements sur la Société
Rubis est une Société en Commandite par Actions, de droit français, régie par les articles L. 226-1 à L. 226-14 et L. 22-10-74 à L. 22-10-78 du Code de commerce et, dans la mesure où elles sont compatibles avec les articles visés ci-dessus, par les dispositions concernant les sociétés en commandite simple et les sociétés anonymes. Elle est régie également, dans le cadre de la loi, par les spécificités de ses statuts.
- •des associés commandités qui ont la qualité de commerçants et répondent indéfiniment et solidairement des dettes sociales ;
- •des associés commanditaires (ou actionnaires), non commerçants, dont la responsabilité est limitée au montant de leur apport.
La loi et les spécificités des statuts de Rubis font de la société en commandite par actions une structure moderne adaptée aux principes de bonne gouvernance, comme le reflètent :
- •la séparation très nette des pouvoirs entre la Gérance, qui dirige les affaires sociales, et le Conseil de Surveillance, dont les membres sont nommés par les actionnaires, chargé du contrôle de la gestion de la Société, de donner son avis sur la politique de rémunération de la Gérance et de déterminer les éléments de rémunération à attribuer et à verser ex post aux mandataires sociaux ;
- •la responsabilité indéfinie de l’associé commandité sur ses biens propres, qui témoigne de l’adéquation instaurée entre engagement patrimonial, pouvoir et responsabilité ;
- •l’attribution au Conseil de Surveillance des mêmes pouvoirs et droits de communication et d’investigation que ceux qui sont dévolus aux Commissaires aux comptes ;
- •le droit d’opposition des actionnaires à la nomination d’un candidat à la Gérance lorsqu’il n’est pas associé commandité.
6.1.1Associés commandités
- •M. Gilles Gobin ;
- •la société Sorgema, société par actions simplifiée, dont le Président est M. Gilles Gobin et les associés sont des membres du groupe familial Gobin ;
- •la société GR Partenaires, société en commandite simple, dont les associés commandités sont des sociétés du groupe familial Gobin et M. Jacques Riou. Les associés commanditaires de GR Partenaires sont la société Agena et des membres du groupe familial Riou.
6.2Renseignements sur le capital social et l’actionnariat
6.2.1Capital social au 31 décembre 2021
Au 31 décembre 2021, le montant du capital social s’élevait à 128 176 601,25 euros divisé en 102 541 281 actions (102 535 090 actions ordinaires et 6 191 actions de préférence) d’une valeur nominale de 1,25 euro, à la suite des opérations réalisées au cours de l’exercice 2021 détaillées dans le tableau figurant en section 6.2.3.
À cette même date, le nombre de droits de vote exerçables était de 102 461 968. Le droit de vote double étant exclu par l’article 40 des statuts, chaque action ordinaire dispose d’un droit de vote. En revanche, les actions de préférence, qui constituent des éléments de rémunération en actions à long terme pour des salariés du Groupe et dont la conversion en actions ordinaires est notamment soumise à la réalisation de conditions de performance, ne disposent pas de droit de vote.
6.3Dividendes
6.3.1Dividende versé aux associés commanditaires (ou actionnaires)
La Société poursuit une politique stable en matière de dividende, avec un taux de distribution supérieur à 60 % et une croissance du dividende à moyen/long terme en ligne avec le bénéfice par action.
Ainsi, la Société proposera à l’Assemblée Générale 2022 un dividende de 1,86 euro par action ordinaire et de 0,93 euro par action de préférence, en progression de plus de 3 % par rapport au dividende versé au titre de l’exercice 2020 (1,80 euro par action ordinaire et 0,90 euro par action de préférence).
Les actions de préférence ont droit à un dividende égal à 50 % de celui attribué pour une action ordinaire (arrondi au centième d’euro inférieur).
Dividendes versés aux actionnaires au cours des cinq dernières années
Date de l’Assemblée |
Exercice |
Nombre d’actions concernées |
Dividende net distribué |
Total des sommes nettes distribuées |
---|---|---|---|---|
AG 08/06/2017 |
2016 |
45 605 599 actions ordinaires* |
2,68* |
122 223 005 |
AG 07/06/2018 |
2017 |
95 048 202 actions ordinaires 2 740 actions de préférence |
1,50 0,75 |
142 572 303 2 055 |
AG 11/06/2019 |
2018 |
97 182 460 actions ordinaires 2 740 actions de préférence |
1,59 0,79 |
154 520 111 2 165 |
AG 11/06/2020 |
2019 |
100 345 050 actions ordinaires 3 722 actions de préférence |
1,75 0,87 |
175 603 837 3 238 |
AG 10/06/2021 |
2020 |
100 950 230 actions ordinaires 5 188 actions de préférence |
1,80 0,90 |
181 710 414 4 669 |
* Avant division par deux de la valeur nominale des actions du 28 juillet 2017. |
6.4Actionnariat salarié
Au 31 décembre 2021, les salariés du Groupe détenaient 1,53 % du capital et des droits de vote de Rubis par l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir. Depuis sa mise en place en 2002, Rubis a lancé chaque année une augmentation de capital réservée aux salariés des sociétés éligibles (sociétés ayant leur siège sur le territoire français). Toutes ces opérations ont remporté une large adhésion de la part des salariés du Groupe.
6.4.1Augmentation de capital réservée aux salariés du Groupe : opération 2021
Le 4 janvier 2021, agissant en vertu de la délégation de l’Assemblée Générale Mixte du 11 juin 2019, le Collège de la Gérance a procédé à une augmentation de capital réservée aux salariés des sociétés éligibles du Groupe par l’intermédiaire du Fonds Commun de Placement Rubis Avenir.
En conformité avec l’article L. 3332-19 du Code du travail et la délégation accordée par les actionnaires, le prix de souscription des actions nouvelles a été fixé à 70 % de la moyenne des premiers cours cotés aux 20 séances de bourse précédant la réunion du 4 janvier 2021. Cette moyenne s’élève à 37,63 euros, donnant un prix de souscription de 26,35 euros.
À l’issue de cette opération, 265 626 actions nouvelles ont été souscrites pour un versement global de 6 999 245,10 euros représentant, à hauteur de 332 032,50 euros, la libération de la valeur nominale et, à hauteur de 6 667 212,60 euros, la libération de la prime d’émission. Le taux de souscription par les salariés du Groupe est ressorti à 66,31 %.
6.5Options de souscription d’actions, actions de performance et actions de préférence
Conformément aux dispositions des articles L. 225-184 et L. 225-197-4 du Code de commerce, ce chapitre constitue le rapport spécial de la Gérance sur les options de souscription d‘actions, les actions de performance et les actions de préférence.
6.5.1Politique d’attribution
Des plans d’options de souscription d’actions, d’actions de performance et d’actions de préférence sont mis en place par la Société afin de motiver et de fidéliser les cadres à haut potentiel et les dirigeants des filiales qu’elle souhaite maintenir durablement dans les effectifs pour assurer sa croissance future. Ces plans permettent également à la Société d’assurer l’alignement sur le long terme des intérêts des bénéficiaires avec ceux des actionnaires.
Conformément aux recommandations du Code Afep-Medef, tous les plans émis par la Société sont intégralement soumis à des conditions de performance et à une condition de présence des bénéficiaires dans les effectifs du Groupe. Cette dernière s'apprécie au jour de la levée des options, au jour de l’acquisition des actions de performance ou des actions de préférence ainsi qu'à la date d'ouverture de la période de conversion des actions de préférence en actions ordinaires.
6.6Relations avec les investisseurs et analystes financiers
Le Groupe s’attache à entretenir des relations suivies avec les analystes financiers et l’ensemble de ses actionnaires, qu’ils soient individuels ou institutionnels, français ou étrangers. Rubis a également développé ses relations avec les brokers français et internationaux, incluant Berenberg, CM-CIC, Exane BNP Paribas, Gilbert Dupont, Kepler Cheuvreux, Oddo, Portzamparc et Société Générale. Des réunions d’analystes et investisseurs et/ou des conférences téléphoniques sont organisées lors de la publication des résultats annuels (en mars) et semestriels (en septembre) ou à l’occasion de tout autre événement significatif. En outre, des conférences téléphoniques sont organisées après la publication des chiffres d’affaires trimestriels avec les analystes financiers et investisseurs institutionnels. En parallèle, la Direction du Groupe prend la parole tout au long de l’année lors de conférences et roadshows organisés par des intermédiaires financiers spécialisés. Les investisseurs peuvent par ailleurs entrer en contact à tout moment avec la Responsable des Relations investisseurs.
Documents accessibles au public
Les documents et renseignements relatifs à la Société (notamment ses statuts et autres documents sociaux tels que les Brochures de convocation), les comptes consolidés et les comptes sociaux de l’année 2021 et des années précédentes peuvent être consultés sur le site internet de la Société (www.rubis.fr) et à son siège social, dans les conditions prévues par la loi.
Les communiqués de la Société, les Documents d’enregistrement universel 2020 et suivants, ainsi que les Documents de Référence antérieurs déposés auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF), et, le cas échéant, leurs actualisations, sont disponibles sur le site internet de la Société.
Les présentations réalisées par le Groupe lors de la publication de ses résultats annuels et semestriels, ainsi que l’information financière trimestrielle (chiffre d’affaires des premier, troisième et quatrième trimestres) et les présentations relatives à la stratégie et aux enjeux RSE peuvent être également consultées sur le site internet de la Société.
7.1Comptes consolidés 2021 et annexe
Bilan consolidé
Actif
(en milliers d'euros) |
Référence annexe |
31/12/2021 |
31/12/2020 |
---|---|---|---|
Actifs non courants |
|
|
|
Immobilisations incorporelles |
4.3 |
31 574 |
31 000 |
Écarts d'acquisition |
4.2 |
1 231 635 |
1 219 849 |
Immobilisations corporelles |
4.1.1 |
1 268 465 |
1 148 302 |
Immobilisations corporelles - Droits d'utilisation |
4.1.2 |
166 288 |
178 542 |
Participations dans les coentreprises |
9 |
322 171 |
316 602 |
Autres actifs financiers |
4.5.1 |
132 482 |
72 408 |
Impôts différés |
4.6 |
12 913 |
14 405 |
Autres actifs long terme |
4.5.3 |
10 408 |
10 762 |
TOTAL ACTIFS NON COURANTS (I) |
|
3 175 936 |
2 991 870 |
Actifs courants |
|
|
|
Stocks et en-cours |
4.7 |
543 893 |
333 377 |
Clients et autres débiteurs |
4.5.4 |
622 478 |
467 850 |
Créances d'impôt |
|
21 901 |
33 463 |
Autres actifs courants |
4.5.2 |
23 426 |
20 472 |
Trésorerie et équivalents de trésorerie |
4.5.5 |
874 890 |
1 081 584 |
TOTAL ACTIFS COURANTS (II) |
|
2 086 588 |
1 936 746 |
TOTAL GROUPE D'ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS (III) |
|
|
|
TOTAL ACTIF (I + II + III) |
|
5 262 524 |
4 928 616 |
Passif
(en milliers d'euros) |
Référence annexe |
31/12/2021 |
31/12/2020 |
---|---|---|---|
Capitaux propres - part du Groupe |
|
|
|
Capital |
|
128 177 |
129 538 |
Primes liées au capital |
|
1 547 236 |
1 593 902 |
Résultats accumulés |
|
941 249 |
777 611 |
TOTAL |
|
2 616 662 |
2 501 051 |
INTÉRÊTS MINORITAIRES |
|
119 703 |
119 282 |
CAPITAUX PROPRES (I) |
4.8 |
2 736 365 |
2 620 333 |
Passifs non courants |
|
|
|
Emprunts et dettes financières |
4.10.1 |
805 667 |
894 015 |
Obligations locatives |
4.10.1 |
138 175 |
141 122 |
Consignations d'emballages |
|
138 828 |
127 894 |
Engagements envers le personnel |
4.12 |
56 438 |
60 189 |
Autres provisions |
4.11 |
159 825 |
142 893 |
Impôts différés |
4.6 |
63 071 |
51 103 |
Autres passifs long terme |
4.10.3 |
3 214 |
3 975 |
TOTAL PASSIFS NON COURANTS (II) |
|
1 365 218 |
1 421 191 |
Passifs courants |
|
|
|
Emprunts et concours bancaires (part à moins d'un an) |
4.10.1 |
507 521 |
367 297 |
Obligations locatives (part à moins d'un an) |
4.10.1 |
23 742 |
30 072 |
Fournisseurs et autres créditeurs |
4.10.4 |
601 605 |
459 618 |
Dettes d'impôt |
|
23 318 |
22 819 |
Autres passifs courants |
4.10.3 |
4 755 |
7 286 |
TOTAL PASSIFS COURANTS (III) |
|
1 160 941 |
887 092 |
TOTAL PASSIFS LIÉS À UN GROUPE D'ACTIFS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS (IV) |
|
|
|
TOTAL PASSIF (I + II + III + IV) |
|
5 262 524 |
4 928 616 |
7.2Comptes sociaux 2021 et annexe
Bilan
Actif
(en milliers d’euros) |
Référence |
Brut |
Amortissements et dépréciations |
Net 31/12/2021 |
Net 31/12/2020 |
---|---|---|---|---|---|
Actif immobilisé |
|
|
|
|
|
Immobilisations incorporelles et corporelles |
|
2 246 |
1 074 |
1 172 |
1 320 |
Participations |
4.1 |
1 032 856 |
|
1 032 856 |
1 032 607 |
Autres immobilisations financières |
4.2 |
2 165 |
|
2 165 |
2 140 |
Total de l’actif immobilisé (I) |
|
1 037 267 |
1 074 |
1 036 193 |
1 036 067 |
Actif circulant |
|
|
|
|
|
Créances clients et autres créances |
4.4 |
713 439 |
|
713 439 |
582 514 |
Valeurs mobilières de placement |
4.3 |
138 344 |
7 |
138 337 |
236 255 |
Disponibilités |
|
234 243 |
|
234 243 |
344 832 |
Charges constatées d’avance |
|
178 |
|
178 |
254 |
Total de l’actif circulant (II) |
|
1 086 204 |
7 |
1 086 197 |
1 163 855 |
Total actif (I + II) |
|
2 123 471 |
1 081 |
2 122 390 |
2 199 922 |
Passif
(en milliers d’euros) |
Référence |
31/12/2021 |
31/12/2020 |
---|---|---|---|
Capitaux propres |
|
|
|
Capital social |
|
128 177 |
129 538 |
Primes d’émission |
|
1 547 236 |
1 593 902 |
Réserve légale |
|
12 954 |
12 919 |
Réserve indisponible |
|
1 763 |
1 763 |
Autres réserves |
|
94 626 |
94 626 |
Report à nouveau |
|
165 359 |
10 436 |
Bénéfice de l’exercice |
|
154 649 |
336 674 |
Provisions réglementées |
|
1 043 |
794 |
Total des capitaux propres (I) |
4.5 |
2 105 807 |
2 180 652 |
Provisions pour risques et charges (II) |
|
376 |
299 |
Dettes |
|
|
|
Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit |
|
441 |
225 |
Dettes fournisseurs et comptes rattachés |
|
847 |
904 |
Dettes fiscales et sociales |
|
2 364 |
2 189 |
Autres dettes |
|
12 555 |
15 653 |
Total des dettes (III) |
4.6 |
16 207 |
18 971 |
Total passif (I + II + III) |
|
2 122 390 |
2 199 922 |
7.3Autres informations relatives aux comptes sociaux
7.3.1Résultats financiers de Rubis SCA au cours des cinq derniers exercices
(en milliers d’euros) |
2017 |
2018 |
2019 |
2020 |
2021 |
---|---|---|---|---|---|
Situation financière en fin d’exercice |
|
|
|
|
|
Capital social |
117 336 |
121 017 |
125 222 |
129 538 |
128 177 |
Nombre d’actions émises |
93 868 480 |
96 813 744 |
100 177 432 |
103 630 677 |
102 541 281 |
Résultat global des opérations effectuées |
|
|
|
||
Chiffre d’affaires hors taxes |
4 901 |
5 073 |
5 670 |
7 496 |
2 972 |
Bénéfice avant impôt, amortissements et provisions |
129 521 |
154 187 |
176 071 |
324 540 |
141 930 |
Impôt sur les bénéfices |
11 093 |
12 102 |
8 997 |
14 211 |
11 507 |
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions |
140 448 |
165 590 |
184 739 |
336 674 |
154 649 |
Montant des bénéfices distribués aux associés |
169 265 |
154 522 |
197 964 |
181 715 |
191 175* |
Résultat des opérations réduit à une seule action (en euros) |
|
|
|||
Bénéfice après impôt, mais avant amortissements et provisions |
1,50 |
1,72 |
1,85 |
3,27 |
1,50 |
Bénéfice après impôt, amortissements et provisions |
1,50 |
1,71 |
1,84 |
3,25 |
1,51 |
Dividende attribué à chaque action |
1,50 |
1,59 |
1,75 |
1,80 |
1,86* |
Personnel |
|
|
|
|
|
Nombre de salariés |
16 |
16 |
19 |
22 |
21 |
Montant de la masse salariale |
2 208 |
2 607 |
2 261 |
3 488 |
3 038 |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux |
1 117 |
1 315 |
1 774 |
1 933 |
1 759 |
* Montant proposé à l’AG du 9 juin 2022. |
|
|
|
|
|
7.4Rapports des Commissaires aux comptes
7.4.1Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés
Opinion
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société RUBIS relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au Comité des Comptes et des Risques.
Fondement de l’opinion
Référentiel d’audit
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport.
Indépendance
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
Justification des appréciations - Points clés de l’audit
La crise mondiale liée à la pandémie de COVID-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits.
C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition (Note 4.2 “Écarts d’acquisition” de l’annexe aux comptes consolidés) |
|
---|---|
Risque identifié |
Notre réponse |
Au 31 décembre 2021, les écarts d’acquisition figurent au bilan pour une valeur nette comptable de 1 232 millions d’euros.
Le Groupe effectue, au moins une fois par an ou plus fréquemment s’il existe des indices de perte de valeur, un test de dépréciation des écarts d’acquisition. Aucune perte de valeur n’a été comptabilisée en 2021.
Une perte de valeur est comptabilisée lorsque la valeur recouvrable devient inférieure à la valeur nette comptable, la valeur recouvrable correspondant au montant le plus élevé entre la valeur d’utilité, déterminée sur la base des valeurs actualisées des flux de trésorerie futurs attendus, et la juste valeur diminuée des coûts de cession (comme décrit dans la Note 4.2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés).
Nous avons considéré que l’évaluation de la valeur recouvrable des écarts d’acquisition est un point clé de notre audit en raison de la valeur significative des écarts d’acquisition figurant au bilan et du recours important au jugement de la Direction dans la détermination des projections de flux de trésorerie futurs et des principales hypothèses retenues.
|
Nous avons examiné les modalités de mise en œuvre par Rubis des tests de dépréciation en lien avec les normes comptables en vigueur.
Nous avons apprécié le processus d’élaboration des projections de flux de trésorerie mis en œuvre par la Direction pour déterminer la valeur d’utilité, examiné, avec l’aide de nos experts en évaluation, les modèles mathématiques utilisés et vérifié le correct calcul de ces modèles.
Nous avons apprécié le caractère raisonnable des principales estimations, et plus particulièrement :
Nous avons examiné les analyses de sensibilité effectuées par la Direction et avons effectué nos propres calculs de sensibilité sur les hypothèses clés pour apprécier les impacts éventuels de ces hypothèses sur les conclusions des tests de dépréciation.
Nous avons également apprécié le caractère approprié des informations présentées dans la note 4.2 « Écarts d’acquisition » de l’annexe aux comptes consolidés. |
Vérifications spécifiques
Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du Collège de la Gérance.
Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l’article L. 225-102-1 du code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant.
Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires
Format de présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l'article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du Collège de la Gérance. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d'information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Désignation des commissaires aux comptes
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société RUBIS par votre assemblée générale du 30 juin 1992 pour les cabinets Mazars et Monnot & Associés et du 11 juin 2020 pour le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit.
Au 31 décembre 2021, les cabinets Mazars et Monnot & Associés étaient dans la trentième année de leur mission sans interruption (dont vingt-sept années depuis que les titres de la société ont été admis aux négociations sur un marché réglementé) et le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit dans la deuxième année.
Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au Comité des Comptes et des Risques de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière.
Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés
Objectif et démarche d’audit
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit.
- •il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ;
- •il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ;
- •il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ;
- •il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ;
- •il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ;
- •concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes.
Rapport au Comité des Comptes et des Risques
Nous remettons au Comité des Comptes et des Risques un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au Comité des Comptes et des Risques, figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au Comité des Comptes et des Risques la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le Comité des Comptes et des Risques des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
8.2Incorporation par référence
Conformément à l’article 19 du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017, les informations suivantes sont incluses par référence dans le présent Document d’enregistrement universel :
- •les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2020 et le rapport des Commissaires aux comptes correspondant sont inclus dans le Document d’enregistrement universel 2020 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 29 avril 2021, répertorié sous le n° D. 21‑0392, aux pages 206 à 259 et aux pages 273 à 276 ;
- •les comptes consolidés de l’exercice clos le 31 décembre 2019 et le rapport des Commissaires aux comptes correspondant sont inclus dans le Document d’enregistrement universel 2019 déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 29 avril 2020, répertorié sous le n° D. 20‑0398, aux pages 216 à 269 et aux pages 284 à 287.
8.3Table de concordance du Document d’enregistrement universel
La table de concordance ci-dessous reprend les rubriques prévues par les annexes I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 du 14 mars 2019 ayant complété les dispositions du règlement (UE) 2017/1129 du 14 juin 2017 et renvoie aux pages du présent Document d’enregistrement universel.
Rubriques de l’annexe I et II du règlement délégué (UE) n° 2019/980 |
Chapitres |
Pages |
|
---|---|---|---|
1 |
Personnes responsables, informations provenant de tiers, rapports d’experts et approbation de l’autorité compétente |
|
|
1.1 |
Nom et fonction des personnes responsables |
8.1 |
312 |
1.2 |
Attestation des personnes responsables |
8.1 |
312 |
1.3 |
Nom, adresse, qualifications et intérêts potentiels des personnes intervenant en qualité d’experts |
NA |
NA |
1.4 |
Attestation relative aux informations provenant d’un tiers |
NA |
NA |
1.5 |
Déclaration de dépôt auprès de l’autorité compétente |
- |
1 |
2 |
Contrôleurs légaux des comptes |
8.1 |
313 |
3 |
Facteurs de risque |
3.1 |
48 à 63 |
4 |
Informations concernant l’émetteur |
|
|
4.1 |
Raison sociale et nom commercial |
6.6 |
227 |
4.2 |
Lieu d’enregistrement, numéro d’enregistrement et identifiant d’entité juridique (LEI) |
6.6 |
227 |
4.3 |
Date de constitution et durée de vie |
6.1.4 |
199 |
4.4 |
Siège social, forme juridique, législation applicable, pays d’origine, adresse du siège social, n° de téléphone du siège social, site internet |
6.1 - 6.6 |
198 - 227 |
5 |
Aperçu des activités |
|
|
5.1 |
Principales activités |
1 |
22 à 31 |
5.2 |
Principaux marchés |
1 |
8 à 11 |
5.3 |
Événements importants dans le développement de l’activité |
2.1 à 2.3 - 7.1 |
36 à 45 - 239 à 240 |
5.4 |
Stratégie et objectifs |
1 - 2.1 |
8 à 11 - 36 à 45 |
5.5 |
Dépendance à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels, commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication |
NA |
NA |
5.6 |
Position concurrentielle |
1 |
10 |
5.7 |
Investissements |
2.1 |
36 à 44 |
5.7.1 |
Principaux investissements réalisés |
2.1 - 7.1 |
36 à 45 - 239 à 240 |
5.7.2 |
Principaux investissements en cours |
2.1 |
36 à 44 |
5.7.3 |
Coentreprises et entreprises dans lesquelles l’émetteur détient une part du capital susceptible d’avoir une incidence significative sur l’évaluation de son actif et de son passif, de sa situation financière ou de ses résultats |
7.1 |
276 à 279 |
5.7.4 |
Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles |
4.2.2 |
86 à 104 |
6 |
Structure organisationnelle |
|
|
6.1 |
Description sommaire du Groupe |
1 |
6 à 33 |
6.2 |
Liste des principales filiales |
1 - 7.1 |
32 à 33 - 282 à 284 |
7 |
Examen de la situation financière et du résultat |
|
|
7.1 |
Situation financière |
2.1 - 7.1 |
36 à 44 - 230 à 284 |
7.1.1 |
Évolution des résultats et de la situation financière de l’émetteur |
7.3.1 |
299 |
7.2 |
Résultat brut d’exploitation |
1 - 2.1 - 7.1 |
19 - 36 - 232 |
7.2.1 |
Explication de l’évolution du chiffre d’affaires net ou des produits nets |
2.1 |
36 à 44 |
7.2.2 |
Facteurs externes ayant influencé (ou pouvant influencer) sensiblement les activités |
2.1 - 3.1 |
36 à 44 - 48 à 63 |
8 |
Trésorerie et capitaux |
|
|
8.1 |
Informations sur les capitaux propres |
7.1 |
251 à 252 |
8.2 |
Source, montant et description des flux de trésorerie |
2.1 - 7.1 |
37 - 235 à 236 |
8.3 |
Informations sur les conditions d’emprunt et structure de financement |
2.1 - 7.1 |
37 - 255 à 260 |
8.4 |
Restrictions à l’utilisation de capitaux ayant une influence ou pouvant influer sur les opérations de l’émetteur |
NA |
NA |
8.5 |
Sources de financement prévues pour les principaux investissements envisagés et charges majeures pesant sur les immobilisations corporelles les plus significatives |
2.1 - 7.1 |
36 à 44 - 240 à 242 |
9 |
Environnement réglementaire |
3.1.2.3 |
58 à 60 |
10 |
Information sur les tendances |
2.2 - 2.3 |
45 |
11 |
Prévisions ou estimation du bénéfice |
NA |
NA |
12 |
Organes de Direction et de Surveillance |
|
|
12.1 |
Informations concernant les membres des organes de Direction et de Surveillance |
5.2 – 5.3 |
149 à 163 |
12.2 |
Conflits d’intérêts, engagements relatifs aux nominations, restrictions aux cessions de participations dans le capital social de l’émetteur |
5.5 |
193 à 194 |
13 |
Rémunération et avantages des organes de Direction et de Surveillance |
|
|
13.1 |
Rémunérations versées et avantages en nature |
5.4.4 |
178 à 192 |
13.2 |
Sommes provisionnées ou constatées aux fins de versement de pensions, retraites ou autres avantages |
7.1 |
262 à 264 |
14 |
Fonctionnement des organes de Direction et de Surveillance |
|
|
14.1 |
Date d’expiration des mandats actuels et dates d’entrée en fonction |
5.3.1 |
153 |
14.2 |
Contrats de service liant les membres du Conseil de Surveillance |
5.5 |
193 |
14.3 |
Informations sur les Comités |
5.3.2 |
153 - 168 à 172 |
14.4 |
Déclaration de conformité au régime de gouvernement d’entreprise en vigueur en France |
5.1 |
148 |
14.5 |
Incidence significative potentielle sur la gouvernance d’entreprise |
NA |
NA |
15 |
Salariés |
|
|
15.1 |
Effectif |
4.4 - 7.1 |
115 - 267 |
15.2 |
Participations au capital et stock-options |
6.2.2 - 6.4 - 6.5 - 7.1 |
204 - 214 à 226 - 252 à 254 |
15.3 |
Accords prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur |
4.4.4 - 6.4 - 7.1 |
125 - 214 - 252 à 254 |
16 |
Principaux actionnaires |
|
|
16.1 |
Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote |
6.2.2 |
204 |
16.2 |
Droits de vote des principaux actionnaires excédant leur quote-part du capital |
NA |
NA |
17 |
Transactions avec des parties liées |
5.5 - 7.1 |
183 - 280 |
18 |
Informations financières concernant l’actif et le passif, la situation financière et les résultats de l’émetteur |
|
|
18.1 |
Informations financières historiques |
7.3.1 |
299 |
18.2 |
Informations financières intermédiaires et autres |
NA |
NA |
18.3 |
Audit des informations financières annuelles historiques |
7.4 |
301 à 309 |
18.4 |
Informations financières proforma |
NA |
NA |
18.5 |
Politique en matière de dividendes |
6.3 |
213 à 214 |
18.6 |
Procédures judiciaires et d’arbitrages |
3.1.2.3 - 3.1.2.4 |
58 à 63 |
18.7 |
Changement significatif de la situation financière de l’émetteur |
NA |
NA |
19 |
Informations supplémentaires |
|
|
19.1 |
Capital social |
6.2 - 7.2 |
203 à 213 - 293 à 294 |
19.1.1 |
Capital souscrit et capital autorisé |
6.2 - 7.2 |
203 à 213 - 293 à 294 |
19.1.2 |
Actions non représentatives du capital |
NA |
NA |
19.1.3 |
Actions détenues par l’émetteur ou par ses filiales |
6.2.2 - 6.2.5 - 7.1 |
204 - 209 à 210 - 251 |
19.1.4 |
Valeurs mobilières donnant accès à terme au capital social de l’émetteur |
6.2.6 - 6.5.5 |
210 - 220 |
19.1.5 |
Conditions régissant tout droit d’acquisition et/ou toute obligation attachée au capital autorisé mais non émis, ou toute entreprise visant à augmenter le capital |
6.2.5 - 6.5 |
209 à 210 - 215 à 226 |
19.1.6 |
Capital de tout membre du Groupe faisant l’objet d’une option ou d’un accord |
NA |
NA |
19.1.7 |
Historique du capital social de l’émetteur |
6.2.7 - 7.3.1 |
211 à 212 - 299 |
19.2 |
Acte constitutif et statuts |
6.1.4 |
199 à 202 |
19.2.1 |
Objet social de l’émetteur |
6.1.4 |
199 |
19.2.2 |
Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes |
6.1.4 |
181 à 182 |
19.2.3 |
Dispositions statutaires, charte ou règlement de l’émetteur pouvant retarder, différer ou empêcher un changement de son contrôle |
NA |
NA |
20 |
Contrats importants (autres que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires) |
NA |
NA |
21 |
Documents disponibles |
6.6 |
226 |
8.4Tables de concordance du Rapport Financier Annuel et du rapport de gestion
8.4.1Table de concordance du Rapport Financier Annuel
Le Rapport Financier Annuel, établi en application de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier et de l’article 222-3 du règlement général de l’Autorité des marchés financiers, comprend les documents, rapports et informations figurant dans le présent Document d’enregistrement universel aux parties détaillées ci-dessous.
Le Collège de la Gérance expose dans un document séparé (la Brochure de convocation à l’Assemblée Générale Mixte du 9 juin 2022) le projet des résolutions soumis au vote des actionnaires, ainsi que leur présentation.
|
Chapitres |
Pages |
---|---|---|
|
7.2 |
286 à 298 |
|
7.1 |
230 à 284 |
|
8.4.2 |
318 à 319 |
|
5 - 6.1.4 - 6.2.4 - 8.4.2 |
148 à 195 - 201 - 206 |
|
4 |
74 à 145 |
|
8.1 |
312 |
|
7.4.2 |
304 à 307 |
|
7.4.1 |
301 à 304 |
-
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